Auto Suffisance en mode exploration

Bonjour à tous,
Quelqu'un a-t-il des retours d'expérience de la préparation d'un voilier autonome en mode "exploration" ou connait-il quelqu'un qui a étudié ces besoins, notamment en ce qui concerne l'auto suffisance ? Bien entendu, je ne parle pas des besoins habituels auxquels tout le monde a réfléchi (et trouvé des solutions) que sont l'auto suffisance énergie, alimentation et eau. C'est la partie la plus (mais pas trop) facile. Ma question c'est sur les besoins en cas de problèmes qui, au large des cotes civilisées, sont éventuellement résolus grace à des secours ou à un remorquage mais bien entendu pas dans les sites isolés. Les "pires-cas" comprenant les pannes, les maladies, talonnages, etc et leurs solutions envisagées. J'ai étudié pas mal de "littérature" de globe trotteurs extrêmes mais je n'en suis pas satisfait et je trouve que ce serait ridicule et infructueux de reprendre l'analyse au point 0. Merci d'avance pour toute piste. Amitiés à tous.

L'équipage
20 déc. 2019
20 déc. 2019

tu veux dire en cas d'effondrement du système?
dans ce cas le bateau ne sera pas la bonne solution!

Autonome en météo, bof bof
Autonome pour fabriquer de quoi réparer coque et voile, bof bof
Autonome pour se soigner, bof bof

en gros imagine comment l'on pouvait vivre au moyen age, crever à 45 ans en moyenne...

21 déc. 2019

Merci de votre réponse mais ce n'est pas la question. Je vais préciser dans les commentaires.

20 déc. 2019

Bonjour,

Pourrais-tu développer tes "besoins" en "auto-suffisance", quels sont-ils, cela permettra peut-être de mieux te répondre.

😉

21 déc. 2019

C'est justement la question. Je suis à la recherche de retour d'expérience de personnes ayant conduit cette analyse dans le cas d'un voyage à la voile dans des sites isolés.

20 déc. 2019

Où?

21 déc. 2019

Les sites "isolés" sont légion. Il y a des points communs.

20 déc. 2019

Bonjour,

pour moi, si l' on veux naviguer hors des sentiers battus, comme par exemple dans les "hautes latitudes" voire les glaces, il ne faut compter QUE sur soit, sachant qu' il n' y aura ni voilerie, ni chantier pour réparer, ni SNSM pour remorquer etc...

Il faut donc anticiper un éventuel dématage, un éventuel retournement, et avoir à bord de quoi réparer, ne serait-ce que provisoirement toute avarie, qu' elle concerne la coque, le gréement ou le moteur.

Dans mon cas, pour mes voyages au Spitsberg en Loisir 7.30 et au Groenland en Armagnac, j' avais à bord l' outillage permettant de démonter le bateau de la tête de mât à la quille en passant par le moteur, un générateur, une machine à coudre, de l' outillage électroportatif et du CP, bateau étanche à 100% en cas de chavirage et gréement renforcé.

A près, çà ne me paraît pas utile d' embarquer ce genre de matériel pour faire une classique boucle-Atlantique, où l' on peut trouver "un peu partout" de quoi réparer.

Évidemment, je n' étais pas autonome en nourriture, car bateaux trop petits et pas le budget pour acheter du lyophilisé.

Gorlann

21 déc. 2019

Bonjour et merci de votre contribution.

Je suis bien d'accord avec vous.
Ce que je recherche c'est justement des retours d'expérience -comme le votre- sur la préparation d'un voyage en sites isolés. Si vous pouvez développer un peu je suis preneur. Merci en tout cas.

20 déc. 201920 déc. 2019

Labezin, la question est de savoir ce que tu entends par "mode exploration" et où tu veux faire de "l'exploration" car chacun situe cela en fonction de son vécu...
Pour un hivernage sur l'ile Adélaïde (péninsule Antarctique) ou pour remonter l'Amazone les difficultés ne se situent pas d'évidence totalement du même genre...

21 déc. 2019

Bonjour

mode exploration est une manière de caractériser le fait qu'il n'y a aucune assistance technique disponible et que le bateau doit être autonome pour faire face aux problèmes éventuels. Il faut donc en phase préparation effectuer une analyse des "pire cas" et de trouver les mitigations correspondantes. Facile en effet sur un tout e l'ATlantique mais moins simple dans des régions isolées sans réparation, sans remorquage, etc. Ce que je recherche c'est un retour d'expérience, de vécu, sur cette analyse. Merci en tout cas.

20 déc. 2019

Je répète et confirme:
celui qui veut naviguer hors des sentiers battus... ne doit compter que sur lui!

c'est le propre de la grande croisière en autonomie (classique)

je rajouterai un très bonne connaissance de son bateau, de ses capacités à prévoir et anticiper (météo) et à décider de ne pas se mettre en danger (la sécurité d'une navigation tient en premier lieu aux décisions du capitaine)

les lectures d'aventures marines est nécessaire mais la rencontre avec des navigateurs ayant eu à faire face à des situations extrêmes, voires inattendues, seraient un plus.

Se trouver pris en bordure de côte dans une tempête, parce que l'on a cru que le baromètre était en panne (chutte verticale) et devoir naviguer à sec de toile (et sans moteur) vers une zone relativement abritée pour y jeter l'ancre et attendre que ça se passe, est une expérience qui nécessitait une connaissance des lieux, des réactions du bateau, une discipline de l'équipage qu'il fallait rassurer et sécuriser, une analyse, préparation et exécution des mesures à prendre pour sortir d'une éventuelle catastrophe.c'est le role premier du responsable du bord.

Il ne faudrait jamais après une issue désastreuse entendre à dire : mais qu'allait-il faire dans cette galère! naviguer c'est prévoir, prévoir c'est se former à anticiper par l'analyse des situations complexes immédiates subies relatives aux choix antérieurs.

Savoir ne pas se mettre dans la gueule du loup!
Avoir comme Tintin le baton pour empêcher le crocodile de vous croquer!

C'est avant tout une réflexion personnelle et une préparation de soi-même ...qui éventuellement peut être reprise au point zéro... il n'est jamais trop tard pour réviser... se poser de nouvelles questions ... afin de bien anticiper et se placer bien au vent de la bouée

21 déc. 2019

Nous sommes entièrement d'accord, d'où ma question.

20 déc. 2019

En gros c'est quoi ton programme,tes envies?
Sans ça, il est très difficile de te dire quoi que ce soit.
Tu ne remplis pas ta cambuse de la même façon,selon que tu vas au cap Nord ou te promener dans le golfe du Bengal.Si tu veux hiverner en arctique,c'est pas grave si tu as oublié tes claquettes...

21 déc. 2019

Merci de votre contribution,
JE parle d'une navigation à plus de 2 semaines de nav d'un atelier, d'un port, d'une voie maritime avec comme seule liaison une liaisons satellite. Je ne parle pas de l'avitaillement du bateau mais de la préparation des "pire cas".

20 déc. 2019

Je ne sais pas si ça réponds un peu à ta question ma pour la partie santé, il y a le CHU de Toulouse qui donne une liste des médicaments conseillés. Le problème étant ensuite de se les procurer.
Si tu as un téléphone satellite Iridium et un problème de santé à bord, tu peux les appeler. Il répondent 24h/24h tous les jours. Avant de partir, tu peux leur envoyer ton dossier médical.

Concernant les secours en mer, tu peux si tu veux, signaler ta traversée au CROSS Gris Nez avec un formulaire qui donne des indications sur le bateau, ses moyens de communications, les personnes à terre, ...

Tout ça, c'est facultatif mais ça aide en cas de problème en mer.

21 déc. 2019

Bonjour Svacthelo,
Oui bien entendu j'ai contacté le chu de Toulouse et obtenue -non sans mal- la dotation de médicaments de mon généraliste et j'ai un Iridium pour appeler le CHU de Toulouse. La difficulté c'est d'un part que le médecin accepte de vous délivrer certains médicaments et ensuite de savoir correctement utiliser la dotation. Même avec le support au téléphone d'un médecin. Il existe des stages préparatoire mais parmi mes contacts auprès de navigateurs extrêmes les avis sont partagés certains trouvent cela peu utile. J'aimerais avoir votre avis également là-dessus ?? Avez vous suivi des stage médicaux et lesquels ?? Un grand merci d'avance.

Comme je vais voyager dans des sites isolés je ne compte pas appeler les secours sauf en cas extrême et pour cela j'ai une EPIRB.

21 déc. 2019

C'est d'ailleurs là que l'analogie avec un violier en mode exploration s'arrête car la plupart de ces expéditions embarquent un médecin :-)

20 déc. 2019

deux fois le même sujet...

21 déc. 2019

Bonsoir Labezin et tou(te)s les autres, étant encore dans la phase de préparation, c'est ce que j'ai essayé de faire sur les pages suivantes :
mikeno.fr[...]ue.html ,
mikeno.fr[...]es.html ,
mikeno.fr[...]ps.html et
mikeno.fr[...]ie.html ,
mikeno.fr[...]ge.html .
... et peut-être encore sur d'autres pages.
Pour info pour Tom, J'avais déjä répondu sur ce fils mais il semble qu'il y ai encore des bugs sérieux.

21 déc. 2019

Merci beaucoup pour votre contribution.
Je vais me plonger dans vos analyses.
Où en êtes vous de votre projet ?
Cordialement

21 déc. 2019

Pour la litterature, des bouquins comme le livre technique de Moitessier (voile, mers lointaines, iles et lagon) est une bonne reference pour naviguer "simple" et le plus autonome possible. Du coté des anglos, "the self sufficient sailor" des Pardeys est bien aussi, en anglais. Ou encore "Sailing the farm" dans une recherche vers l'autosuffisance, y compris alimentaire . Le bouquin est en anglais et telechargeable gratuitement sur le net en pdf .
Ici par exemple : fr.scribd.com[...]he-Farm
Apres je pense que rien ne remplace la pratique, se former, se responsabiliser au maximum dans tous les domaines, de diverses façon. Navigation, entretien reparation, essais, experiences nouvelles etc

21 déc. 2019

Entièrement d'accord ; c'est ce que je fais depuis plus de 25 ans. :-)

21 déc. 201921 déc. 2019

Merci à tous pour vos contributions appréciées.

Pour préciser ma question, -ma recherche- je vais faire un parallèle avec ce que j'ai utilisé pour préparer mon bateau aux "pire cas" en navigation trans-océanique. Voici (plus bas) un lien vers le séminaire "Offshore Emergencies" du Maryland School of Sailing dont le seul inconvénient est d'être anglophone car le contenu de leurs séminaires est exceptionnel. Dans ce séminaire, ils adaptent la méthodologie classique d'analyse de risque à ceux rencontrés en traversées océaniques et donnent leur vision des mesures que l'on peut adopter pour y faire face. Je cherche quelque-chose analogue pour les conditions en exploration/expédition, donc loin des ports, ateliers de réparation, remorquages etc... et bien sûr sans activer la balise Epirb !!!

Le séminaire Offshore Sailing Emergencies :

21 déc. 2019

salut
pour nous éviter de perdre du temps à répondre à coté, le plus simple et le plus courtois, serait que tu expliques clairement ce que tu veux faire.

21 déc. 201921 déc. 2019

Bonjour Senetosa
Dans les derniers commentaires que j'ai fait j'ai précisé ma demande me semble-t-il. Je m'intéresse aux retour d'expérience sur les analyses de risque et dispositions pour y faire face lorsque l'on navigue dans des sites isolés.
Merci d'avance si vous contribuez ; quelles qu'elles soient vos idées sont les bienvenues, appréciées et vont enrichir ma réflexion. Donc encore merci d'avance.
Si cependant ma question ne vous parle pas, surtout ne perdez pas de temps avec moi ! Je conçois tout à fait que ce que j'écris ne parle pas à tout le monde ; il n'y a pas une seule bonne manière d'aborder un sujet.
En tout cas je ne souhaite absolument pas manquer de courtoisie avec qui que ce soit. Si cela a pu être perçu comme tel, je vous prie de m'en excuser.

21 déc. 2019

excuse moi labezin mais rien que le titre "autosuffisance" me fait un peu rigoler.
j'ai probablement qqs expériences qui auraient pu t'intéresser, passons...
je me dis d'une personne qu'il menera à terme son projet quand il commence à poser des vrais questions.

21 déc. 2019

labezin@ Ma question c'est sur les besoins en cas de problèmes qui, au large des cotes civilisées, sont éventuellement résolus grace à des secours ou à un remorquage mais bien entendu pas dans les sites isolés. Les "pires-cas" comprenant les pannes, les maladies, talonnages, etc et leurs solutions envisagées

pour faire face aux pannes : formations électrique, electronique, mécanique, couturs, matelotage, soudure, polyester,plomberie, prévoir l'outillage correspondant et les fournitures d'accompagnement

maladies, il n'y en a pas au large et dans les endroits isolés: partir en bonne santé
prévoir ce qui peut être accidentel (blessures, fractures ...) avoir un bateau et du matériel sécurisé et prendre les dispositions (casque)

a suivre...

21 déc. 2019

Oui, assez d'accord; Merci

21 déc. 2019

Bonjour labezin,

Je pense que lorsque l'on veut partir en exploration, c'est aller à la découverte de l'inconnu, de ce que l'on ne connait pas, pour en savoir plus ou apprendre d'autres choses que ceux qui ont déjà fait des découvertes, l'expérience des prédécesseurs sera toujours une aide, mais c'est toi qui explore en faisant de "nouvelles" expériences...

Et merci pour ta courtoisie, ne t'arrête pas à l'arrogance de ceux qui perdent leur temps à vouloir faire croire que tu en manques. 😉

Parmi les découvertes, il y a aussi :
www.babelio.com[...]/696745

21 déc. 2019

Merci beaucoup à toi.

Oui Jean-Louis Etienne, bien sûr !!
et aussi ceux de Tara ou les articles de Skip Novak. Pas mal de bonnes choses à découvrir.

Ensuite il faut formaliser un peu pour relativiser et pour ne pas partir tous azimuth et prendre des dispositions inutiles qui vont gréver le budget financier et les devis poids au détriment de choses plus utiles...

Parce qu'un voilier en expédition c'est aussi un budget à gérer et un déplacement à contrôler...

Merci en tout cas de tes encouragements.

21 déc. 201921 déc. 2019

Un bon bateau, de l’expérience, de quoi réparer.
Des moufles pour le froid, une casquette pour le chaud.
De l'eau de la nourriture et un bon bouquin.
"Naufragés, comment survivre en mer (Français) Broché – 16 mai 1989
de Xavier Maniguet (Auteur)
Et une fois à terre un autre livre pour passer le temps.
"Survivre: Comment vaincre en milieu hostile (Français) Broché – 6 avril 2016
de Docteur Xavier Maniguet (Auteur), Pierre Schoendoerffer (Préface)

Et jeter l'Epirb, c'est pas du jeux, cela permet de voir le problème d'une façon plus terre à terre. :-)

21 déc. 2019

Merci beaucoup Tupperware ; dois je déceler un peu de "mise en boite" dans ta proposition :-))) ?

21 déc. 201921 déc. 2019

:-)
Un peu taquin sans plus.
Mais les deux livres sont vraiment très bien fait, je ne peux que les recommander.
Un autre pour la leçon de mental.
"Vers le pôle
Livre de Fridtjof Nansen"
www.babelio.com[...]/636416

21 déc. 2019

:-) Merci ! ça tombe bien ma blonde est en panne d'idée pour les cadeaux de mardi :-))

21 déc. 2019

@labezin
Je fais partie de ceux qui ne comprennent pas grand chose à tes problèmes et tes questions. Et du coup ne sais pas trop bien comment t'aider.

Tu ne veux pas donner des détails de ton projet, on ne sait pas quel bateau, quel zone de nav, quel équipage, solo, pas solo, et tu es sur le coup depuis 25 ans (sic)... A mon avis tu n'es pas près d'être parti!

Tu parles de mode exploration, ça veut dire quoi?, tu veux cartographier des zones inconnues? Tu parles d'être à deux semaines de secours possibles. Deux semaines? C'est pour rire? C'est ça des conditions extrêmes ?

Comme il est dit plus haut, l'Amazone, le Nord du Groenland ou la fosse des Mariannes ne posent pas les mêmes problèmes.

Le plus important et valable partout c'est d'être prêt mentalement. D'avoir le sang froid et être capable de réagir sans panique. Le reste suit.

Aujourd'hui on est obligé d'avoir une balise à bord. Avant ce n'était pas le cas. Pour mes premiers voyages, je me suis refusé d'avoir de quoi communiquer à bord pour être sûr de me débrouiller seul. Pas d'Epirb, pas d'Iridium, pas de BLU... Juste une vieille VHF qui ne marchait pas bien.

Maintenant le risque zéro, cela n'existe pas. Les voyages extrêmes se font aussi en acceptant cela.

Je veux bien participer à ce fil et apporter quelque chose si je le peux, mais je ne veux pas écrire des tartines sur l'autonomie dans les glaces et après avoir comme réponse un truc du style "moi je n'irai pas dans les glaces".

21 déc. 2019

OK ; je comprends ton point de vue.
On a probablement une approche trop radicalement différente. Je ne pourrais que répéter ce que j'ai dit plus haut.
Merci quand même d'avoir regardé mon sujet.
Cordialement et en toute amitié.

21 déc. 2019

Salut la coterie
Des voiliers simples, peu équipés, en bois (en en trouve presque partout). Naviguer de conserve à 2 ou 3 voiliers. Comme les peuples premiers et primes explorateurs!
;-)

21 déc. 2019

Excellent ; merci

21 déc. 201921 déc. 2019

Le risque 0 n'existe pas, on peut aussi se faire ecraser en allant acheter le pain ;).
Citation de Mike horn, valable pour la plupart

 « Pour se mettre en marche, il suffit d’avoir 5% de réponses à ses questions ; les 95% restants viennent le long du chemin. Ceux qui veulent 100% de réponses avant de partir restent sur place ».

21 déc. 201921 déc. 2019

+1 pour Mike Horn

21 déc. 2019

La question de la beuze 1 :
Quelle différence y a-t-il entre un bateau ?
Ou pas loin.
Sans contextualiser une telle demande, aucune issue, si ce n'est se faire ballader.amha.ciao.

21 déc. 2019

On diverge ! pour ma part je pense être resté poli. Ce qui ne semble pas être votre cas et de ce fait, en effet, nous n'avons plus rien à nous dire.

21 déc. 2019

Bon,
Je prends conscience que je ne suis pa sur le bon site.
Quand on frise les insultes il n'y a plus rien à faire.
Pardon de vous avoir dérangé.

Merci tout de même pour le temps que vous avez consacré à mes questions.

Je ferme ce fil.

Le Stromboli: « phare de la Méditerranée » 😀

Phare du monde

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2022