Béquiller un gros DL, mythe ou réalité ?

Un Espace 1100 ou un Sun fizz DL, ça se béquille en dehors d'une aire bétonnée ?
En pratique de croisière, on ose béquiller ce type d'engin ?
Merci de vos expériences

L'équipage
21 jan. 2010
21 jan. 2010

un sun fizz
oui, çà se béquille (1.40 de tirant d'eau)

pour le moins ça s'appuie plus facilement contre un quai

En 2003,j' ai vu un sunfizz à la vente qui séjournait dans le bassin d'arcachon mais qui n'était pas en très bon état

ce n'est pas évident de séjourner à l'échouage :
1- les platines de fixations sont prises à travers la coque en pleine coque
2- les béquilles généralement démontables
3- les garants relativement longs et difficiles à raidir
4- le problème du sable, de la vase ou des graviers qui rentrent dans le puits de dérive et peuvent amener le bloquage de la dérive.
5- Si le bateau reste sans controle, le vérin de dérive peut relacher un peu et c'est pas simple de se poser la dérive un peu sortie, ce qui amène du mou dans le cable.

Le décapelage du cable de dérive peut aussi intervenir avec toutes les conséquences sur le relevage et à terme la rupture du cable de relevage. (démontage à sec du couvert du puits de dérive, vérin, fixations etc)

21 jan. 201016 juin 2020

Ben Oui!
... le béquillage, c'est ce que je pratique le plus souvent car j'aime aller dans les ports d'échouage et dans les criques qui assèchent pour carèner et j'aime descendre du bateau à pieds secs.

21 jan. 201016 juin 2020

Et puis...
dans des ports aux fonds incertains...

21 jan. 201016 juin 2020

Dans un port de pêche Irlandais
... à couple de bateaux de pêche en cinquième position dans la vase.
No problem!

21 jan. 201016 juin 2020

....
... parfois ça merde. On béquille trop tard! Alors, le temps que ça remonte, on marche sur les cloisons à l'intérieur de bateau.
Bon béquillage,
Régis

21 jan. 2010

oui mais Jaoul
La forme "Trimus" à l'air à mis chemin DL, DI parait plus douée pour ce genre d'exercice que les DL plus "standard".

22 jan. 201016 juin 2020

Plus doué ?
...le Trisbal a effectivement une surface de posée plus grande qui lui permet d'échouer sans béquille sur sol plat et ferme. Sauf que tu sais jamais si là où tu échoues est dur et ferme. Alors, une fois sur deux, il tombe sur son bouchain souvent en fin de mise au sec. Donc, c'est béquilles à chaque fois.
Ce qui me semble un inconvénient majeur de la semelle de posée large, par rapport à un DL normal, c'est l'échouage le long d'un quai avec une banquette en vase dure en pente (on ne peut pas lui donner de l'inclinaison vers le quai). Il faut le cravater fermement au quai pour l'empêcher de verser. Et là, la béquille extérieure ne sert à rien vu que sa semelle se trouve à un mètre (parfois plus) au dessus du sol en pente.
Photo de Jaoul dans le port de Wesport Irlande, avec une cravate qui coulisse le long de l'échelle de quai. De plus, une amarre prise sur le quai est raidie sur le winch d'écoute extérieur.

21 jan. 2010

béquiller
Toute l'année, non, car cela va fatiguer la structure à la longue, les bateaux modernes n'étant pas conçus pour ça.
En croisière, sans aucun problème... juste ausculter le fond avant de poser pour éviter les gags (et bien sûr ne pas se poser n'importe où!!...).
J'ai pratiqué avec un Océanis 311 DL, puis maintenant avec un Sun Odyssey 35 DL. En des temps reculés je l'ai souvent fait avec un Challenger Horizon. Cela devient en fait une habitude dont on ne se passe plus. Pouvoir béquiller ouvre l'accès à des tas de coins merveilleux et pas toujours très fréquentés, et permet accessoirement de s'abriter plus facilement quand le temps se gâte dans un coin sans marina proche (un exemple parmi d'autres: en s'échouant au fond du port de Sein au lieu de se faire brasser dans l'entrée...).

22 jan. 2010

Ca dépend du port ou de l'abri.
A Port Bail, des DL en plastique, des quillards aussi d'ailleurs, béquillent toute l'année sans problème. Si il n'y a aucun clapot qui entre dans l'abri, c'est bon. Sinon, c'est comme tu dis: la fatigue de la stucture et du gréement aussi, quand le bateau tosse.

22 jan. 201016 juin 2020

oublié la photo
**

22 jan. 2010

bonsoir, il y a une centaine d'années,
ils ne se posaient pas la question!
pour ma part, je préfère aller derrière avec mon biquille, il y a moins de vase.
vu il y a quelque temps le ht ammarré au ponton avec l'étrave tribord picorant la vase le cul regardant les étoiles.

au fait et hors sujet, si quelqu'un voit et peut photographier les grenouilles volantes qui empêchent les travaux du nouveau port, je suis preneur :-)

22 jan. 2010

oui ça le fait
DL de 1m20 de tirant d'eau et 10 tonnes
deux bequilles en inox diamètre extérieur : 30 cm

22 jan. 2010

les dériveurs intégraux
ont une semelles de quille très large et peuvent se poser sans béquille ou avec des béquilles légères juste pour assurer.

les dériveurs lestés s'appuient systématiquement sur une béquille ou l'autre, ou les deux en fonction de l'enfoncement du saumon et de la gite du bateau .

les béquilles sont en principe plus courtes que le tirant d'eau du bateau au couple de leur positionnement.

le positionnement du bateau perpendiculairement à la pente du sol est recommandé pour de bonnes conditions d'échouage, ce qui est très aléatoire à l'évitage, avec un plan d'eau relativement ouvert et qui peut être agité.

s'il faut embosser, c'est une manoeuvre qui prend du temps et qui est envisageable pour un hivernage en haut de grève, l'étrave à terre.

22 jan. 2010

Et pour un quillard ?
Je me posais la même question pour mon Brise de mer 31 GTE (1,60 m de tirant d'eau).

J'ai des béquilles qui s'adaptent bien dessus et je m'en sers pour l'hivernage ... mais qu'en est-il dans un port ? (par exemple Sein ou Molène) Pensez-vous que cela puisse être stable ? Pour l'instant, je n'ai pas osé essayer.

Cyril de Brest

fil ancien
bonjour
il y a plusieurs fils sur le sujet doncelui-ci :
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

il y est rappelé l'importance de la surface des pieds de béquilles en fonction de la nature du sol et du poids du bateau.

Hubert, de Cherbourg

Phare du monde

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2022