Bateau mou...

Incliner le mat en arrière franchement
Bonjour,
Tu dis avoir accentué la quête.
Je pense que tu devrais insister de ce côté en en rajoutant un max et voir se qui se passe.
Remonter la fixation de l'étai un trou plus haut aux lattes d'étrave.

Gréement bien réalisé ?
Il est peu probable que l'implantation du mât soit en cause; par contre une erreur de longueur de pataras, j'ai vécu.

le first 235
est réputé bon marcheur, de là à le modifier...mais au près il demande des réglages précis de la part de l'équipage "dixit Van Deth"
Quelle est la valeur de la quête, le gréement est 9/10ème ? dans ce cas c'est entre ",5 et 5,25cm/m de quète.

ccl
Un tout grand merci pour vos réponse!
Je vais tenter un grutage pour voir où en est la dérive en position basse, c'est assez simple et de ce côté là je serai fixé.
Pour ce qui est de l'emplanture du mat, le moulage de pont où est fixé le mat est assez petit (juste là place pour y mettre la ferrure d'emplanture) donc je vois mal comment un bateau construit à aussi large échelle pourrait avoir un soucis de ce côté là (ça dépend directement du moule). Sur un dériveur léger c'est la première chose que j'aurais tenté mais ici je dois dire que l'idée de bouger à mon emplanture ne me rassure pas...
En ce qui concerne la voile d'avant, certes il y a beaucoup de recouvrement (comme ça se faisait à l'époque) mais d'après ce qu'on m'a dit la surface en arrière du mat ne contribuerait pas à abattre. De plus, j'ai fait quelque tests en enroulant le génois et je dois déjà y aller franco avant de voir un effet et vu mon programme régatier ce n'est pas l'idéal non plus.
Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que ce soit la dérive sinon je commencerai à désespérer. Non pas que le bateau avance mal, loin de là, mais un bateau mou c'est plutot pénible!

Alors là, je suis surpris !
J'ai eu un 235 pendant 20 ans et avec lequel j'ai fait des centaines de régates. Le moins qu'on pouvait dire, c'est q'il n'était pas mou, mais même particulièremt ardent dans la brise au point de passer parfois sur sa barre !
La seule configuration où il pouvait se montrer (très) légèrement mou était le tout petit temps, au près serré et si on gardait le bateau à plat. Dès force 1, il redevenait équilibré pour devenir ardent dès 12 noeuds de vent.
La quille qui ne descend pas peut bien sûr être une cause, encore faudrait-il qu'elle ne descende que très très peu. Le nombre total de tours de manivelle du point haut jusqu'à la butée basse était de 53.
Le mat était légèrement cintré avec un peu de quête sur l'arrière. Le bas-étai avait été conservé.
Regarde aussi si la cage du safran n'a pas été faussée, si ton safran appuie bien sur la ferrure au bord d'attaque, l'inclinaison de cette "pelle" profonde sur ce petit bateau ayant un effet déterminant sur l'équilibre de la barre.

bahh suite
Génois trop puissant par rapport à la grand voile.

Donc tu affines le génois (raideur d'étai et drisse étarquée), génois plus vrillé.

Pour la grand voile au contraire il faut plus de puissance donc pour cela il faut une chute plus tendue +++, et plus d'incidence. Alors tu bordes sans remord. Ne pas oublier que la grand-voile est un véritable gouvernail aérien. Si tu la bordes correctement, elle t'envoie au lof.

safran relevable
est-ce un bateau à safran relevable (pivotant) ?
dans ce cas essayer de relever un tout petit peu le safran.

Hubert, de Cherbourg