Ancre flottante

Bonjour à tous,

J ai une ancre flottante que je n'ai encore jamais utilisé donc juste deux questions est ce efficace et y a t il une astuce pour la rendre très efficace.
Merci à tous

L'équipage
17 mai 2015
18 mai 2015

ca peut servir de sac poubelle !

18 mai 2015

Sa seule efficacité et là ça dépend encore des modèles, c'est de l'utiliser en trainard vent arrière pour ralentir le bateau.
Un truc, pour toutes, c'est d'y ajouter quelques mètres de chaine pour la plomber.
JJ

18 mai 2015

Bon je vois que c'est de la m...

18 mai 2015

Si on ralenti le bateau au vent arrière on risque de ce prendre les vagues sur la poupe qui n'est pas très protégé et le pire c'est de faire faire un demi tour au bateau

18 mai 2015

Non tu n'y est pas, c'est justement le contraire cela permet de garder le bateau en ligne.
Rappelle toi ce récit du kelt 8m en transat et ses angoisses et bien si ils avaient pratiqué le trainard quelque soit la façon, ils auraient été moins angoissés et certainement plus en sécurité.
je me réfère à des amis qui ont eu recours à cette disposition avec grande efficacité. dernier témoignage, printemps 2014 en plein atlantique F9 mer pas maniable.
JJ

18 mai 2015

Bonjour,

évoqué ici :
www.hisse-et-oh.com[...]ngereux

"Bonjour,

@viking35 : "ancres flottantes"

ce qui est troublant est l'opinion inverse que l'on peut lire dans "navigation par gros temps" - adlard coles - 2002 page 41 :

"... durant ces dernières années, la cellule Wolfson, avec l'aide du RORC, a continué ses essais pour déterminer l'impact d'une ancre flottante de type conique sur le comportement d'un voilier dans les déferlantes. cette recherche est complémentaire d'études similaires menées aux USA par Donald Jordan.

elles indiquent toutes que lorsqu'on utilise une ancre flottante de type conique adaptée, déployée depuis l'arrière, on stabilise le bateau à la fois dans le lit du vent et des vagues de telle sorte que les déferlantes ne touchent que le tableau du bateau et donc ne peuvent appliquer de force entraînant un chavirage.

en utilisant une ancre flottante de taille adaptée, même les voiliers à quille profonde les plus fins peuvent survivre à une vague supérieure à 55% de leur longueur hors tout sans que le barreur intervienne, alors que pris par le travers, le même bateau sera chaviré par une déferlante égale à 35% de sa longueur.

en réalité, c'est uniquement dans la mesure où nous n'avons pas pu produire de vagues plus hautes en bassin que nous n'avons pu la limite supérieure de sécurité. comme on peut le voir sur la série de photos de cette double-page, le yacht continue de se déplacer sur la pente de la vague en étant à peine perturbé par la crête déferlante.

ainsi il se pourrait bien que l'ancre flottante conique soit le moyen le plus simple et le plus sûr de réduire le risque de chavirage de façon notable."

18 mai 2015

A la pêche si le vent provoque une dérive trop importante,
tu mets l'ancre flottante et ainsi tu limites la dérive

18 mai 2015

a lire:moitessier qui largue tout car très inconfortable et qui préfère aller plus vite pour limiter l'impact des vagues.

18 mai 2015

Dans les conditions ou on doit sortir l'ancre flottante tu dois déja faire de l'huile :oups:
Soit c'est pour ralentir le bateau (cote sous le vent - pêche), dans les 2 cas c'est à la poupe que ça se passe.

si grosses vagues et déferlantes, jopterais plutot pour une patte d'oie sur le proue qui orientera l'étrave aux vagues et montrera la partie la plus défendue du bateau.
Mais là c'est survie of course

19 mai 2015

Alain Grée avait fait l'essai de l'ancre flottante par l'avant; mais n'en gardait pas un bon souvenir.

19 mai 2015

La plupart des navigateurs confond l'ancre flottante et les traînards (traînard de Jordan et assimilés) . les fonctions sont très différentes :
- les traînards sont faits pour être gréés par l'arrière ; il sont là pour ralentir le bateau en fuite et pour l'empêcher de sancir dans une déferlante.
- une ancre flottante est en général gréée par la proue ; son rôle est de maintenir de bateau face à la houle et aux déferlantes venant par l'avant, tout en limitant la dérive par rapport à celle d'un bateau raide de toile
C'est en général un parachute (de 2-3 m de diamètre pour un bateau de 10 m par exemple) mis au bout d'un bout qui doit faire 1,5 fois la longueur d'onde des vagues (au minimum, quelquefois 60 à 80 m) pour maintenir le parachute sous l'eau ; au diamant du parachute, il faut disposer une bouée d'orin de quelques mètres pour la maintenir sous la surface.
L'ancre flottante n'est utile que si le vent ne porte pas à la côte (oeuf corse)

19 mai 2015

bonjour; perso ma philosophie (qui n'engage strictement que moi et n'a aucune valeur de referençe) par tres mauvais temps= la fuite la plus rapide possible legerement en biais sur la crete des vagues (ceux qui font du surf connaissent) eventuellemet je louvoie vent arriere avec une garde sur la bome= un deriveur integrale derive centrale relevèe et celle arriere(si equipèe) descendue à fond, derape comme une planche mais n'est jamais rattrapèe le comportement est bluffant et un peu erratique, le seul probleme c'est qu'apres3/4 heures à la barre ont est lessivè par la tension nerveuse! avec un quillard je suis beaucoup plus mefiant mais je prefere quand meme la fuite rapide, meme si dans la pente du creux je trouve que le quillard glisse moins vite qu'un deriveur et pourrait etre rattrapè! sur mon romanèe des fois on se disait que l'on pouvait mettre son bras dans le mur d'eau à l'arriere tellement il etait pres!quand à l'ancre flottante( suget initial) 100 pour cent contre sauf pour ralentir la derive vers la cote si l'on est plus manoeuvrant et que l'on va dans les cailloux! heureusement ça n'arrive pas tous les jours bon vent

19 mai 2015

Bonjour,
Je souscris mais tu imagines que tu es solo, combien d'heures pourras-tu tenir à cette cadence ?
JJ

19 mai 2015

bonjour gribou;c'est la tout le probleme et comme je ne fais pratiquement plus que du solo........mais quand il sagit de sauver sa peau ou le bateau on se trouve parfois de sacrès capacitès! apres quand on ne sait plus si le bateau est tres solide =la cape on s'enferme et on laisse le bateau se debrouiller! les trois quart du temps au large on retrouve les bateaux! mais le risque zero n'a jamais existè!ou alors on fait du jardinage c'est bien aussi !cordialement

19 mai 2015

Je n’ai jamais été amené à naviguer dans des conditions extrêmes mes idées sont donc purement livresques. Après toutes mes lectures je serais tenté par la technique de captainwat car de nombreux marins renommés la recommandent. Mais j’ai deux interrogations sans réponses
- Comment gérer en équipage réduit si au bout de 3h on est lessivé et que la moindre erreur peut être grave ?
- Comment négocier et « surfer » les vagues la nuit si on ne les voit pas arriver ?

Je me souviens avoir lu il y a une dizaine d’année un témoignage dans une revue nautique anglaise (YM probablement mais je ne suis plus sur) d’un voilier de 10-11 m qui avait affronté un F10 entre l’Espagne et l’Irlande. D’après le skipper après 8 h tout le monde à bord était épuisé et trempé et les erreurs de barre devenaient de plus en fréquentes et dangereuses. Il s’était décidé à mettre à l’eau une Jordan’s Rogue (un trainard de Jordan). D’après lui c’était miraculeux, c’était comme si on avait « éteint la tempête » (sic). Ils avaient pu se reposer tranquillement en parfaite sécurité avec un bateau « élastiquement scotché à la vague »(sic)…..jusqu’à ce que la ligne casse à cause du ragage dans le chaumard. Du coup comme il n’y avait personne à la barre et que l’équipage n’avait pas eu le temps de réagir, le bateau avait immédiatement été couché avec des dégâts sérieux .
Je ne me prononce pas, je ne fais que rapporter une lecture.

Sinon je crois qu’il faut bien faire la différence, comme l’a déjà dit daniellouis, entre des trainards (y compris ceux de Jordan) et une ancre flottante. Les trainards se filent par l’arrière et n’ont pas vocation à arrêter le bateau mais à simplement le ralentir un peu et surtout à le stabiliser sur sa trajectoire. L’ancre flottante se mouille par l’avant et vise à quasiment stopper le bateau car on dérive vers un danger. Mais du coup le bateau devient un point fixe soumis à toute la fureur des déferlantes. Pourquoi pas des trainards par l’avant pour présenter à la mer la partie la plus défendue du bateau ? Tout simplement car les lignes d’eau de nos bateaux ne sont pas faites pour marcher à 4-5 nds en marche arrière et que le gouvernail n’y résisterait pas

PS : captainwat le jardinage peut être très dangereux, j’ai 14 vis en titane dans un pied et j’ai mal chaque jour que Dieu fait suite à une chute en élaguant des arbres et je connais plusieurs accidentés de la tronçonneuse ou la débroussailleuse. Tout compte fait je préfère la navigation …

19 mai 2015

une utilisation qui n'a rien à voir avec les conditions extrêmes, mais qui m'a bien servi :
Au corps mort sur la Charente, lorsque le vent est plus fort que le jus. Le bateau passe son temps à taper sur le corps mort. Ca ne lui fait pas mal, en revanche, tu dors pas. Par petit coef, je mettais un seau à l'arrière. Mais par gros coef, j'ai mis l'ancre flottante, avec un bout assez court (5-6m), et plus de souci. Attention quand même, ça peut tirer fort.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022