'All is lost' le film : marin ?
Que penser de ces réactions 'marines'?
En commençant à regarder un 'chichester' de 77ans autour du monde....
Comment valider/infirmer les réactions du skipper ?
(est-ce un bon exemple pour les terriens)
A vous
Ça a le mérite de faire passer un bon moment, moi je n en attends pas plus .
Pas de meurtre , pas de viol , pas de drogue ,pas d armes, ça devient rare dans les programmes TV.
Après le niveau de voile est tel sur hisse et oh 😂 , que les critiques ne devraient pas tarder à arriver.
C est pas réaliste gnagna 😀😀.
Son yacht est très joliment classique en attendant.
J'ai beaucoup aimé, mais par pour le réalisme "marin". C'est quasi secondaire dans ce film.
Ben v'la t'y pas qu'il marche au plafond maintenant et hop, de nouveau dans le bon sens. Le tout avec une mer relativement plate.
Déjà longuement débattu là:
www.hisse-et-oh.com[...]redford
et là:
www.hisse-et-oh.com[...]-en-mer
🥱
y'a des filles en maillot de bain ?
"Ce qui l’intéresse, c’est de filmer un homme forcé à l’action. On voit bien que ce héros anonyme y est habitué. Les premières décisions qu’il prend (la manière, par exemple, dont il dégage son bateau du conteneur) sont des modèles de rapidité et d’efficacité."
D'après www.lemonde.fr[...]46.html
Deuxième tour sur lui même. Il perd son mat et le détache avec un couteau! Comme quoi le coupe boulon ne sert à rien 😉
Si on parle des détails techniques, la clé à molette pour le connecteur PL259 qui est rond.
Ici aussi, on ne trouve que des critiques de gens qui savent de quoi parle le film, puisqu'ils l'ont manifestement vu. C'est sympa, ce retour d'expérience. Il repasse quand ?
Le problème vient qu’on recherche les détails alors qu’on devrait se contenter de l’histoire.
Le film étant destiné à un large public , la production peut nègliger les quelques spécialistes (grincheux) qui ne regarderont que dans le seul but de critiquer.
La réparation du trou dans la coque avec une couche de fibres de verre. C'est bien pour la luminosité intérieure.
Mais ce qui m'a bien énervé est qu'il n'est jamais proactif.
Et le pire, il se laisse couler alors que s'il avait tourné la tête pour un dernier "tour d'horizon" il aurait vu le navire en approche.
Déjà, je n'ai pas compris comment il pouvait se faire défoncer la coque par un conteneur au niveau de la table à cartes dans la pétole... C'est possible, ça ? 🙄
Pas vu ce film mais pour avoir loué ma goélette dans la cadre d'une série grand public de TF1 il y a quelques mois, j'ai du revisiter les scénarios et textes car j'avais juste honte qu'on reconnaisse mon bateau à la télé.
Réponse du réalisateur, c'est grand public et c'est avant le JT de 20h donc pas de mot technique, ma voile de misaine est devenue grand voile et ma trinquette le foc, les bastaques de vulgaires cordes... et j'en passe :-( :-(
Moi ce qui m a gêné c est la bande son... Le vent dans la tempête fait un bruit de ventilo à peine audible Pas de sifflement / pas de bruit assourdissant bref pas le bruit de la tempête...
Et ça c est pas du détail technique de marin... que l'on peut pardonner pour un film grand public réalisé par un non voileux (à priori)
Mais c est plutôt une erreur technique de réalisation. Qui rend le film non crédible même pour un non initié...
perso j ai laché l'affaire quand il part en rampant sur le pont gité avec un storm jib alors que le genois est (mal) roulé et la GV ferlée....
Ce n'est pas un film sur la marine à voile quand bien même elle serait de plaisance. C'est un film sur le sens de la vie et sur la résilience. C'est le dernier voyage d'un vieil homme, peut être sans retour car il laisse son passé derrière lui. Rien à foutre des détails techniques bidons. Il pourrait se passer en plein milieu du Sahara et, là, le héros serait un naufragé à terre et ce serait pareil. Robert a 77 ans au moment du film, il n'y a pas de marin de 77 ans dans la vraie vie ? J'ai beaucoup aimé ce film. L'enchainement de galère est improbable mais pas impossible ...
comme c'est totalement deconnecté d'une realité marine , ca enerve...chaque scene est impossible ou debile, genre la vhf pour faire un appel de detresse loin de tout avec un protocole farfelu, sans parler de l'epoxy sur un support degueu et mouillé etc..
Voici l'extrait d'une fiction relative à l'industrie agro-alimentaire.
Certaines scènes semblent peu plausibles.
Sauras-tu les détecter ?
m.youtube.com[...]/watch
Je rebondis sur la remarque de Laurent : tu as tout à fait raison, ce film n'est pas un film sur la voile, il s'agit d'un film sur la condition humaine et notre solitude.
Tout ce que les détracteurs lui reprochent est en partie lié à cette condition. Par exemple : il n'est pas proactif, oui c'est voulu car dans la vie vous subissez les événements qui vous tombent dessus et vous réagissez ensuite (que ce soit une maladie, un décès etc..).
Les épreuves qui s'enchainent ne sont rien d'autre qu'une modernisation du mythe de Sisyphe, peu importe leur vraisemblance. La rencontre avec le container est une métaphore du monde moderne qui fracasse l'ancien monde, et enfin la fin est une métaphore du salut qui s'il existe est à chercher du côté d'autres hommes que d'éventuels divinités.
Bref, la mer ne sert que de décor et les détails techniques importent peut, regarder le film sous cet angle c'est simplement passer complètement à côté.
Je l'ai vu il y a longtemps, je ne me souvient pas trop des détails mais je ne peux que "plusoyer" (outch, il fait mal celui la 😁) sur les analyses de johann78 et Larent le harent.
ça n'est pas comme par exemple FLo (que je n'ai pas vu) qui est un biopic et donc qui se doit de respecter le personnage central.
Non. Un biopic raconte la vie d'un personnage d'une façon romancé.
En revanche, ce qui doit strictement respecter le personnage central, ça s'appelle une biographie.
"Clémenceau, la force d'aimer" passé cette semaine sur France2, est un biopic adapté du roman écrit par Nathalie Saint Cricq. Mais ce n'est pas une biographie.
Allez, je vais me fendre d'une petite ligne de critique, un peu plus constructive que de dire que pour moi c'est un film de série z comme je l'ai fait plus haut.
Ce qui m'énerve copieusement dans ces films, ça n'est pas que le type ne fasse pas ce qu'il faut, courre derrière le bateau et les évènements, roupille quand il faut pas ou quoi que ce soit d'autre, tant que ça a trait à la psychologie du (des) personnage(s). Ca, c'est lié à l'intrigue et l'atmosphère du film, ça fait partie à part entière de la fiction, j'aime ou je n'aime pas mais ça s'arrête là.
(bon, en l'occurence je n'aime pas, mais encore une fois, on s'en fiche)
Ce qui m'énerve copieusement dans ces films, c'est que sous prétexte que c'est "grand public", on se permette d'accumuler les incohérences et de faire (ou faire faire) n'importe quoi, sous prétexte que le grand public n'y connait rien, et se fiche de savoir si une strat faite par l'intérieur avec un seul pli de fibre de verre et de l'époxy, dans la flotte, ça peut pas marcher, jamais.
En fait, c'est prendre les gens pour des imbéciles.
C'est se moquer de ceux qui savent, et pire encore, c'est aussi se moquer de ceux qui ne savent pas.
Ca ne change rien au scénario et ça ne change rien au drama de lui faire dire "Mayday, mayday, mayday, ici Bob, mayday" au lieu de "SOS je coule, sauvez moi". Les gens comprennent pareil que c'est un appel de détresse, sauf qu'au lieu d'être de la pâtée pour chien, c'est un vrai message de détresse.
Et c'est vrai pour TOUS les détails incongrus (parfois bien balaises) de tous ces films.
Ca ne coûte en général rien (ou si peu) de "faire comme il faut" au lieu d'errer en pleine (mauvaise) science-fiction.
Et à ce moment là, en plus de voir une histoire, on apprend des choses (là, si on doit apprendre quelque chose, ça sera des inepties, on sera plus bêtes à la fin qu'au début).
Et tout ça par paresse intellectuelle du scénariste.
Donc voilà, un type que se fiche de savoir si ce qu'il raconte est plausible ou pas, ça me saoule. Il aurait mieux fait de se mettre dans un lit à baldaquin, ça bouge pas, c'est plus confortable, et on peut s'abandonner à la morosité tout pareil que contre une toile anti-roulis.
On va me rétorquer qu'un lit à baldaquin ne coule pas. Je suis désemparé, là, je l'avoue... Mais en frais de production, quelles économies !
Voilà, c'était ma minute Bacri (' m'énerve !).
On pourraît faire un double biopic Spassky - Fischer, ils sont très concentrés face à l'échiquier, ils transpirent, travelling haut, la caméra zoome, le plateau en plein écran, la tension est à son comble, l'air irrespirable et... on voit les mains des joueurs qui bougent les Tours en diagonal et les Fous en horizontal :D
Meme si ce n'est pas exactement le meme sujet, je trouve assez injuste que "All is Lost" fasse ici l'objet d'autant de commentaires négatifs et de fils de discussion alors qu'il est beaucoup moins question de "En solitaire".
J'ai passé un très bon moment en voyant l'un et me suis forcé à finir le second...
Les films de mer ne sont pas légion, encore moins ceux consacrés à la voile. "Le Crabe-Tambour" est sûrement pour un "spécialiste de la royale" du cinéma avec ses invraisemblances ?
J'ai passé un excellent moment de cinéma en regardant "All is Lost".
En évacuant les débats de marin sur telle ou telle attitude d'un navigateur qui a son âge devrait avoir quelque expérience, ce qui m'a le plus gêné c'est ce décalage entre son expérience et son attitude.
Qui laisse les fenêtres ouvertes quand l'orage est déjà sur vous ?
(il sort en laissant tout ouvert et sans ciré. Pour rappel, les hublots de côté à l'avant étaient restés ouverts comme on le voit quand il retourne à son bateau entre 2 eaux, c'est peut-être un détail mais le minimum est d'être cohérent dans le temps. Et pourtant en voyant l'orage arriver, il descend de son mat et range tout ... mais il oublie de fermer les hublots => pas cohérent)
Qui fait un feu dans un canot pneumatique sans se douter qu'il puisse prendre feu ?
Pourquoi ne lève t'il pas son bidon pour être vu de plus loin ?
A un autre moment, il est capable d'inventer un condenseur pour récupérer un peu d'eau potable.
Je me suis souvent demandé en regardant ce film pour la première fois s'il était débile ou suicidaire, ou s'il oscillait entre suicidaire et instinct de conservation.
Cependant, contrairement à ce que j'ai lu sur allocine, qualité cinématographique médiocre (le réal a t'il bouffé le budget en cachet de Redford), où sont les techniciens pour éviter les grossières erreurs (que je ne vais pas lister par peur d'en oublier).
Si un réal français avait fait un machin pareil, il se serait fait insulter par la profession des critiques. Là ça passe parce que Redford et américain.
Sans oublier que je veux bien l'introspection mais je suis trop con (ou le réal trop fainéant) pour y voir quoi que ce soit (j'ai un peu zappé j'avoue) sans voix off ou écriture dans un journal (il aurait fallu que le film soit écrit).
ce con de Redford , si il avait eu une balise , il nous aurait pas emmerdé avec ses 106 minutes de film !!
"All is lost" est une sorte d'exploit cinématographique. les autres tentatives de film muet à un seul personnage (dans l'espace ou sur une île déserte) utilisent tous les flash-back ou les protagonistes à terre pour mettre du dialogue. Il est à ma connaissance sans équivalent dans l'histoire du cinéma (dans les films muets, on voit les personnages dialoguer). C'est un film de rédemption, comme les films d'hitckock étaient des films de culpabilité (avec le personnage récurrent du faux coupable). Ici, le sens du film nous est donné par les seules paroles du début:il a fauté, il a essayé de se racheter, mais ça n'a pas marché. Il est "désolé" (2 fois). Le film est l'exposition muette de ses tentatives de rachat, jusqu'à l'arrivé du Sauveur, proche du bucher de l'enfer. Le dernier plan est une copie de peinture pieuse. c'est un film protestant, puisque l'homme est seul face à Dieu (chez les catholiques, le clergé est un intermédiaire). Ce film confirme ce que j'ai toujours pensé : la voile est faite pour expier ses péchés, surtout au près par mer formé.
"En solitaire" est un très mauvais film qui n'a pas de sujet : l'adjonction du migrant est grotesque (essayez donc de vous cacher dans un Imoca!) et tente de créer une contradiction motrice du récit, mais c'est évidemment raté.
Sinon il y a Wind , film sur la coupe de l’America.J’ai bien aimé l’histoire et comme je ne régate pas , pas de souci si les règles ne sont pas respectées!
Dans un tout autre genre il y a eu "Invictus", fait par des gens qui de toute évidence n'avaient jamais vu un match de rugby 🤣🤣🤣 Tout ça semble montrer qu'il n'est pas nécessaire de connaître un sujet pour faire un film dessus.
Le message de Fabien pose la question:
Faut-il ne pas connaître le milieu d'un film pour pouvoir l'apprécier ?🤔
En fait Redford nous a habitué à ce genre de film dans lequel la pratique qui sert de fond est par moments traitée par dessus la jambe.
Je ne suis pas certain que la façon de faire du cowboy de "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux " rencontre l'adhésion des grands écuyers.
Pour obtenir l'ambiance souhaitée, le film s'assoit souvent sur les basiques de la pratique.
De manière plus générale chaque "spécialiste et/ou professionnel" va trouver des incohérences, des erreurs dans chaque film mais il ne faut pas s'arrêter à ça. Sinon ça s'appelle un film documentaire
Un militaire va "hurler ou pleurer" de rire devant un film de guerre, un médecin va de même noter des quantités d'erreurs devant la série "Urgences" ou "Grays anatomie" ou à chaque fois qu'il vois la prise en charge d'un gars blessé par balle qui se fait recoudre à la va vite et repart au combat...et pourtant il y a de très belles histoires parfois, de très bons films avec des bons scénarios.
Un policier dans un film de gangster ou une enquête policière...
C'est pareil pour les films de mer et de bateau.
Il ne faut pas évidemment que les incohérences soient majeures et grossières, il faut un minimum de crédibilité.
==> trop épais, la diode ne sert à rien , consomme de l'énergie et peut être visible·le 13 nov. 2023 10:39
A l'inverse, j'ai écrit un bouquin qui comporte quelques scènes de navigation qui nécessitent donc quelques termes techniques.
Beaucoup de lecteurs m'ont fait part de leur difficulté à digérer (comprendre) de quoi je parlais.
La correctrice m'avait d'ailleurs demandé d'alléger ces paragraphes trop techniques qui n'occupaient pourtant que quelques pages (5% maxi), malgré cet élagage, j'ai eu ce genre de remarques sur 40% des avis.