Airbob, coussin anti voie d'eau, des avis?

Bonjour, j'ai découvert Airbob hier. Créé il y a 2 ans je crois, certains connaissent ce coussin anti voie d'eau. Un ancien fil en a parlé mais peu de posts.
Pour ceux qui ne connaissent pas :


Il coûte 195 euros prix salon...c'est beaucoup et c'est bien peu :-) ??
Qu'en pensez vous?
Ceux qui ont vécu une voie d'eau, ce système aurait il été efficace?
Les voies d'eau étant fréquemment dues à des problèmes de passe coque, je me demande dans quelle proportion de cet événement ce système peut fonctionner.

Merci de partager votre avis :-)

L'équipage
28 mars 2019
28 mars 201928 mars 2019

Il y'a tellement de configurations de voie d'eau possibles qu'aucun des géniaux dispositifs proposés à prix d'or par des inventeurs non moins géniaux ne pourra répondre à tous les cas.
Pour les passe-coques cassés, les pinoches répondent au pb. Pour les autres cas, c'est la démerde.

Pour répondre à la question, quand j'ai eu des voies d'eau, aucun dipositif d'aveuglement n'a été possible. La seule solution est d'avoir des pompes de grande capacité.

Pour répondre à la question :
le système aurait été inutilisable sur les voies d'eau que j'ai connues.

Dans les deux cas du fait de l'impossibilité de mettre en place la support du cordage et du manque de place et de surface compatible avec le ballon.

28 mars 2019

dans la royale on appelle ça un paillet makaroff
comme c'est facile dans un bato vide ,mais à part quelques endroits bien accessibles je ne me vois pas le mettre en place .
en plus c'est un joli trou rectangulaire on dirait qu'il est fais exprès
si c'est une fissure de 1m on fait quoi ??
c'est trop spécifique pour être utile
alain :blabla: :lavache:

28 mars 2019

Le paillet Malakoff est un truc assez différent qui se met en place par l'extérieur à l'aide de cordages.

28 mars 2019

bonjour
pour un trou bien prepare , sans bavures ou eclats pour pourrait percer le ballon , oui de visu cela marche .
si une crevaison , cela ne marche plus .
maintenant qu'il y a de l'eau a l'interieur , ils peuvent en profiter pour nettoyer vers l'arriere de la coque .

salut

28 mars 2019

Je trouve le système très ingénieux et il offre en outre l'avantage de pouvoir continuer à naviguer.
Chapeau à son inventeur.

28 mars 201928 mars 2019

Hello,

Vu au salon de la Ciotat cette semaine.

La démo est faite avec une brèche qui n'est pas régulière et assez importante, justement donc qui n'aurait pas pu être colmatée par une simple pinoche, mais bien sur dans les dimensions du ballon, si le bateau est ouvert en deux, le ballon n'y pourra rien. (Je parle de la démo du salon, pas de la vidéo, ou le trou est rectangulaire)

Le gars avait l'air de dire que le ballon est conçu pour résister au éclats de fibres ou autres de la coque abîmée, mais c'est difficile de savoir jusqu’à quel point juste en regardant la démo 5 minutes ... évidemment, il allait pas dire que son truc est fragile et ne sert à rien ...

Au final, ça à l'air assez bien conçu, mais le principal problème comme déjà dit c'est l'accessibilité de la brèche pour enfiler le truc dedans pendant que l'eau rentre ...

200 euros, c'est à la fois beaucoup et peu si ça peu sauver le bateau.
Je pense que pour ceux qui font des navs au long court, ça peut être un truc à regarder de plus près.

28 mars 2019

j'ai ça : www.svb-marine.fr[...]ug.html
ça présente l'avantage de remplacer plusieurs tailles de pinoches et le matériau étant mou de s'adapter à des trous pas seulement circulaires.

28 mars 201928 mars 2019

Les quelques voies d'eau que j'ai pu "admirer", constater et devoir aveugler, soit en exercice, soit "chez moi" provenaient de chocs de l'extérieur vers l’intérieur, sauf une vanne qui a décidé de divorcer du passe-coque. Pour la vanne, hop, pinoche.
Pour les autres cas, les lèvres sont souvent diffuses, pleines d'éclats, de pailles, d'aspérités chargées de verre et de résine, donc très coupantes, acérées, contondantes et - point à ne pas négliger - souvent assez bas sous la ligne de flottaison.
Donc son système, je le sens léger question résistance à des barbules ou éclats de fibre et sauf pour un petit bateau, si c'est sous l'eau genre saildrive qui est arraché, déplacé, c'est un trou qui aura beaucoup de pression. Le "bout de bois" ne tiendra pas longtemps d'autant que l'opérateur de la vidéo doit assurer la vessie gonflée à la coque en tirant sur le bout.
Pas pour moi son système.
Je reste avec mon système à base de gilet gonflable à déclenchement manuel.
Bon, je sais, on critique toujours les inventions, c'est franco-français, peut-être, mais parfois ça peut servir à améliorer l'invention.
Et vu le prix... Je ne lâche pas 200€ pour une bouée plastique transparente.

28 mars 201928 mars 2019

Question résistance à la déchirure, le vendeur affirme que c'est fait pour :-) que cette matière est résistante aux échardes de polyester/fibre ( désolée les chimistes, je ne suis pas au top sur les dénominations de plastiques et autres matières modernes :heu:).
Ils auraient fait le test..
PhilippeG, j'avais entendu avec intérêt ton idée du gilet gonflable et en ai parlé au vendeur (qui semble être le créateur aussi, très sympa): selon lui le gilet peut se percer contrairement à son ballon et il pourrait aggraver le trou par surpression. Rq: ceci est la réponse vendeur :-)

Par ailleurs les réponses vont majoritairement dans le sens de ce que je craignais, ce serait un meilleur médicament contre la peur que contre la voie d'eau... C'est ce que pense aussi mon homme. Ceux qui ont eu des voies d'eaux ne se disent pas " putain, ce truc aurait sauvé mon bateau!" ...voyons la suite ..:-)

28 mars 2019

Et si je prends mon parapluie,je le glisse dans le trou et l'ouvre?
La pression devrait le coller à la coque et bien limiter la venue d'eau, non.

28 mars 2019

J'ai discuté avec le concepteur au nautic a Paris. Il confirme que c'est très résistant aux déchirures.
La SNSM en a déja acheté plus de 60, c'est quand meme des gars sérieux qui se précipitent pas sur le premier gadget....
Maintenant c'est vrai qu'il y a pas encore un exemple de bateau sauvé grace à ce système il faut avoir du recul.
L'idée et le concept sont malins je trouve.
L'inventeur m'a expliqué que le ballon pouvait se plaquer dans un angle, qu'on était pas obligé de le gonfler de trop.
Le problème étant de détecter et d'accéder vite au trou, ça c'est une autre histoire

28 mars 2019

pour la résistance aux fibres

28 mars 2019

je lui vois un autre usage
faire un siège confortable pour godiller ,il aurait l'air moins c. avec sa rame
alain :heu: :heu:

28 mars 201928 mars 2019

:whaou: Sérieux ? La SNSM a acheté 60 de ces gadgets ? Et pour en faire quoi ?

A ce prix là ce devrait être au moins auto-gonflable, sans parler des vidéos qui prennent les gens pour des benêts.

La première où le bateau est complètement dépouillé à l'intérieur, pas un plancher, pas un seul coffre, ni coussin, rien qui ne puisse entraver l'opération...

Bref, même en me payant très cher, je n'oserai pas faire une démonstration de ce zinzin.

28 mars 2019

Je comprends pourquoi la SNSM fait des appels aux dons... Ou alors c'est le concepteur qui se vante, ça arrive... ;-) Le nombre de bateau atteints par une voie d'eau ne sont pas légion, il me semble.
Faire un essai dans un endroit difficile d'accès, exclure tous les bateau à contre-moulage, mais bon, je ne vois pas pourquoi je continue de tapoter mon clavier, je ne coule pas, ai des voies d'eau contrôlées (pour le moment) et n'achèterai jamais ce genre d'assurance tranquillité.
Bravo pour l'inventeur, il a inventé et maintenant il cherche à vendre et je luis souhaite tout le succès possible.

Pour ce qui est du gilet gonflable, astuce apprise par des anglais au Yachtmaster. Bien sûr, si tu ne te sers que du gilet, ça ne va pas tenir 5 minute vu la finesse de l'enveloppe. Des gilets, on en a tous à bord, souvent en rab', et des grandes serviettes, couvertures, tissus pour envelopper le gilet et voilà, ça marche.
Je crois même que PBO avait fait un essai réel dans une de leurs vidéos.

28 mars 2019

pour ceux qui ont fait le lucifer et l'autre dont j'ai oublié le nom ..
ils savent ce que c'est qu'une voie d'eau et quand ça se corse avec un incendie d'hydrocarbures et dans le noir ,ça devient joussif ,quand l'eau arrive à la poitrine et qu''elle comprime le ballon de l'appareil respiratoire .
alain

29 mars 2019

@Fritz, le Lucifer, des souvenirs....

28 mars 201928 mars 2019

le nom m'est revenu : c'est la salamandre et tout ça en janvier
alain

28 mars 2019

Une voile passée sous la coque bien tendu, et une bonne pompe devrait bien faire l'affaire

28 mars 201928 mars 2019

déjà poser un bi passe sur l'arrivée d'eau de mer sur la pompe c 'est pas mal vite mis en fonction !
j'ai déjà vu le système mais si le trou ou la fente est placé derrière les meubles ou vaigrage ?
le temps de tout cassé pour arriver a la fuite et quelle fuite ?

28 mars 201928 mars 2019

Bipasser l'arrivée d'eau de refroidissement du moteur pour pomper les fonds n'est pas vraiment une bonne idée. D'une part ça peut se boucher avec les différents trucs qui flottent dans les fonds ou se désamorcer. D'autre part, le débit est généralement ridiculement faible en regard des besoins.
Mais tu as raisons sur la nécessité de casser le vaigrage ou les aménagements. A cet effet, il n'est pas inutile d'avoir une hache de pompier à bord.

28 mars 2019

et bien cela dépend du voilier le miens a une cale assez profonde ancien réservoir a gazoil que j'ai retiré donc un bon 100 litres a vider selon l'arrivée d'eau exterieur ! mais si les fonds son plat se n'est plus possible !

28 mars 2019

La voile passée sous la coque ça ne marche pas à tous les coups. J'ai eu une voie d'eau avec un trou à l'intérieur mais pas à l'extérieur :-> Du moins le trou était dans le saumon de quille, c'est la dérive qui avait percé la coque en remontant, sans doute suite talonnage vertical axe pété. Bad trip je peux vous dire que je suis resté perplexe un certain temps lors de mes plongées sous le bateau :lavache:

30 mars 2019

Les demandes de secours pour voie d'eau concernent 120 navires en France chaque année et aboutissent à la perte du bateau dans 20 % des cas (statistiques du CROSS et de la SNSM). Aux USA il s'agit de 500 bateaux et 75 noyades annuelles selon le rapport des US Coast Guards.
Dans ce cadre, la société Nautinov a signé une convention avec la SNSM qui a jugé pertinent d'embarquer notre système Airbob à bord de ses vedettes en complément de leurs motopompes, et l'a testé en particulier contre des éclats de fibre :

www.facebook.com[...]167290/

Nous avons donc OFFERT aux stations de la SNSM une cinquantaine d'exemplaires, qui feront l'objet d'un retour d'expérience en fin d'année. Aucun des nombreux sauveteurs rencontrés à cette occasion n'a jugé qu'il n'en aurait jamais eu l'usage.
Quinze autres exemplaires ont été gratuitement embarqués par des skippers de la route du Rhum 2018, qui ont sans hésitation préféré notre système à l'idée d'un gilet de sauvetage emballé dans une serviette.

En 2016 nous avions navigué plus de 36 heures en autonomie, soit 60 milles et une nuit au mouilllage, après remise en place du système, contre une brèche de 12 x 7 cm, par Sébastien Mainguet de la revue Voiles et Voiliers, effectivement sur la zone plane et dégagée - à ce stade de nos tests et pour les besoins du reportage - d'un voilier habitable de 6 m.
Parmi les commentaires publiés dans le numéro de juin 2016 de la revue par ce journaliste reconnu : "Airbob ça marche"(en couverture) "une expérience édifiante" "l'Airbob assure un colmatage très efficace"...
Depuis, nous avons multiplié avec succès les tests en navigation sur des brèches plus larges, plus irrégulières, plus agressives et difficiles d'accès, notamment sur un Dufour T6 contre-moulé, dans un coffre et le long d'une varangue. Nous en sommes fiers, ils sont tout à fait inédits.


Nous proposons à la vente un système fabriqué en France, abouti, résistant et endurant, qui ne prétend certes pas à une polyvalence absolue mais a le mérite d'être le seul à avoir fait ses preuves en navigation contre une forte pression d'eau. En témoignent si besoin les conclusions des classiques tentatives d'obturation par gilet de sauvetage, couverture, parapluie, voile sous la coque, pâte paraffinée etc...publiées par les revues Yachting Monthly (sept 2011) et Voiles et Voiliers (janv 2013). Encore s'agissait-il "simplement" de tests pratiqués sous une grue le long d'un quai, sur une surface aussi plane et accessible que lors de nos essais inauguraux.

Quelques précisions techniques s'imposent enfin : notre plaque est en polyamide injecté + fibre (PA6 PF30), le ballon en TPU doubles soudures renforcé en tissu 240 dtex enduit, le "bout de bois" une latte époxy profilée avec cordage épissuré en polyester / Technora. Le système est fourni avec valve Halkey et embout adaptateur de gonflage, compatibles avec les pompes à main ou pied du bord (paddle, annexe, kayak, kite... ). Car le gonflage manuel et le recentrage progressif du ballon peuvent conditionner son efficacité optimale et justifient que nous n'ayons pas retenu le déclenchement par cartouche de CO2, figurant dans une version de notre brevet international.
Nous serons très heureux de partager nos démonstrations et vos expériences tout au long de l'année : Nauticales de la Ciotat, salon d'Arcachon, Spi Ouest France, Grand Pavois, Nautic de Paris.
Daniel Marcireau, concepteur, pour la société Nautinov

30 mars 2019

Le pb avec les bateaux moderne complètement contre moule c est de voir ou est le trou

Phare du monde

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2022