changer foc en solo : Vaut il mieux au pres ou au grand largue ?

bonjour
Je viens de decouvrir que certains changent leur voile d'avant au grand largue. L'avantage serait que la GV deventerai le foc qui ne batterait pas trop violement, et faire guignol à l'avant serait moins perilleux car le boat ne tapant pas les vagues.
Par contre il me semble que le foc une fois enlevé le boat devrait loffer....
i
Pour envoyer le tourmentin à la place du foc en solo quand il y a de la mer, qu'elle serait la manoeuvre la plus sure ? au pres ou au grand largue ?
i
Merci d'avance
Cordialement

L'équipage
19 fév. 2014
19 fév. 2014

si on a deux étais c'est plus facile au près bon plein
on peut s'appuyer dans la voile existante et monter l'autre
dérrière quand il est établi on vire et on affale l'autre
alain

19 fév. 2014

Il me semble que Golfhotel (Hotelgolf) et d'autres, donnent des éléments de réponse là:
www.hisse-et-oh.com[...]oeuvrer

19 fév. 2014

Bonjour,
pour avoir autrefois souvent pratiqué cette manoeuvre, je la ferais de préférence au près, en réglant la barre avec un sandow, à défaut de pilote. A cette allure, le bateau est plus stable et nous fait moins de surprises, à mon sens, et le foc risque moins de tomber à l'eau même si cela mouille plus à l'avant. Manoeuvre pleine de bons souvenirs.

19 fév. 2014

J'ajoute que on peut endrailler le nouveau foc à envoyer entre les mousquetons du bas du foc à rentrer.

19 fév. 2014

si je me souviens bien, j'endraillait la nelle voile sous le dernier mousqueton, en faisant route (et à l'époque pas de pilote...) puis une 2ème écoute, filée dans le même avale tout, ou un 2ème
déventer la voile et l'affaler en vitesse en souquant l'écoute, à l'époque j'avais un "tire drisse" pour affaler depuis le cockpitt
retour à l'AV, désendrailler la voile, frapper la drisse sur l'autre et mettre quelques ferlettes ds les filières pour ne pas bailler la voile
hisser la nelle voile reprendre le cap
ranger l'autre voile ou la ferler correctement
facile à écrire, y a 30 ans c'était faisable, aujopurd'hui, j'hésiterai surement mais avec le pilote ça doit aller mieux
au vent AR, c'est plus cool mais le cap...
au près, on est rincé bien rincé et faut s'accrocher, mais pour affaler la voile reste sur le bato
l'enrouleur, c'est qd même plus facile...
JL.C

19 fév. 2014
  • Je n'ai qu'un étai.
  • Koala5 le principe hotelgolf de mettre à la cape oui...Mais je n'ai toujours pas compris ce qu'etait un mise à la cape sans voile d'avant. i
  • La methode classique consistant à endrailler le tourmentin sous le foc en place est pour moi absurde en solo : Si j'envoie plus petit c'est bien que j'ai du mal à tenir mon boat. Et en solo, il n'est plus question d' aller à l'avant en securité sans lacher la barre ou l'avoir à porté de main avec le pilote. Departs au lof avec des vagues qui tappent : Je ne vais pas à l'avant sans un homme à la barre. i C'est pour moi une voile apres l'autre. Alors...Au pres ou au grand largue ?
19 fév. 2014

Au près on est bien secoué et au grand largue le foc risque de partir à l'eau.
Au largue, j'ai parfois utilisé la méthode de Tabarly; consistant à envoyer la drisse de spi, amarrée au plat-bord sous le vent à mi-distance entre l'étrave et le mât.
De cette façon le foc descend le long de la dite drisse et ne part pas à l'eau.

Ceci dit pour la cape sans voile d'avant, c'est justement la méthode qu'indique HG.
Je n'ai pas d'expérience, mais j’essaierai cet été.

19 fév. 2014

Je vais essayer d'essayer aussi.
Mais : Je n'ai toujours rien compris à une mise à la cape sans voile d'avant.
cordialement

20 fév. 2014

tu amarres la barre au vent et tu mets la grand voile au centre sous le vent ou au vent (avec le chariot si tu en as un sinon avec un bout quelconque)

19 fév. 2014

Avoir un taquet voire un winch au mât pr pouvoir hisser directement depuis l'avant peut être bien utile en solo, je trouve (pour éviter les aller-retours avant - cockpit, souvent nécessaires quand on veut hisser un génois ou foc monté sur étai creux par ex, la ralingue ayant tendance à coincer au fur et à mesure du hissage, surtout au près, par brise, le génois étant de plus ferlé en partie sur le pont pr éviter qu'il ne passe à l'eau).

19 fév. 2014

Au premier abord changer la voile d'avant en étant au grand largue peu sembler plus " tranquille " mais tout dépend du bateau et de l'équipement car sur un petit voilier sans un pilote qui garde le même angle avec le vent , j'aurai trop peur ( à tord peut-etre ) d'un empannage due au déplacement de poids vers l'avant .

19 fév. 2014

On se fait moins rincer au portant, c'est sur.
Il faut border l'écoute et aussi la contre-écoute, tout de suite lacher la drisse et aller à l'avant tirer au niveau de l'étai pour que la voile descende vite... Si on a tourné les écoutes, en principe la voile ne va pas à l'eau.
Mais je vois pas pourquoi ne pas préparer la voile suivante entre les deux premiers mousquetons de l'ancienne.
A l'époque où nous n'avions pas d'enrouleur sur le Flot 40, on avait toujours la voile suivante en taille prête à hisser, ferlée serré sur la filière du bas.

19 fév. 2014

Hormis pour les regatiers : Je ne vois pas l'avantage à endrailler en avance la nouvelle voile, il faudra aller 2 fois à l'avant de toutes manieres.
Je ne vois que du danger en plus, la 1ere fois faire guignol à l'avant bateau surtoilé personne à la barre. La 2eme fois etre emberlificoté rodeo sous la douche avec 2voiles ayant toujours quelque prise dans du vent fort. Une voile apres l'autre ça me parait bien plus sain et secure pour un solitaire.
i
Sur un 40 p on peut peut être avoir un sac de voile tourmentin monté à l'avant, mais sur mon 6m moins y en a de brocante prise au vent à l'avant, mieux c'est.
Cordialement

20 fév. 2014

Salut Koala5 : Merci pour cette info . Je connais pas de foc à ris et je n'en ai jamais vu.
Je vais essayer de voir....
cordialement

20 fév. 201420 fév. 2014

J'ai un solent à ris sur mon bateau de 8m50. Après avoir réfléchi à tout un tas de possibilités en semi automatique pour la piaule sans quitter le cockpit (oui c'est possible sauf pour les ferlettes ). Je me suis résigné à faire simple.

Option 1 par le point d'écoute, ben on tombe la voile au plus prés sous pilote on rampouille un peu, on plaque le (petit) fauve à plat pont et on change le point d'écoute, on revient dans la baignoire et on remonte le tout...
Option 2, (réduction plus importante) on change les points d'écoute et d'amure, là pareil mais faut rampouiller un peu plus pour aller à l'avant.

Une fois le tout remonté pour 1 et 2 , on se repose, on pense que jusque là tout va bien ....et on regarde la toile en trop à l 'horizontale qui bat et comme on est pas un mauvais gars, on y retourne pour mette les ferlettes (en élastique avec un nœud plat simple mais super serré ) car c'est possible assis avec une voile stable sauf si on a monté le tout avec une estrope au point d'amure pour une raison mystérieuse.... ceci dit on peu aussi mettre les ferlettes au premier déplacement avec la voile à plat pont...mais bon là çà dure.

C'est vraiment pas compliqué mais c'est vrai que pour du plus gros temps (qui dure) c'est un peu ni fait ni à faire comme manœuvre car une réduction de voilure quand ça souffle vraiment doit s'accompagner d'une toile beaucoup plus raide, et là, avec un ris dans un solent "normal " ça commence à pocher un peu (à moins de naviguer tout le temps avec un tôle) et on avance pas au mieux et plus si ça dure ça tue la voile...

Donc solution : grand génois medium sur enrouleur et trinquette ( là a ris) bien lourde sur étai volant).... c'est mieux je pense. Mais là faut le fameux mètre de plus non ? en fait je ne sais pas... :-)

20 fév. 2014

L'installation d'une bande de ris sur le foc, réduisant sa surface à ~ 60 % peut être aussi une solution.
Le point d'amure reste le même, donc pas de manœuvre de mousquetons.
Il y a juste à changer le point d'écoute (avec une erse à bouton et au près c'est facile) et ferler les garcettes de la bordure.
Sur un petit bateau, cette opération doit pouvoir se faire au niveau du pied de mât, sans devoir aller à l'étrave.

20 fév. 2014

Je l'ai pratiqué avec succès sur le Neptune 94.

C'est Végavoiles qui m'avait installé la bande de ris en question en ajoutant, contrairement à ce que j'ai écrit plus haut, un point d'amure sur la ralingue.
On la voit un peu sur cette photo.

Je ne connais pas les professionnels de Gruissan, mais il me semble qu'il y a (ou avait) un voilier juste derrière la capitainerie sur le quai du Lébeche.

20 fév. 2014

Alors en détail.
Supposons que tu es sous génois et que tu veux passer au foc.
On est d'accord que le foc est déjà ferlé sur une filière du milieu, parce que tu l'as prévu tant que c'était maniable, ou avant de partir.
Tu vas à l'avant. Soit il y a quelqu'un à la barre, soit tu es sous régulateur ou pilote.
Tu croches les mousquetons du foc sur l'étai entre le point d'amure et le premier mousqueton du génois. Dans l'ordre, en laissant libre le point d'amure et le point de drisse du foc.
Tu vas en pied de mât et tu affales le génois, tu le ferles sur la filière libre, de l'autre côté.
Tu libères tous ses mousquetons et son point d'amure.
Tu passes la drisse du génois sur le foc.
Tu amarres le point d'amure du foc.
Tu passes les écoutes du génois au foc.
Tu règles les points de tire sur les rails d'écoute.
Tu reviens en pied de mât et tu hisses ton foc.
Tu retournes dans ton cockpit...
C'est sûr que c'est plus facile à deux.

20 fév. 201420 fév. 2014

Sur mon kelt 6.20 (donc petit bateau) sans enrouleur, je préparais le foc en dessous du génois avant d'affaler. (au près)

Le principal avantage est que le bateau continue de marcher de façon stable pendant que tu enraille le foc tranquillement calé dans le balcon ou dans le génois.

Ensuite, la durée pendant laquelle tu n'as plus de voile d'avant entre le moment ou tu as affalé le génois et ou tu as re-hissé le foc (et donc bateau moins stable en route) est réduite.

Sur le kelt (et le Biloup 9 aussi) j'avais tout en pied de mat, donc pas d'aller retour au cockpit.

D'ailleurs sur mon nouveau bateau c'est la première fois que j'ai les drisses au cockpit et pour le moment je trouve ça moins pratique (mais je ne suis pas encore habitué).

19 fév. 2014

Perso, solo ou équipage, je fais tous mes changements de voile d'avant au grand largue. Ça minimise le fasseyement et donc l'usure des voiles. Mais j'ai un pilote sur secteur de barre qui tient très bien le cap. Ça permet aussi d'etarquer la drisse de trinquette (dans mon cas) a une allure ou elle est partiellement deventée par la GV (et donc avec assez de tension d'écoute pour qu'elle ne fasseye pas).
Maintenant, au près, mieux vaut tout préparer avant parce que ça fait perdre bcp sous le vent si on traîne...

19 fév. 201419 fév. 2014

Bonsoir,
pour l'avoir pratiqué de nombreuses années à l'époque où les enrouleurs n'étaient même pas dans les rêves, on monte au près pour que la voile dévente tout en gardant l'écoute bordée, et on ouvre le bloqueur de drisse, pendant que l'équipier d'avant se fait copieusement rincer en tirant sur le guindant pour affaler. Pendant ce temps, le bateau plante des pieux, car 100kgs ( 0.T100) de beef trempé sur l'étrave n'aident pas à l'assiette, mais bon, on a pas le choix. Ensuite, on attache la voile serrée dans les filières avec des ferlettes si l'on a un petit bateau, ou on la range dans son sac si on est perfectionniste, sinon on la rentre en vrac dans la soute à voiles. ( qui a une soute à voiles maintenant ? ) Et on envoie la suivante. Nous avions aussi des focs à ris, qui étaient largement aussi ch... à gérer, car prendre des ris dans le foc à l'étrave, fallait pas être hydrophobes.
Bon, là, je suis à terre, grâce à Dieu, et c'est l'heure de l'apéro.
@+

19 fév. 2014

en solo il faut déjà anticiper et mettre en attente le tourmentin endraillé sous le foc, c'est pas idiot qd même, enlever les mousquetons du foc déjà c'est pas triste, mais mettre les autres sur un étai volage, c'est plus que ch..t
la dernière fois que le bms est arrivé 2 jours avant la prévision initiale du cp de vent, je suis parti sous génois enrouleur mais avec l'étai larguable et le foc 2 endraillé ferlé, mais je suis arrivé avant que ça piaule...ouf
sûr que qd on est surpris, c'est moins simple
JL.C

19 fév. 2014

Je vois que Fred78 pratique au grand largue et , semble t'il en toute tranquilité. Ca me parait mieux que de se faire un rodeo sous la douche quand on fait au pres.
Quelque soit l'allure du changement, je retiens aussi la combine des 2ecoutes tendues .
.
Hungrybird tu redoute un empannage intempestif : Est ce dangeureux si il y a un frein de bome ?
;
@Fred 78 Ma grande peur serait de repartir plein pot au lof, dès lors que la voile d'avant est affaléee. Quelle experience as tu sur la stabilité de route ?
i
Cordialement

20 fév. 2014

J'ai toujours affalé ou changé la voile avant au grand largue. Sauf peut être en régate quand on est au près. C'est comme pour le spi.
D'abord tu peux avoir 40 nds de vent, le fait de partir vent arrière ça calme le jeu, va affaler face au vent avec plus de 30 nds c'est l'enfer et les voiles n'aiment pas.
J'ouvre la gv et je laisse la voile avant bordée (pas à fond pour enlever un peu la tension), je prends la drisse avec moi pour aller à l'avant (un tour sur le winch).

20 fév. 2014

Il est certain qu'un frein de bôme limite les risques de casse mais pas sur que dans des conditions musclées il empêche l’empannage avec le problème que cela pose quand t'es à l'avant ou pire au moment ou tu passes à l'avant et que t'es sur la trajectoire de la bôme mais attention je ne parle que de mon ressenti sur mon petit 7.40 M , ton bateau est peut-etre beaucoup plus stable que le mien et tu pèses peut-etre moins que moi mais je sais qu'avec mes 78 KG je modifie l'équilibre du bateau dès que je me déplace , certes plus il y a de vent et moins mes déplacements influent .
De toutes les façons le plus simple c'est de faire des essais , se mettre grand large , affaler la voile d'avant et passer à l'avant voir comment réagi le bateau .

20 fév. 2014

Perso j'endraille la voile d'avant au près.
La seule fois ou j'ai voulu établir le génois au largue, il y eu une bourrasque et j'ai failli passer par dessus bord.
Au moins au près, même si tes voiles flappent, il doit être tres rare que le vent change soudainement de direction de plus de 60 °...

20 fév. 2014

Aller a l'avant en solo, ça peut nuire gravement a ma sante. Donc, selon meteo, selon routage, avoir 2 voiles prêtes commandées du cockpit est rassurant.
Etai largable avec voile endraillée, contre-drisse pour affaler et autres astuces pour rester au sec et contrôler le bateau sont bienvenues.
Le sens marin c'est d'anticiper dans le calme...

20 fév. 2014

Tout d'abord l'anticipation reste le mot d'ordre... ne pas attendre d'avoir 25Nds pour se dire qu'il va falloir penser a reduire : si le temps est incertains, je prepare a l'avance .
Ensuite qu'elle est la config de ton boat ? Drisses au pied de mat, retour au cockpit, nbre de drisses d'av, pilote, regulateur, rien ? le pilote, si oui, tient il le bateau dans des vents forts ?? Dis nous tout ... car ce qui est valable pour l'un n'est pas forcement applicable sur l'autre si beaucoups de difference dans l'equipement et la configuration

20 fév. 2014

Ce n'est pas une question simple effectivement.
Si l'on en est a réduire a l'avant , venir du portant au près c'est une plongée en enfer mais venir du près au portant c'est le bonheur....

Au portant généralement on réduit trop tard pour revenir au près.

Ne pas oublier au près qu’une écoute trop bordée empêche les génois de descendre complétement cela évite un aller retour....

Idéalement avec le pilote, affaler pendant un virement permet, si la drisse ne s’emmêle pas a la descente de mettre la voile en tas sur la plage avant avec peu d’effort....

Le deuxième foc endraillé et ferlé sur la filière j'ai arrêté après avoir mis 20 minutes a 3 pour remonter un n°1 (30m2) qui avait fait une poche dans l'eau....Depuis c'est sac a voile et transport sous le vent le long du foc bordé

20 fév. 201420 fév. 2014

PJ : tu indiques ne pas voir l'intérêt d'installer le foc sur l'étai sous le 1er (ou le 2eme selon sa position) mousqueton de génois . Et pourtant le foc, tant que ce n'est pas fait (pas hissé) : n'a pas de point d'écoute, a au mieux un point d'amure, pas de point de drisse donc il est susceptible de partir faire un tour à l'eau vitre fait, bien plus probable que de lofer dangereusement. Parce que va le sortir de la flotte quand ca bouge, seul, avec juste le point d'amure comme point de tire ! J'ai jamais eu ce problème mais ta voile ne finit pas abimée après sa natation sous la coque...
.
Sur mon précédent bateau qui était plus grand que ton actuel (10,50), je procédais aussi comme cela : foc sous génois, ferlé d'avance, ca permet de hisser/affaler le génois sans toucher au foc. Si besoin du foc, soit deuxième drisse (si tu as) soit attendre d'avoir affalé. L'avantage du grand largue : bouge moins, moins de paquets de mer dans la tête (ca peut mouiller quand même, hein, c'est la mer, pas une bassine). Perso je galérais car j'avais des mousquetons de Genois qui s'oxydaient et parfois me fallait les pinces pour les virer. En général, je ferlais le génois sous le foc donc dépose/repose des mousquetons au fur et à mesure , ca évite un départ natation du génois. J'ai par contre toujours préféré un second jeu d'écoutes, parce que faire des aller retour à cet endroit (proche du maitre bau) quand ça bouge, n'est pas idéal... mais c'est une question de gouts... Comme c'était un côtre je déventais avec la trinquette... mais ça c'est une autre histoire.
.
Edit suite au message de pierre arnaud entre temps : ok je veux bien le coup de la poche d'eau (jamais eu mais surement pas drole) . Dans ce cas rien ne t'empeche de le laisser en sac et mettre les mousquetons quand même... non ?

20 fév. 2014

bonjour chrysm,
en équipage suffisant, préparation du foc au vent avec la contre écoute, endraillé et amuré sur un 2eme mousqueton d'amure, affalage en virant, drisse sur l'autre foc, on démousquetonne et on envoie, puis on range sans oublier de remettre la contre écoute.

Tout seul, chaque chose en son temps, 2 foc en même temps sur la plage avant c'est beaucoup pour une seule main....donc je séquence, j'affale je range en sac, je ramène dans le cockpit, et je m'occupe du suivant, point d'amure, mousquetons, désachage, écoute et drisse,étarquage, réglage et dodo....
Pour la poche d'eau, un de mes pires souvenir, avec les ferlettes a boules plastiques torsadées dans la toile invisibles et inaccessibles.Au final, en les relâchant progressivement depuis le point d’écoute on a pu filer la toile a l'eau et la poche s'est dégonflée .Après, c’était facile....

20 fév. 2014

@Asuivre17 : Mon boat c'est super basique :
Quillard 6m , un pilote, un étai, 1 drisse. écoutes foc reliées sur 1 mousqueton avec emerillon. mousqueton sur point amure et drisse. une contredrisse et...toutes les ficelles ramenées au cockpit.
i
@Crysm ton info est importante, je n'avais pas pensé au foc s'envolant à l'eau quand on fait le rodeo d'une main à l'avant..... Est il possible d'endrailler , de monter l'amure et la drisse, d'une voile encore dans son sac ? Un pliage rusé !?
i
Je vois que Pierre Arnaud adopte comme moi en solo , changement completement sequenciel.
Cordialement

22 fév. 2014

Oui le pliage en zig Zag traditionnel a plat mousquetons en dernier dans le sac

20 fév. 201416 juin 2020

Un autre bricolage efficace, un double croc d'amure:

Le système était courant avant la généralisation des enrouleurs mais, mon canot n'en étant pas équipé, j'ai du le réinventer.
A l'origine le croc d'amure de foc est un grand mousqueton en forme de delta manillé sur la ferrure d'étrave mais le système ne me satisfaisait pas:

  • Inconvénient majeur, il impose deux mains pour s'en servir: l'une pour maintenir le mousqueton ouvert, la seconde pour engager l'amure de la voile et ... pas de troisième pour se tenir!

  • Lors de certaines sorties, pas temps très instable avec des grains, et navigant sous foc 1, je suis parfois tenté de laisser à poste sur l'étai le foc 2 (ou vice versa) en laissant les mousquetons de la voile en attente endraillés entre l'amure et le premier mousqueton de la voile à poste.
    Ok pour les mousquetons mais l'amure de la voile d'attente restait libre.

J'ai cherché la solution, finalement rien trouvé donc l'ai fabriqué:
J'ai réalisé ce double croc d'amure à partir de deux manilles torses (pour leur longueur) de diamètre 10 mm.
Je les ai déformées à chaud (vu le diamètre, il faut quand même forcer même si l'acier est chauffé au rouge), puis j'ai coupé l'œil taraudé et après un re-polissage, le montage est réalisé à travers la ferrure d'étrave par une vis de 10 avec un écrou freiné.
Avec cette solution mes deux problèmes sont résolus.

20 fév. 2014

Des cros à l'avant c'est tres interessant, je decouvre cette solution. Le point d'amure ne se debine il jamais pas du croc tant que le guindant n'est pas sous tension ?
Cordialement

20 fév. 2014

que de discours pour changer le foc:alors je m'y mets rapidement
Au pres si on veut se faire chier secouer tremper
au travers grand largue si on veut aller vite et pas se faire secouer
au vent arriere si on est au vent arriere
rien d'autre a dire
terminé
philippe

20 fév. 2014

sur mon 36S7 à partir de 30-35 Kts 2 ris +solent à ris puis 3 ris et enfin ris dans le solent autovireur ;c'est sur çà mouille quand on va endrailler ;

20 fév. 2014

Quand on est au prés, on change sa voile au bon plein, sinon que de chemin perdu....
Même chose au portant.
La technique utilisée est choisie avant tout en fonction de son plan de navigation.

21 fév. 2014

pas de chemin perdu car, 30nds au pres on mets 15mm; alors qu'au largue on en met 5

20 fév. 2014

@Papy_jame
Pour ce qui est de la stabilité de route, j'ai la chance d'avoir un bateau trés stable et facile tenir en ligne, même sous GV seule, plus un pilote sur secteur de barre ce qui aide bien.
Donc je ne me permettrais pas de généraliser.
Par contre, en équipage et sur d'autres bateaux je n'ai jamais eu de problèmes, en général au grand largue même un barreur moyen arrivera à éviter le départ au loffe ou à l'abattée. Surtout si on l'a bien brieffé avant d'aller sur la plage avant.
Mais c'est sur que vu le nombre de réponses diverses à la question, y'a pas de vérité absolue :-)

20 fév. 2014

Merci fred78 C'est bien la diversité des pratiques qui est instructive, et surtout previent de mettre en danger homme ou matos en essayant .
Donc je remercie tout le monde pour ces enrichissantes contributions.
Cordialement

21 fév. 2014

Pas d'accord car au bon plein pendant la manoeuvre tu continue à progresser, pendant qu'au largue tu tombes rapidement sous le vent (même sous GV seule le bateau va plus vite qu'au prés).
Ensuite pour regagner le terrain perdu tu es à nouveau au prés: deux fois la route, trois fois le temps, quatre fois la rogne.......
Bien sur si tu as tout ton temps, le problème est différent. Comme je l'ai dit tout est fonction de ton plan de navigation.
Mais si ton point d'arrivée est au vent et qu'il vente 30 Noeuds je préfére ne pas perdre un Mille de gain au vent qu'il sera ensuite difficile à regagner.
Aprés, selon la philosophie de chacun et sa manière de naviguer toutes les options sont défendables.

21 fév. 201421 fév. 2014

m'en fout que tu sois d'accord...je vous dis l'experience de 35 ans etb de 100000 milles entre 55 sud et 55 nord...je donne un conseil pis voila , moi je prefere ne pas quitter mon pijanas que je manoeuvre la nuit...si vous parlez regate c'est une autre histoire...et la je parle du temps fort a tres fort
en tout cas essaye mesures comptes le temps perdu sur l'heure suivante et tu verras; surtout en solo...
tu sais je suis cons aussi j'ai passé 20 a rester au pres pour changer les voiles a me mettre au pres pour prendre un ris, l'apprentissage optimum est long et semé d'embuches et d'embrums
.
dans ce forum les gens ont tendance , comme ma mere, a dire ce qui leur passe par la tete , ou ce qu'ils font eux , sans jamais avoir chercher d'autres solution et sans les avoir comparer..
. je m'exite mais non...je m'amuse a vous regarder merder
philippe

21 fév. 2014

Salut mototunga , je vois tu prefere faire au grand largue : Je n'ai pas peur de perdre au vent. Mais Y aurait t'il un risque avéré d'empannage ou de depart au lof surprise ?
Cordialement

22 fév. 2014

Merci pour ces bonnes precisions. Mais au travers à 30nds ça veut dire vagues de travers...C'est chaud ! Pour ma pomme je prendrai Grand largue.
Mon 1er critere en solo c'est la secu.
Cordialement

22 fév. 2014

faut faire gaffe a bien stabiliser la route avant si on est au pilote et seul, car l'equilibre n'est plus du tout le meme a cette allure...en general je me mets au travers de 30 a 40 nds et au dessus de toute facon je ne fait plus de pres ( je parle en mer ouverte et formée).
au dela je suis deja au petit largue max et la je me mets plutot grand largue mais pas trop
si on est en eaux abritées le sujet n'a pas lieu d'etre: 40 50 60nds et pas de mer on fait comme on veut
je suis desolé de garder mon pyjama le plus possible : en fait j'exagere le pyjama et les chaussons c'est pour les manoeuvre grand largue et vent arriere par moins de 40 nds, apres ca mouille...mais avec cette metaphore je voulais surtout insister sur le fait que le confort et la securité de la manoeuvre conditionnent la rapidité et permettent de durer sans fatigue dans le gros temps......ceci ne semble pas acquis pour tout le monde.
Je suis aussi desolé d'avoir cette experience, car il semble tres difficile de la partager ..
.
les gens qui m'ont conseillé cette strategie sont les AUS et les NZ qui eux faisaient de la course en equipage..pour vous donner une idée de leur philosophie , un gars m'a dit a propos des condition dans un cyclone " ca "pique" quand on turne la tete au vent"....c'etatuit son seul commentaire...a comparer avec les centaine de lignes ici, sur des sujets similaires
Pour ces mecs l'approche et autre. dans sydney hobart a chaque fois il y a de la casse des abandons et souvent des morts
philippe

21 fév. 2014

Tout est dit.
Si en plus ton immense expérience te permet de naviguer en pyjama par temps fort ou trés fort, je ne peux que m'incliner.
Moi il y a longtemps que je suis dans les cirés.

21 fév. 2014

alors là, c'est envoyé, et en solo... :-p
il est vrai que parler de plan de nav qd ça piaule, on peut se poser la question : on fait quoi ? sécurité ou chrono!!!
surtout que sur un 6 m, mettre le tourmentin, ça veut dire déjà une mer formée, et un bouchon balloté...comme un bouchon et on est prêt à prendre la fuite, faire route au près ????
prendre une allure ou le bato tient sa route, c'est prendre ses désirs pour des réalités, faut trouver le bon compromis, et là déjà on a perdu sa route
faut improviser et avoir l'accastillage qui peut aider à faire + vite et en sécu
et s'il faut faire un détour, ça vaut mieux qu'un bon bain
JL.C

21 fév. 2014

Je ne peux que plussoyer. Mais il n'est nulle part mentionne que pour changer la voile les conditions de nav sont pourries.
Bref c'est sur que il vaut mieux perdre un ou deux mille sur son trajet en cas de conditions difficiles que d'aller prendre un bain non souhaite.
Le temps (au sens du temps qui passe : Time in english and not weather) est sans importance, seule la vie est importante. (Citation reprise d'un film : le 5eme élément , mais bien à propos )

21 fév. 2014

Passionnante, cette discussion !

Pour moi, la vraie difficulté, quand on n'a pas de pilote, c'est de trouver une position d'équilibre assez "stable". j'avais mentionné J.Merrien dans le fil sur les manoeuvres à la cape : on affale le foc, puis laisser le bateau se débrouiller GV bordée et barre libre, le temps d'aller à l'avant.

Il y a quelques années, Pym avait décrit une autre méthode : il réglait son bateau pour le près, barre amarrée, puis affalait son foc : si j'ai bien compris, de lui-même, le bateau adoptait une allure un peu plus serrée, sans sans virer de bord ; il allait à l'avant, puis renvoyait le foc, et le bateau ré-abattait un peu, toujours sans modifier l'angle de barre ; mais je ne sais pas si cette méthode "marche" sous tous les bateaux !

Bonne soirée

Tiama

22 fév. 2014

Dans la brafougne, J'y pense...La bonne solution serait peut être un mix de toutes vos contributions :
.
- Je bloque l'ecoute au vent du foc, limite molle pour pas que la voile batte par la suite.
- Je mets au pres avec pilote et je descend le foc avec ma contre drisse.(cockpit)
- Je mets au grand largue avec pilote, je verifie si la stabilité de route est presente, puis je vais à l'avant échanger mes voiles,( pepere en pyjama sur le pont )
- Je me remets au pres et j'envoie la nouvelle voile. (cockpit)
- Je reprends ma route.
.
Qu'en pensez vous ?
:reflechi:

22 fév. 2014

Bonjour à tous,
C'est toujours avec grand intérêt que je lis le retour d'expérience des uns et des autres.
Chaque voilier étant différent et son skipper ayant sa propre expérience et sensibilité, tous les cas ne sont pas transposables.
Pour ma part je retiens la synthèse de Papy-Jame: un hale bas frappé sur le point de drisse du foc pour l'affaler depuis le cockpit.
En ce qui concerne l'allure, ce serra à voir, pour l'instant je n'en changeais pas mais abattre un peu pourquoi pas.
Sur mon sun-shine, je passe du génois au solent vers 18 noeuds, et au prés c'est plus rassurant d'avoir le génois bordé. Quand le vent retombe, je renvoie le génois puis affale le solent. Là oú c'est plus compliquer c'est pour prendre un ris dans le solent ou passer sous tourmentin.
Le plus important me semble l'anticipation et la préparation.
Bonne réflexion à tous et n'oubliez pas de vous accrocher avant de sortir du cockpit si ce n'est déja fait.
Jean-Charles

22 fév. 201422 fév. 2014

Je pensais avoir été clair, tel n'est manifestement pas le cas. Je vais donc tenter d'éclairer mon propos: parler de plan de nav quand ça piaule amha ça a un sens.
Tout le monde n'est pas en solo à 1000 milles de toute terre auquel cas la réponse de Motutunga est d'une logique évidente.
Je pense à Papy-Jame initiateur de ce fil, qui doit rarement se retrouver dans cette situation. Comme il navigue dans les mêmes parages que moi il est confronté aux mêmes problèmes: quand la tramontane se met à souffler parfois ça arrive trés vite, la cote et donc l'abri sont au vent. Perdre un mille sur un bateau de 6 métres ça signifie tout de suite perdre l'abri de la cote et avoir une mer beaucoup plus désagréable, dans ce cas regagner au vent sera beaucoup plus long et pénible.
Autre cas commun sur nos cotes: le vent marin: tu navigues à 2 milles de la cote, le vent te pousse vers la terre avec des vagues vigoureuses. Va tu perdre un mille ou plus pour changer ton génois en sachant que la mer est plus forte à la cote et en priant pour ne pas merder ta manoeuvre?
J'ajouterai enfin qu'il est illusoire de penser qu'un bateau de 6 métres peut être stable dans un mer formée aux allures portantes sans personne à la barre.
C'est pourquoi, je le maintiens,ton plan de nav (ou le but de ta navigation, peu-importe le nom qu'on lui donne) doit guider ton choix, de même que ta manière de naviguer: en solo? en équipage? avec pilote auto ou sans?
C'est ce que j'avais tenté d'exprimer dans mon précédent message, j'espère avoir été plus clair.....
PS: je viens de prendre connaissance du dernier post de Motutunga, il est bien évident que dans les conditions qu'il décrit il y a longtemps que je suis passé en conditions de survie et que l'économie des ressources humaines doit devenir la première préoccupation.

22 fév. 2014

Merci chacha3 J'avais bien compris, et tes remarques sont pertinentes.
cordialement

22 fév. 2014

Tout-à-fait d'accord avec papy-Jame : une variante consisterait à virer de bord pour mettre le foc à contre avant de l'affaler.

Evidemment, il faut un PA (pilote), car sans PA, il me semble impossible de garder sa route au grand largue

22 fév. 2014

mes amis , vous pourrez parler de ce sujet de manoeuvre et d'autres pendant encore des siecles:
arreter de poser les questions ici , vous n'y trouverez pas la reponses: la reponse , c'est de tout essayer et tout les jours quand vous avez rien a foutre au lieu de regarder "the voices " ou autre connerie , de vous faire des scenarios et leur solution pour les essayer apres : au bout de 10-20 ans vous serez a l'aise en toute condition

22 fév. 2014

Une petite question pour Now : sur ton Kelt 620, tu avais un pilote ?

22 fév. 2014

Hello,

Au début non et puis ensuite oui, j'avais installé un petit autohelm 800 qui marchais très bien.

Sans pilote, au près, je lachais la barre facilement le temps d'une manoeuvre (rapide) pour peux qu'il y ai un peu de vent et une mer pas trop formée, la bateau marchais tout seul. Mais bon pour changer de voile d'avant sans pilote c'est quand même limite.

Bien sur c'était bien plus "confortable" avec le pilote ça permettais de lâcher la barre plus durablement pour un long bord.

Le kelt 6,20 quillard est un excellent bateau de prés!

J'espère retrouver ce genre de comportement avec mon nouveau bateau beaucoup plus grand.

22 fév. 2014

Merci pour ta réponse, Now.

Dis-donc, le Kelt 620 a l'air d'être un sacré bateau !

22 fév. 2014

oui, c'est un sacré ... petit ... bateau.

23 fév. 2014

Ma technique,... Je sors toujours avec le génois,...et quand ça piaule ou que ça commence à piauler sévère je ne vais surtout pas à l'avant parce que c'est dangereux (à ce qu'on m'a dit), alors pour changer de voile j'attend que le vent diminue. Quand il y a plus de quarante nœuds j'en profite pour nettoyer les barres de flèches. Quand le vent a fini par diminuer, ben c'est plus nécessaire de changer de voile, si bien que j'ai viré le reste de la garde robe. Du coup le bateau c'est allégé et je peux nettoyer les barres de flèches dès 35 nœuds.
Que des avantages !!! :heu: :mdr:

2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

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