Carénage voilier aluminium

Bonjour à tous.

Une fois sorti mon voilier en aluminium de l'eau, je me suis rendu compte de l'importance et du nombres de cratères marquant la surface de la coque sous la flottaison. les plus gros; 3 mm de profondeur et 6 mm de diamètre et sinon beaucoup d'autres bien plus petits.
Le dernier carénage ayant été fait il y a 6 ans je suis quand même étonné de l'état général de la couche de brai époxy présente encore sur plus de 70% des œuvres vives. Bien qu'elle ait fait des bulles d'air et s'en aille plus ou moins facilement à la spatule par endroit elle reste bien accroché sur de grande portions.

Que me conseillerez vous sur chacune de ces méthodes ? ^^

1/ Ponçage de la coque entièrement à nu puis finition au sablage pour bien décaper les cratères, dans la foulée passage d'une résine époxy pour combler lesdits cratères et lisser la surface, puis procédure pour antifouling normale.
2/ Ponçage de la coque et du brai époxy ( je ponce en douceur la ou il tient encore ) je laisse les cratères tels quel puis je passe un primaire d'accrochage partout et je repasse un brai époxy sur l'ensemble.

Merci d'avance pour vos conseils.

L'équipage
23 mars 2021
23 mars 2021

Bonjour.
Les cratères d’électrolyse sont importants et il est indispensable d’en déterminer la cause. Est ce que les anodes étaient mangés et ne jouaient plus leurs rôles ? Est ce que l’aluminium sans epoxy par endroit a concentré l’électrolyse ? Pour ma part je prevoierais un sablage pro des œuvres vives pour se rendre compte de l’état de la coque , puis après avoir comblé les crevasses à la résine epoxy chargée d’aluminium, si elles ne sont pas trop importantes,protéger la coque par le procédé de chez Méta ou le procédé Hempel que j’ai choisi , soit 3 couches d’epoxy , soit Hempadur rouge à 20% de dilution passé pas plus de 3 h après sablage pour éviter l’oxydation de l’alu , ensuite 2 couches d’Hemadur sans dilution ,puis une couche isolante caoutchouc beige Hempatex , puis 2 couches d’antifouling erodable Hempel Alustra. Mais auparavant bien voir s’il n’y a pas eu de fuites électriques. Voilà ma modeste contribution et surtout , veiller son bateau aluminium comme un bébé. Ça fait 40 ans que ça dure. François


23 mars 2021

Si l'épaisseur originelle est de 6 mm, des cratères de 3 mm de profondeur me semblent au delà de la limite où la résistance de la tôle n'est pas diminuée.
Si c'est effectivement le cas, ce n'est pas un badigeonnage avec une quelconque résine qui redonnera la résistance indispensable.
Je demanderais l'avis d'un vrai sachant avec expertise; mais ce n'est pas mon voilier.


23 mars 2021

Bonjour Laventure,
Tes photos sont impressionnantes! As-tu des trous sur toute la coque ?
As-tu une idée de l'origine (fuite électrique, mauvaise protection des anodes,...)
Je me permets de compléter les deux réponses précédentes qui me semble très complètes et pertinentes.
Pour suivre la protection galvanique d'un bateau alu et éviter à nouveau ce type de problème, il me semble indispensable d'utiliser : www.galvatest.fr[...]/

C'est vraiment un bon outil pour se situer et anticiper ce type de problème.
Bon courage pour la reprise de tout ca !
Bonne nav'


23 mars 2021

Il faut savoir repartir sur de bonnes bases: Sablage (avec l'Alu moins de travail que pour l'acier) puis dans la foulée protection/antifouling Métagrip (au Zn).


23 mars 2021

Le sablage permet d’avoir un aspect précis de la coque et ensuite un toucher granuleux qui permet une très bonne accroche du primaire. Lorsque j’avais poncé les œuvres vives les 2 fois auparavant, on etale les résidus d’antifouling sur la coque . Pour mon bateau de 10 m , le sablage par un pro m’a coûté 1000 € . Il a du utiliser 900 kg de sable.


23 mars 2021

Et hydro gommage avec de la glace, 900 kilos de sable 👎


23 mars 2021

Juste trouvé cela sur Gogol, à titre d’exemple , ca vaut quoi

www.nard.fr[...]-1.html


23 mars 2021

Pour résumer
Le sablage est un terme générique derrière lequel se cache le nettoyage des grandes surfaces en utilisant un abrasif projeté à grande vitesse à l'aide d'air comprimé au travers d'une buse, sur le matériau à décaper.

Il y a longtemps que le sable naturel n'est plus utilisé.

L'abrasif va du très solide, rugueux au très délicat (exemple : bicarbonante de soude) en passant par la glace.
Il est choisi en fonction du support à décaper et de l'état de surface à atteindre.
Le grenaillage est assez similaire.


23 mars 2021

Tous ces procédés ont qualités et défauts, mais au final le choix est surtout orienté par la disponibilité du matériel et de celui ou ceux qui le mettent en oeuvre, la zone où on est autorisé à pratiquer ET SURTOUT LE MONTANT DU DEVIS (attentions aux surprises).


Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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2022