3eme dérive centrale

Je souhaiterai avoir vos avis au sujet de cette technique. 2 dérive "classique" + une mini dérive pour dirigé le flux au moteur. Est-ce que c'est vraiment efficace, est-ce se compliquer la vie, ... ???

L'équipage
05 avr. 2004
05 avr. 2004

Safran
Celle du milieu ne s' appellerait pas plutot "Safran"? ;-) ;-)

05 avr. 2004

les trois sont des safrans
C'est vrai que les bi-safran actuels sont moins manoeuvrants au moteur (pas d'effet "coup de fouet"). Dans cette optique, un petit aileron derrière l'hélice, comme montré sur la photo, peut sûrement aider.

Mais bon, la complexité des renvois, la fragilité ajoutée, la traînée supplémentaire... Est-ce que ça vaut le coup?

Dans le même ordre d'idées, y'aurait pas des embases orientables? J'avais pratiqué ça il y a 20, euh 30 ans, sur un cata, et c'était sacrément efficace pour les manoeuvres de port (les cata actuels ont plutôt 2 moteurs indépendants).

05 avr. 2004

Pour avoir eu un "bi-safran"
j'avais envisager d'en rajouter un troisième au centre, justement pour obtenir ce "coup de fouet" bien pratique dans les manoeuvres de port.

Pour le montage j'avais pensé à un secteur de barre unique commandé par drosses sur la mèche centrale et deux biellettes pour actionner les safrans "extérieurs".

Je n'ai pas eu le temps de mettre en oeuvre ce projet qui me semblait judicieux.

Tenez bon... la barre

05 avr. 200416 juin 2020

Pourquoi pas...
J'ai fait mention de ce dispositif dans un autre fil. J'avais observé ça sur des Pinisi indonésiens, vers Jakarta. A la base, le pinisi, dont la longueur hors tout peut varier entre 40 et 70 m, est gréé en goélette franche, mais la plupart de ceux qu’ont peut rencontrer aujourd’hui n’ont conservé que le mât de misaine et l’immense bout dehors. La quille est longue et le tirant d’eau est faible, même en charge. Les formes, symétriques dans l’axe, sont très pleines en transversal et tendent vers un U évasé au centre. Ce sont des bateaux de charge très à l’aise…Tant qu’ils sont chargés.
Sous l’eau, Derrière une grosse tripale, il y a un safran suspendu, relié à une commande à chaîne. Les deux godilles-gouvernails latérales sont des profils élancés et sont très excentrées de l’axe du bateau. C’est une donnée très importante pour les candidats au tri-safran : l’argument de nos bi-safrans modernes, c’est un surcroît de stabilité de route vers 15° d’angle de gîte et une modération de la traînée, avec un safran sous le vent qui se retrouve, idéalement, pile dans l’axe de la carène à la gîte. Les appendices dont je parle n’ont rien à voir avec ce cas de figure. Ce ne sont ni des gouvernails, ni des dérives, mais un peu les deux : des dispositifs impropres à la manœuvre, mais utiles pour « corriger » la route et améliorer la stabilité de route à vide. Sur le pinisi, le profil du safran central est aussi épais et ramassé que les godilles latérales sont fines et graciles. Il permet des manœuvres très courtes à faible vitesse, sans que la traînée induite par lui soit un problème : l’hélice qui le précède provoque une traînée bien plus importante. Les fonctions de chacun des appendices sont clairement dissociées : selon qu’on fait route ou qu’on manœuvre, à la voile ou au moteur, à faible vitesse ou en régime de croisière, on utilise l’un ou l’autre dispositif. Enfin, aujourd’hui, la voile est davantage utilisée comme un facteur d’appui quand le bateau fait route au moteur, comme une aide à la manœuvre que comme un outil de propulsion.
Transposer le système à une application moderne semble possible, à partir du moment où on ne part pas du principe qu’il s’agit d’un bi-safran « amélioré ». Il s’agit plutôt d’un mono safran « avec deux dérives orientables », ce qui implique deux systèmes de barre distincts, la solution la plus simple étant d’utiliser deux godilles (voir dessin). Mais tout ça, c’est que de l’observation et de la théorie. J’ai pas de bateau à moi et je suis pas bricoleur. J’attends avec impatience celui qui se mettra à l’eau…

06 avr. 2004

Z-drive
j'ai eu l'occasion de voir sur un bateau bi-safran un moteur z-drive monté entre les deux safrans. pas de trainée à la voile et manoeuvrabilité nikel au moteur.
trois inconvénients pourtant: le prix , l'encombrement du tableau et le pire, le mauvais centrage des poids (moteur très reculé)
mais si c'est bien intégré par l'archi au moment de la conception, c'est surement une idée à développer...

08 avr. 2004

Pourquoi pas un propulseur d'étrave ?
L'introduction d'un troisième safran avec la fragilité et la complexité induites n'est elle pas plus compliquée que l'installation d'un propulseur d'étrave qui sera inépendant des safrans ?

MichelR

Phare du monde

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2022