A ceux qui partent en voyage, questions?

N'oubliez pas la pastaga, ça le fait à l'apéro pour le bateau voisin qui mouille à côté de vous.

Bon sinon trêve de plaisanterie, mis à part la préparation du bateau, apprenez vous des langues étrangères dans le but de vous mélanger et de vous intégrer dans le(s) pays dans lesquels vous pensez faire escale, ou Paul Riccard et le saint $ font l'affaire?????

Qu'est ce qui vous motive? Le sable et les palmiers ou le mélange culturel?
Osez vous quitter le bateau pour un trip à terre ou avez vous peur du vol du matos et du boat par tous les habitants du coin?

Mis à part le bonheur de naviguer au soleil dans quelle mentalité partez vous????

Cordialement

Farolito

L'équipage
24 avr. 2007
24 avr. 2007

ce qui notive
de vivre tout simplement
le vol , rare , pas plus qu ici
mentalité , aucune fuite, la france est un beau pays ou l on peu voter qui on veut , et de pouvoir avoir un passeport denré rare dans beaucoup de pays
les langues , l anglais est fantastique , moi qui suis nul , suis tj bien debrouillé a echanger avec autruis
d etre aussi dans des situations de non assisté , du veux du pains , une pieces moteur , une voile dechiré , plus de gaz , prevoir , anticipé sur ta prochaine destination , ca c est aussi la vie

24 avr. 2007

a coup sur
de l'anglais (mais en europe tout le monde a des notions ) de l'espagnol c'est mieux, et du portugais (pour l'atlantique c'est utile : portugal, madère, cap vert, brésil, açores).

c'est sur que passé la barrière de la langue tu ne voyages pas de la même façon. Pour moi (mais ça n'est que mon avis) les mouillages de rêve il faut savoir ce que c'est quelque temps mais assez vite il faut passer à autre chose. il faut choisir ses escales et y rester longtemps plutôt que multiplier et ne rien voir que les vagues, le sable, les cocotiers et .. les supermarchés et les douanes. le meilleur du voyage c'est la connaissance des gens.

24 avr. 2007

farolito
si j'en crois ta position actuelle, tu n'es pas le dernier à voyager .. tu dois savoir déjà.
pour être là ou tu es tu as mis du temps pour y arriver .. parles nous un peu de toi et de tes impressions ..

24 avr. 2007

Trop de préparation
tue la préparation...

On ne prévoit pas l'imprévisible! Si l'on veut partir en mer, c'est aussi pour se libérer de certaines contraintes de notre vie de sédentaire!

Il faut "switcher" du mode sédentaire au mode nomade!

En résumé : être libre dans sa tête en partant, sinon on emmène ses soucis avec soi et ca peut virer a l'angoisse. J'ai connu quelqu'un comme ca!

On prepare bcp le domaine "technique" plus que le domaine humain lorsqu'on prévoit un voyage au long cours en mer. et c'est déjà du gros boulot tu peux me croire... après, l'aventure, la vie et le hasard font le reste.

Personnellement, à 3 copains sur un voilier de 11 mètres pendant 6 mois a travers la méditerrannée et l'Atlantique jusqu'aux Antilles il y'a quelques années : Que du bohneur!!!

Cordialement

24 avr. 2007

rolle
entièrement d'accord avec toi mais beaucoup ne le comprennent pas. voyager ce n'est pas une fuite au contraire. A connaitre comment c'est ailleurs on n'en apprécie que plus combien on est bien en France mais ça n'empêches pas. c'est pas parce qu'on découvre une autre façon de penser et de vivre qu'il faut dégueuler sur notre culture. On l'a arraché avec beaucoup de souffrance et tout ce qu'on a, pour beaucoup on le mérite. (sans pour autant oublier combien, les pays occidentaux exploitent le reste du monde).

24 avr. 2007

tout à fait d'accord .....
vivre sa vie, c'est prendre (un peu) de risques.
attendre que tout soit nickel-chrome empêche de bouger :-)

25 avr. 2007

atlante
Non je n'y suis plus depuis 3 semaines (pour un moment)
je suis venu remplir la caisse de bord. Cependant mes papiers, donc mon adresse physique est là bas.

Je fais le contraire de beaucoups, je viens bosser sur les bateaux, ici, en été, pour retourner là bas (au soleil) en hiver.

Ici en suisse j'ai un super job que j'adore, comme dit plus haut je bosses sur les bateaux comme marin (mousse actuellement) et repars au soleil à l'automne. Passionné de navigation, certain ici me connaissent, et de voyages, je poursuis ma route dans la direction que je lui ai donnée!

Voilà pour un début de réponse atlante.

Amicalement

Faro

25 avr. 2007

Tiens mais
On est tout près!

Je viens à Forta quand la saison est finie ici, on pourrait peut être se retrouver autours d'une ca!ipi pour en discuter.

T'en penses quoi?

Cordialement

Farolito

24 avr. 2007

farolito
Valparaiso ... tu y es encore ?

25 avr. 2007

ok faro
sur quel bateau tu es mousse ? comment t'es arrivé là ? comment tu le vois toi le voyage ?

25 avr. 2007

et il y a du beau monde qui a pensé comme toi!!!:

On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter.
Emmanuel Kant

Positivons!!!!et bon vent!!!

25 avr. 2007

et il y a du beau monde qui a pensé comme toi!!!:

On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter.
Emmanuel Kant

Positivons!!!!et bon vent!!!

25 avr. 200716 juin 2020

Petite photo
Du reste sur une maison, près du cerro conception sont peintes sur le mur les paroles de hisse et ho, d'Hugues Aufrai, c'est sympa! Promis je fais une photo bientôt et je la poste ici, car maintenant il y a aussi notre site chéri!!!!!!

25 avr. 2007

En cours d'apprentissage
l'espagnol et le portuguais ... Maitrisé (enfin je le crois ;-) : l'anglais/americain...
Depuis que je me suis rendu compte que j'etais (à moitié) sourd , la communication est devenue un leitmotiv :-) !
Ce qui me motive : voir du pays , rencontrer , rencontrer , rencontrer et me faire accepter tel que je suis : un franchouillard avec un peu de fric (mais qui ne l'a pas volé ) qui part sur un GROS BATEAU :-) :-) pour qu'apres 35 ans de vie commune ,sa femme ne regrette pas de le suivre

25 avr. 2007

et ben écoutes
y va falloir se coordonner .. parce que je suis comme toi .; en ce moment je refais la caisse de bord en europe. A forta j'y retournes peut-être en juillet mais plus surement en mars ... mais pas en bateau. pour ça ce sera plus tard le temps que je fasse un petit à ma femme (qui est de Fortaleza ..)

mais à l'occas toujours partant pour une churrasco et une caïpi. ta certo !!

25 avr. 2007

Tudu legao
:-D Moi non plus je serais pas en bateau, le bateau m'offre la possibilité d'y revenir, et ma passion de voileux a fait que je bosse sur des bateaux "*diesel électrique" et vapeur, qui sont des bateaux appelés belle époque. Donc je fini la saison au 30 septembre et suis de retour début octobre

d'ici là.....

Farolito

25 avr. 2007

pour aller + loin...

"Qui peut tout supporter peut tout entreprendre"
de La Rochefoucaud

et plus proche de la voile:

Ce sont les échecs bien supportés qui donnent le droit de réussir.
[Jean Mermoz]

On ne peut certes rien prévoir, mais il vaut mieux l'avoir envisagé!!!
Moi!

Bon vent!!

25 avr. 2007

andré .....
si j'en crois ce que tu dis tu pars sur de bonnes bases. PS .. pour le portugais et l'espagnol t'en fais pas trop µ... avec quelques notions grammaticale et un bon bout de temps passé là bas tu vas vite pouvoir parler ...
pour le portugais parlé au brésil ou au cap vert c'est beaucoup plus facile que dans les contrées portugaises .. le parlé y est plus lent, les syllabes plus distinctes ... tudo ta gostoso là ...

25 avr. 2007

Ben oui ,
comme je travaille un peu des 2 , je mélange ;-) , mais c'est vrai que je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de points commun entre ces deux langues ; et puis si çà ne suffit pas , il reste le language des mains ;-) : je suis un peu latin quand meme :-).
A la lecture de ce fil , je me dis qu'il y a quand meme sur HeO un paquets de gens que j'aimerais bien pouvoir rencontrer un de ces jours sur l'eau :-) ; le monde est petit ! bonne soirée à toutes et à tous
André

26 avr. 2007

curiosité
c'est le moteur. Curieux de tout : paysages, gens, musiques.
C'est aussi pour ça que le bateau n'est pas une fin en soi mais seulement un très agréable outil.
C'est aussi pour ça qu'il faut parler plusieurs langues, même mal, mais au moins faire l'effort du premier pas.
Pas de jugement à priori mais aussi un minimum de prudence pour ne pas foncer tête baissée dans la galère qui tuera le voyage.

Pas vraiment d'accord avec les notions évoquées de """l'europe, la france, la démocratie""" et tout ça mais ce n'est pas important. Seulement, je me sens mieux ailleurs : pas d'étiquette, moins de préjugé, moins d'assistance et de bourrage de crâne. Certainement parce que je n'y suis engagé en rien (en france non plus tu me diras :-DDD), mais c'est plus facile de ne pas se lier avec un connard étranger qu'avec l'obligatoire voisin de ponton français qui a tout vu ;-).

Mais tout ça n'est pas un moteur, c'est juste une remarque. Ce qui motive et anime, ça reste le désir de découvrir du nouveau, le changement perpetuel. Pas d'attaches, seulement les désirs, tous les désirs. Quand la curiosité est tombée, que les désirs sont passés... d'autres naissent qu'il faut se donner les moyens d'assouvir.
Rester longtemps ou juste passer fait justement partie intégrante de cette liberté : ça ne va pas, tu as envie de faire vite ... ok.... tu veux rester 2 ans 10 ans, t'établir...ok, pas d'oeillère et de "c'est impossible".
Ce n'est pas la liberté, c'est seulement se donner les moyens de faire et d'assumer ce qu'on croit être le plus tentant sur l'instant.

Vivre l'instant présent... c'est faire l'amour en permanence :blabla:

26 avr. 200716 juin 2020

evenkeel
je suis d'accord avec toi .. le voyage n'est qu'un instrument.
Sauf que :
- t'as quand même le plaisir des traversées .. il peut être tout relatif ta certo mais c'est quand même mieux qu'en avion ou en bagnole.
- en bateau t'arrives et pratiquement tout le temps tu retrouves des potes ou tu te lies assez rapidement avec les autres navigateurs. même si quelques fois il faut rester dans le superficiel.

par contre sans vouloir jouer les vieux cons ...
ne pas oublier qu'en voyage on travaille pas (lol!) ça veut dire qu'on ne perçoit que le bon coté du pays ou on est. la perception du pays est forcément faussée sauf à y rester longtemps ... tout ça est un immense luxe dont nous nous donnons les moyens mais qu'il ne faut jamais oublier.

regardes la photo .. c'était lors d'un carnaval à Salvador .. tout le monde s'éclate mais certains travaillent et s'éclatent moins ...

27 avr. 2007

Maskali
Bonjour Serge, j ai vendu mon sangria MASKALI a las Palmas en 90, c est loin bien sur mais pour moi encore si présent. En descendant sur le cap vert, je me suis pris une branlée au large de la mauritanie et la caisse de bord et la dépression m ont fait vendre. Peut étre est il toujours a las Palmas mais le traumatisme passé, les enfants presque élevés, je me fait reprendre par la Mer. Amitiés pour toi et les canariens. Claude

26 avr. 2007

Petite rectification atlante
Ici aux Canaries, je vois passer beaucoups de "balladeurs" et tous ne sont pas nantis.
Une bonne partie de ces navigateurs restes ici 1 ou 2 ans, voir plus pour certains, et travailles pour remplir la caisse de bord. Beaucoups de "petits" bateaux (de 7 à 9m) aussi et ces voyageurs on tout simplement choisi de vivre leurs vie, même si il n'on pas les "moyens" minimum pour assurer le voyage. Loin d'être des "marginaux assisté", ils se fondes dans le paysage, se mélanges facilement à la population et souvent sont polyglottes.Ils arrives et partes sans tapages, sont Francais, Belges, Allemand, Américains, etc...
On les retrouves un peut partout de par le monde, mais sont rarement alignés dans les "grandes" marinas et surtout très discrets.
Pour eux aussi, le voilier est un instrument, mais aussi une maison, une carte de visite et surtout, un "art de vivre".
Malgré tout, ils percoives aussi le "bon côté des choses" car le travaille, c'est juste un temps, pour vivre, et dès que la caisse n'est plus vide, beaucoups continues leur route vers le sud ou l'ouest, sans réels programmes et c'est ca que je trouve beau.
Mais perso, j'admet que si il ne faut pas travailler durant son voyage, c'est beaucoup plus confortable et moins fatiguant.
Quoique, on risque de passer assez "superficielement" car en travaillant, on fait des rencontres je dirais "différentes".
Dans tous les cas, c'est beau de voyager en voilier, quel que soit la taille du porte monnaie (ou la couleur de la visa :-) )

27 avr. 2007

la vita e bella ?!
Je maitrise full l Anglais (ecole + travail)
un peu d Allemand à l ecole
J ai appris l espagnol pour et durant le 1er grand voyage
l italien pour mon ex italienne de ma vie
et le creole à force de vivre aux antilles

et quelques mots dans une vingtaine de langue (bonjour, merci ...) au fur et à mesure des pays.

pourquoi ton "ou" ? j aime la mer et le soleil et le ... et aussi les melanges culturels (le dernier ... est un melange ... de langues ...)

ce matin, j ai pris 5 belles langoustes et autant de plaisirs à pecher qu'à en donner qq unes.

mentalité ? je suis un PT, Perpetual Traveler. Comme dirait Moitessier, j ai atteinds ma vitesse de liberation. Donc sagesse, humilité, respect.

Sat Nam !

27 avr. 2007

il y a encore des langoustes
par chez toi !!! ou tu les as eu chez un poissonier qui s'aprovisionne à Rungis ?
Si on en trouve encore , laisses en quelques une pour les copains qui arrivent ;-)
André

27 avr. 2007

ce que j aime
les paysages ( dans les terres tant qu a faire ), les rencontres et la manière dont vivent les gens du coin.
Le bateau reste ( enfin en escale ) le petit home, base de départ à la decouverte.
L anglais est pratique mais parfois ne pas parler cette langue cree un meilleur echange souvent ( ca doit faire un peu moins touriste avec plein de pepettes )
Baragouiner la langue du lieu, meme mal, est souvent plus apprecié.

27 avr. 2007

pour répondre à sergelaspalmas
sur les différences de perception qu'on a en trvaillant et pas :
exemple : le Brésil :
quel merveilleux pays non ?
vous connaissez un navigateur, que ça soit en couple avec des enfants ou célibataire qui n'ai pas adoré le brésil ?
pays de magnifiques plages, de mouillages de rêves déserts ou presques, de randos magnifiques vers l'intérieur, de musique, de fête, de femmes belles et à la joie de vie accrochée au corps, d'un climat très agréable, une société mélangée de races et de culture en pleine harmonie etc ... etc ...

mais dans les faits la vie au brésil est très très différente même pour un européen qui y habite ...
administration monstrueuse et corrompue hérité de la dictature,
taxes et impots sur les sociétés supérieurs à ce qu'on a en France, impot sur le revenu des particulier ne tenant pas compte des enfants supérieur à ce qu'on a France.
des employés non déclarés sous payés (même en dessous du salario minimo qui est de +/- 180 euros) et qui travaillent 60 heures par semaine.
violence (je parles entre brésiliens)
enormes inégalitsé sociales, racisme, ségrégation, humiliation constante des basses classes sociales par les classes supérieures. Justice et police corrompue au service des classes sociales supérieure et blanches ...
et j'en passe ...
les brésiliens et brésiliennes des basses et moyennes couches sociales ne rêvent que d'une chose : s'enfuir du brésil pour un pays ou leurs droits et leur avenir ne soit plus bafoués.
le brésil est un pays à économie ultra-libérale génératrice d'inégalités sociales.
mais ça on ne le perçoit pas en passant même plusieurs mois en nav la bas ...
c'est juste un exemple, on en trouve plusieurs que ça soit en amérique du sud ou en Asie, sans même parler de l'afrique ... alors mesurons notre grand luxe de pouvoir voyager sans souci ...

28 avr. 2007

Salut P'tit Phare...
...Tudo bem ???

Faut que je pense à embarquer une caisse de champagne, j'ai regretté l'année dernière de ne pas en avoir eu pour remercier "dignement" des siciliens très sypathiques.

Et pour les remercier discrètement, la bouteille aurait été enveloppée dans un vulgaire sac plastique et offerte juste avant le départ, mais pas à la "franchouillarde" en la brandissant à bout de bras depuis le début du ponton.

A défaut de champagne, j'ai déposé dans le cockpit du bateau de cet ami d'occasion une modeste bouteille de vin français avec un mot de remerciement...

Ensuite, avant de penser à me faire accepter par la population qui m'accueille dans son pays, j'observe ses us et coutumes pour essayer de m'y fondre, et s'il faut manger avec les doigts et rôter après, j'essaye aussi car je ne me ballade pas avec ma fourchette au fond de la poche, ni avec ma baguette sous le bras et mon béret sur la tête...

Et pour ne choquer personne et ne suciter aucune envie malfaisante à mon encontre, j'évite de faire voir que j'ai (beaucoup) plus de fric - ne serait-ce que par la valeur du voilier qui me transporte - que l'autochtone moyen.

Si je trouve que quelque est trop cher (parce que je serai pris pour un "américain") je ne dis pas :
"c'est trop cher" ... mais plutôt :
"je n'ai pas assez d'argent."

Si au mouillage je veux quitter le bord, je me renseigne auprès de la population locale pour connaitre la bonne procédure à suivre, bien souvent c'est quelques dollars donnés à un jeune installé dans le cockpit (sous le bimini) avec de quoi boire et manger, cela sous la surveillance lointaine d'adultes qui organisent le système, l'important étant de faire marcher l'économie locale aux tarifs en vigueur...
Mais pas de "barbelés" autour du bateau ou de détecteur avec sirène, ce serait considérer la population visitée comme agressive, et si le coin est réputé "dangereux", pourquoi aller y prendre des risques...???

Et pour la communication, les phrases élémentaires, le minimum appris dans tout bon guide qui se respecte :
"Bon dia, disculpe, no falo portugues"...
et dit avec le sourire !
Après ça vient tout seul, l'autochtone est très sensible au fait que l'étranger essaye de parler sa langue.

Et oui, nous voilà "étrangers" chez les autres...

Bon voyage à tous

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

  • 4.5 (14)

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

2022