Avec un multicoque.....

Bon je reprends :
Je pense que nous serons tous d'accord pour reconnaitre que sir Adlard Coles sait de quoi il parle quand il preconise certaines methodes pour faire face au "gros temps".
Celui-ci nous dit que la cape seche avec des trainards en remorque pourrait etre une des meilleures solutions jusqu'a des forces de vents deja respectables (8/9)voir des rafales jusqu'a 45knds.
Je me demandais si en greant une pate d'oie sur le floteur au vent de maniere a faire pointer legerement les etraves au moyen d'une ancre flottante, pourrait etre une solution envisageable
Personnellement, j'y vois certains avantages, et vous ?

L'équipage
11 juin 2007
11 juin 2007

Mais
Je ne comprend vraiment pas l'interet d'une ancre flottante et encore moins avec de telles forces de vent. A la limite des trainards pour ralentir un peu, mais pour des vents bien plus forts!

Avec 45 Kts, 3 ris on peut encore faire face, et au portant, ca fait juste aller vite (15 a 25 Kts selon le type de bateau):-)

11 juin 2007

Ben justement
je suis pas d'accord sur l'hypothèse de départ ....

il sait de quoi il parle, ça oui, mais il faut le remettre dans son contexte et a son époque ..

beaucoup de chose ont changés depuis ...

et ses conclusions ne sont plus nécessairement applicable au bateau "moderne".

tant pour les multi. que pour les monos ...

11 juin 2007

Tout a fait
D'accord avec toi

11 juin 2007

n'empeche
des rafales a 45knds ça commence a faie pour un canot' de 9 ou 10 metres
Bon c'est sur qu'avec 10 pieds de plus, on peu envisager les choses autrement, sachant que la stabilite augmente avec la taille.

Mais ce qui m'interesse, ce serait une prise de cape seche comme deja explique

11 juin 2007

Moi,
je ne me vois pas à la cape séche dans 45nd de vent.
Et pourtant, Erendil est un cata rapide et trés léger (genre 2,5 tonnes sans l'équipage).
J'ai déja navigué dans du 40nd et c'était en régate (mais dans la rade de Hyères, c'est à dire à l'abri du clapôt). J'ai déja aussi subi des vents approchants en pleine mer.
Avec trois ris dans la GV et un tourmentin, je continuais à faire du prés.
J'ai déja, aussi, navigué au portant dans plus de 30nd avec la GV haute.
Dans 45nd de vent, sachant que je navigue en méditerrannée, alors c'est sur que j'opte pour la fuite active, c'est à dire en gardant une vitesse entre 7 et 15 nd. En pratique, soit mon solent avec un ris (soit 10 m²), soit la GV avec 3 ris et le tourmentin.
Et a cette vitesse, tu n'es jamais réellement loin d'un abri (c'est à dire au max une dizaine d'heure).
Maintenant, imaginons la même chose dans un océan, je pense aussi agir de la même manière. C'est à dire commencer par bouger vite pour éviter le gros de la baston, et après en sortir le plus vite possible.
Derrière la question de la cape se cache souvent, en fait, un jeu de voile inadapté.
J'ai, sur Erendil, un solent de 14 m² avec une GV de 32 m². Le solent a une bande de ris qui le ramène à 10 m². La GV a trois ris, avec les trois, il doit rester une dizaine de m².
Franchement, au portant, 10 m² de toile pour un bateau de 10 mètres qui pèsera, avec son petit monde, trois tonnes, cela me semble correct.
Et l'avantage des riz, c'est que les voiles restent parfaites une fois réduite.
Maintenant, si en tout et pour tout tu as un sac sur enrouleur et une vilaine GV avec deux bandes de riz, le raisonnement sera différent.
Jacques

11 juin 2007

il faudrait certainement lire la nouvelle édition
la partie qui concerne les multicoques est bien moins affirmative que tu ne l'es. "Il" préconise tant de méthodes différentes que c'est plutôt du ressort du recensement ;-) .

11 juin 2007

c'est vrai que
que ma version est deja assez ancienne......

11 juin 2007

déjà
Maître Bernard M. contestait l'apologie de la cape, sèche ou pas ainsi que l'utilité des trainards

et c'était pas hier ;-)

11 juin 2007

expérience
avec even keel, je n'ai jamais eu plus de 40 noeurds (soit 45 dans les surventes si tant est que...).
Le bateau assez mal équilibré (mais le pilote tenait quand même), au portant, je n'ai même pas eu un seul moment, l'idée de me mettre à la cape et de tout subir comme une pov bêt.
Ma seule préoccupation était de ne pas enfourné, et je crois même que je n'ai meme pas mouillé les étraves ;-).
Non, les bateaux modernes ne sont pas fait pour encaisser mais pour négocier. Sans tenir compte du côté partisan d'être pour ou contre la cape (les cargos la prennent dans certains cas, c'est donc une stratégie comme une autre), je ne crois pas qu'un multi puisse encaisser une mer énorme sans dégat.
La stratégie la plus adaptée à l'architecture de ce type de bateau est bien de contourner l'obstacle le plus rapidement possible.
Autant, avec Lorien, un mono à quille longue, la cape aurait pû être une eventualité, autant avec even keel, je suis certain de me mettre dans un danger plus important si je me mets à la cape plutôt que de poursuivre la fuite.
Moitessier avait beaucoup de défaut mais un réelle expérience qu'il communiquait à sa façon. Relis le cap horn et tu verras que la libération vient de la vitesse lorsque tu as un bateau qui le permet.

12 juin 2007

Merci a vous tous
pour ces reponses claires et precises

12 juin 2007

En fait
Il faudrait faire faire un tour de multi "normal" a tous ceux de HEO qui ont des idees preconcues, pour qu'ils se fassent leur propre opinion.
Le probleme est que ce n'est pas facile de trouver un jour avec 45 Kts et plus ou nous serions disponibles! :-)

12 juin 2007

je suis preneur
puisque j'ai toujours une petite hésitation entre un multi. et un mono et comme je n'ai jamais mis les pieds sur un multi j'accepterai avec grand intérai une invitation , même si il n'y a pas 45 kds.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (113)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022