Comment choisir et utiliser sa chaussette à spi ?

Nous sommes tenté par une chaussette à spi, pour un symétrique en tête.
N'en n'ayant jamais utilisé ou même vu, quels sont avantages / inconvénients ?
Comment cela se grée / se prépare ?
Comment cela s'utilise ?

Merci d'avance

L'équipage
20 mai 2014
21 mai 2014

La chaussette est utile, voire indispensable, sur des grands spis et/ou en solitaire.
Il s'agit d'une housse dans laquelel le spi est étouffé, on peut donc hisser tranquille puis une fois le spi hissé, bras et écoute préréglés, on retrousse la chaussette vers le point de drisse (par un cordage intégré) et le spi peut se gonfler. Avant d'affaler on redescend la chaussette vers le bas pour étouffer le spi, puis on affalle le tout (spi contenu dans la chaussette)
Inconvénients : poids et prise au vent de la chaussette retroussée, au point de drisse. Point de drisse un peu écarté du mât.
Avantages :réduit les risques de vrac à l'envoi ou amenée du spi. Facilite le rangement (on stocke dans le sac une chaussette dans laquelel le spi ne peut faire ni tour ni noeud)
Sur mon gros cata avec 200 m2 de spi je n'envisagerais pas de m'en passer, sur un Figaro avec un équipier décent je pense que je ferais sans.

Slts

21 mai 2014

Pas mal de vidéos explicatives sur Youtube, je te laisse trouver.

J'en ai une sur mon bateau (8,25m) plutôt utile car je sors en solo... Cela te laisse surtout du temps lors de la mise en place. Même si cela reste très pratique pour affaler, je trouve que c'est une aide à l'envoi...

Pour le côté technique de la chose, tu hisses le fourreau de la chaussette sur la drisse de spi et à l'intérieur, il y a un petit bout sur lequel ton spi est accroché. A la sortie de la chaussette, tu retrouves tes deux points écoute/bras. Tant que la chaussette est en place, pas de prise au vent.

21 mai 201421 mai 2014

Prépare les fixations d'une baille à spi dans ta descente et lance depuis le cockpit.

Ce sera tout aussi tranquille qu'une chaussette, moins compliqué et moins cher.

Si tu crains néanmoins les coquetiers, bricole un génois belge. :litjournal:

21 mai 2014

Je ne connaissais pas. Ca me plait bien comme technique. A essayer dès ce we.

Ca s'appelle vraiment un génois belge ? C'est très con comme nom.

Un génois belge, c'est ça : "Génois belge
Le génois belge est une protection et n'est pas une voile propulsive. Le génois est constitué d'un filet de sangles et mousquetons, qui prennent la place du foc, pour éviter que le spi ne s'enroule autour de l'étai en naviguant. Utilisé aussi bien en compétition que par le plaisancier" (Wikimachin).

21 mai 2014

Super pour l'envoyer et à la descente il rentre tout seul dans la baille de mouillage.

21 mai 2014

je voulais dire le sac à spi pas la baille de mouillage ... "il" c'est donc le spi et il faut bien le rentrer et c'est souvent là que çà se complique.
Avec une chaussette c'est tout de même beaucoup plus simple. Mais chacun fait comme il veut et entre nous je m'en fiche un peu.
Gilles

21 mai 2014

'ai testé à san francisco sur le santana 22 super qd on enchaine les manches mais en croisière ça bloque la descente

21 mai 2014

le truc est de rester stable à 160° du vent réel pendant tout l'affalage. c'est là qu'en solo un bon pilote mode vent réel me parait très utile pour éviter l'abattée et l'empannage éventuel, ds le médium ou la brise, surtout avec de la mer. Moins évident avec un pilote compas...et le coup de la drisse jetée à l'eau pour le freinage durant l'affalage est plutôt utile aussi je trouve.

21 mai 201421 mai 2014

? :reflechi:
C'est qui "il"?

21 mai 201421 mai 2014

As-tu essayé depuis le cockpit?

La rentrée est on ne peut plus simple : vers 160° du vent, tu ramènes ton spi derrière la GV grande ouverte par le point d'écoute, tu ramènes le point d'amure au contact du point d'écoute en tirant sur la bordure et, à cet instant, le spi devient un simple boudin inerte derrière le dévent de la GV.

Tu peux tout lâcher pour fumer une cigarette ou boire un coup, il reste en place.
Ensuite, pour réenfourner le boudin dans la baille, il suffit de relâcher doucement la drisse et d'accompagner le boudin par le bas et par dessous la bôme dans la baille à spi positionnée dans la descente.

C'est sans doute pas assez rapide pour les sportifs à gros cou et gilet fluo mais c'est hyper sécure en solo, tant pour lancer que pour affaler.

Pour ce qui est des empannages, j'empanne par l'avant du guindant avec un spi asy (avec l'écoute du côté opposé qui passe devant le guindant) et, pour un symétrique, c'est selon la dimension et le mode de fixation du tangon soit un affalage et lancement à nouveau soit un empannage classique en basculant le tangon. :litjournal:

Ah?
Si ta baille à spi est simplement fixée par 4 mousquetons, il suffit de décrocher les deux d'un côté pour libérer la descente et de ne les raccrocher qu'avant les manœuvres.
C'est pas la fin du monde...

23 mai 2014

Même point de vue pour un voilier de moins de 10 M C'est une source à emmerdement le sac en tête de mât pas terrible le miens parfois restait coincé, le va et viens peut échapper ou s emmeler.

21 mai 2014

Il y a quelque temps j'avais recu d'un ami bien meilleur que moi l'avis suivant (a propos du spi sur un 28 pieds): "la chaussette ne sert a rien sauf pour les mauvais: en équipage c'est inutile et en solitaire, on doit quand meme aller a l'avant ce qui est aussi risqué et délicat que d'amener le spi depuis le cockpit en solo" . Comme je suis un mauvais qui en plus n'arrive que rarement a trouver d'autres mauvais pour naviguer avec moi, j'ai une chaussette et j'en suis tres satisfait car elle me permet d'utiliser mon spi sans risquer d'aller a chaque fois a la catastrophe, meme si la maneuvre est plus lente et moins élégante ...

21 mai 2014

pour ma part, sans chaussette je n'enverrai pas le spi, l'avantage est à l'affalage, un bonheur, avoir le spi rangé c'est bien aussi

pour empanner je descends même la chaussette et même en régate solo

Si tu lances le spi depuis le cockpit, tu ne vas pas à l'avant pour le lancer. :litjournal:

21 mai 2014

pas à l'avant au pire au niveau du mât, dans tous les cas si utilisation du tangon il faudra bien y aller sur la plage avant.
Perso je ne mets plus de tangon un genre de barber pour éviter que le spi monte.
mais c'est perso
Gilles

21 mai 2014

Oui, ma phrase est ambigue; bien sur, c'est seulement avec la chaussette, que l'on doit presque obligatoirement aller a l'avant, d'ou la remarque que affaler du cockpit sans chaussette est finalement moin risqué, quand on est pas maladroit...

23 mai 2014

Plumo, Je suis bien d'accord avec vous, d'autant que sur mon Arpège, la drisse de spi est en pied de mât, ce qui simplifie l'affalage avec chaussette.

21 mai 2014

pas de chaussette sur un spi de cette taille, ça fait du poids dans les hauts, et la manip avec l'aller retour a bien gérer, t'affales tout du cockpit sans soucis..... sauf si physiquement t'arrives pas... :langue2:

21 mai 2014

Bien vu Dekers, j'ai découvert que le spi est trop gros pour mes petits bras, par rapport au précédent bateau.

21 mai 2014

C'est sur, mais pour l'instant, j'ai reculé devant l'obstacle au moment de tenter le coup en solo pour la premiere fois sans la chaussette, sans l'avoir jamais fait avant avec une assistance expérimentée...

21 mai 2014

Dekers; va VRAIMENT falloir que tu montes ...

C'est quoi un numéro 1 et 2?
:tesur:

Des sportifs, donc.
Merci. :litjournal:

Jusqu'où s’arrêteront-ils. :litjournal:

21 mai 2014

Franchement je pense que c'est plus un problème de "technique" que "tes ptits bras", ça se gère très simplement avec une bonne méthode, j'ai la même surface de spi que toi, et c'est vraiment très facile, je me suis entrainer ce week end en solo avec une claque à 30kts avec, avec empannage dans 22kts et 4 envois de spi dans 8kts en fin de journée, plusieurs empannages, passage de bouée, avec affalage dedans et gybeset....Bref, un super entrainement, et je te promet que c'est super facile sur nos bateaux, c'est une question d'organisation et d'expérience, il faut en bouffer pour être à l'aise....

21 mai 2014

Pourquoi seulement Dekers?
C'est quoi ta technique pour affaler un spi, c'est plus sur ce sujet là qu'il faudrait discuter!!
Il doit bien y avoir des numéros 1 et 2 sur le forum?!

21 mai 2014

Le numéro 1 c'est celui qui occupe la plage avant en régate et le numéro 2 celui qui l'aide au pied de mat.
A deux ils gèrent les envois, les affalages et les empannages de spi, en plus d'établir les différents génois

21 mai 2014

Et oui il est possible de faire du sport sur un bateau surtout sur un figaro 1!

:acheval: :acheval:

En mode pénard la méthode reste la même et c'est plus fatigant de regler un spi que de l'hisser ou de l'affaler!!!

21 mai 2014

@Bmayer, si tu viens faire un tour sur La Rochelle ou Royan...
On pourrait toujours se croiser, ou d'autres seront bien à même de te montrer et visiblement tu serais très surpris de la simplicité de la manoeuvre avec pleins d'avantages et de petites astuces....

21 mai 2014

Pour info, c'est Tabarly qui a popularisé l'usage de la chaussette lors de l'Ostar, alors qu'il était en solo sur Pen Duick 6. (bateau normalement prévu pour 15 membres d'équipage, avec des spis de 300 m²...).

J'ai une chaussette sur mon nouveau bateau, et comme je suis mauvais aussi, j'ai essayé et je trouve cela génial pour l'affalage ou l’empannage.

Par contre, j'ai eu toutes les peines du monde à faire monter la chaussette lors de l'envoi de spi : elle restait coincée et j'avais beau tirer sur la ficelle adéquat, rien n'y faisait.
J'ai été obligé de dégager le spi manuellement sur le pont à plus de mi-course (avec difficulté) pour pouvoir ensuite faire coulisser l'anneau évasé servant d'avaloir à la chaussette.

En solo, c'est vraiment un plus et cela évite aussi la corvée de remettre le spi correctement dans le sac.

J'ai également une chaussette sur l'asy. Cela marche très bien et cela fait gagner de précieuses minutes dans les parcours cotiers..

Les anciennes chaussettes faisaient passer la drisse de 'remontage' à l'intérieur du tube qui risquait dès lors de s'enrouler autour du spi.. les nouvelles voient cette drisse installée dans une petite gaine à l'extérieur de la chaussette et c'est tout bon.. Bien prévoir une "bosse" d'amure assez longue pour pouvoir rassembler point d'écoute et point d'amure sous le génois car contrairement à l'affalage du spi, tu ne lâche pas la drisse de spi avant que la chaussette soit complètement descendue et si tu laisse un espace entre le point d'amure et celui d'écoute, le vent va faire remonter ta chaussette...

B.

21 mai 2014

par petit temps, pas de pb sans chaussette,
mais par vent qui monte un peu, c'est affalage tranquille !

ça va bien mieux sur un symétrique que sur un asy où le point d'écoute est trop haut dans la chaussette et bloque dans l'avaleur bien au dessus du pont et du point d'amure.

21 mai 2014

Bernard,

surtout ne fait pas la "connerie" d'investir dans une chaussette.

Je te montre ça lors d'une prochaine navigation sur le tien ou le mien.

Ton opinion sera faite.

Gil.

21 mai 2014

Libideau, depuis le temps que l'on doit se voir, cela fait une raison de + ! Faudrait mettre notre ami au Django 750 dans la boucle !

21 mai 2014

Bernard bien d'accord toi mais la vie et aussi la mort en décide autrement.

Je suis sur que nous avons à partager.

gil.

21 mai 2014

Pour la chaussette:
1- Tu prends un bidon de super sans plomb.
2- Tu arroses copieusement l'engin.
3- Tu craques une allumette...

21 mai 201421 mai 2014

Bonjour,
la chaussette, si ça n'existait pas, faudrait l'inventer illico. Quand tu es seul, c'est indispensable, et en équipage, je te dis pas comme ça te facilite la vie. On n'hésite plus à envoyer un spi pour un petit bord, et puis si ça existe, pourquoi s'en priver ? De surcroît, c'est quand même notre Tabarly national qui a inventé l'engin, et lui, on ne peut quand même pas le soupçonner de médiocrité ou de fainéantise. Quoique...
Donc, on la choisit d'un mètre plus courte que le spi ( t'inquiètes pas, tout rentre quand même ) on accroche solidement la têtière du spi à l'anneau prévu pour à l'intérieur ( il n'y en a qu'un, c'est fait exprès pour ne pas se tromper ), on tire la chaussette jusqu'à ce que le spi soit enfermé dedans, sans noeud ni coque. On fait cela sur la pelouse, c'est bien. De préférence pas aujourd'hui. Sur le bateau, on la hisse avec la drisse de spi ( ce qui paraît assez logique ) en faisant quand même attention à ne pas coincer la tête de l'engin dans la poulie. Puis, quand le tangon est à poste, balancine et hale-bas frappés, écoute et bras contournant correctement tous les obstacles, on se sert de la drisse en aller-retour pour hisser la chaussette, c'est donc l'aller, et déployer le spi. Pour affaler, méthode rapide, on choque le bras en grand et on baisse la chaussette au moyen de la même drisse en aller retour. Là, c'est le retour.

21 mai 201421 mai 2014

+1 pour l'explication rajoutée.

Pour affaler, je pars à l'avant avec l'écoute semie-tendue, et en descendant la chaussette, je lâche doucement l'écoute...

Je testerai avec le bras, mais je me dis que si on lâche le bras en GRAND, le spi va se barrer à dache, non ?

Pour les semi-pros, avec de l'entrainement, ça doit très bien marcher en 10 secondes dans la baille à spi de la descente, mais pour les neuneus (comme moi !), l'intérêt c'est de prendre son temps. D'où l'idée de ne pas lâcher en grand...

21 mai 2014

Ok, c'est que je me mets sûrement plus travers que toi. Je n'aime pas pour le moment l'idée d'être devant le mat plein vent arrière sur mon bateau un peu sensible à la moindre vague (2 tonnes pour 8 mètres, avec un arrière bien plat et large)...

21 mai 201421 mai 2014

non, il se met en drapeau devant le bateau, et il rentre impec et ça te permet de te servir de tes deux mains.

21 mai 201421 mai 2014
21 mai 2014

Ca dépend de la taille de bout de tissu, avec des tailles de spi de 80m² voir un petit peu plus, la chaussette c'est à proscrire, t'es plus en sécu dans ton cockpit qu'à faire le pantin devant, maintenant attention aussi, nous on garde des spis jusqu'à bien plus que 25kts de vent réel, et bien ...vas affaler ta chaussette avec 30kts de vent et la mer qui va avec sur ta plage avant ...

21 mai 201421 mai 2014

En croisière, quand on arrive à 30kts de vent, le spi, il est déjà rentré depuis un moment... enfin, sur mon bateau.

21 mai 2014

@Alex, sans polémique...

On parle ici d'un symétrique. Il faut bien aller devant le mat pour s'occuper du tangon, non ?

Sinon, j'aime bien la tournure (comme d'hab, vous me direz !) : "indispensable", "à proscrire"... J'aime bien votre souplesse... :reflechi:

21 mai 2014

Il y avait aussi y mettre le feu. :-)

21 mai 2014

@Bosco17, bien sur qu'il faut aller devant pour empanner, mais justement pour affaler, tu peux rester dans ton cockpit, et moins tu vas devant, moins tu t'exposes, t'es quand même plus en sécu dans ton cockpit...
Pour les messages de certains, il est évident que chacun se fixe ses limites pour spier et ça c'est une grande qualité plutôt que de "surestimer"...
Maintenant, je réaffirme, que pour moi, c'est plus sécurisant de récupérer son spi depuis son cockpit (endroit bien plus safe du bateau "dehors"), que d'aller sur la plage avant avec des bouts qui te tirent vers le haut et vers un côté.
Egalement, essayez d'affaler un spi par 25kts avec de la mer par une chaussette, et vous comprendrez que effectivement le cockpit, c'est un endroit bien sympa où on est bien moins exposé aux éléments avec un centre de gravité de notre personne plus bas que devant...
De plus, il faut, donc
1 Larguer le bras ou l'écoute
2 aller descendre la chaussette pour étouffer le spi
3 affaler la chaussette.
Et benh avec de la mer, la chaussette, elle se balade pas mal de gauche à droite en arrière et en avant, et tout seul, il faut gérer et la descente de la drisse et la descente de la chaussette !!!
Donc, bien sûr que je comprends chacun avec ses méthodes, mais comprenez aussi qu'au niveau sécu, ça peut vraiment se discuter !!!
Heureusement qu'on n'est pas tous d'accord sinon le forum ne servirait à rien.
Certains sont un peu à cheval sur les mots choisis .... j'éviterais "proscrire" la prochaine fois et choisirait plutôt "déconseiller" :oups: :oups: :oups:
surtout que ma réponse s'adresser avant tout à Bernard sur son bateau que je connais très bien...
Donc à l'avenir, je choisirais bien mes mots pour ne point offusquer certains intervenants ...

21 mai 2014

Effectivement, on est tous à la même enseigne, pour le tangon tu peux le laisser en vrac si tu es sûr de ne pas virer de bord ou autre, et sinon...pas de miracle il faut aller le declipser...
Par contre, sur la sécu, je suis de plus en plus "intransigeant" (ne pas prendre ce mot au pied de la lettre SVP), suite à de nombreux copains...partis....
Je vais participer à l'Armen Race en duo, et effectivement, on s'est donné qq règles de sécu, dont la VHF portable sur soi.
On se rend bien compte que l'utilisation du gilet n'est absolument pas génante en nav, à condition d'avoir un gilet auto....bien sûr !
C'est quand même assez surprenant le manque de réflex sur la sécu que l'on peut avoir en France.. comme le schéma du bateau où sont les éléments de sécu + tout le reste.....

21 mai 2014

Tu ne dis toujours pas ce que tu fais du tangon depuis ton cockpit...

Sinon, au niveau sécu, tu as dû voir que j'étais un peu lourd sur l'usage obligatoire du gilet, je m'attache quand je vais à l'avant et mon bateau est en plus équipé de filets (comme de cadènes dans la baignoire arrière...)... Pas encore de VHF portable dans la veste de quart, juste un portable étanche pour le moment...

Mais je suis d'accord avec toi sur le fait de réduire le temps à faire le guignol à l'avant... Obligé d'y aller de temps en temps pour mettre l'étai largable et le solent (tout comme toi, je pense ?)

21 mai 2014

comme d'hab, toujours très mesurés les avis sur HéO !.... :heu:

21 mai 2014

ça montre aussi l'incapacité de certains bons ou très bons à comprendre les inquiétudes des mauvais et leur recherche de confort, patin d'amure et pas de spi au dessus de 10 / 15 nds en solo en ce qui me concerne

21 mai 2014

pour moi la chaussette ça dépend de la taille du spi sur des bateau a partir de 35/40 pieds et au delà en solo c'est quand même pratique.
Par ce que le poids du tangon pour l’empannage fait que tu es bien content d'étouffer ton spi le temps de le faire, et pour affaler ça se fait tranquille.
je dirais que entre 30 et 35 pieds ça dépend un peu du niveau et de l'envie de chacun même si bon on s'en passe très facilement.
Moins de 30 pieds franchement si tu maitrise un minimum la manœuvre ça sert pas a grand choses voir a rien a part faire vendre des chaussettes.

21 mai 2014

et pourquoi le bout de la chaussette, il ne reviendrait pas au cockpit ?

21 mai 2014

sans problème, une poulie ouvrante, je préfère aller à l'avant mais c'est possible

21 mai 2014

Il y avait une chaussette à bord quand j'ai acheté mon Feeling 920 DL. J'avais l'habitude d'envoyer de l'avant et d'affaler sous la bome dans la descente le spi de 70m2 du Coco en solo sans soucis. (sauf une fois mais c'est une autre histoire)
J'ai essayé cette chaussette 3 fois, à chaque fois ce fut le b...del avant de pouvoir déplier. Long à installer, demande de rester longtemps devant, se balade et se coince dans les barres de flèches s'il y a un peu de mer, un bout de plus à s'occuper sous le vent. Bref, je l'ai vite revendue pour la refaire à l'ancienne.
J'envoie en solo jusque 15 noeuds réels si bien abattu et pas trop de mer, mon pilote n'étant pas du tout formidable.

22 mai 201422 mai 2014

Au vu de vos avis, après réunion avec l'équipage, nous avons décidé de reporter la décision relative à la chaussette sine die.
En effet, ni l'un ni l'autre ne sommes unijambistes, cela multiplierait tout de suite la facture par 4.
Toutefois, si cela intéresse quelqu'un, MicroSailing, au Faou, en à un stock de neuves à bas prix.
On va prendre l'option de m'apprendre à gérer mes 75m² de torchon spi, derrière la GV, dans la descente.

22 mai 2014

Donc, comment fais-je avec mes petits bras, pour :
1 - Envoyer
2 - Empanner
3 - Affaler
De la façon dont vous me le préconisez ?
J'ouvre une nouvelle discussion, si quelqu'un veut continuer sur le fil initial.

22 mai 2014

J'oubliais :
Merci à tous pour votre participation.
Suite en CLIQUANT ICI

22 mai 2014

Le plus simple d'abord, être à la limite de la fausse panne lors des manoeuvres : tu auras aucun efforts à faire.

Envoi de spi :

Génois à poste, tu pépares tes écoutes et ta drisse sur ton spi. Tu hisses ensuite ton tangon bien sur avec l'ecoute dedans à environ l'horizontale (ne pas oublier de faire passer l'ecoute de génois au dessus de la balancine). Tu tires sur le bras, une personne aidera le spi à passer à l'avant. dès que le bras est à peu pret en place, tu peux alors hisser le spi, dès qu'il est en tete tu le bordes et ton spi est etabli. Ensuite tu le règles comme tu veux.

Empannage :

Si t'es bien vent arriere il n'y a aucun effort!!!!
tu prends les barbeurs, tu choques un peu de has le bas, tu décroches ton tangon du mat tu l'attaches sur l'ancienne écoute, tu décroches l'ancien bras, et tu le cloche au mat. tu reglès ton spi et n'hésite pas à blinder le has le bas.
ensuite toujours vent arriere tu fais passer la gv tranquillement en la bordant et à la main puis la choquant après.

Affallage :

quelqu'un au niveau de la descente prend l'ecoute apres les barbeurs de manière a tirer sur le spi, tu choques à fond le bras, maintenant cette personne regroupe tout le bas du spi pour le dégonfler, ensuite tu choque tranquillement la drisse et c'est tout doux.

22 mai 2014

@Cpt MArtin, limite fausse panne, ça se discute, car le spi aura du mal à porter et risque de faire un cocotier, et si il y a de la mer risque d'empannage...
Ma technique est un peu différente, bien choquer l'écoute (qui deviendra le prochain bras) près de l'étai, barbers des 2 côtés au niveau de la filière haute pour plus facilement décrocher le tangon par le bas, larguer environ 50cm de hale bas puis empannage GV, on stablilise le bateau à environ 165 170° du vent réél et le spi, puis on va devant empanner le tangon.... ensuite on reprend les barbers en fonction et l'écoute puis on rerégle le bras si besoin. Mais jouer avec la fausse panne, c'est s'exposer à des manoeuvres plus risquées...
L'idéal est de faire des marques sur les écoutes/bras de spi pour empannage.

22 mai 2014

Je suis pas contre d'en discuter :)
A la fausse panne ton spi est totalement déporté, ton nouveau bras est facile à attraper et la manoeuvre va plus vite.
Par contre, j'ai jamais essayer de passer la grand voile avant le spi, mais j'essayerai, au pire si j'aime pas je garde ma méthode

22 mai 2014

Hoolof; ou autre personne qui peut répondre SVP.
pourquoi acheter la chaussette un metre de moins que la long du spi ? je compte en faire l'achat sans faire d'erreur .

22 mai 201422 mai 2014

Parce que cela permet d'avoir le bas du spi plus facilement accessible pour gréér le bras et l'écoute. Et les dégréer, à l'occasion...

22 mai 2014

le ressort à spi ...
il y a aussi la solution de faire mettre un renfort au centre avec une boucle en sangle sur laquelle on frappe une bosse
ce qui permet d'affaler le spi en le ramenant par le centre directement dans le sac avec les trois points d'amure à l'extérieur .
alain

22 mai 2014

Oui les système d'avaleur de spi pour les petite surface.
sinon le petit boot dont tu parles c'est ce que l'on appel la retrieving line.
En général scratché dans la voile entre le point d'écoute et l'amure. Sur les gros spi ramener le point d'écoute a ton égoutier est trop long donc on utilise ça. mais bon on en voit rarement.

22 mai 2014

Pour avoir skippé (solo) un ULDB de 16m, avec un spi de 240m2, je trouve que la chaussette, c'est quand même super pratique.
Aucune urgence au hissage ou à l'affalage, et bien préparée, la manip est finalement assez rapide.
Sans chaussette, je crois que je ne me serais pas risqué à envoyer la bulle.

23 mai 2014

Bonsoir,
Nous naviguons à deux sur notre 43 pieds et disposer d'une chaussette de spi est une vraie tranquillité et une vraie sécurité pour nous. Du coup nous n'hésitons pas à l'envoyer même pour un petit bord.
Bernard,

24 mai 2014

La semaine passée j'ai vu sur le net une chaussette à spi faite en mailles noire comme la doublure des vestes de survêtement, bien sûr autre qualité. Quel est l'avantage?
Peut-être un séchage plus aisé en cas de saucée ou de rinçage????
Plus légère quand elle est remontée là haut, c'est probable.
Ben j'aimerais savoir un peu plus s' il y a des connaisseurs.

24 mai 2014

pour ma part je suis ravi de ma chaussette ATN, made by Etienne Giroire ex préparateur de bateaux pour open 60 quia bien réussi en floride et facilite la vie des plaisanciers qui aiment leur confort

en plus etienne navigue en course solo sur son tri de 50 pieds
franchement un mec bien croisé sur les salons aux etats unis

www.atninc.com[...]h.shtml

Les equipement nautiques ATN: Follow Us on FaceBook Follow Us Google+ Join Us English Translation Translation

Etienne Giroire au depart de la Route du Rhum 2010 sur son trimaran de 12m “ATNinc.com”.
J’ai fonde la societe ATN en 1985, après 15 ans de navigation hauturiere intensive, convoyage, course et charter, en tant qu’equipage, puis skipper professionel, sur Maxi boats, Multicoques de course, et grands voiliers de croisiere.

C’etait le debut de la grande plaisance, la technologie nautique evoluait rapidement: les enrouleurs, les grand voiles lattees, les winch self tailing… mais le spinnaker etait toujours un probleme a envoyer et surtout a affaler. J’avais utilise tous les systemes existants et aucun n’etait satisfaisant: ils se coincaient et endommagait le spinnaker frequemment.

J’ai fabriquee ma premiere chaussette pour les concurrents du BOC 1985-86 ( course en solitaire autour du monde en 4 etapes). Ce fut facile de demontrer aux Maitre voiliers les avantages de ma chaussette et j’avais bientot une vingtaine de Maitres voiliers Americains comme clients.

Mon activite professionelle m’a permit de rester en contact avec le monde de la course en equipage (Whitbread 89-90) et en Solitaire (Ostar 92, 96, 2005 et Route du Rhum 2010).

Dans mon atelier de Fort Lauderdale, en Floride, nous avons manufactures 30000 chaussettes de spi, 15000 patins d’amure, 10000 Mastclimbers et 2000 Gale sails. ATN fournit plus de 300 Maitres voilier aux USA et autour du monde.

Bonsoir à vous.
Je n'est qu'un 7,50 m, et n'utilise pas de chaussette pour le spi "50m²", et pour l'instant cela c'est toujours bien passé même si à l'affalage j'ai eu parfois quelques craintes.
Je vais m'équiper d'un gennaker "37m²" et là je me pose la question de l'utilité de la chaussette. Si mettre en place ne devrait pas poser de problème, l'affalage (vent qui forcit) peux être délicat en ce sens que la voile ne sera pas déventée contrairement au spi déventé par le génois, j'ai peur de mettre à l'eau alors que je n'ai jamais mis mon spi à l'eau.
A votre écoute.
JJ

Question : Et l'encombrement dans la cabine ?
A deux, on gère bien le spi de 165 m². J'avoue néanmoins ne pas l'avoir envoyé ni affalé au delà de 20 nœuds de vent.
Le seul problème (pourvu que ça dure), c'est l'encombrement dans la cabine. Le sac du spi prêt à être renvoyé, en ordre mais en vrac, c'est encombrant, ça rentre mal dans une cabine arrière (la largeur des portes...).
Avec une chaussette à spi, l'encombrement pour le stockage est-il augmenté ou diminué, et dans quelles proportions ?

Arturo sur mon bateau (37ft) j'utilise une chaussette pour mon asymétrique de 95m2. Je navigue en solo. C'est simple, rapide et sécure.
Pour répondre à ta question de volume du sac. J'utilise un sac de pont, arrimé sur le côté du roof. La chaussette est très facile à rentrer en zig-zag dans le sac et ça prend bien moins de place qu'un sac à voile dans lequel la chaussette sera en vrac.
Fañch

2013-05-31 - Phare près de Stokksund (Norvège)

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2022