Anciennes cartes du SHOM....gratuites

Merci Courtox pour la pub !

Si vous aimez les cartes (vraiment) anciennes, précipitez-vous dans le site Gallica sur les premières cartes modernes de Beautemps-Beaupré par exemple en 1829
le "Pilote français. deuxième partie, comprenant les côtes occidentales de France depuis la pointe de Penmarc'h jusqu'à l'île d'Yeu'
pour la Bretagne Sud.
(faire zoom, et plein écran dans le menu en haut)
gallica.bnf.fr[...]d%27Yeu

Elles sont en WGS84 pour les georéferencer? ;-)
En tout cas c'est joli!

Admirez la précision des détails à terre, et la calligraphie à la main ! (sans les vues par satellites de Google ou aériennes de l'IGN !)

Merci et encore merci à toi Courtox pour avoir ressorti ce lien déjà évoqué par Lithops en Avril dernier et Pytheas encore bien avant.
Je n'avais pas trop suivi car mis à part leur esthétique, ces cartes étaient bien anciennes avec des cartouches fort instructifs mais des sondes pas toujours exploitables. Avec l'ouverture du portefeuille cela devient passionnant. Le géoréférencement et la superposition avec satellite ou carte récente permettent d'admirer encore le travail des hydrographes d'il y a presque 2 siècles. Comment arrivaient-ils à une telle précision? Géodésie, triangulation d'accord mais comme le souligne Pytheas le détail de la gravure !!! A terre bon, mais le contour de tous les rochers... certains avec 10 ou 30 cm au dessus du zéro des cartes ne découvrent même pas tous les ans aux grandes marées (c'est là où sont les ormeaux) . Alors avec la sonde à main, seul instrument, combien de temps pour établir ces relevés. Pour moi c'est du grand art, mal reconnu; toutes les plaques de cuivre de ces graveurs, sauf une ou deux ont fini vendues au poids du cuivre.
L'été dernier j'ai voulu vérifier, dans l'estuaire du Jaudy la précision de position d'une chiure de mouche. La quille a confirmé. Et il reste toutes ces nouvelles cartes ... faudra bien 9 vies.
Vivement le printemps, et eyed mad à tous.
Bruno

Dans les données gratuites fournies par le SHOM, il y a les sondages en 3D réalisés en 2014 en Bretagne

Format de diffusion
Litto3D® est disponible sous deux formes : un semis de points tridimensionnels et un modèle numérique de terrain maillé et qualifié, structuré en dalles de 1km².

Exemple ici avec le Finistère.

Comme d'habitude il faut commander ces données, payer 0€ puis télécharger ce paquets de données qu'il reste ensuite à mettre en forme, régler le zéro des cartes ... pour les visualiser.

Ce qui me passionne c'est de comparer ces données à mes propres mesures faites avec Navionics Sonarchart Live. Pour l'instant c'est identique pour le profil des lignes de sonde. Il me reste ce soucis du zéro des cartes. Je n'ai pas encore tout compris.

Le programme national Litto3D® vise à produire un modèle numérique altimétrique de référence, continu terre-mer et précis, sur la frange du littoral métropolitain et ultramarin. Il met en oeuvre des moyens de levés par lasers aéroportés (LIDAR bathymétriques) permettant de mesurer les profondeurs dans les zones d'estran difficilement accessibles, en complément des sondeurs multifaisceaux embarqués à bord des navires. Litto3D® décrit la bande littorale, jusqu'à l'isobathe 10 m et au plus jusqu'à 6 milles marins des côtes.

Naviguer en sécurité sur les zones de l'estran à marée montante est un plaisir incroyable.

Pour avoir le Scan (non 3D) de tout le littoral Français, là c'est payant 240€ chaque zone.

Le SCAN Littoral® s’étend sur une frange littorale d’au moins 10 km de part et d’autres du trait de côte. Le SCAN Littoral® est constitué de dalles numériques, au format GéoTIFF, de 10 km x 10 km (sans habillage, ni légende). Les données sont géoréférençées dans les projections Lambert 93 pour la métropole et UTM pour les DOM, associées au système géodésique RGF93, compatible avec le WGS84. Le SCAN Littoral® n’est pas destiné à la navigation maritime.

La passe du Trouz Yar à terre de la Vieille (Pointe du Raz de Sein) dans laquelle les torpilleurs passaient jadis à pleine vitesse (centre de l'image 3D). On avait de bons pilotes en ce temps là !
La dernière image est un extrait d'un "Document calqué sur un plan levé par le pilote de la flotte Le ??? du Borda à titre de ??? " Juillet 1900 (écriture peu lisible), trouvé dans Gallica
gallica.bnf.fr[...]te.zoom

PS Notice sur le Borda, navire école de 1890 jusqu'en 1913
Le Borda en 1911 à Brest (Wikipedia)
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"Reconverti en vaisseau-école [non-naviguant !!!] pour les élèves-officiers de l'École navale, il est rebaptisé Borda et y sert à partir de 1890, jusqu'à ce qu'il soit remplacé en 1913 par le Duguay-Trouin.

Après vingt-trois années de service dans la rade-abri de l'arsenal de Brest, l'ultime Borda ne tenait plus que par la force de l'habitude au point que « les rats eux-mêmes commençaient à le quitter ». Bien qu'abrité de la houle du large et des lames du goulet par la (récente - 1903) jetée ouest, il roulait parfois en faisant gémir ses ais, et il était grand temps de le remplacer, même s'il avait « encore bel air vu de loin avec les raies noires et blanches de sa coque, ses sabords et ses trois mâts, dont le plus haut atteignait 80 mètres ».

Désarmé puis remorqué (pour démolition) dans le port de Cherbourg, il y fut démantelé (sous les haches des démolisseurs) entre 1919 et 1922.
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