Corsair et sandwich balsa

J'ai découvert que le pont de mon F 24 MK1 était en sandwich balsa (ou autre bois). Helas !
Je découvre, au fur et à mesure, des endroits où l'eau s'est infiltrée et a pourri le bois, là où de l'accastillage a été posé.
Je suis aussi surpris qu'à la construction il n'y ait pas eu de renforts costauds (à la place du sandwich) à certains endroits devant supporter des efforts. Par ex le taquet d'amarrage avant (le mien est en travers du pont devant la baille à mouillage) tout pourri dessous.
Beaucoup d'accastillage a été posé d'origine avec de simples rondelles sous le pont posées sur la moquette.... ! ! ! ? ? Sur un matériaux bien solide, passe encore, mais là je trouve que c'est très limite.
Donc.... je découpe la peau du pont, gratte tout ce qui est pourri, je fabrique un mastic avec de la résine époxy chargée de micro billes polyester plus de la poussière grossière de mousse polyuréthane (fabrication maison à la rappe) afin d'obtenir une mixture assez dure mais un peu souple quand même. Je fini avec des reprises de tissus verre/polyester pour rattraper/refaire le pont.
Dommage qu'au prix de ces bateaux ils n'aient pas utilisé des mousses imputrescibles.
Je suppose qu'ils ont du y venir (?)
Si oui, ce serait bien de savoir à partir de quelle date. Merci d'avance pour connaître cette info utile à de futurs acheteurs.
Cordialement
Yves

L'équipage
03 juil. 2016
03 juil. 2016

Impressionnant

03 juil. 2016

et pour les endroits non pourris tu faits des inserts : agrandir le trou, boucher le dessou et couler de la résine + charge, ensuite juste repercer cette résine. Voir aussi des contre plaques pour les endroits sollicités...

04 juil. 201616 juin 2020

Tu as raison Motus, il faut faire comme tu dis. D'autant qu'au serrage, sans cette procédure, si on serre fort on écrase le sandwich ou il s'écrase à la longue sous les efforts.
C'est bien parce que ça n'avait pas été fait comme ça sur mon bateau que les ennuis sont là.
J'ai fait le tour des points névralgiques, 6 réparations à ce jour. Un rapide sondage, toc toc toc, laisse penser que c'est OK ailleurs. La prochaine campagne de travaux verra des intervention préventives" ailleurs car je suppose qu'il y a d'autres zones à protéger pour garantir le futur.
Avec mes articulations neuves nous allons pouvoir naviguer tranquilles. Enfin, un peu, pas autant que nous aurions aimé.
Ces travaux non prévus font que le bateau va naviguer cette année avec une longue liste de choses que je voulais faire, un portique avec 1 panneau solaire, modif de la cabine pour agrandir l'espace "hauteur sous barreau", relookage complet de l'intérieur (vraiment pourave), fabrication d'un ber de mise à l'eau qui viendra se poser sur la remorque pour qu'elle n'aille jamais dans l'eau (grutage cette année).
J'ai modifié l'arrière du bateau. Ce cockpit ouvert ne nous plaisait pas, dès qu'un bateau à moteur passait derrière (y compris dans une marina) on se mouillait les pieds + risque de perdre des choses. Le moteur était perché sur une extension latérale à l'extérieur de la coque et recevait des douches quasi permanentes en navigation, maintenant il est sur le nouveau tableau AR. Il n'y avait pas d'échelle de bain, je me suis vu dans l'impossibilité de remonter à bord, maintenant il y en a une sur le tableau. Le gouvernail était fixé bizarement (modif par rapport à l'origine) la ferrure de tête du safran mal foutue et pas solide, tout ça est refait, plus leger et plus solide. Le travail du polyester en "amateur" est long, autre raison de mon retard. La cuisine étant absente, nous avons maintenant de quoi faire un peu de tambouille, des rangements, un réservoir d'eau douce de 55 litres, et j'ai profité d'un espace AR pour y faire un coffre à blle de gaz.
Cette modif a rajouté un pied de longueur, voilà donc un F 24 qui fait 25 pieds...!
Si tout va bien, la semaine prochaine Bamboo naviguera en Bretagne sud.
Cordialement
Yves

04 juil. 2016

J'ai de la chance !
mon pont est en airex , (et la coque en red cedar )

Ton systeme de safran m'intéresse , car j'ai un systeme basculant , super lourd , a modifier l'hiver prochain ,

Bravo pour cet énorme boulot , et bonne nav bien méritée :bravo:

04 juil. 2016

La mousse PU râpée ne me parait pas une bonne idée, ce n'est pas super stable chimiquement, et pas terrible mécaniquement. A partir du moment où tu ouvres, tu peux mettre des inserts en mousse PVC haute densité, ou garnir avec de la résine chargée avec des microballons de verre ou phénolique et un peu de silice colloidale, ou de la résine époxy moussante.

09 août 201609 août 2016

Bonjour
Déjà de retour (un mariage incontournable le 13 août... quelle idée !)
4 petites semaines de nav dans le golfe du Maorbihan et côtière jusqu'au Glénan. Etel, Doelan, Glenan, Pont Aven, mer de Gâvres, Houat, rivière d'Auray. Bons restos. Assez peu de vent dans l'ensemble (un jour de F 5) Le bateau est une bombe par petit temps. Dans ces conditions nous avons laissé sur place tout ce qui naviguait, à toutes les allures.
Tout ce qui a été bricolé a donné satisfaction, en particulier les articulations qui semblent pil poil comme il faut.
Découverte d'entrées d'eau sur l'avant du bateau, des filets d'eau coulent sous la moquette, ça semble partir du liston. D'autres fuites depuis les trous d'évacuation des bailles à mouillage et à enrouleur, ces deux là seront faciles à réparer. Pour les autres va falloir faire une enquête "poussée" karcher à la main...
Bien noté la remarque concernant mousse PU et mousse PVC, je note ça dans ma trousse de bricologue. Merci.
En plus des travaux prévus et non réalisés, je pense fortement à déplacer le point de tire du foc sur une petite delphinière. La raison est que ce bateau est très ardent. Lors de son desssin/conception les voiles étaient beaucoup plus "sages" que celles que j'ai. Le gain de surface a été obtenu grâce à une grande latte forcée en haut de la GV et avec un foc à enrouleur avec lattes verticales. Ces voiles sont puissantes (et participent aux performances par petit temps) mais ce gain de voilure a été fait sur l'AR des voiles, le centre de voilure a donc reculé. Même par bon vent, flotteur sous le vent bien enfoncé dans l'eau, le bateau reste ardent.
Si je poursuis cette idée je vais libérer le volume de la baille à enrouleur qui fera une excellente place pour y faire un aérateur. L'avant du bateau n'est jamais ventilé (le capot est loin de l'étrave) La gamberge est donc à nouveau en route...
Cordialement
Yves
PS : dans mon profil il y a quelques phots de plus pour la modif de l'AR et tête de gouvernail

Phare du monde

  • 4.5 (74)

2022