A partir de quel angle de gite jugez-vous que vous êtes limite ?

Bonjour à tous.
Une petite question auquel j'aimerai que vous répondiez, sans que cela devienne un concours de celui qui a été le plus loin dans l'angle de gite. Simplement me dire à partir de quand vous trouvez que cela devient limite.
Ce week-end je suis sorti avec des amis non navigateurs. La météo était bonne, le ciel bleu et le soleil au RDV donc la balade idéale. Départ au vent arrière vent réel 12/13 Noeuds. Puis retour au près avec un vent qui avait forci un peu 16/18 Noeuds.
Le bateau portait toute sa toile un peu plus de 100 m2. Le génois réglé aux petits oignons et la GV un peu dégueulante pour encaisser une éventuelle survente. Nous étions à 30° du vent apparent et l'angle de gite à 18°.
Pour moi la bateau était correctement calé et la gite ne me semblait pas extraordinaire. Par contre mes invités n'étaient pas rassurés. J'ai l'impression qu'à 18° j'ai encore une grosse marge avant de m’inquiéter ? et vous ?

L'équipage
26 avr. 2016

Quand les chandeliers ont les pieds dans l'eau, c'est limite.
Avant, ça va encore...
Mais si trop de gite = c'est qu'il y a trop de toile.
(hormis le mauvais matossage)

26 avr. 2016

En cata, qd le flotteur au vent sort de l'eau, mais là, c'est déjà trop tard.

CaptainRV

26 avr. 2016

Pour faire chavirer un voilier, il faut des circonstances exceptionnelles.
Plus il gîte, plus le lest augmente le couple de rappel. Il n'y a aucune chance que le vent retourne seul un voilier bien construit.
Par contre wincher les bras dans l'eau, ce n'est pas agréable. Et faire gîter un voilier exagérément tout en donnant de la barre, ce n'est pas le meilleur moyen de le faire avancer vite et bien.

26 avr. 2016

Il n'y a pas de règle générale. C'est différent pour chaque bateau.

26 avr. 2016

Jusqu'à 180° c'est bien!!!

26 avr. 2016

T'es sûr matelot ?

26 avr. 2016

Sûr! 180°idéal pour la crème renversée!

De quelle limite parle-t-on ?
Sécurité ?
Vitesse ?
Confort ?
Possibilité de tenir un cap sans partir au lof ?

27 avr. 2016

Pour ma part à 10 ° je perd ½ nds et à 15 ° 1 nds donc il vaut mieux prendre un ris tant pour la sécurité que pour la vitesse, et en plus ça reste confortable.
Mon voisin de ponton prends son pied quand le winch est dans l'eau.
Chacun sa route....

26 avr. 2016

Tout dépend du bateau. J'ai eu un Jouet 920 qui marchait très bien mais jamais à moins de 15° de gite au prés et qui tâtait souvent les 30°. Avec le Sharki, à 10° on est déjà en mode "sport"...

26 avr. 2016

@Hubert
Je parle sécurité/confort puisque apparemment c'est ce qui semblaient les inquiéter alors que le bateau marchait très bien environ 8 Knt en SOG

26 avr. 2016

En dehors de la vitesse sur le fond, il faut aussi regarder sa route et déterminer si la dérive due au vent est pertinente.

26 avr. 2016

pour un néophyte, ce sera toujours impressionnant. La réponse à ta question sera donc:
A partir du moment où tu ne trouves plus d'argument pour rassurer correctement tes passagers et qu'ils commencent à se ruer sur les gilets de sauvetage et demander "comment ça marche le radeau ?".

:alavotre:

26 avr. 2016

C'est simple .j'ai un bon ventre .quand j'ai la barre collée au ventre au près serré et que le bateau continue à être ardent je réduis

26 avr. 201626 avr. 2016

La limite peut être très différente d'un bateau à l'autre et d'un barreur à l'autre.

Personnellement quand le bateau commence à partir au lof ou si j'ai de la peine à tenir le cap, c'est la limite.

Mon bateau a un très grand franc bord. Je n'arrive pas à mettre les chandeliers dans l'eau sans vraiment dépasser cette limite. D'autres bateaux avec peu de franc bord peuvent avoir les rails dans l'eau sans être à la limite.

Un meilleur barreur peut repousser les limites du bateau. Il sentira quand le bateau va commencer à partir et il corrigera rapidement et efficacement. L'équipage sera rassuré.

Un moins bon barreur fera un zig-zag permanent et mettra son équipage mal à l'aise.

26 avr. 2016

@seemann
Tu as raison je crois que le bon sens c'est quand effectivement les gens se taisent complétement ou posent beaucoup de questions sur le bateau :-D
Mais il m'avait semblé lire sur un fil que pour un bateau de plaisance moderne le bon angle pour éviter de faire souffrir le matos et l'équipage était aux alentours de 20°.
Au delà le bateau n'avance de toute manière pas plus vite et le cap est parfois plus difficile à tenir.

26 avr. 2016

Bonjour,Tycoz, quand tu as la barre collée au ventre, je pense que tu as déjà bien attendu......pour moi, c'est le ,loch qui décide.....quand la gîte augmente, le bateau devient ardent , et en tirant sur la barre, on ralentit....quand je perd plus d'un demi noeud, il est temps de réduire, pour retrouver la vitesse initiale,( quand on navigue au près, évidemment)...après, ceux qui aime naviguer le pont dans l'eau ,ont parfaitement le droit....les gamins adorent bloquer la roue arrière du vélo , pour déraper dans les virages, ça nous a tous amusé, dans une autre vie.
Bon vent à tous ,et faites vous plaisir comme vous aimez le faire.

26 avr. 2016

Je grossissais le trait .bien sûr qu'il faut réduire avant .En plus j'ai une barre à roue

26 avr. 2016

chaque bateau et différent :
la plupart du temps, on s’aperçoit quand on a trop d'angle de barre , et que le bateau est ardent, mais c'est vraiment général.
il y a tellement de facteur en jeu : état des voile et réglage, état de la carène, réglage du mat, type de gréement, forme de la carène, di,dl ou quillard.
il n'y a pas de réponse sur le papier, avant tous c'est un ressenti et un apprentissage de ton bateau.

26 avr. 201616 juin 2020

La limite c'est quand c'est trop dur à barrer, pour moi.

Maintenant, je n'irai pas au même angle que sur cette photo :)

26 avr. 2016

Là on est presque à 45° du vent. Mais il s'agit d'un équipage de régate et ils ont l'air tranquille.

26 avr. 2016

C'est quand même beau à voir!Les voiles semblent parfaites.

26 avr. 2016

Surtout il s'agit de 8m JI qui sont l'exemple même de bateaux étroits très lourds à forte stabilité de poids et à la carène assez symétriques. Ce sont des bateaux "faits" pour naviguer très gités

26 avr. 2016

Ayant régaté souvent, j'avais l'habitude de garder la toile le plus longtemps possible, même en croisière. Plus tard, partant pour une longue virée, je me suis rendu compte assez vite que cette habitude était peu intéressante sur le plan de la vitesse sur le fond (merci GPS). Tout bénéfice pour le matos... et l'équipage.
Je me suis souvenu de ce que me disait le président de mon club: "si tu te demandes si il faut réduire, tu réduis!"

26 avr. 2016

Quand c'est trop dur à barrer aussi, et donc départ au lof souvent ....d'ou prise de ris mais l'angle est entre 15 et 20° dans ce cas , pas de système de mesure très fiable sauf l'indicateur du compas.
Mais maintenant avec l'expérience c'est force 4 = 1 ris s'il a du près ou du travers.....grand largue et plus je remonte tout si le bord doit être long.
Pour le confort des passagers " touristes" 15 c'est bien j'ai pas de reproches.

26 avr. 2016

Hello, je rajoute mon grain de sel...

SI tu dis que le bateau marchais bien, alors les 18° de gites sont tout à fait raisonnable et probablement plus de gites n'aiderais pas pour la vitesse.

Pour tes passagers, il faut leur expliquer simplement que la gite est normale, et qu'il y a une marge énorme de sécurité.
Il faut leur expliquer que par mer "normale" il est impossible que le bateau se retourne et que si on exagère, la seule conséquence sera une moins bonne vitesse et un moins bon confort, mais en aucun cas un pb pour la sécurité.

Si leur crainte était rationnelle, cela suffit normalement à la dissiper.

Il y a longtemps j'avait emmené un copain qui n'avait jamais navigué à la voile sur mon Kelt 6.20 quillard (excellent bateau de près).
Je lui confie la barre et il s'amuse vraiment à serrer le vent avec le bateau un peu trop toilé, mais au bout d'un moment, il me demande d'un air un peu inquiet, "c'est bon, je peux continuer? le bateau va pas se retourner?" Je lui ai expliqué et peut de temps après, le vent forcissant, on avait le liston dans l'eau et il avait toujours le sourire ... c'est moi qui ai mis fin à la récrée en allant prendre un ris :heu:

26 avr. 201626 avr. 2016

Ne pas faire peur aux passagers. Une GV que l'on doit laisser fasseyer en croisière, c'est pas bon... On fatigue le matériel, ça secoue, on fait peur aux autres, on est tard quand il faut ariser avec un équipage non aguerri et on ne gagne rien en vitesse au près. C'est une habitude de la régate, qui même en course n'est pas forcément intéressante. Mais bon, le skipper peut dire "moi, je ne réduis jamais", c'est important pour sa fierté.

26 avr. 2016

tout dépend du bateau. Sur mon Chance qui est un bateau étroit semi-lourd avec un arrière pincé et dont les formes se déforment (relativement) peu à la gite le bon angle de gite au près est de 25°. Dans des surventes j'ai pu avoir ponctuellement du 45° sans avoir le moindre problème de contrôle, il n'est jamais passé sur sa barre.

Sur des bateaux modernes beaucoup plus larges et au maitre baux plus reculé la tolérance à la gite est bien moindre mais 18° ne peut pas être considéré comme une "zone rouge"

26 avr. 2016

d'abord descendre le chariot de gv sous le vent : ça adoucit immédiatement la barre . Aussi reculer le chariot de genois : ça vrille , ça dévente dans le haut et ça diminue la gite et la puissance . C' est après que se pose la question de réduire . A ce moment on réduit , si le bateau se vautre , dérive, perd de la vitesse et du cap . il n 'y a pas d'indication chiffrée de gite à respecter , c'est différent selon les bateaux . Il faut néanmoins ne pas trop réduire et garder de la puissance pour contrer les vagues.

26 avr. 2016

oceanix tu a oublié : il peut reprendre du cunningham pour aplatir la GV.
;-)

26 avr. 2016

Bien vu Gwiny, mais j'ai pas de cunnigham , j 'ai une gv à enrouleur. Effectivement les autres doivent aplatir la gv au max ,

26 avr. 2016

En petit breton, cunningham= ris de fond?
Ce n'est pas très visible quand on est sur un autre voilier, non?

26 avr. 2016

c'etait pour rajouté ma fraise, mais j’étais d'accord avec toi .
PS : de toute façon très peu de monde l'utilise même si la voile en est équipé.
A+
;-)

26 avr. 2016

C'est un plaisir de faire de la voile et lorsque l'on fait monter des passagers néophytes c'est généralement pour leur faire partager ce plaisir. C'est toujours bien d'y aller progressivement pour ne pas les dégoûter d'entrée de jeu. Il faut observer toujours les réactions comme les mains qui se cramponnent aux chandeliers, le silence qui s'installe, les questions basiques qui fusent.

Un jour avec mon petit frère, on a pris un bon coup de vent, il n'y avait aucun risque mais il a vite eu peur et je n'ai pas réussi à le rassurer. J'ai décidé de réduire puis finalement de rentrer. Depuis, il est toujours partant alors que je pense que si j'avais insisté, je ne l'aurais plus vu sur l'eau.

Après avec un équipage aguerrit, tant que les barres de flèches ne sont pas trop mouillées... :)

Sans déconner, ça dépend de toute façon du bateau et de l'allure. Au près, je m’inquiète rarement de la gite même si c'est vrai que ça n'améliore pas du tout les perfs vu la carène de mon sangria. Au travers, avec mon grand génois, il a vite tendance à embarquer de l'eau sur le pont (chariot d'écoute de génois merdique à régler), je préfère réduire avant. Ca doit pas être bon pour le matériel.

26 avr. 2016

Merci à vous tous pour vos impressions qui finalement confirment les miennes.
Le bateau à 18° de gite marchait bien, la GV était délestée pour anticiper le petit coup de gite qui fait peur, ma "petite moussaillone" à côté du winch de drisse de GV prête à intervenir si besoin. Le bateau fait 14 m et 12 T tout le monde était bien au sec. Je crois que c'était seulement une appréhension bien naturelle pour des néophytes. De plus je ne suis pas un fan de la marche sur les placards dans le carré. :mdr:

26 avr. 2016

Sans compter qu'il est dangereux de faire tourner à plat un compresseur de frigo. Il y a eu des mutineries pour moins que ça.

26 avr. 2016

Excellent ! Il faut au moins attendre que les glaçons soient pris.
Ne serait-ce que pour l'ambiance à l'arrivée.

26 avr. 2016

En fait quand tu fais peur à tout le monde et que plus personne ne veut sortir le lendemain avec 15 nœuds de vent .Tu t'es planté

et quand, comme l'on fait pas mal de copains, on emmène sa probable 'future' et qu'on lui montre ce que l'on sait faire avec du vent ...
et bien, soit la 'future' devient du passé ...
ou soit la 'future' reste mais ne fait jamais de bateau ...

c'est que tu as fait chavirer son coeur !

29 avr. 2016

Idem pour moi il y a 20 ans!
Certaines s'accrochent, heureusement, quelle chance pour nous.
Et même pas peur la nuit pour les quarts, ni dans le gros temps!

30 avr. 201616 juin 2020

J'ai commencé avec ma future il y a 54 ans...et elle est toujours avec moi.

Pour répondre à la question initiale, je pense qu'au près, la limite se situe lorsque les pieds des chandeliers commencent à faire trempette.

Au largue, même sous foc seul, la limite doit être autour d'une petite quinzaine de degrés. Au dessus, le bateau risque de partir dans une aulofée irrésistible en cas de rafale un peu musclée.
J'ai eu ça il y a quelques temps, entre Fos et La Ciotat, par > 35 nœuds de mistral, malgré un foc très très réduit.

31 août 2024

Vu l'angle de barre, il y un problème, le bateau est trop toilé.

28 avr. 2016

C'est Marant, il y a quarante ans je lui ai fait le coup, non seulement elle est resté mais navigue toujours avec moi.

29 avr. 2016

un vrai sentimental, notre Hubert.

30 avr. 2016

A moins qu'elles aiment avoir peur...

:cheri:

26 avr. 201616 juin 2020

@ poisson rouge

26 avr. 2016

Certains estiment qu'au dela de 5 à 6 degrés de braquage de la barre il faut réduire. Le safran freine le bateau pour le maintenir en ligne droite. D'autre part la surface mouillé est déformée et le bateau se vautre plus qu'il n'avance.
Je crois qu'il n'y a pas de règle générale, mais quand le bateau part au lof régulièrement c'est un bon signal.

26 avr. 2016

Ça dépend.
Ça dépend de ce qu'on fait, ça dépend du bateau....
Je pense qu'un bateau pour être sur doit marcher vite.
Un bateau à bouchains marchera mieux à plat sur son bouchain; pour une petite unité, il faudra se tenir au rappel.
Un bateau à carène frégatée acceptera bien la gite et il marchera mieux.
En règle générale, quand on commence à se mouiller les pieds, il est bon de choquer les écoutes, voire prendre un ris.....Ce que j'en dis......

26 avr. 2016

ça dépend énormément, voir exclusivement, de la carène.
Les anciennes formes (genre First 30, Rush, ...) sont capables d'encaisser de gros angles de gîte sans trop perdre en efficacité sauf à devenir de plus en plus ardents. Mettre les pieds de chandelier dans l'eau commence à marquer leur limite utile (mais les limites du confort sont déjà bien dépassées)
Avec une carène plus récente, ultra plate et large de l'arrière et avec un seul safran, au-delà de 18 ° environ les performances (et le confort) chutent très rapidement et à environ 22-24°, le safran (même très profond) décroche car l'extrême largeur de la carène le fait sortir de l'eau. Du coup, tu pars au lof systématiquement si tu ne maintiens pas un angle de gîte maxi de 20°. Avec un bi-safran, ce doit être légèrement différent en termes de contrôle mais niveau efficacité, je ne crois pas que ce soit mieux.

26 avr. 201626 avr. 2016

Avec mon petit CO26 et son très très faible franc-bord c'est liston au contact de l'eau, il prend facilement cette gite ensuite il est beaucoup plus raide ! ! ! le cap est correct et le bateau ne tape JAMAIS, pour le reste voiles réglées, le canot est sur des rails et barre libre je peux aller au pied de mat si besoin ! (pas trop longtemps quand même)...

26 avr. 2016

sur mon 3/4 tonner d'après les anciens propriétaires c'est quand les hublots de rouf sont à l'eau que le cap n'est plus tenable
je ne l'ai pas fait moi-même pour vérifier, et j'avoue que ça m'étonne
c'est vrai que le franc bord et le rouf ne sont pas très haut

26 avr. 2016

Bonjour,
j'avais un Gib Sea 26 avec lequel, quatre poilus au rappel, on tutoyait régulièrement les 35/40° dans les surventes. Et une paire de fois les barres de flèche dans l'eau pendant un départ au lof sous spi. On trouvait cela très fun, voire viril. Quand le mât a cassé au capelage, j'ai personnellement trouvé la situation bien moins marrante, sans parler de la facture. Mais bon, on était jeunes... Maintenant, je trouve que 15° sont la limite du confort, et je commence à ariser parfois en préventif. Le bateau marche aussi bien, rien ne souffre, même pas l'équipage. Finalement, ce n'est pas plus mal.

26 avr. 201626 avr. 2016

Moi, vendredi après midi lorsque j'ai quitté St Valery avec un vent de 18-20 N de travers pour aller chez les Rosbif j'ai gité d'au moins 3-4 °.
Mais là, j'ai eu très peur...., pour mon verre alors j'en ai but la moitié cul-sec, c'est pour ça que j'aime pas le mono, j'aime pas le gaspillage... :mdr: :mdr: :mdr: :heu:

Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

26 avr. 2016

question comme ça : vous mesurez la gite comment ? comment sais tu que tu étais à 18° et pas à 19° ou 17° ?

Après, mon avis : dépend du bateau et le truc qui compte c'est la VMG, le reste....

26 avr. 2016

C'est l'instrumentation électronique qui me dit tout ça, parmi une multitude de paramètres que je n'utilise et ne regarde jamais sauf quand je m'ennuie ou qu'il n'y a rien à regarder.

26 avr. 2016

Afficheur multifonction I70 de chez Raymarine

27 avr. 2016

C'est intégré au système. Ce sont des écrans que l'on peut faire défiler.

28 avr. 2016

Tu trouveras ça page 54 du guide d'utilisateur. Rubrique Bateau.

26 avr. 2016

doit être mieux ou plus récent que moi
j'ai pas vu sur ma centrale raymarine de 14 ans (6000 qq chose)

26 avr. 2016

Le capteur est intégré à l'afficheur ou externe ?

27 avr. 2016

Merci pour ta réponse. J'ai un i70 et n'ai pas vu ça. Je vais chercher. :heu:

26 avr. 201616 juin 2020

il y a bien des moments où l'on doit un peu surtoiler pour passer un gros clapot, mais ce n'est vraiment pas confortable !

26 avr. 2016

Bin dis moi Hubert, t'as intérêt à ne pas être bordélique quand tu sors ! :reflechi:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

28 avr. 2016

le hood ,dérive sortie ne doit pas dépasser 20° c'est un voilier étroit avec un lest a 50%,il a assez de puissance pour ne pas être surtoilé
sur le mien j'ai mis deux cales en hertalon dans le puit de dérive pour qu'elle se cale dessus ce qui lui donne 2/3° d'angle ce qui améliore encore le cap
alain

bon, là c'était un peu trop, on a pris un deuxième ris, il y avait encore une nuit avant l'Irlande ...
le bateau faisait route tout seul sans taper, mais qu'est-ce que cela mouillait !

27 avr. 2016

B'jour qd jai dit cela l autre jour a 21, sur un reglage de genois, je me suis faite insulter et traiter de criminelle par papytee!!! En MP.
Merci hubert, je sais pas si le super papy va toi aussi oser t invectiver en mp,!!!!

26 avr. 2016

Si tu as un clinomètre, c'est à ça que ça sert. Sinon, les graduations du Contest donnent quand même une bonne indication. Tu peux aussi tracer des graduations sur le verre de pastis, le liquide est lui toujours horizontal. Hormis quand il s'échappe, mais là, tu n'es pas loin du knock-down...

26 avr. 2016

holà!!!! le verre de pastis????? là c'est du 45° mon bon monsieur voir du 51°.....
Là, oui! ça gite!!!!!!

27 avr. 2016

Il n'y a pas de comparaison entre le 51 et le 69.....
quand tu n'as plus de 51..........tu descends à la cave......en chercher.......
"Qui cherche trouve"
:mdr: :alavotre:

26 avr. 2016

Mais c'est quoi la différence entre le 51 et le 69 ?

26 avr. 2016

merci, je ne connaissais pas ce truc là ! :-)
en plus y en a des pas trop chers ; je vais investir pour rassurer mes enfants qui n'aiment pas trop la gite

on en a fait un ensemble avec des dessins, un fil à plomb et un rapporteur, sur une planche de bois, c'est pas mal aussi mais ça fait moins pro

26 avr. 2016

au delà de 15° ,on dérive plus qu'on avance
le vmg devient degeu .......
surtout avec les stabilités de forme
avec un 6mJI c'est différente 30° sont supportables
alain

26 avr. 2016

Les débutants ont toujours peur de la gite. Ce ne sont pas eux qui peuvent dire si ont gite trop, bien sûr...
Perso, ce n'est pas l'angle de gite qui m'alerte, mais plutôt le bateau qui devient trop ardent. À ce moment là, il faut tirer sur la barre, on se fatigue, et le bateau n'avance pas au mieux.
Je réduit donc bien avant de me demander si les barres de flèches vont toucher l'eau !!!
:mdr:

26 avr. 2016

Bien avant une gite importante, je suis alerté par la barre qui devient dure à mes petits bras. C'est alors le moment de laisser glisser le chariot d'écoute de GV progressivement sous le vent avant de devoir prendre un ris.
La barre redevient confortable et le bateau reprend de la vitesse, ce qui est tout de même l'objectif recherché.
Avec des équipiers débutants, ces opérations se font beaucoup plus tôt pour ne pas les inquiéter et espérer qu'ils reviendront à mon bord.

26 avr. 2016

Je ai un kecht de 14 M quand le voilier se couche sur le flan ou quand madame crie au secour

26 avr. 2016

Bonsoir. Quand ma quille au vent affleure l'eau, il est temps de réduire et l'on est à 20° de gite foi de gitomètre.

Oui, mais tu peux aller faire du rappel sans te mouiller les pieds !

26 avr. 201626 avr. 2016

Euh... J'ai pas tout compris... Qui est-ce qui crie "au secours" quand madame se couche sur le flanc ?

:tesur:

26 avr. 2016

Quand l'amiraut? passe en régime "petit beurre" ????

26 avr. 2016

Dès que le gréement dormant sous le vent devient vraiment mou c'est le signe pour préserver le matériel et les invités

Mais là quand même, ce n'est pas trop, si ?
Pas dur à barrer et assez rapide, ça nous allait bien ;-)

27 avr. 2016

Qd la barre devient dure
Que le bateau part au lofe regulierement
Et que le bateau se vautre
Bref, si tu prends un ris,
T es pas un lache
Plutot celui qui sait regler son bateau
Et le faire avancer correctement

27 avr. 2016

Je n'écoute que ma barre personnellement. La gîte je la prends en compte pour le confort car pour le reste le bateau me parle suffisamment pour comprendre si il est équilibré ou non.
Toutes les carènes ne parlent pas facilement c'est certain.

27 avr. 201627 avr. 2016

Arrêtons de regarder les instruments, naviguons les yeux fermés, ressentons le bateau, faisons le marcher au feeling, 9 fois sur 10 il marche mieux qu'en regardant l'électronique. stop au gitomètre, à la girouette, au speedo, redécouvrons les bateaux et le plaisir de les faire marcher! d'accord avec funnywave, les bateaux nous parlent!

27 avr. 201627 avr. 2016

:whaou:

27 avr. 2016

Absolument d'accord, tout est dit, rien à rajouter :pouce:

27 avr. 201627 avr. 2016

Vu que la question à la base n'est pas liée au bateau proprement dit mais au ressentit des invités à bord, je dirais: ça dépend des passagers.
Si en leur expliquant que le bateau est "dans ses lignes" et que c'est normal, ils se rassurent, ça veut dire qu'on n'est pas trop gité.
Si malgré les explications, ils semblent toujours très inquiets, on réduit en proportion de leur inquiétude.
En voiture, indépendamment des limitations et des capacités de la voiture, à quel moment va-t-on trop vite pour un passager?
Pour en revenir au bateau, quand il se vautre plus qu'il n'avance, quand sa route fond commence à partir carrément en crabe, c'est qu'on est trop toilé, peu importe la gite.

27 avr. 2016

Ah non, la question est :
"J'ai l'impression qu'à 18° j'ai encore une grosse marge avant de m’inquiéter ? et vous ?"
Elle ne porte donc pas sur les invités inquiets...

27 avr. 2016

avec 18° de gite j'allume le barbecue. je suis décontracte, a sortir un tas de connerie et en chantant.
Le comportement du chef de bord, joue énormément sur le moral des mousses.
;-)

27 avr. 201627 avr. 2016

Oui Gwiny !

Si je suis le raisonnement de Perroc'h,

Quand j'entends que le bateau me parle, c'est que je ne mets pas assez d'eau dans le pastis ! Ben quoi ? Plus on mets d'eau, plus les degrés diminuent, non ?

:tesur:
Sinon, je me dis que les invités sont là pour s'éclater aussi. J'aime bien justement leur faire découvrir ces sensations de voile, qu'ils ne connaissent pas...

27 avr. 2016

A 18 °, je rentre le génois, le bateau se redresse et je gagne 1,2 nds ! je serais plus vite à l'apéro.

27 avr. 201616 juin 2020

bbc à la gite, les verres de ricard étais de l'autre coté pour faire ballasts.

27 avr. 201616 juin 2020

Là je pense que c'est la limite ! :pouce: :mdr: :mdr: :mdr:

27 avr. 201627 avr. 2016

Complètement d'accord avec Perroc'h. Et j'ajouterai qu'on ne peut se limiter à la gîte seule. Un bateau peut être très modérément gîté, et pousser de l'eau parce qu'il n'a pas les bons réglages, ceux qu'il lui faudrait pour avancer comme une formule 1 avec 10-15° de plus. A l'inverse, certains bateaux trop gîtés, donnant l'impression d'avancer très vite, ne feront que fatiguer le matériel, sachant qu'ils pourraient aller à la même vitesse avec 10-15° de moins.
C'est pas le degré de gîte qui fait l'efficacité, c'est le réglage des voiles et la l'alchimie entre le skipper et son bateau...
Enfin bon, c'est que mon avis.
J'ajoute, pour la partie "politiquement incorrect", que l'avis de mes invités, je m'en tape comme de ma première cuite. S'ils voulaient du cool sans sensations, z'avaient qu'à faire du pédalo...

27 avr. 201616 juin 2020

Pour moi dans les rafales c'est cà

Oui à Valence le vent est TRES irrégulier

28 avr. 2016

Oui... Bon, le degré que je trouve limite, c'est celui des plaisanteries !
:mdr:

28 avr. 2016

Pour ma part avec mon gros "pépère" au-delà de 15° j'avance plus...
J'en profite pour une question : Pour redresser rapidement la monture quelles sont vos actions immédiates. L'écoute bien sur, mais l'action à la barre ?

28 avr. 2016

Ben ça dépend ! si c'est une rafale et que tu veux gagner au vent, tu touches pas à l'écoute, tu lofes un petit coup !

28 avr. 2016

j'agis rarement sur les écoutes, je préfère lofer en douceur dans les surventes pour légèrement "dégonfler" le foc mais sans jamais le laisser battre. Pour la GV j'agis sur le chariot de barre d'écoute

28 avr. 2016

Je serai d'avis de remonter un peu le chariot au vent et choquer de l'écoute pour mettre une petite vrille dans la voile (sans hale bas bien sur), par la suite, descendre le chariot pour ouvrir un peu la GV en fonction du besoin.

Sur mon bateau, un génois trop puissant fait beaucoup giter, j'essais donc de l'aplatir au maximum quand ca commence à muscler.

Pour le cap, je reprend de la drisse de génois, voire retendre l'étai avant la sorti.

28 avr. 2016

Mon ressenti est que lofer dans les surventes permet bien souvent de gagner en cap et en vitesse (donc VMG!) et même à passer la crête des vagues en douceur. Mais pour éviter de se fatiguer, je trouve que le mieux est encore de réduire car on gagne alors en stabilité et les voiles sont souvent mieux réglées pour encaisser les rafales.
J'ai en mémoire un Granville-Guernsey direct; sortie inaugurale sur notre First 325; lors duquel on a sans doute battu notre record de vitesse moyenne en bouffant du prés avec 0, puis 1, puis 2 ris, génois à moitié enroulé ce qui nous a fait gagner en cap pour doubler la pointe Sud-Est de l'île. Un régal!

28 avr. 2016

Pour moi sur mon ancien one tonner c'est 25° mais parfois 30° si nécessité d'avoir de la puissance pour passer un méchant clapotis. Mais avec l'âge je commence à réduire pour rester vers 20° c'est plus confortable mais je perd 0,5 à 0,8 noeud en vitesse, le tout avec un cap à 32° du vent apparent.

28 avr. 2016

la vitesse surface que tu lis sur ton speedo c'est la somme de la vitesse +la dérive
si tu gîtes moins la vitesse totale diminue mais celle qui t'amène à destination
reste la même tu arriveras avant en tirant moins de bords
c'est le vmg
si tu as une table traçante tu fais un vmg sur un way point
tu verras ce que je te dis ...
alain

28 avr. 2016

Pour l'essentiel des avis; c'est de lofer apparemment. Moi, j'ai quelquefois la fâcheuse tendance à abattre...:heu:
Le bateau y est peut-être pour quelque chose...

28 avr. 201628 avr. 2016

Les débutants font parfois cette erreur...
La raison : Le bateau étant ardent, on résiste, et on tire sur la barre. Tout d'un coup une rafale, le bateau se couche ! et on renforce par reflexe cette action de résistance, en tirant encore plus, au lieu d'inverser le geste... et on abat... au lieu de lofer...

28 avr. 2016

En dériveur, avec des gamins débutants, c'est criant. Ils se penchent en arrière en se retenant à la barre et partent au bouillon.

01 mai 2016

et lofer fait gagné en cap vers le vent ... et a force d'abattre ça ce traduit par un virement supplementaire alors que lofer reduit les virements de bord ,fait gagné en cap

28 avr. 2016

0°, de la viande au vent, barre dans l'axe : C'est l'optimum pour mon bateau en régate.
Faute de gros nounours mouillés au vent, 15° restent supportables avec de bonnes performance.
Mat à l'horizontale dans des risées à plus de 35 nœuds, ça n'avance plus.

28 avr. 2016

comme baboujoli. Quand le bateau part au lof, 2 solutions :
- ou on choque en grand, ce qui certes ralentit mais évite de tout ranger ce qu'on n'a pas correctement sécurisé, et on repend de la GV immédiatement après l'aulofée, normalement, on perd même pas trop en cap, mais comme déjà dit, en vitesse, faut relancer, mais si la rafale est courte, le bateau reste sur son erre et y'a pas trop d'efforts à faire
- ou on le laisse partir, mais sans forcer sur la barre. Il part, mais il finit par revenir. C'est moins agréable parce qu'on a de bonnes chances de mettre le balcon dans l'eau, mais ça marche aussi.
Après, évidemment, ça dépend du bateau. Le mien, à 35 ° quand il veut bien, il est à son meilleur près serré, la moindre aulofée me fout les balcons dans l'eau et le souk dans le carré. à 25° je suis bout au vent...
Quand je vous le dis, que le Fantasia c'est pas une bête de près...

28 avr. 201628 avr. 2016

ya pas beaucoup de bateaux qui ne sont pas bout à 25° du vent
35° c'est déjà très honorable
.
par contre laisser le bateau monter quand il part au lof dans les risées, il revient... ou il vire sur sa lancée :)
surtoilé avec un génois à grand recouvrement, j'ai fini 3ème au lieu de 2ème sur une régate parce qu'on n'a pas réduit, et qu'on a fait 2 mises à la cape intempestives (on a mis du temps à comprendre :D)
je suis pas prêt d'oublier !
j'étais à la barre, je pouvais pomper tout ce que je voulais, rien à faire, impossible de récupérer le bateau
le monosafran à 30°+ de gite, il perd pas mal en efficacité faut dire :)

29 avr. 2016

vive les bateaux étroits et lourds. Comme dit plus haut je suis me suis déjà laissé surprendre à 45° avec seulement 10° de barre au vent le bateau restait parfaitement en ligne. Deux minutes après une fois la claque passée tout était en ordre. Quand je lis :"je pouvais pomper tout ce que je voulais, rien à faire, impossible de récupérer le bateau " je pense "changez de bateau...

29 avr. 2016

ça dépend pas mal du safran aussi: compensation, profondeur... :heu:

29 avr. 2016

Il faut réduire, c'est tout. Porter la toile qui va bien dans les surventes, quitte à être sous toilé le reste du temps...
Mais bon, moi je ne fais que de la croisière...

29 avr. 2016

L'architecte ou le fabriquant peut mettre à votre disposition les valeurs optimales pour votre coque, ce qui inclus la gîte selon les vents et allures.

Mais avec les nouveaux, je commence au moteur, je leur explique le contrepoids de la quille sous le bateau, pourquoi le plancher remonte sur les murs... et quelques notions de sécurité, quand je sens qu'ils deviennent impatients, je monte que la grand voile, fait un bout ainsi jusqu'à temps que le désir de faire correspondre leurs rêves ...qu'ils soient prêts. Si je sens un doute, j'arrête et propose de faire un essaie de chavirage avec le vent...qui ne donne absolument rien sauf de la dérive latérale. La chose étant réglé, je vais même jusqu'à leur demander jusqu'à quel angle ils se sentent biens et on fait une règle de ne pas dépasser cet angle, pour l'apprentissage d'une journée, c'est super, je n'ai que des éloges.

Sans celà, je marche au mieux de la vitesse du bateau, passé un certain angle, les voiliers, et il n'y en a pas deux pareils, perdent de leur efficacité à faire de la route.

29 avr. 2016

La voile c'est bien la montagne aussi .

29 avr. 2016

Salut
Departs au lof dans les rafales !?

Mais Il suffit de surtoiller un peu la voile d'avant. La gite fait lofer par la carene mais vu que l'avant surtoilé fait abattre ça équilibre.
Pour moi la barre doit etre quasi neutre meme dans les bouffes. Ainsi inutile de craindre les risées qui font giter grave.
.
Au dela de 20° de gite environ c'est clair je perds de la vitesse et du cap.

:heu:

On peut partir au lof sous génois seul !

30 avr. 201616 juin 2020

Je confirme. Je pense qu'au près, la limite se situe lorsque les pieds des chandeliers commencent à faire trempette.

Au largue, même sous foc seul, la limite doit être autour d'une petite quinzaine de degrés. Au dessus, le bateau risque de partir dans une aulofée irrésistible en cas de rafale un peu musclée.
J'ai connu ça il y a quelques temps, entre Fos et La Ciotat, par > 35 nœuds de mistral, malgré un foc très très réduit.

30 avr. 2016

Oui je vois. Mais les bateaux ont une réaction différente. Je doute un peu que ma carène fasse lofer avec la gite...mais c'est fort possible !
Faut que j'aille vite en mer pour revoir tout ça :reflechi:

30 avr. 2016

avec la déformation de la surface mouillée même avec une voile d'avant seule ,le voilier peu partir au lof ,
le roulis sous spi peut aussi le provoquer pourtant au portant
évidement c'est plus sensible sur les stabilités de forme ...
alain

30 avr. 2016

Sur mon sun shine, je dirais que c'est affaire de sensations, d'expériences passées et d'objectif.
En mode croisière, je préfère adapter en réduisant suffisamment pour ne pas partir au lof sans cesse, ce qui génère stress, fatigue.
En mode plus sportif, je garde un maximum de toile et joue sour l'ouverture de la GV principalement, un peu sur le mode dériveur, voire planche à voile.
Mais quand le rail de fargue est dans l'eau, c'est qu'on est à la limite entre les deux modes... Tout dépend alors de qui il y a à bord et de ce qu'on a envie de faire...

30 avr. 2016

un seul critère : quand on voit les poissons au travers de hublots de coque .

Surtout avec des hublots ouvrants ouverts !

01 mai 2016

Il suffit de tendre l'épuisette.

30 avr. 2016

He bien dis donc, il y en a des avis, tous aussi pointus les uns que les autres......Chacun donnant ses impressions selon ses experiences et ses bateaux.
En fait, les bateaux ne sont pas tous semblables. Ne perdons pas de vue qu'au départ, le bateau était un outil de travail.
Il était adapté à sa fonction, à son programme d'utilisation et aussi pour la plupart d'entre eux à leurs zones (géographique) de navigation.
Pour nos bateaux modernes, les archis ne refont pas le monde. Un bateau passe partout (bon au vent portant, au vent travers et au près) sera un compromis.
C'est la carène du bateau qui décide de sa tenue sur l'eau selon les différentes allures qui lui sont demandées. La voilure est également à prendre en considération. L'association carène voile (et donc le gréement) est la clef du problème.
Bien évidement, je parle ici des monocoques sans perdre de vue non plus que, en plus, la dérive du dériveur va également jouer dans la gite du bateau.

30 avr. 2016

-Vent tres fort :Sous tourmentin seul sans gv, impossible de partir au lof, meme imposssible de faire simplement du travers dans les rafales qui couchent le canot. Il faut imperativement un pti peu de gv
-Vent relativement fort : Sous foc seul le depart au lof dans les rafales est tres modéré
-Vent soutenu : Sous genois seul, le bateau se vautre dans les rafales et part quand meme un pti peu au lof : c tres nul :heu:
.
C'est comme ça sur mon canot

01 mai 2016

yes it can very well!

31 août 2024

Conditions extremes 110 degrés; le mât dans l'eau, éjecté du cockpit c'est là que le harnais et la ligne de vie sont indispensables... le voilier se relèvera en principe. Conditions extremes d'une mer bien montée

31 août 2024

Quand les hublots sont dans l'eau.

31 août 2024

Quand la gite n'apporte plus rien à la marche du canot. Sur Dimezell Jannig c'est aux environs 15°.

31 août 2024

Quand la barre exige des corrections continues.

Il faut savoir qu’en régate autour d’une bouée on fait le gros dos au près pour avoir le maximum de toile au portant.

Le suprise est assez gîtard donc cela correspond au liston au ras de l’eau quand l’equipage n’est pas pléthorique.

En définitive, l’image faussée donnée par les régates notamment de 12mj fait penser que gîte implique vitesse mais non. Une augmentation de la force velique qui se fait latéralement à la route du navire ne le fait pas avancer, pire elle l’use.

Selon mes observations, lorsque je prend un réduit avec ce repère, la vitesse est meilleure ensuite (je parle bien de réduction car je réduis d’abord à l’avant, puis au pataras et enfin à la barre d’écoute).

Je peux me tromper car je ne suis pas un expert. Si c’est le cas n’hésitez pas à me détromper cela me fera progresser.

31 août 2024

cela dépend de la forme de caréne ,
les couloirs lestés genre requin ou 6mji prennent 30° sans perdre de performance .
sur les stabilités de forme 15° est un maximum après on avance en crabe et la résultante vers le but est inférieure en vitesse fond
par rapport à celle de surface voir le VMG

01 sept. 2024

Tout à fait ! De toute façon dans un petit couloir lesté (<30ft) on est obligé de dépasser les 15° de gîte vu que passé les 20 noeuds on est déjà au deuxième ris. À un moment si on veut avancer et faire du cap faut porter un minimum de toile quand même.

01 sept. 2024

Quant ma femme râle, en général vers 30 degrés. Mais ça dépend aussi de l'état de la mer !

01 sept. 2024

C’est contre productif de gîter pour certaines coques. En dériveur les performances sont maximales coque à plat. Avec un 505 ou un 470 barreur et équipier au trapèze sous spi on peut dépasser les 20noeuds. La moindre gîte et tout le monde a l’eau. Pour nos croiseurs péperes la déformation de la carène au de la de 15° fait perdre au prés serré

02 sept. 2024

quand ma barre devient molle, vers 22-25 dégrées en vent établi 🤔 c’est une zone dangereuse, je réduis bien avant, mais ça m’arrive de voir 30 dégrées en vent rafale

02 sept. 2024

Quand le liston en teck est sous l’eau c’est bien. Ca prévient l’apparition de lichen jaune.

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

Phare du monde

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