Allez casser de la glace au Groenland avec Mike Horn ...

Mike Horn : ... La molécule d’eau, c’est H20, quand on la sépare avec de l’électricité, on récupère l’hydrogène que l’on stocke pour fabriquer de l’énergie non polluante.
...
Actuellement, quelque 200 ingénieurs sont à pied d’œuvre. Et dans quatorze mois, nous allons commencer la construction d’une pile à hydrogène susceptible de faire tourner un bateau de croisière.

Comment l'électricité pour récupérer l'hydrogène sera produite🤔?

Quand tu est connu avec une certaine image, tu as deux choix.
- Soit tu ne fait rien et tout le monde te critique
- Soit tu fais ce que tu peux et tout le monde te critique

Son bateau avec son armée de solution ingénieuse est un copier-coller de Tara, effectué par un chantier d'amérique latine. Il a un procès en cours. Il vit de ses émissions avec une communication très bien faite, le gars est courageux, entreprenant et soortif, mais pas toujours honnête

Hello,
Bah, un copain m'avait filé "Latitude 0"...waouh, digne d'une série Netflix, truffé
d' invraisemblances, le tout sous forme autobiographique.
Depuis, je me méfie du personnage et de ses intentions.🙄

c'est moi où au delà du gars qui n'est certes pas le type parfait du roman de sa vie, même s'il a indéniablement fait quelques trucs assez bluffants (ou totalement stupides mais auxquels il a eu la chance de survivre...), et qui surtout sait extrêmement bien les vendre (c'est un vrai talent !), c'est quand même une immense putasserie cette affaire là ?

Quand au "j'ai inventé une pile... " Sérieux ? ou disons que j'ai lu trois trucs là dessus et j'ai des gars vraiment compétents qui vont faire le truc pour moi... (C'est pas Elon qui a inventé la voiture élecrique hein???).

J., trop scientifique pour être convaincu. Hélas...

@rascal3
Tu as l'air plein de bonne volonté "écologique" et d'optimisme, mais ...

Depuis une trentaine d’années, les sociétés industrielles savent que le modèle de la croissance sans fin est insoutenable en regard des limites des ressources naturelles. Elles n’en ont pas moins poursuivi leur développement à une cadence soutenue, malgré les avertissements de lanceurs d’alerte (Club de Rome des années 70, GIEC, ONG).
Alors, elles ont élaboré des stratégies et une rhétorique ayant vocation à occulter la face cachée de la surabondance.
Ces lanceurs d'alerte n'ont jamais eu le dernier mot et sont devenus les témoins passifs d’arbitrages technocratiques pris en réunions interministérielles par des hauts fonctionnaires et les acteurs économiques de la planète que sont les lobbies de la chimie, du BTP (bâtiment, travaux publics), de l’agroalimentaire, les publicitaires, les industries de l’automobile, les patrons de la grande distribution, bref, les pollueurs et bétonneurs d’hier et d’aujourd’hui. Sans parler du nucléaire qui reste intangible, délibérément exclu de toute négociation car ce sont les politiques qui fixent les périmètres des débats,
L’approche fragmentée domine au détriment de la vision systémique inhérente à l’écologie. L’amont est toujours absent, les responsabilités jamais définies, les incompatibilités jamais débattues.
Les déchets, par exemple, font l’objet d’obligation d’éco-conception très timide, le tri sélectif est un alibi qui n’entrave en rien le sur-emballage des produits de consommation courante répandus par les hypermarchés de masse qui sont appelés à poursuivre leur prolifération aux entrées de ville en discordance caricaturale avec les préconisations des lanceurs d'alerte.
Quant à l’"agriculture raisonnée", simulacre d’agriculture écologique, elle prend l'appellation émouvante de "Haute valeur environnementale ". En réalité, le lobby agricole tire son épingle du jeu en se mettant aux couleurs vertes sans changer fondamentalement ses pratiques.
De nos jours, quand on construit une autoroute comme l'A69 Toulouse-Castres ou la jonction A28-A13, on sacrifie des milliers d'ha de terres agricoles, des zones Natura 2000, on nous parle de revêtement absorbant (?), de tri des déchets sur les aires de repos, mais les bétonneurs n'oublient pas de préciser dans leurs contrats qu'en cas de pertes financières, le concessionnaire pourrait reporter les dettes contractées sur les collectivités. Et ce au nom du principe très écologique de privatisation des profits et de socialisation des pertes !
La liste est longue.
Mais le plus merveilleux dans cette globalité, c'est cette société de marché reverdie car l’environnement et l'écologie sont devenus des catégories économiques comme les autres. La débâcle environnementale offre de belles opportunités à la raison économique. On voit s’ouvrir une nouvelle industrie de réparation de la nature, des champs palliatifs de la séquestration du gaz carbonique sans parler des succédanés nanotechnologiques et autres agrocarburants verts .
Je pourrais aussi évoquer les fameux crédits d’impôt recherche (CIR), les prêts bonifiés, les partenariats publics-privés .... qui ne sont que les ressorts d’une politique individualiste qui nous éloignent toujours plus d'une économie qu'on voudrait solidaire.

@rascal3 : au nom de l'humanité toute entière, je te remercie de tes efforts quotidiens et de tes convictions mais je crains que ça ne suffise vraiment pas. 😌

Un soupçon hors sujet... Mais bon !

Greta Thunberg supprime un tweet de 2018 affirmant que la fin du monde aurait lieu en 2023.
Et ce n'est pas un hoax. (fausse information).
Zut... Nous sommes encore vivant. Pas de chance pour les vers de terre et les insectes, ils ne dirigeront pas le monde.

@Meganeuropsis
Hihi... Manque d'humour ?
En tous cas, si il y en a un qui est tombé dans le panneau à écrire toute cette prose, c'est bien toi. tu as dû user le clavier.
Bonne nav