Cartographie et piratages .....

J'utilise ScanNav ,
qui contient un atelier de cartographie . Mes cartes papier SHOM scannées sont à bord de toute façon. A part celles là , cartes Maptech achetées et cartes S57 americaines telechargées ; autres source de cartes : STW :Cartes américaines papier photocopiées...

Non les S57 sont vectorielles et gratuites
:-)

et
peut tu me dire ou on peu les télécharger , cela m’intéresserait de comparer avec les cartes raster
merci

je pose des questions idiotes
Justement cela serait intéressant de savoir si on a le droit de scanner nos propres cartes ?

Moi aussi j’utilise ScanNav et le prix de la licence par rapport à la qualité du soft fait la différence.
Par contre j’aimerais que l’on m’explique.

D’après ce que je sais le Shom est un organisme d’état rémunéré par ce dernier sur les impôts de tout le monde non ?

Que l’on paye un support papier au prix du papier pourquoi pas ? Mais comment se fait il au pays de l’avant-garde du principe de précaution que l’on nous fasse payer les cartes électroniques ? Ne serait-elles pas des éléments de sécurité ??
Pour quoi les vilains états unis temple du capitalisme sauvage donne t’ils toutes leurs cotes en téléchargement gratuit ?

question bête pour André
peux tu me donner l'adresse exacte pour les télécharger?
Merci
FM

Voir ce que dit le SHOM
www.shom.fr[...]ves.htm

J'aurais tendance à penser que scaner ses propres cartes n'est pas interdit, dans la mesure ou on possède l'original.

Maintenant au vu de ce que l'on voit avec les cd ou il devient interdit de faire un copie informatique d'un disque pour lequel on a payé les droits on peut effectivement se poser la question même d'une simple photocopie partielle. (Ce que je fais pour le coté pratique)

Entre parenthèse, cette nécessité de prouver
la possession de l'original est totalement stupide, parce que si on fait une copie de sauvegarde, c'est justement pour pouvoir l'utiliser en cas de perte de l'original...

Le serpent informatique n'a pas fini de se mordre la queue au pays des droits payants...

Franchement nul n'est sensé ignorer la loi .....
mais quel borde...

on a le droit d'enregistrer un film qui passe a la tele avec un magnetoscope ou graveur de DVD, ou DD , ou .... mais on aurait pas le droit de telecharger sur le net le même film ?

Avec les cartes qu'en est il ....

De même que il y a quelques années, on faisait des copies de nos disques vinyl sur des K7 audio ... on ne parlait pas de piratage ?
Aujourd'hui la même copie qui serait numerisée puis telecharger par le net serait du piratage ?

Les CD du shom et de manieres generales les cartes Rasters format BSB et KAP ne sont pas cryptés, protégés ou quoi que ce soit .....

Pour autant est ce que c'est libre ou protégé par un contrat de licence dont il n'est fait référence nulle part ...

Bref nul n'est sensé ignorer la loi, mais là, avouez que ça semble compliqué ....

Pratiquement y a t-il des participants qui ont deja été contrôlé ?

Que contrôle t-il, qui contrôle Douane ou Gendarmerie, .....

J'insiste, sur un point, mon but n'est nullement de pirater ou quoi que ce soit, mais vraiment de savoir ce qui est authorisé et ce qui ne l'est pas ...

Par exemple, avoir un Pc à bord, c'est bien, ça permet d'eviter d'emporter plein de CD musicaux ou de cartes .... mais si c'est pour finir au placard ou avec le matos confisqué ....

Bref des avis eclairés seraient vraiment bienvenu ..

Flou artistique
Dans bien des domaines, la législation peine à suivre l'évolution technologique !

Zephir touche du doigt un aspect qui n'est pas encore très clair dans la loi, qui pourrait donner lieu à une bataille de juristes, sans forcement être certain de l'issue.

De plus, la réponse sera differente en fonction du support (papier, numérique) et surtout en fonction du pays.

Si on considère le support et le pays, en France:
- copie papier/papier: du domaine de l'usage privé ("familiale") pour les cartes du shom, libre de droit pour les cartes comme l'Admiralty. Le droit en France est encore pour l'instant clair là dessus.
- copie numérique vers numérique: le droit s'est clarifié (?!) avec le DAVSI, la France ayant été obligée de transposer le droit international et européen. C'est l'éditeur qui décide du nombre de copie, celui ci pouvant tout simplement la refuser. Le nombre de copie autorisé par support est géré par DRM (digital right managment) et il est interdit de cracker les drm. Faut voir avec les norvégiens qui commercialisent les cartes CD du shom combien de copie autorisées.
- copie papier vers numérique: c'est là que c'est le flou, car on marche encore sous la loi copie privée, et c'est moyennement bien vu au niveau international. Mais en France, on peut considérer qu'ayant les cartes papiers à bord, on est pour l'instant tranquille. Pour l'instant ..... ça m'étonnerait que ça dure.
- téléchargement: interdit sauf si on peut prouver que le document est libre de droit, ce qui n'est pas le cas pour les cartes du shom.

Les CD du shom qui trainent sur les pontons viennent du premier fou qui s'est amusé à les commercialiser sans protection, et qui s'en est mordu les doigts. Voir le site de Christian Couderc (Voilelec) au chapitre carto numérique, il y a une bonne synthèse sur l'historique des cartes.

Tout ça de ce que j'en ai compris en suivant les débats sur les droits d'auteur ...... :litjournal:

précision
BSB et KAP sont deux fichiers intimement liés
le fichier BSB et un fichier alpha numérique renseignant un ou plusieurs fichiers raster KAP, TIF..., tout fichier bitmap, c'est ce fichier qui sert aux logiciels de carto à créer la liste des fichiers disponibles dans sa base
le fichier KAP est un fichier "mort" qui ne contient aucunes données alphanumérique

exemple fichier bsb (monde entier)

!Copyright 1998, MAPTECH INC. All Rights Reserved.
CHT/NA=MAPTECH WORLD CHART,NU=999
CHF/WORLD CHART
CED/SE=1,RE=2,ED=09/07/1998
VER/2.0
CHK/1,999
CGD/0
ORG/USA-NIMA
MFR/MAPTECH
K01/NA=MAPTECH WORLD CHART,NU=999,TY=BASE,FN=WORLD.KAP

Les limites ....
En reprenant l'exemple des K7, ou des copies de film tele ..... on a tous passé a un copain ou membre de la famille une K7 ou film que l'on avait enregistré ... le fait on en toute illegalité, ou est ce la limite du systeme ...

En quoi la problematique serait differente pour les cartes ....

et les contrôles ...... alors personne ???

Droit d'auteur
Pardon, d'intervenir alors que je ne connais rien à la problématique spécifique des cartes...

Mais là, vous discutez en fait du questionnement fondamental du consommateur face aux législations sur le droit d'auteur...
Et j'ai longuement été confronté, dans divers domaines, à ce questionnement... A mon avis, il en est des cartes comme de la musique ou des écrits...

Et effectivement, Internet et les supports numériques ont considérablement compliqué la perception que l'on peut avoir des droits fondamentaux à la propriété intellectuelle ou commerciale.

Mais en dehors de l'embrouillaminis des législations, le droit d'auteur et la protection de la propriété intellectuelle repose sur un principe très simple, qu'il faut respecter si on veut se sentir "honnête" par rapport à l'auteur. Et ce principe fait généralement référence quand la loi ne s'y retrouve plus très bien...

Lorsque l'auteur ou ses ayant droit diffusent une "création", ils acceptent implicitement la mise à disposition pour usage "privé" de l'oeuvre lorsqu'elle a été acquise par les moyens prévus par eux-mêmes... et refusent explicitement tout autre usage. Pour tout autre usage, ils entendent négocier spécifiquement sa mise à disposition.

Par "privé", on entend votre cadre de vie familial proche. Certains y incluent votre environnement de vie proche, comme vos amis, à condition de pouvoir établir vous-même qu'il n'y a eu aucune transaction ni aucun profit d'aucune sorte!
Par exemple, une soirée privée où le bar est payant, la musique diffusée fait l'objet d'un droit d'auteur, même si c'est une boum d'anniversaire dans le garage de papa avec juste les copains. Par contre si tout est gratuit... c'set juste des copains, donc pas de droits sur la musique.
Par contre, certains spécifient que leur produit est vendu dans un cadre "privé", mais restreint! Comme les logiciels, par exemple, dont beaucoup ne donnent qu'une license pour un seul PC, même si votre propre bureau en contient deux pour vous tout seul!

Donc, toute diffusion qui ne rentre pas dans cet usage strictement "privé", et qui n'est pas sous le coup d'un accord spécifique et vérifiable aisément, est illicite!

Et si vous utilisez en toute bonne foi une oeuvre qui a été diffusée de manière illicite, c-a-d sans accord explicite de l'auteur, certifié vis-à-vis de vous par des moyens légaux, vous êtes considéré comme complice, soit receleur, si vous l'utilisez à titre personnel, soit à votre tour pirate si vous le diffusez! Et ce, sur quelque support que ce soit!

Ce qui devient un peu invivable avec les nouvelles technologies, et qui vous empoisonne apparemment, c'est que le piratage est devenu tellement habituel, que c'est à nous maintenant à prouver que ce que nous avons sur nos tables à cartes ou dans nos compils de musique est bien légal! Donc, à priori, sauf si nous pouvons prouver le contraire, nous sommes tous des malfrats!

Et vive le progrès technologique!

Très franchement...
... je ne suis pas persuadé que ces nouvelles technologies tant décriées on rendu le piratage plus "habituel" qu'avant.

Avant les CD puis MP3, il y avait sur tous les bateaux (et dans tous les foyers)des quantités de K7 audio recopiées.

Maintenant, c'est juste le support qui change (et la capacité de stockage, OK).

Pareil pour les cartes : il y avait des quantités incalculables de cartes photocopiées dans la nature.

oui, d'accord
mais je faisais juste remarquer que ces nouvelles technos ne sont pas à l'origine d'un "raz de marée de pirates".

Les pirates étaient déjà là AVANT avec K7 et photocopieuses.

Certes, le résultat etait moins bon qu'avec les technos numériques, mais à l'époque, il était tout à fait acceptable d'écouter un copie à la 5eme génération sur le radio K7 du bord en musique d'ambiance.

De toutes façons, les techniques de recopie actuelles pour la musique et la vidéo utilisant de la compression ne satisfont pas l'audiophile qui préfèrera le support original.

va voir là : (par exemple)
www.educnet.education.fr[...]pie.htm

Pas besoin de se trimbaler avec les originaux !

Et en plus
Il faut payer la taxe quand même (sur les CD, les ordis - hé oui, les disques durs sont très lourdement taxés !- ......)

Le genre d'évolution réglementaire qui ne laisse pas insensible quand on s'assoie après ......

alors cette taxe est négligeable
Pour un CD la taxe est de l'ordre de la dizaine (ou qq dizaine) de centimes d'euro.
Pour un DVD ça tourne plutôt autour du roro.
Du coup les prix (illégaux bien sur, pour des français) pratiqués en DE ou LU diffèrent fortement des prix pratiqués en France (Fnac et al.) : un allemand peut ne payer que 0,20 € pour un DVD 4,7 Go

Je n'ai pas l'impression, en comparant le prix des 250 Go du moment en France et en Europe d'nue grande différence de prix. Puis-je en déduire que cette taxe, si elle existe, est négligeable et en tout cas pas du tout liée à la capacité du disque (au prorata de la capacité)

à freja et zephyr
dans mon exemple, je supposais que thierry avait les mêmes cartes que moi.
Dans ce cas, il ne fait que me rendre service en gravant le Cd pour moi.
Et j'aurais à bord cartes originales papier + CD.

En réalité, je n'ai rien de tout ça sur mon boat actuellement, juste les cartes papier, et un gps portable.
Et bien sûr une règle cras, un compas à pointes sèches, un crayon gris et un compas de relèvement.

Il me semble...
... que les copie dites "de sauvegarde" sont encore légales en France.

Il y a eu pas mal d'actions en justice contre des éditeurs ayant protégé leurs médias afin d'en rendre la copie impossible (ou moins facile).

Ces même protections (sur des CD audio notamment) etaient tellement "bizarres" que certains avaient des problèmes pour les lire.

Je n'ai plus trop d'infos sur ce sujet, si quelqu'un peu poursuivre et apporter des précisions...

Les copies
même de sauvegarde, sont interdites.

De plus, les éditeurs mettent de plus en plus d'hologramme et autres systèmes anti copies qui font que le cd de sauvegarde sera inutilisable pour une réinstallation du logiciel. Donc si tu fais tomber ton agrafeuse, tu n'as effectivement plus que tes yeux pour pleurer !

Les actions en justice contre les verrouillages numériques, c'était avant la loi DAVSI. Maintenant, ces verrouillages sont parfaitement légaux s'ils sont indiqués sur l'emballage (en clair, si ça ne marche pas sur ton materiel, tu l'as dans l'os)

Pire que cela est l'interopérabilité: tu achètes de la musique, mais il te faut acheter le matériel de l'éditeur pour pouvoir le lire (capturer un marché, les fabriquants ne rêvent que d'avoir le marché pour eux tout seul, sans partage !). Là encore c'est légal si c'est indiqué à l'achat.

Ca existe aussi sur les logiciels de navigation (pas tous): pour lire les cartes avec le soft, tu ne peux que lire que les cartes que tu auras acheté chez l'éditeur du logiciel .......

Comment lutter contre le piratage quand les éditeurs se comportent comme des maquereaux ........ ?

Ben oui c'est bien ça
Lis bien la dernière phrase, tu verras dans quelle hypocrisie on nage ..... T'as le droit, mais s'il y a le dispositif anti copie t'as pas le droit, donc finalement t'as pas le droit !

Oui mais
Comme les éditeurs incluent maintenant des protection et qu'il est interdit de cracker les protections, c'est kif kif ......

Si tu veux faire des copies, il faudra aller voir le collège de médiateurs, bon courage !

La loi est encore plus vicieuse pour les logiciels: la copie des softs n'est pas vraiment interdite, en revanche les systèmes anti copies ont été légalisés. Donc il te faudra soit un crack (illegal), soit te résoudre à racheter le soft, soit te lancer dans une action auprès du collège si tu estimes que c'est abusif ...... donc autoriser la copie mais autoriser aussi les sytèmes anti copie c'est aussi interdire la copie sans le dire !

Extrait d'un article publié:

Copie

Les systèmes anti-copie, utilisés pour empêcher les utilisateurs de dupliquer un CD ou un DVD, sont légalisés. Faire sauter ces verrous devient dès lors illégal et passible d'une peine :
La simple possession d'un outil de crackage est puni d'une amende de 750 euros.
L'utilisation d'un tel outil fait monter la facture à 3750 euros.
Diffuser un outil pour cracker les verrous de protection, c'est risquer 6 mois de prison et 30 000 euros d'amende.

On peut noter qu'une limitation à l'usage des DRM a été posée du fait de la nouvelle obligation de lecture sur tous les supports de lecture : les fichiers / CD / DVD achetés devront pouvoir être lus aussi sur ordinateur.

Enfin, cette interdiction de cracker un support ne met pas encore officiellement à mort le système de copie privée des CD. Tout conflit entre le fait de pouvoir faire des copies (au titre de la copie privée : pour sa maison de campagne, pour ne pas avoir à acheter tous les six mois le disque préféré des enfants…) et le fait d’en être empêché par des dispositifs anti-copie pourra être soumis à un Collège des médiateurs. Ce collège est présenté par le gouvernement comme une autorité administrative indépendante (de qui ?); il aura "pour mission de garantir l’exception pour copie privée dans le monde numérique et de favoriser une solution de conciliation en cas de litige. A défaut de conciliation et si la demande est fondée, il sera doté du pouvoir important et efficace d’émettre une injonction prescrivant, au besoin sous astreinte, les mesures propres à assurer le bénéfice effectif de l’exception. Les décisions du Collège ainsi que le procès-verbal de conciliation seront rendues publics, ce qui est un gage de transparence".
En revanche, il en serait fini des copies privées des DVD.

Et au fait
C'est pas dans la législature précédente, c'est celle de maintenant, qu'on a, en ce moment ....

Celle qui dit en même temps que .... heu bon, stop

Ben oui !!
;-)J ai le néro installé sur mon nouvel ordi asus davant noél !, et méme le cd pour le réinstaller !! faut il que je leur fasse un procés , ou leur envoyer l huissier ?? :-D Couac que les huissiers !! ;-) :-D en ce moment !!!

Autrefois,
les pirates faisaient des calques de cartes, dans la pratique c'etait tellement ch.. qu'il n'y avait que les acharnés genre Mouate à se taper ce boxon.

Le scannage de cartes+mise en forme par georeférencement, c'est la version moderne du calque, et c'est aussi ch...t !

Je me suis tapé un morceau de la cote italienne(sur OZI) au debut du siecle, alors legal pas legal je m'en fiche, jamais plus !!!

Ma soluce actuelle: un soft legal à bord(scannav) et les CD originaux des cotes françaises (SHOM version 2000) si les gabelous devaient faire du zele, pis une clé USB pour le reste ;-)

loi sur le piratage....
on l'appele la loi DADVSI

elle est là : www.legifrance.gouv.fr[...]eDeJorf
et ça ne concerne pas que le peer to peer.

c'est une loi , donc c'est pas clair ... ;-)
on peux toujours essayer de l'interpreter comme on veux , elle reste là !

La loi contre le piratage numérique suscite la polémique
LExpansion.com

Systèmes anti-copie légitimés, instauration d'une "riposte graduée" en cas de piratage... le projet de loi sur les droits d'auteurs aborde les sujets qui fâchent. L'examen en procédure d'urgence débute mardi à l'Assemblée nationale.

Le ministre de la Culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, s'attend à un débat houleux. Mardi soir, le projet de loi relatif au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information, DADVSI, sera examiné en première lecture à l'Assemblée nationale. Très attendue, objet de discussions passionnées, cette transposition d'une directive européenne, présentée pour la première fois en novembre 2003, sera examinée en procédure d'urgence. C'est-à-dire d'un seul passage devant les deux chambres puis devant une commission mixte paritaire, pour une promulgation attendue en février ou mars 2006. Officiellement, il s'agit d'aller vite car Bruxelles menace de sanctionner en cas de nouveau retard. Chez les opposants à la loi DADVSI, on s'insurge plutôt contre une volonté d'étouffer tout débat. Car le texte touche à des domaines aussi sensibles que le droit à la copie privée, les mesures techniques de protection (DRM) ou la « riposte graduée » en cas de piratage. Et les sujets de polémique, relayés par les associations de consommateurs, les défenseurs du logiciel libre, les partisans d'un licence globale, les responsables de bibliothèques jusqu'à un syndicat de journalistes, ne manquent pas.

Le droit à la copie privée maintenu. Renaud Donnedieu de Vabres a tenu à le rappeler lors d'un point presse lundi matin. « Le gouvernement n'entend pas supprimer le droit à la copie privée », cette exception au code de la propriété intellectuelle qui permet de réaliser une copie pour un usage privé. Mais les limites de cet usage privé restent floues et les décisions rendues par la justice française sont contradictoires. Selon le ministre, la copie est à usage « familial », « c'est-à-dire le cercle de ses proches ». Et pour que la frontière soit « très clairement intelligible par les citoyens », un collège de médiateurs indépendant sera chargé d'adapter l'exception pour copie privée au monde numérique, en favorisant les solutions de conciliation.

Les dispositifs anti-copie légitimées. La contre-partie du maintien du droit d'auteur est lourde. D'une part, le projet de loi légitime le recours aux systèmes de gestion des droits numériques (DRM). Renaud Donnedieu de Vabres y voit « un point d'équilibre » entre le « leurre du tout gratuit » et l'abandon de la copie privée à même de soutenir l'émergence et la pérennité des offres légales. Les producteurs et les diffuseurs fixeront donc eux-mêmes le nombre acceptable de transferts et de gravures de morceaux téléchargés sur un disquaire en ligne ou importés d'un CD, généralement autour de cinq copies. D'autre part, les dispositifs anti-copie bénéficieront d'une protection juridique. Interdit de les contourner, sous peine de sanction. Soit 3 ans de prison et 300.000 euros d'amende s'il s'agit d'un acte grave d'un « spécialiste du piratage ». Seulement, le collège de médiateurs pourra être appelé si la copie privée est impossible du fait des DRM. Pour les associations de consommateurs, ce manque d'interopérabilité rendra la loi caduque.

Certains logiciels libres menacés. « Le projet de loi favorise l'émergence de logiciels respectant les droits des artistes », annonce le ministre qui, dans le même temps, affirme n'imposer ni interdire de technologie. Pourtant, le projet de loi pourra bien interdire certains logiciels « si l'on peut prouver l'intention de faciliter le contournement des protections ». Cette précision fait craindre le pire aux défenseurs des logiciels libres, qui y voient l'obligation d'intégrer des outils de décodage propriétaires, et donc de limiter la lecture des documents audio et vidéo aux seules applications agréées par les producteurs et les diffuseurs de contenu.

La riposte graduée entérinée. Le mécanisme, popularisé par les maisons de disque, va être entériné, sous forme d'un amendement dévoilé lundi soir. Le ministère le présente comme un outil de « prévention efficace à l'égard des abonnés à Internet qui partagent des œuvres protégées de façon illicite sur Internet », à même « d'éviter les poursuites pénales, qui ne sont pas adaptées pour les petits délits ». « C'est une étape de dépénalisation, une réconciliation », explique Renaud Donnedieu de Vabres. La riposte est ainsi conçue : avertissement préalable pour le fournisseur d'accès à Internet, lettre recommandée et enfin une amende administrative « modérée ». Soit un montant « qui ne peut excéder 300 euros, ou 1500 euros en cas de récidive », sans cumul. Mais les défenseurs des libertés individuelles sont inquiets. « L'identité de l'internaute ne sera pas immédiatement révélée », veut rassurer le ministre. La Cnil, autorisera et surveillera les dispositifs de recherche et d'infraction.

Pas de licence légale ou globale. Il n'y aura pas de forfait mensuel pour télécharger librement sur Internet. « Sous couvert d'une rémunération des artistes, c'est une fausse bonne idée », explique le ministère, pour qui ce système est incompatible avec le droit européen et international, ne paye pas suffisamment les artistes et tue l'investissement et donc la création. Bref, les mêmes arguments que ceux déployés de longue date par les majors du disque. La semaine dernière, un sondage de Médiamétrie commandé par la Spédidam, une association de gestion de droit des artistes, rapportait que les trois quarts des internautes français étaient favorables à ce procédé. Pour le ministre, « l'objet du texte est de soutenir et pérenniser une offre légale vaste sur Internet, dans l'intérêt des internautes ».

Les députés restreignent la copie privée

Article publié le 17 Mars 2006
Par Nicole Vulser
Source : LE MONDE

Extrait : LA LOI sur les droits d'auteur dans l'économie numérique ne mentionnera finalement pas un nombre minimal de copies privées. Mardi 14 mars, au nom de la commission des lois de l'Assemblée nationale, le député Christian Vanneste (UMP) a retiré le seul amendement qui devait permettre de copier au moins une fois, pour son usage privé, une oeuvre acquise de façon licite (CD, vidéogramme...). Ce retrait, qui a pimenté les débats encore mercredi, est la conséquence d'un récent arrêt de la Cour de cassation qui rappelle que la copie privée de DVD n'est pas un droit automatique.

et plus on cherche , plus on trouve des contradictions !!!!

il y a 5 ans , je me suis fait fracturé la voiture , et on m'as piqué mes cd ( originaux ) ! en allant porter plainte a la gendarmerie , j'ai posé la question pour savoir si je pouvais me faire graver des copies pour les avoir dans la voiture !! ( je prefere me faire piquer 3 cd a 1 € plutot que 3 cd a 15€ ).
le gendarme m'as repondu que c'est tres rare qu'ils controlent ça , et que de toutes façon , arrivé au tribunal , si je prouve que j'ai les originaux , j'ai pas de problemes !!! autant dire que entre le controle et le passage au tribunal , tu as le temps d'acheter les orinaux !!!!

certainement que la semaine prochaine je vais aller voire une copine qui est gend.....( on dit : on choisi ses amis , pas sa famille ...... mais c'etait dejà une copine avant de devenir gend.... )je lui demanderais des infos sur cette histoire de copie privée ........

Pour BrunoL : elle est dans le secteur du coup du 07.01 ! :-D , mais c'etait pas elle .....tans pis !!!!

si je la croise sur le bord de la route....
elle a intérêt à surveiller ses arrières...

:mdr:

c'est vrai...
bruno ne la connais pas !

elle est trop mignone et gentille pour que je la traumatise en lui faisant connaitre bruno ! :-D