besoin d explication pour utilisation spi avec double tangon

Bonjour,
Je viens d acheter un first 32 avec un spi equipé de 2 tangons...je vois la methode pour l empannage avec un tangon unique mais avec double tangon, j ai jamais vu.

Un navigateur avisé peut il m expliquer la technique d empannage avec double tangon? J ai trouvé tres peu d éléments sur le site et internet....Les 2 tangons restent ils toujours maintenus sous tensions avec leurs balancines et hales bas par exemples?
Merci des explicationsque vous pourrez m apporter!

L'équipage
08 nov. 2016
08 nov. 2016

ça ne sert qu'à aider pour l'empannage, au moment d'empanner tu mets en place le deuxième tangon en crochant l'écoute dessus, puis une fois l'empannage terminé tu affales le premier tangon.

09 nov. 201609 nov. 2016

Rien n'empêche de mettre un bras et une écoute de chaque côté.....
Ainsi, tout est prêt et l'empannage peut se faire simplement.
Tu as un bras en position sur chaque tangon et une écoute en attente ou en fonctionnement.....

09 nov. 2016

2 tangons gréés pour un meme spi, jamais vu ou que ce soit
par contre, pour une transat plein cul pendant longtemps
avec un genack d'un coté et le genois de l autre, tous les deux tangonnés pour les petits airs, oui

09 nov. 201609 nov. 2016

Pareil
C’est certainement un mec qui naviguait seul et pour faciliter ses changements de bord en laissant de chaque côté un tangon ''prêt à empanner " ! Car changer de côté seul même barre bloqué c'est très chiant !
Il gagné le temps de sortir du tangon basculer de l’autre côté et raccroché le tangon au mat !

09 nov. 2016

C'était la méthode utilisée en course dans les années 60 - 70 sur les "gros" RORC puis IOR avec de grands spis gréés en tête. Ces voiliers étaient, lourds, instables au portant et rouleurs. Brefs des "camions" délicats dans la brise au portant et puissants au près. Exactement l'inverse des voiliers actuels. Grands génois et spis et petite GV. maintenant, petits génois et spis et grande GV la bien nommée.

09 nov. 2016

Merci pour ces infos.
Comme j ai souvent un équipage plutot néophyte, l idée de garder a poste les 2 tangons m a l air pas mal. Pour le faire, il faut donc tout en double ecoute, bras, hale bas, balancine...ca fait du monde sur le pont! Est ce que ça vous semble envisageable de mettre un seul hale bas et une balancine sur taquet coinceur avec au milieu du pont avant departs doubles vers les tangons?

12 nov. 2016

Les deux tangons à poste en permanence ne me paraît pas être une bonne idée. En deçà de 120° d'angle du vent apparent il faut border l'écoute de spi. Impossible avec un tangon à poste sur l'écoute. Les deux tangons sont à poste juste au moment de l'empannage on est alors plein vent arrière, ensuite pour régler l'écoute sur le nouveau bord, le tangon doit être dégréé sinon on ne peut plus régler facilement et correctement l'écoute. En retour au cockpit, un seul hale bas et une seule balancine pour les deux tangon, mauvaise idée. Chaque tangon doit pouvoir être réglé séparément. Leur réglage est différent. L'un à poste, alors que l'on manoeuvre l'autre. Il faut deux balancines deux hales bas avec deux un retours au cockpit.

12 nov. 2016

Quand on est vent arrière, même si le vent varie de plus ou moins 30 degrés, on peut les garder....avec une balancine, un tangon peut se monter pour ne pas gener....
Si on est au largue, ce n'est pas pareil...
Ceci étant, mettre en place le tangon numero 2 avec cloche et rail au mât n'est pas très long.
1 balancine et 2 hale-bas.

12 nov. 201612 nov. 2016

Bonjour,
on ne les laissait pas à poste en permanence. Simplement juste avant d'empanner, on mettait le deuxième tangon, ce qui évitait d'avoir le spi libre pendant la manoeuvre et surtout de s'emm... à contourner le bas étai avec un seul tangon, même soutenu par la balancine. J'ai vu à ces occasions de belles figures libres d'équipier déséquilibré par le tangon devenu incontrôlable . Sur un gréement sans bas étai, ça ne sert pas à grand chose.

12 nov. 2016

Sur un petit bateau en effet c'est pas indispensdable, mais sur un 40-50-60 pieds des années 60 - 70 avec une brise soutenue c'était la règle, sous peine d'avoir de gros problèmes à l'empannage. On voyait des bateaux partir au lof ou à l'abatée et en flotte serrée, comme lors des régates de Cowes, on serrait un peu les fesses en voyant le voisin merdé lors de son empannage, de peur qu'il parte au lof et vienne droit sur toi. Aujourd'hui c'est très différent avec spis asymétriques et "luge".

12 nov. 2016

Ca doit être expliqué dans le livre de Berthier sur la manœuvre, Gallimard.
De l'époque !

;-)

12 nov. 2016

Bonjour,
comme hoolof j'ai également 2 tangons sur mon First 405 mais ils servent uniquement au moment de l'empannage mon voilier étant équipé d'un bas étai ça facilite et sécurise la manoeuvre par contre j'ai éffectivement 2 balancines et 2 hale bas

12 nov. 201616 juin 2020

Toute la manoeuvre dessinée
par Marc P.G.Berthier

Empanner avec 2 tangons

12 nov. 2016

Exactement !
Ne serais-ce que pour les dessins !!!
Et cela m'évite de descendre à la cave...
:-D

04 déc. 2016

Merci Gribou!
Je n avais pas vu tes fichiers car j etais depuis qcq semaines a faire des travaux sur mon bateau... ca va bien m aider a comprendre!
Encore merci

05 déc. 2016

Une question aux cascadeurs :-D, si on part à "l'abattée" avec deux tangons, comment ça se passe ?
:reflechi: :non: :doc: ;-)

05 déc. 2016

Que ce soit avec un ou deux tangons, ça se passe mal !

01 déc. 2018

Bon, sur un départ à l'abattée "classique" avec un seul tangon (il est un donc il est au vent) tu est parti avec une contre gite de malade et tu as des risque de planté du tangon et d'avaries en plus de toutes celles liées au départ à l'abattée, spécialement au passage brutal de bome qui va suivre. Là, le fait d'être encore avec 2 tangons change pas la donne.
La donne change sur un départ au lof alors que tu es encore avec 2 tangons : par rapport avec un départ au tas classique tu rajoutes des risque de planté du tangon sous le vent et de compliquer donc sérieusement le problème par rapport à un départ au lof "classique".
Cdlt
JM

PS 1 je pense quand même que avec des bateaux à arrière étroit des années 80 genre le Symphonie ou le First 30 que je connais bien ou des plus gros que je connais moins, qui ont tendance à tortiller du cul pour aller droit lorsque bien abattu, l'utilisation de 2 tangons doit quand même bien sécuriser l'empannage dans la brise et la vague. Et participer à sérieusement résoudre la question délicate du bas-étais. Et en limitant le travail devant le mât à l'empannage ça pourrait bien éviter que le poids et les déplacement de l'équipier d'avant (plus son collègue qui vient l'aider parce que c'est un peu la merde) aident aux départs au tas à l'empannage.
D'ailleurs à l'époque, il y avait un équipement pour 2 tangons... Je vais peut-être y revenir finalement...

PS 2 oui c'est du déterrage mais le sujet en vaut la peine ;-)

01 déc. 2018

Extrait de "Pen Duick en Pen Duick" d'Éric Tabarly (p 106 et 107) : préparation du Pen Duick V (10,67 x 3,50 m x 3,2T) pour la course San-Francisco/Tokyo :

Si je veux avoir beaucoup de toile aux allures portantes, il me faut de grandes voiles, s'établissant sur de grands tangons. Mais pour que ceux-ci puissent être logés commodément sur le pont, je les prévois télescopiques : repliés, ils auront une longueur qui est à peu près normale pour ces bateaux, soit 4,60 m, mais déployés ils feront jusqu'à 7,50 m, avec 3 réglages intermédiaires.
Les voiles seront d'une part des spinnakers, et d'autre part des focs jumeaux à rouleau. Le grand spinnaker fera 120 m², ce qui est considérable pour la taille du bateau.
Au vent arrière et au largue, je l'établirai sur les deux tangons complètement déployés, et sans grand voile pour le plein vent arrière. Pour le vent de travers, il faudra supprimer le tangon sous le vent.
Rarement on voit un spinnaker établi sur deux tangons : le procédé étant interdit par les règlements de course-croisière, beaucoup ne pensent pas à l'employer.
Cependant avec Pen Duick III, il nous est souvent arrivé en croisière de naviguer ainsi ; tout se passe alors avec une merveilleuse tranquillité : le spi bien ouvert et bien maintenu par ses tangons n'a plus aucune tendance à se balancer et le bateau n'a plus aucune raison de subir le roulis rythmique.
Pour les empannages, il suffit de régler la position des tangons en choquant un peu de bras sur l'un et en reprenant sur l'autre. Il n'y a que la grand voile à faire passer.
Nous avons ainsi navigué vent arrière dans des chenaux de l'archipel suédois où, tantôt par suite des sautes de vent, tantôt à cause des détours du chenal, il fallait empanner toutes les cinq minutes. (…)
Enfin au grand largue, le spi est bien débordé par son tangon sous le vent et son rendement est ainsi très bon.
Étant donné tous ces avantages, et puisque les règlements de course-croisière ne sont pas imposés pour cette course, je pense établir mes spinnakers sur deux tangons chaque fois que l'occasion s'en présentera.

02 déc. 201802 déc. 2018

Eh ben, si tu veux vraiment voir comment ça se fait avec deux tangons, regarde ici:

entre les minutes 15 et 18.

Phare du monde

  • 4.5 (178)

2022