COQUE ALU neuve : SABLAGE vs MEULAGE

Le sujet est vieux comme le monde ... le nombre de fils important, mai le temps de la décision approche et les questions persistent malheureusement !
Mon besoin est d'obtenir, sur coque alu neuve, un état de surface avec une rugosité suffisante pour avoir la meilleure accroche physique possible entre primaire et alu.
Le sablage est connu pour offrir ce résultat, mais la mise en oeuvre est délicate, mais SURTOUT il semble difficile de parvenir à appliquer le primaire suffisamment rapidement derrière, pour limiter au maxi la formation d'alumine : sur un 36', obligation de faire çà par zones, d'attendre le séchage avant de poursuivre ... location de materiel sur plusieurs jours ... etc ...
Le meulage (disqueuse d'angle avec grain 60 à 80) est plus souple de mise en oeuvre, et permettrait donc de faire 2m², puis de peindre ... disons dans les 20mn. On privilégie là de minimiser le temps de recouvrement du l'alu brut, face au possible état de surface moins "abrasif" ...
Quelqu'un aurait-il un point de vue ???

L'équipage
25 mai 2009
26 mai 2009

lu ici et là ....
Aucun autre moyen ne serait aussi bon que le sablage, à cause de l'impact des grains de silice qui créent un état structural de l'alu de surface particulier.

Le mien a été sablé et passé Etchprimer dans la journée ... par un bon pro. Le pro mettait qques heures par coté de sablage, le peintre passait le primer dans les 2-3 heures. Un jour sec à basse humidité de l'air.

10 ans après il n'y a pas une cloque ni le moindre décollement.

26 mai 2009

Merci de ton expérience ...
Selon ton vécu, il semblerait plus efficace de privilégier la rugosité du sablage au temps de recouvrement : 3h pour le sablage, 30' pour le meulage, par zone successives ...
Est-ce un avis "unanime" ?

26 mai 2009

les liens ont foiré ...
mettre les "3 w." devant :

alcan-marine.com/Internet/tmi/marine.nsf/0/CCE33FFE1D716174C125723000482D18/$FILE/00Intro.pdf

Peinture:

alcan-marine.com/Internet/tmi/marine.nsf/0/CCE33FFE1D716174C125723000482D18/$FILE/Chap11.pdf

26 mai 2009

d'après ce que j'ai lu ...
c'est la microstructure de l'aluminium qui serait modifée par l'impact du sablage : je ne parle pas de rugosité , mais de microstructure à l'échelle des joints de grain dans le métal (micronique et submicronique).

Alcan (ex Péchiney) a produit un bon document sur tous ces problème de l'aluminium en mer:

www.alcan-marine.com[...]tro.pdf

et la partie peinture:

www.alcan-marine.com[...]p11.pdf

Le disquage y est décrit comme la moins bonne méthode.

26 mai 2009

ovni
sur l'ovni on a poncé au 100 avec une orbitale
degraissé au triclo et mis du primaire epoxy
depuis ça n'a pas bougé on peignait tous les 2 m2
ça ete fait en mai.un 35 en deux jours à deux
calé a un metre du sol .
bon courage
alain

26 mai 2009

Cà n'a pas bougé ...
... c'est un retour intéressant !
Question : depuis quand çà n'a pas bougé ?

26 mai 2009

ça n'a pas bougé
depuis 3 ans , au fait le primaire c'est du seajet .
alain

26 mai 2009

l'idée que je m'en suis fait....amha
trés grossièrement, la démarche générale.
tout métal soumis à l'atmosphére produit plus ou moins rapidement des oxydes. ces oxydes ont une tenue mécanique et électrique plus ou moins bonne à la matière de base. Il est donc préférable de les oter et peindre avant que le processe d'oxydation ne recommence (dans la journée par temps sec - controler l'hygrométrie).

sablage: le moyen d'aller "le plus facilement" ds les coins et de traiter toute la surface (surtout intérieure) sans laisser des zones cachées (couples etc..). inconvénients: mise en oeuvre lourde et qualité du sable (sec évidemment!). risque certain d'incrustation de sable ds le métal et Hummm! c'est la raison de l'utilisation de la technique du microbillage avec du corindon calibré en technique ultravide...mais à quel prix!(juste pour l'explication)

Disquage: facile à mettre en oeuvre, plus long, MAIS: le risque est d'étaler "la confiture" sur la surface traitée et donc de générer un accrochage médiocre plus tard. pour ce faire, ne pas utiliser une disqueusse qui tourne beaucoup trop vite mais une perceuse à renvoi d'angle à vitesse réglable + disque souple gros grain.
Nettoyage éventuel avec la chimie ad hoc et dépoussièrage soigneux.
J'ai choisis cette dernière méthode pour de l'acier zingué E379...sans problème une décennie et + plus tard.
Dans les deux cas, rien n'est parfait mais le soin apporté à l'opération est déterminant et conditionne la tenue à long terme de tout l'ensemble peinture (ce sont les conditions initiales).
Enfin, ds tous les cas, se protèger soigneusement, ces oxydes pouvant réellement ètre à l'origine de graves ennuis (Al2O3, oxyde de zinc etc... carcinogènes, rythme cardique etc). Un masque (onéreux) avec cartouches est indispensable.
l'UA a édité amha une bonne notice avec International ds les années 90... + si jamais?
Ces qqs lignes ne prétendent pas faire le tour en détails de la question mais décrire le processus ds ce que j'ai estimé ètre les influences au premier degré. la métallurgie et la chimie sont de vastes mondes ;-)
cordialement jacques

26 mai 2009

si le lien marche
mais il faut cliquer rapidement avant le message d'erreur. on imagine bien que pour une structure industrielle de grande surface... on ne disque pas ;-)

26 mai 2009

dsiquer ...
Bien entendu un industriel ne va pas disquer une surface importante. Mais le point intéressant, c'est que le disquage est le moins bon des 3 procédés par la nature même de son action.

J'ai aussi refait mon pont et le haut du bordé par disquage, car c'était le plus simple (et le moins cher) pour moi à ce moment-là. Résultat moyen : après quelques années des cloques apparaissent aux points de piqûre que le disquage n'a pas pu enlever : si une piqure fait 0.1 ou 0.2 mm de profond et 1 mm de diamètre, on ne peut pas l'enlever au disquage car il faudrait creuser trop profond sur une grande surface... et on ne voit pas la piqûre, en plus ! Le sablage, lui, pénètre la piqûre et remet l'alu à nu jusqu'au fond.

J'ai donc évité de le faire par disquage pour les oeuvres vives pour lesquelles je ne voulais pas prendre de risque = sablage par un pro compétent.

Pour revenir à la question initiale, si on veut un bon compromis entre coût et sécurité, on fait faire le sablage par un pro, et on est présent en même temps que lui pour passer au pistolet le "Etch-primer" au sujet duquel il faut rappeler que la couche doit être TRES fine sous peine de mauvaise tenue ultérieure. A la patte de lapin la couche devient trop épaisse.

L'avantage c'est qu'on maîtrise alors bien le délai entre le sablage et la couche de "verrouillage" de Etch-primer. On saura précisément aussi comment tout ça a été fait. J'ai eu du bol avec mon "pro" qui a très bien fait le total, mais ce n'est pas toujours le cas : j'ai assisté aux mêmes travaux en forme de catastrophe sur un autre bateau fait par un "pro bricolo" ... un an après c'était à refaire :oups:

26 mai 2009

tout a fait d'accord
avec certaines spécificités de l'alu (des alliages alu comme chacun sait). D'où l'intérêt d'insister (un peu) sur l'importance de la mise en oeuvre et de ne pas se perdre ds les détails amha. La démarche de l'auteur du fil est sympa car elle permet de ne pas se perdre ds des choses présentées comme sacrées. De toutes façons, l'eau est et s'infiltre partout...avec ses conséquences, vous le savez bien ;-)
Bien cordialement jacques

26 mai 2009

Etch Primer
Bien d'accord avec Robert sur les précautions impératives d'emploi de l'etch primer.

Personnellement je préfère maintenant utiliser comme primaire alu le Seajet 017, qui n'est pas un chromate comme l'etch primer, et qui donne des résultats prévisibles, lui. On met une seule couche (fine, mais beaucoup moins critique qu'avec l'etch primer) et il n'est pas toxique comme l'EP, belle saleté cancérigène. De plus il n'est pas nécessaire de dérocher, un dégraissage suffit.

Par dessus, primaire époxy Seajet 117 pour rester dans la gamme, mais j'ai utilisé de l'Interprotect, sans problème au bout de 2 ans.

Ce n'est que mon avis ...

26 oct. 2009

seajet 017
bj koala
tu as utilisè le seajet 017 sur ovres vive ?
sablage or disquage?

27 oct. 200916 juin 2020

re : seajet 017
Je n'ai pas traité les oeuvres vives au seajet car à ce moment je ne connaissais pas le produit.
Par contre j'ai repris l'arrière de la coque autour du tableau arrière, car ça n'avait pas tenu avec le cycle classique avec etch primer. C'est une zone qui trempe bien dans l'eau et qui en plus (dans mon cas, voir photo) est à la limite du tableau arrière qui n'est pas peint. Je n'ai qu'1,5 an de recul, mais ça n'a pas bougé jusqu'à présent.

Pour les oeuvres vives, seajet préconise : dégraissage puis disquage à l'abrasif 80-120 OU sablage, puis dépoussièrage.
Ceci avant : 1 couche de 017, 3-4 couches de 117 (primaire epoxy "généraliste" de seajet).

Bon courage !

27 oct. 2009

à se poser de question pour une coque neuve.
C'est le seul moment de la vie du bateau où celui-ci sera dans les meilleures conditions pour se voir appliquer un système complet qui peut durer plus de 20 ans avant de nécessiter une réféection complète.

Mais pour ça il faut scrupuleusement suivre les consignes d'application des fournisseurs de peinture.

Ceux-là indique tous que la préparation du support métallique doit être fait avec un sablage et un degré de soin Sa 2,5 (voir 3 mais plus difficile à obtenir) minimum.

Tous les fournisseurs de peinture requièrent le sablage et pas autre chose pour garantir la tenue de leurs systèmes, car depuis longtemps c'est la seule technique qui offre la meilleure préparation...il est donc illusoire de vouloir le remplacer par une autre préparation, cela n'offrira pas les mêmes propriétés du support en final.

Le sablage, pourvu que le projectile soit bien choisi (rugosité, matériau) et bien traité pendant le sablage (propreté, recyclage, hygrométrie...), offirra la bonne propreté et la bonne rugosité, à crontrario du meulage qui écrasera et courbera les pics de métal, créant des micro-cavités enfermant doit la corrosion, soit l'humidité et pourra aussi entraîner un encrassage de la surface.

Le meulage peut par contre permettre de dégrossir une surface présentant une corrosion importante, avant d'effectuer le sablage mais ne peut pas le remplacer.

Pour un bateau neuf, il serait stupide de prendre le risque d'avoir un revêtement qu'il faudra reprendre au bout de 5 ans, quand un bon système peut tenir le double ou le triple.

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