Création d'un chantier naval?

Bonjour,
J'ai le projet de construire un bateau dans deux ans. Bien entendu, le nerf de la guerre (les soussous!) me pousse à essayer de trouver les solutions les plus avantageuses. Je suis à la recherche notamment d'expérience et/ou de conseils sur l'interet de creer un chantier naval pour les possibles economies que je pourrais realiser.

L'équipage
24 juin 2009
24 juin 2009

C'est comme cela que nous avons construit Erendil
Une Sarl entre trois potes.

L'avantage : les subventions à la création d'entreprise ont payés la moitié du bateau. Nous bénéficions de tous les avantages donnés aux pro, en particulier de remises fortes sur l'accastillage (40% chez Antal).

Les incovénients : c'est une structure a gérer, avec comptes, déclarations fiscales et tout. Il faut prévoir comment tu vas la fermer. Il faut aussi prévoir comment le bateau deviendra ta propriété ou une propriété collective si vous êtes plusieurs sur le coup.

Jacques

24 juin 2009

Merci
Je suis heureux d'apprendre que je suis propriétaire (co propriétaire) de la moitié de ton bateau construit grâce à mon (à notre) argent. :pouce:

Je suis globalement disponible tout le mois d'août.
Peux-tu me le porter à Arzal ou dois-je venir en prendre possession à son port d'attache.

Je pense que je pourrais le rapporter vers le 25 août, mais mon voisin devrait prendre la suite pour une quinzaine.

Que préfères-tu ? :-)

24 juin 2009

faut se regrouper...
faire une copro bien galbée avec octroi de secondes de nav.... etc...
Faut bien travailler les status et Jacques n'aura plus qu'à bien se tenir... :policier:

24 juin 2009

On peut s'arranger
En fait deux solutions :
1°) je cumule en une fois le "non perçu" et le "à percevoir", c"e qui va , en gros, représenter une quinzaine (évaluation à l'arbalète coudée)

2°) je demande conseil aux généreux donateurs de subvention qui seront ravis de me renseigner ne serait-ce que pour qu'il ne s'ébruitent pas qu'ils ont été n peu légers sur ce coup là et qu'ils se sont fait enfler.

Blague à part, lire ce genre de satisfecit me choque assez profondément. :-(

Je ne serais d'ailleurs pas surpris que ce genre de détournement tombe sous le coup de la Loi.

Après tout il ne s'agit clairement que d'un détournement de fonds publics dans le seul but de profiter à des intérêts particuliers.

Beurk, mépris et consternation.

24 juin 2009

ma propension à chercher la malhonneteté partout...
..est, plus précisément un penchant pour l'honnêteté et, malheureusement, le constat que, souvent (je parle en général) elle est plus ou moins ébréchée.

Rien de plus, rien de moins.

:-)

24 juin 2009

Tu as malheureusement raison.
:-)

17 sept. 2020

Trop stupid !!!!

24 juin 2009

Je crains que tu n'aies droit
qu'à la moitié de 1/35000000ème de propriété... soit quelques secondes par an... Dur à gérer...

24 juin 2009

Ben PYM, tu as pris un coup de chaud ?
C'est quoi ce délire ?

Détournement de fonds publics ?

Alors que tous les dossiers que nous avions présentés exposaient précisément l'objet de notre entreprise et que les plans de financement présentés détaillaient trés préciséments l'emploi des fonds ?

Mais tu te crois où ?

Tu penses vraiment qu'il n'y a pas de contrôle à postériori de l'usage de l'argent public ?

Tes délires ne correspondent en rien à la réalité.

Tu déposes des dossiers exposant ton projet à différents organismes . S'ils estiments qu'il rentre dans le cadre de leurs financements, il passe devant une commission d'attribution qui compte toujours des représentants de l'Etat, de la Banque de France et de je ne sais quoi encore, et qui statue sur l'attribution du financement.

Tu reçois un acompte, et le solde quand tu justifie que tu as bien dépensé l'argent prévu pour ce qu'il était prévu de faire. La réalité de ce que tu avances est évidement vérifié par des auditeurs externes.

Dans notre cas, nous avons obtenus des financements ACCRE (ce qui n'était rien d'autre à l'époque que de te verser d'un coup les indemnités ASSEDIC auxquelles tu avais droit), une subvention du Fond Départemental d'Initiative Jeunes et une autre du Défi Jeunes. Soit au total quelque chose comme 240.000 Francs de l'époque, sur un budget total de 450.000 Francs.

Alors, s'il te plait, range tes gros mots, sinon je vais croire que tu es jaloux. Je reste, en tout cas, trés surpris de ta propension à chercher la malhonneteté partout.

Jacques

24 juin 2009

Alors je te répondrais,
pour rester à ton niveau :

On a souvent tendance à voir les autres comme on est.

Rien de plus, rien de moins.

Jacques

19 oct. 2010

Vraiement
il y en a qui manquent quelques bonnes occasion de se taire encore du pot que la délation ne soit pas bien vue par chez nous...

24 juin 2009

Bonjour Folet,
Je n'ai pas de réponse à te fournir mais juste pour te dire que le lien sur le site internet de ta fiche ne fonctionne pas. (pour moi)

Maintenant une question:

C'est pour construire TON bateau? ou plusieurs? e en faire une activitée commerciale?

a+

pierr

24 juin 2009

Un petit peu de detail sur mon projet
Je souhaite en fait construire un cata en CP/Epoxy. Je pense le construire seul car dans deux ans je serais libre professionnellement et je pourrais alors me consacrer à temps plein à cette construction.
Une fois ce bateau construit, voyage évidemment, d'abord méditérranée puis le grand saut vers les antilles.
Merci à tous pour toute ces infos.

Je viens de bidouiller mon compte, ça doit etre bon pour le lien internet.

24 juin 2009

Ouille aie aie
Je suis desolé de la tournure que prend ce fil, je voulais juste avoir des infos sur l'opportunité de créer ou pas une "société" lié à la construction de mon futur bateau. Mais je vois aussi avec plaisir que je ne suis pas le seul "passionné". Merci à tous.

24 juin 2009

Creation d'un chantier
J'ai été dans la même position que vous.
Je voulais me faire un bateau !!!!
J'ai crée mon chantier et je suis en trains de faire un 50 pieds pour moi même!
mais je suis maintenant aussi obligée de continuer et de faire des bateau pour d'autres.
Du coup je me retrouve avec 70 saliriers au Sri Lanka!
Ci ça vous intéresse et ci vous êtes sérieux il faudrait ce rencontrer
je suis ouvert a toute discussion et c'est avec plaisir que je vous expliquerais comment j'ai fait, pourquoi au Sri Lanka et pas en France ou en Chine et surtout ce qu'il faut faire et pas faire!
mais je ne peut pas écrire tout sur ce forum ça serait trop long

Frank Hillen
hillen@barramundi-boats.com
06 20 90 01 06

24 juin 2009

Tapi
Mème Tapi s'est fait allumé pour abus de bien social.

24 juin 2009

crée un chantier
Ci vous voulais parlé de détournement de bien sociale , crée votre fil pour ca !!
C'est heureusement totalement légal de crée un chantier et construire des bateaux
Le vrai sujet sur ce fil est beaucoup plus intéressant que la tournure que ça prends et qui n'a aucun sens!

24 juin 2009

creer un chantier
pour construire son bateau ....hummm!!! surement pas la meilleure solution, a moins d'avoir plein de sous...auquel cas pourquoi monter un chantier ?

une assos, amha, permet tout autant d'avoir des prix pro et la compta en est bien plus facile ;-)

24 juin 2009

Autre façon ...
Pour financer l'achat de ma coque de noix ... j'ai bossé pendant 10 ans de nuit dans une usine, et aujourd'hui en 2X8 pour l'entretenir et préparer l'achat de plus gros ...

Evidemment, c'est dur ...

Ensuite, légal ne veut pas dire moral ...

Mais, nous sommes au pays de la démerde ...

24 juin 2009

sur la construction
de mes 4 bateaux et gros refit du cata , j ai tj eue de bonne renise , en allant discuter au salon nautique des mes projets + relations dans le milieu

assez facile si gros achat d avoir de meilleur prix

24 juin 2009

Tu as choisi
d'acheter ton bateau. C'est un choix respectable.

D'autres choisissent de le construire. C'est tout aussi respectable.

Cela suppose de travailler pour cela. Construire un bateau, c'est d'abord des centaines d'heures de travail. Et je penses que tu as bonne conscience de la pénibilité de ce travail.

Si tu construits ton bateau, tu te pose, comme d'ailleurs celui qui se l'achète, le problème de ton financement. Et tu regardes les solutions disponibles.

Nous aurions eu strictement les mêmes financements pour acheter un bateau que pour le construire.

Mais notre choix c'était de le construire. Et donc de bosser pour cela.

Rien ne t'empéchait de faire la même chose.

Ce n'est pas la peine d'étaler tes heures de nuits pour justifier de ta moralité et l'opposer à mon absence présumée de moralité.

Pourquoi être jaloux parce que quelqu'un veut faire ou a fait un truc auquel tu n'as pas pensé ou pour lequel tu n'as pas eu le courage ?

C'est tellement facile d'imaginer que derrière un projet positif il y a une escroquerie. La jalousie est tellement plus simple que l'action.

Jacques

24 juin 2009

Bien sur,
C'est tout à fait louable de vouloir créer une entreprise, cela crée de la richesse de l'emploi, c'est un moyen comme un autre de gagner sa vie, et de nourrir sa famille ...

Le Problème, c'est que dans le cas présent, c'est une création à titre très temporaire afin de construire un bien pour un usage perso ... en profitant si c'est possible, et cela l'est vu ce que nous dit Erendil, d'argent public ...

Je me répète, légal ne veut pas dire moral ...

Ensuite, monsieur le constructeur ... Si tu vends tes voilier en Europe, c'est au prix du marché ...
Tu les paies combien tes ouvriers Srylankais ????

Bien le bonsoir d'un ouvrier de l'industrie automobile ... en crise ... et agacé ...

24 juin 2009

Création à titre trés temporaire ?
Ah bon.

La construction a duré un an.

Le chantier a été fermé au bout de trois ans, après avoir fabriqué des pelles d'autres choses.

Quand je dis qu'il faut penser au départ à la sortie, tu peux comprendre qu'il faut magouiller je ne sais quoi.

Tu peux aussi réfléchir un peu plus loin.

Nous n'avions jamais eu l'intention de passer notre vie à construire des bateaux. Nous avions 25 ans.

Dans ces conditions, il est donc bon de réfléchir avant de foncer tête baissée à ce qui se passera ensuite. Donc à envisager les conséquences de la fermeture.

Vous mélangez tous deux choses distinctes.

  • La société : c'était pour bénéficier des avantages donnés aux professionnels.
  • Les financements publics : Je les ai cités. C'était des financements personnels. C'est à dire octroyés aux porteurs d'un projet (création d'entreprise dans notre cas). Nous l'avons fait, nous avons reçu ces financements, comme cela était prévu dans leur contrat d'attribution.

Mais, bon, nous sommes bien loin du sujet que posait notre ami.

Tu parles de l'industrie automobile ? Ben purée, s'il y a bien un gouffre à finances publiques, c'est bien celui là. Combien, le dernier plan d'aide ? 14 milliards d'euros ! Sans la moindre contrepartie ni en terme d'emploi, ni en terme de pollution, ni en terme de créativité.

Jacques

25 juin 2009

marges
Nous vendons les bateau avec les mêmes marges voir moins qu'un chantier Français
Mais au moins les bateau sont vraiment bien fait nous n'economisons sur riens
Concernant les emplois: Oui il y a un problème en France mais ces problèmes n'ont rien a voir avec le problèmes au sri lanka ou les gents n'ont pas de Téle etc il ne peuvent même pas ce payer un médecin
Nous finançons avec le chantier une association pour aider les jeunes
Les gents au Sri Lanka sont comme les gents ici saufs qu'ils ont encore beaucoup plus de problèmes
Le pays étais même en guerre lors que nous avons crée le chantier le but étais autre que gagner de l'argent!

Frank

19 oct. 2010

cout d'achat
Pourquoi vous offenser car les salaires du Sri lankais sont bas

Tous ce que vous achetez aujourd'hui vient de Chine et VOUS AUSSI vous achetez chinois car vous n'avez pas le choix.

Donc vous participez aussi à l'exploitation des petits enfants chinois de fait

Pour info je travaille en Chine ou l'exploitation de l'homme dpar l'homme (ou son contraire) ne genent personne !!!!!

Amicalement

martooTF10

24 juin 2009

subventions
"L'avantage : les subventions à la création d'entreprise ont payés la moitié du bateau"

Le reste acheté je présume sans TVA, si tout le monde s'y met, il va falloir inventer un nouvel impôt...sur les sociétés.....

24 juin 2009

faire une entreprise pour fabriquer son propre bateau,
c'est bien possible, sauf que

pour récupérer la TVA, il faut aussi facturer la TVA

le bateau appartiendra à l'entreprise et il faudra bien te le vendre pour le passer dans le patrimoine privé , au moins quand tu fermeras la boutique et là, les services fiscaux n'auront plus qu'à se servir et tu n'auras plus de bateau quand tu auras tout payé

les charges de RSI ou l'acompte sur les stés ne sont pas vraiment gratuits, ni la taxe professionnelle

mais si tu aimes héberger un contrôle fiscal, il ne faut pas te priver

cordialement

24 juin 2009

les subventions à la création d'entreprise ont payés la moitié du bateau
Dit comme ça, c'est vrai que ça fait arnaque.
C'est maladroit.

C'était sans doute un raccourci pour le sujet initial.
Mais tous ceux qui ont fait un montage social de type SARL savent très bien ce que ça veut dire en terme de règles du jeu.
Et donc de légalité (car il s'agit bien de ça).
Et si les embûches ne manquent pas, les inspecteurs du fisc et de l'URSSAFF non plus.

Et tu peux encore être contrôlé jusqu'à 3 ans après la fermeture de la société et je crois même 5 ans en cas de magouilles comptables avérées.

Comme dit JP, faut y croire.
(vécu pendant 10 ans).

24 juin 2009

C'est exactement cela
Tu dois penser à revendre le bateau, et donc à payer la TVA correspondante, à la fin de la société. C'est pour cela que je disais qu'il fallait y penser dès le début.

Jacques

24 juin 2009

Ne pas mélanger ...
Je ne suis pas l'industrie auto ... un simple employé parfaitement conscient de l'ineptie du système ... mais, on gagne sa vie comme on peut avec ce que l'on a appris à faire ... à l'école de la république ...

Ensuite, je ne suis aucunement jaloux, j'ai tout ce qu'il me faut, pour vivre correctement et assouvir mes passions ....

Pas de problème, contruire un bateau, c'est un boulot difficile et pas à la portée de tout le monde, je suis d'accord là dessus ...

C'est juste le financement qui me choque ... pour un bien privé ... c'est tout et rien d'autre, il suffit de lire :

-"l'interet de creer un chantier naval pour les possibles economies que je pourrais realiser"

24 juin 2009

erendil...................
specialiste de l'ephemere:

-chantier naval..
-négociant en vins
-marchant de gilets de sauvetage

:-) :-)

25 juin 2009

Oui mais
Ca fait 20 ans que ça dure :mdr: :mdr: :mdr:

Jacques

24 juin 2009

La bonne question.
La question initiale n'a pas dérivé. Il s'agit bien de discuter de la meilleure structure juridique pour construire son bateau.

Donc ce serait intéressant si Erendil pouvait décrire un peu plus précisément l'ensemble du processus. Je pense qu'il a fait un raccourci de description qui induit peut-être en erreur l'interprétation qu'on peut en faire.

En effet, la création du chantier suppose l'embauche de salariés, et toutes sortes de mécanisme cités par JP.

En tant que néophyte en création d'entreprise, je comprends comme cela :

  • la création de l'entreprise est aidée par la puissance publique (c'est classique).

  • l'entreprise embauche un (des) salarié(s) il faut donc de l'argent pour les payer: celui qui a créé l'entreprise commande un bateau à son entreprise, paye des acomptes de sa poche privée permettant de payer le(s) salarié(s) et de construire le bateau.

  • A la fin de la construction, l'entreprise vend le bateau à son acheteur (le créateur de l'entreprise) au prix convenu au moment de la commande dans les conditions légale de TVA etc ...

Est-ce cela le mécanisme globalement ?

25 juin 2009

Tu as exactement décrit la situation
Je précise juste que le chantier a fait bien d'autres choses que construire Erendil, dont notamment des piéces de bateaux, un ULM hydravion, des flotteurs d'autogyre, et surtout des montagnes de pièces pour isoler l'arrière d'un C15 pour en faire un véhicule frigorifique. Evidement, il exploitait aussi Erendil en location.

Nous étions 6 salariés, comprenant les trois fondateurs.

Pour la petite histoire, c'est le plantage du client pour qui nous faisions les kits d'isolation des C15 qui a causé directement la mort du chantier, bien qu'il était acquis de toute façon que nous ne ferions pas ça toute notre vie.

Jacques

24 juin 2009

pour nous
qui avions 25 ans (29 demain) quand nous avons choisis de partir en bateau, la question n'a pas été : "quelle est la meilleure structure juridique pour le faire". Même si erendill à raison, il n'a rien volé puisque tout est encadré, nous nous sommes simplement dit que puisque notre projet est uniquement égoiste, nous nous débrouillons seuls. J'ai démissionné il y a un an d'un contrat nouvelle embauche (deux ans de periode d'essai) et avait donc "doit" à 1 ans d'Assedic, mais nous préférons manger des pâtes et laisser l'argent public à d'autres qui on en besoin pour survivre. Nous ne sommes pas naifs et savons bien que cet argent sert aussi à des causes que nous ne defendons pas mais c'est la règle.
Erendill, nous avons aussi obtenu la bourse défi jeune. Elle n'avait à l'époque couvert qu'une infime partie du projet faute d'argent, mais nous avons quand même retapé à 20 une léproserie..

24 juin 2009

ça dépend ...
Même si les mots "entreprise" et "éphémère" ne me semblent pas fait pour aller ensemble, je me dis qu'il en fallait des c...lles pour avoir mené ce projet en créant une société éphémère.
Construisant actuellement notre bateau, on se dit qu'on a bien été cons de ne pas y avoir pensé.
Ceci dit, je comprends parfaitement tout ceux qui trouvent ça immoral.

Si sur mon vélo j'ai des envies de meurtres envers les voitures, à mon volant, je pousserais bien les cyclistes dans les fossés ...
;-)

25 juin 2009

De toute façon, l'objectif de la création d'entreprise,
c'est l'enrichissment, non ? alors si Erendil, à travers son entreprise qui l'a fait travailler à plein temps (et probablement plus) a réalisé des profits, non pas sous forme de rémunération (qui auraient de la même façon été financée partiellement par des aides publiques) mais d'économie, je ne vois pas le mal... Dites-vous bien qu'il a aussi payé des impôts, des charges, et qu'au final il a peut être bien rendu ce qu'on lui a versé...

Rien n'est simple, rien ne coule de source, et surtout pas en matière d'économie; Alors ne jugeons pas trop vite...

25 juin 2009

maintenant,
la forme sociale pour la construction d'un bateau est peut être à étudier sérieusement, parce qu'avec la simplification des démarches et contraintes de la création et de la gestion de société (SARL, EURL, SAS, SASU, autoentrepreneur et autres régimes micro), il y a peut être bien moyen de faire quelque chose d'efficace.

25 juin 2009

la finalité d'une entreprise
n'est pas de faire de la livraison à soi-même !

C'est de faire du PNB . Créer de l'emploi et accessoirement nourrir ses dirigeants et ses salariés .

Le moindre artisan qui va travailler sur son toit est obligé de se facturer les travaux et de payer la TVA sur son travail et sur les fournitures .

Sorti de ce cadre, n'en déplaise à ..., on est dans la fraude et l'abus de bien social .

En entrant dans le système de l'entreprise on met le doigt dans un engrenage qui conduit soit à la réussite, soit à la ruine .

Passé l'euphorie des débuts, le service des impots des entreprises, l'Urssaf, et tous les autres réclameront inexorablement leur dû . Chaque heure de travail devra produire de la TVA et des cotisations .

Les banquiers avec l'aide de la Banque de France vont te noter . Tous les fournisseurs auront accès à cette notation . Sans garanties et sans capital, il ne te livreront qu'avec des chèques "au cul du camion" voire même après encaissement du chèque .

Quant à émettre des traites, faut pas rêver !
Tout dépend de la valeur des biens personnels que tu auras dû mettre en garantie .

Si tu as obtenu des subventions ou la participation de fonds publics, deux ans après au grand maximum, tu feras l'objet d'un contrôle fiscal à l'issue du quel il faudra sans doute reverser entre la moitié et la totalité des cadeaux .

Un compte en banque de salarié ou d'étudiant ne coûte pratiquement rien . Sur un compte d'entreprise on paye tout sous forme de commissions, de facture de services, ... .

La meilleure solution est sans doute de construire aux frais de l'ANPE .

25 juin 2009

T'as raison
C'est vachement mieux :mdr::mdr::mdr:

Jacques

25 juin 2009

Non !
la finalité de l'entreprise, c'est la création de richesse. Et s'il y a tant d'entreprises (malgré le nombre impressionnant d'échec le plus souvent dûs à la méconnaissance des mécanismes économiques), c'est que ça répond à cet objectif en dépit des Urssaf, impôts et autres cotisations à fond perdus.

25 juin 2009

le PNB
c'est la création de richesse si il croit .
Le reste n'est qu'accessoire ou endettement .

Le choix est : produire ou nuire .

25 juin 2009

Pas tout à fait,
Et surtout pour l'essentiel.

Je doute que nous soyons très nombreux à avoir créé une entreprise pour faire du PNB !
Par contre, pour se nourrir... Et accessoirement pour faire quelque chose qui nous plaît dans un mode de vie qui nous convient.

L'artisan qui fait des travaux pour lui-même n'est pas tenu de se facturer les heures passées ni de marger sur les approvisionnements (En entreprise individuelle, c'est même impossible). Reste qu'effectivement dans ce cas, il ne récupère pas la TVA sur les achats concernés.

25 juin 2009

Ben moi aussi je ne parle que de vécu, je dirais même plus de "vivant" !
On est bien d'accord sur la finalité d'une entreprise : produire. Appelle-ça PNB si tu veux, mais trouves-moi un seul entrepreneur qui se soit lancé dans l'aventure uniquement dans le but d'augmenter le Produit National Brut ? Le seul et unique objectif motivant, c'est de créer de la richesse, et tant qu'à faire autant que ça soit d'abord et en 1er lieu celle du créateur...

Comme dit Recidive, tout le reste c'est le cadre que tu souhaites donner à ton quotidien.

25 juin 2009

Pour le reste, il faut voir
les limites imposées par la loi aux avantages dont pourraient bénéficier les mandataires sociaux, mais je ne vois rien qui interdise l'emploi d'un salarié, ou le travail sur une machine, et la couverture du risque d'accident doit se faire dans les mêmes termes à mon avis que pour un patron artisan.

25 juin 2009

toutafé
il faut que ça passe en dehors de l'entreprise .
Pas question de faire travailler un salarié ni d'utiliser une machine en cours d'ammortissement .
Quid en cas d'accident (du pas travail) ?
Le PNB, c'est comme la prose, on le fait sans le savoir .
Un exemple d'entreprise qui ne produit pas ?

PS : je ne parle que de vécu .

25 juin 2009

Question de définition
Le PNB c'est l'addition des valeurs ajoutées des entreprises. C'est comme cela que cela se définit. Si donc une entreprise crée de la richesse, au moins au sens minimal de : la valeur de ce qu'elle vend est supérieure à la valeur de ce qu'elle a du acheter pour le produire, elle crée de la valeur ajoutée et donc du PNB qu'elle le veuille ou non.

Du point de vue du patron il vaut mieux que la richesse ainsi créée soit supérieure aux salaires qu'il doit verser si il veut s'enrichir.

MichelR

25 juin 2009

le patron artisan
n'aura que ses yeux ou sa veuve pour pleurer sauf si il a souscrit des contrats d'assurance privés .
Le salarié bénéficiera du régime ordinaire des accidents du travail de la sécu .
Mais on aura payé sur son salaire une cotisation accidents du travail qui peut aller jusqu'à 15% du salaire brut pour les professions les plus exposées .
Pour construire un bateau, il vaut mieux être chômiste ou RMeur .
On touche sans payer .
Pour les riches il y a d'autres pistes !

25 juin 2009

Vendre aux dirigeants
Une société, une SA en tout cas type de société que je connais, peut tout à fait vendre sa production à un dirigeant. On distingue normalement deux cas :
-transaction aux conditions ordinaires par exemple prix catalogues pour des articles vendus par ailleurs, et il n'y a pas de procédures spéciales
-transaction atypique et il doit y avoir une convention spéciale éventuellement visée par le commissaire aux comptes et soumise aux actionnaires

Un bateau exemplaire unique construit avec des heures de travail de dirigeant pas payées et de ce fait vendu en dessous de ce qu'il serait vendu à un client lambda serait justifiable d'une convention spéciale me semble-t-il. Mais si la baisse du prix est la contrepartie de la non rémunération du travail de l'acquéreur pourquoi pas ? il est courant d'acheter des bateaux à divers types de finition. L'analogie peut se faire.

Maintenant qui peut être lésé? Tout d'abord il y a dommage si le bateau est vendu à un prix anormalement bas. Peuvent être lésés:
-des fournisseurs pas payés si la vente à bas prix a entrainé la faillite
-le fisc si le bas prix a artificiellement minoré la TVA ou l'impôt sur les sociétés
-les autres actionnaires si ils n'ont pas bénéficié d'un bénéfice devant leur revenir.

Si les conditions de la transaction n'ont lésé aucune de ces catégories je ne vois où serait le mal.

MichelR

25 juin 2009

je vais etre plus précis et plus long ( excuses)
idée de départ:

je veux fabriquer mon bateau et pour économiser, je vais faire une entreprise pour déduire les frais fiscalement, récupérer la TVA et avoir le tarif "pro" sur les fournitures..

sauf que dans la réalité ce sera certainement:(les chiffres sont dé mémoire et indicatifs)

création payante d'une structure juridique qui pourra être sous forme d'entreprise individuelle ( cotisations sociales forfaitaires les 2 premières années soit environ et de mémoire 3500 €) ou sous forme de société avec taxe annuelle forfaitaire de 750 €

taxe professionnelle dans tous les cas

frais de gestion ( comptabilité, juridique, frais divers)

on considère que s'il faut payer un salarié à 2200 €/mois tout compris pour 35 h/semaine, il vaut mieux faire autre chose car c'est pas vraiment économique

récupération de la TVA pendant tout le chantier

à la fin du chantier,le bateau sera construit, payé HT et appartiendra à l'entreprise qui aura fait des pertes déductibles de ton revenu imposable et qu'il faudra bien déclarer ( entreprise et personnel)

il faudra fermer l'entreprise, ce qui coute peu et sortir le bateau de l'entreprise pour le rentrer dans ton patrimoine

donc facturation de l'entreprise envers toi avec TVA à payer sur le prix de vente qui sera forcément supérieur au prix de revient, la vente à perte étant interdite ( en clair, tu paieras plus de TVA que tu n'en aura récupéré)

ensuite le contrôleur des impôts voudra normalement et automatiquement vérifier que la déduction des pertes de l'entreprise est bien réelle

il s'apercevra très facilement que cette entreprise n'a pas eu d'activité et de facturation réelle autre que pour ton compte et tout sera requalifié, avec perte des taxes et charges payées et quelques pénalités à la clef qui alourdiront très très vite la note

enfin, il n'existe pas de "tarif pro" chez les fournisseurs, mais une grille de remise et tu seras toujours dans la colonne la moins bonne

quand Bénéteau achète un VOLVO, il ne le paie pas au prix où, toi qui n'en prendra qu'un seul, le paiera

ce sera toujours "on ouvre un compte, on commence par le paiement comptant avec remise mini et on verra plus tard" sauf qu'il n'y aura pas de plus tard

enfin, ne pas oublier que les fabricants ou les distributeurs vendent souvent en gros conditionnement que le détaillant détaille et tu devras acheter les gilets, les pare-battage, les pots de peinture par carton de 12 ( par exemple démonstratif non certifié) alors qu'il ne t'en faudra pas autant

en clair, on sait déjà que c'est pas une opération rentable et qu'il n'y a rien à gagner dans cette affaire

amicalement

25 juin 2009

Faux.
Il peut y avoir un interêt.

Plutôt que de payer quelqu'un d'autre à fabriquer ton bateau, tu peux te payer toi même.

Tu vas certes payer des taxes sur ton travail, mais pas plus que si c'est quelq'un d'autre qui le faisait. Mais le temps que tu passe à construire ton bateau va compter pour ta retraite, et tu vas bénéficier d'une protection sociale.

25 juin 2009

Par contre,
Si à une certaine époque, il fallait avoir la "bonne" structure juridique pour participer à un reseau de distribution et obtenir des prix interessants, aujourd'hui, un coup d'ebay ou de commande internet à l'étranger permet à un particulier ordinaire d'obtenir pratiquement les mêmes tarifs qu'une structure "pro" de même volume de commande.

25 juin 2009

60 jours fin de mois sur ebay??
je demande à voir

amicalement

25 juin 2009

T'as 100% raison, JP
Pour avoir un bateau, il vaut mieux faire un chèque à Bénéteau.

On sent les paroles d'expérience dans ton propos.

Et tu peux aussi le généraliser.

Pour avoir une maison, il vaut mieux l'acheter toute faite à Bouygues que la construire toi même.

Et ainsi de suite.

Sauf que l'on est deux ici à parler d'experience après avoir construit notre bateau avec une structure de chantier naval.

Mais c'est toi qui a raison.

Tu veux des exemples : Nous avions une remise chez Antal que n'avait pas leur revendeur, voilier à Marseille.

Tu veux d'autres exemples ? Va ouvrir au compte au Comptoir Chimique Continental si tu n'as pas un Kbis de société, et c'est le grossiste le plus approvisionné du sud.

Tu veux régler tes factures ? T'es particulier, pas de problème, tu sors ta carte bleue. T'es entreprise, tu paie à 60 jours.

Evidement, je n'ai jamais acheté l'antifooling par pot de 12. La seule fois où nous avons été coincé par une quantité mini, c'était pour acheter des chaussures TBS. Nous en voulions 8, elles ne se vendaient que par 30 ou 40.

Que tu n'ais pas les tarifs de Bénéteau n'empéche pas qu'ils soient quand même meilleurs que ceux de M. Dupont.

Evidement, Ebay n'existait pas à l'époque, mais je n'aurais pas acheté grand chose là bas. Tu ne vas pas acheter le bois de la préforme, le tissu de verre, la résine, la mousse PVC, le plexiglas, le mat, la poutre avant, le trampoline et la montagne de fournitures d'atelier sur ebay.

Sur le fil des gilets, je ne compte plus le nombre de messages de ce genre. "Ca ne marchera jamais". "Ils vont tous se désister". "T'arriveras jamais à t'organiser". Résultat, aujourd'hui nous en sommes à une 60aine de gilets payés, et une quinzaine doivent encore être commandés.

C'est la vie. Sans caricaturer, t'as ceux qui trouvent toujours de bonnes raisons de ne rien faire, et ceux qui avancent.

Jacques

26 juin 2009

Précise quel est le risque fiscal...
Parce que je ne le vois pas bien... Risque économique ok, risque social, bof, mais risque fiscal, à mon avis pas plus que dans le cas d'une activité classique.

26 juin 2009

Jp,
Si tu as construit tout cela, je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu n'arrives pas à imaginer qu'il puisse y acoir d'autres méthodes que la tienne.

Celle dont on parle ici mérite de s'y intéresser, même si d'autres chemins peuvent aussi probablement arriver à un résultat approchant.

Non ?

Jacques

26 juin 2009

Mais ce que tu ne dis pas,
c'est quels sont ces mécanismes qui pourraient aboutir à un contrôle fiscal et surtout à une sanction fiscale ? De toute façon les services fiscaux n'ont pas à juger si ton entreprise a une activité réelle ou fictive, mais seulement si tu n'as pas éludé l'impôt ou dissimulé des revenus. Seul un juge peut se prononcer sur un éventuel abus de droit.

Loin de moi l'idée de pousser qui que ce soit à entreprendre une opération risquée, d'autant que je pense que le risque économique pèse lourdement ; une entreprise, une fois lancée, ne peut pas s'arrêter comme ça et, effectivement, il faut tout prévoir à l'avance et avoir en permanence une trésorerie confortable. Mais d'une façon générale, l'idée mérite d'être exposée et étudiée, non ?

26 juin 2009

attention
Le problème est qu'avec un client unique, tu as finalement un lien de subordination (tu fais ce que ton client te demande). Or le lien de subordination caractérise la relation employeur / employé.

Si tu dépends d'un seul client, tu n'es pas indépendant.
L'URSSAFF n'apprécie pas et le fisc non plus puisque tu n'as plus droit à ce statut.

26 juin 2009

bah, je n'ai pas d'exemple
sous la dent.
Faut voir au cas par cas.
Mais un sous-traitant pour un seul client tombe du mauvais côté de la loi.

Ca a été mon cas durant quelques années et j'ai eu chaud aux plumes.
Coup de bol, mon client (une banque) gérait la plus grosse partie des comptes de l'urssaf.
Entre gens bien, on sait s'entendre.

Mais plus encore que le gérant de la structure, c'est le client qui trinque essentiellement: l'URSSAF calcule les charges sociales que le client aurait du débourser s'il s'était agit de salariés, et la calculette prend un coup de chaud, avec calcul des intérêts de retard, etc...

Puis le fisc arrive tout fringant "puisque il est démontré que vous n'avez pas droit à ce statut de société ou d'indépendant, remboursez-nous la TVA que vous avez récupérée" par exemple.

26 juin 2009

si le client unique n'est pas le chef d'entreprise
aucun problème

mais s'il y a confusion entre les deux, très gros problèmes potentiels

cordialement

19 oct. 2010

Quel bel exemple!
Les SCI qui se montent, font faillite et ferment à tour de bras, histoire de laisser les clients sur le carreau. Je préférais quand tu parlais de ta petite entreprise de chantier assumant ses risques.

27 juin 2009

TVA
"Parce qu'il y aura toujours de la TVA à récupérer( factures fournisseurs) et jamais de TVA à payer(facture client) ce qui n'est pas vraiment normal et va automatiquement déclencher un contrôle interne avant le paiement du remboursement"

Mais alors comment tu payes les factures des fournisseures si tu n'as pas de rentrée d'argent ? Avec le capital social si l'apport a été en numéraire ?

Bien non : dans la pratique l'acquéreur-associé versera des acomptes au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Donc il y aura bien une facturation avec TVA car il faut bien alimenter en charbon la boutique si tu veux acheter du matos.

27 juin 2009

Banque
JP, si à travers un compte courant, un associé verse de l'argent à sa société il agit un peu comme une banque et se retrouve donc créancier(*) de la société.

Ici, il est question d'acquisition, il est donc inutile d'alimenter la société à travers un compte courant d'associé, il suffit tout simplement d'alimenter un compte de recettes ...sans espoir de récupérer la somme versée (sauf, bien entendu, s'il y a bénéfices et que ces bénéfices sont distribués ; dans ce cas, après déductions des charges, les sommes versées au titre des recettes, contribueront effectivement à augmenter les bénéfices).

Tu vois donc que le versement sur un compte courant d'associé ou sur un compte de recettes entraîne des effets bien différents puisque dans le premier cas l'associé fait un prêt (et se trouve donc créancier de la société) et que dans le second cas il contribue à l'augmentation des recettes avec TVA et impôts à la clef si bénéfices.

(*) L'associé qui alimente son compte courant peut préférer, à un remboursement par la société de la somme prêtée, abandonner cette créance et procéder à une augmentation du capital correspondant au montant de la créance (je fais juste cette remarque pour montrer à JP que la comptabilité obéit à une logique certaine ;-) )

28 juin 2009

jp
je crois que la création d'une société pour soit même (par exemple SCI pour une maison) permet de "récupéré" de la tva qu'on ne pourrait sans ça,

c'est à dire, que [u]tout[/u] ce que tu achète pour une société ouvre droit à la prise en compte de la TVA du stylo au fil à plomb et bien sur les matériaux propre à la construction, dont à la dissolution de la société tout sera prix en compte ce qui ne serait pas le cas en temps que particulier,

par exemple tu construit une maison tout seul et tu là revend, la plus value sera minimisé par la tva déjà payé pour les matériaux de construction, mais pas la truelle , les clous, le marteau ou la location d'échaffaudage, même si sans cela la construction n'est pas possible

alors si on peut (juridiquement) transposer au bateau, une société qui loue un hangard pour la construction , achète un poste à souder, des baguettes qui vont avec et tous les trucs qu'il faut, à la liquidation et la revente du bateau au proprio (le constructeur) la plus value se trouvera réduite de tous les accotés indispensable

merci de me dire si je me trompe en voulant transposer la construction d'une maison vers la construction d'un bateau avec une société

on peut aussi imaginer, que le but de la société soit la "réelle" commercialisation d'une ligne de bateau, le propriétaire de la société (le skippeur constructeur pour sa pomme) se serve de ce bateau une ou plusieurs années comme bateau de démonstration (il peut faire entrer dans les frais généraux tout ce qui à rapport dans les représentation du bateau, carburant , place de port etc etc) et deux ou trois ans après de dissoudre la société car la commercialisation de démarre pas être à jours de ces créances pour la construction et tout le bazar comme impots etc, et se revendre à lui même le bateau; dans l'affaire il aura amortie tva etc etc et surtout bénéficié de tous les tarifs pro partout

est ce une erreur de le concevoir de cette façon ??

20 oct. 2010

JP
vs avez raison. A chaque création de mes sci et selon l'objet il faut clairement indiquer à l'adm fiscale l'option choisie tva ou pas.
TVA pour des immeubles louant à un activité soumise à tva.
Pas de tva pour de l'habitation.

28 juin 2009

cacahuètes
A titre individuel tu achètes du matériel pour 10 cacahuètes TTC, Sur ces 10 cacahuètes tu en auras payé 2 de TVA. Pour construire ton bateau tu embauches du personnel dont la charge totale s'avère également de 10 cacahuètes. Au final tu auras donc construit ton bateau pour 20 cacahuetes.

A travers une société tu achètes ce même matériel. Comme tu peux récupérer la TVA il aura réellement couté à ta société 8 cacahuettes. Cette société embauche du personnel pour le même montant que l'exemple précédent. Prix de revient du canot pour la société 18 cacahuètes HT.

A la sortie, d'un point de vue de la TVA, l'opération ne va pas de soi. Elle pourrait être au mieux équilibrée à la condition de ne pas embaucher de salariés...

Mais le projet doit être regardé dans sa globalité. Et à mon avis - comme je l'ai déjà précisé - la vraie raison de créer une société, c'est d'obtenir des aides qu'elles soient liées à l'emploi ou à la création d'entreprise (www.hisse-et-oh.com[...]dex.php ).

De toute évidence, un tel montage ne convient pas à la construction d'un Optimist ;-)

28 juin 2009

Vision globale
Dès que tu dépasses les 11 mètres pour un multicoque tu flirt avec les 300.000 euros( on est très loin des 50 mètres)

A ce stade, la main d'oeuvre représente une grande part du budjet. La créaation d'une société peut être aussi l'occasion de créer un emploi non seulement pour des tiers mais aussi pour les associés dont le régime variera en fonction du montant de leur participation dans la société. Il faut donc appréhender le montage de manière globale et se garder de toute réponse définitive en fonction de la situation de chacun.

27 juin 2009

Client unique ?
"c'est exactement le même cas, déjà longuement débattu du bateau personnel acheté par une sté (bidon) créée pour faire de la location et qui n'a qu'un seul client, le propriétaire"

Sans revenir sur ce débat, la situation que tu décris n'a rien de répréhensible d'un point de vue du droit des sociétés. Il existe d'ailleurs bon nombre de sociétés qui, en pratique, n'ont qu'un seul client. Il n'est qu'à considérer les nombreuses SCI qui affectent, moyennant un loyer, un immeuble à l'exploitation de l'entreprise dont les membres seront également le plus souvent associés de la SCI.

En revanche, l'administration fiscale considère comme somptuaires les frais relatives à certaines activités. Ainsi ne sont pas déductibles les charges relatives aux yachts et bateaux de plaisance ainsi qu'à la chasse. :-(

28 juin 2009

Je finis par comprendre...
...pourquoi JP a eu 4 contrôles fiscaux, ce qui est un score honorable pour un individu ou un entrepreneur lambda :bravo:

Tu as passé en compte de charges tes prélèvements et directement en compte courant de l'exploitant les produit réalisés par ton entreprise (www.hisse-et-oh.com[...]dex.php ) ! :whaou:

25 juin 2009

"Pour avoir un bateau, il vaut mieux faire un chèque à Bénéteau."
non, ce n'est pas ce que j'ai dit, ni ce que je pense étant moi même constructeur amateur de 2 bateaux, 1 avion et 1 maison

je dis simplement qu'il y a des risques majeurs à passer par une entreprise créée "per causa" avec un seul client: le chef d'entreprise et le fait que certains aient échappés au contrôle fiscal avec ses conséquences n'est pas un argument favorable suffisant

amicalement

26 juin 2009

Risque fiscal ?
Si le bateau est vendu pour un prix égal à son prix de revient plus une marge normale, il n'y a aucun risque fiscal.

Le prix de revient dépendra des remises accordées sur le matériel et du coût du travail, sur lequel d'éventuelles subventions peuvent avoir une incidence importante.

Sans oublier que à la fin, tu ne plante personne et que le boni de liquidation se réparti entre les associés (pour faire simple, vous partagez l'outillage et la caisse).

Jacques

26 juin 2009

j'ai construit tout çà, mais j'ai aussi
eu 4 contrôles fiscaux qui m'ont aussi donné l'expérience de l'administration des finances, de ses méthodes, ses moyens et les résultats en découlant

dans ce fil, on ne parle pas autour d'un comptoir de la pluie et du beau temps, de la venue prochaine des maquereaux ou de la méthode pour construire un bateau, mais d'un cas précis qui peux entrainer Folet dans de très graves ennuis financiers ou devant un tribunal correctionnel

c'est du très sérieux et chacun, ensuite, fait bien comme il veut

ce que je dis est de portée générale et non spécifique à la construction d'un bateau

la différence majeure et déterminante avec les cas pseudo-similaires invoqués pour expérience, c'est que Folet n'aura que lui comme client unique alors qu'Erendil pouvait justifier d'une activité externe réelle, même si elle était réduite

pour les service fiscaux c'est une différence énorme entre l'entreprise réelle qui ne marche pas très bien, mais qui a eu quand même une activité réelle en démontrant des clients externes et une démarche commerciale suffisante, et l'abus de droit constitué par la création d'une entreprise sans activité externe et commerciale uniquement destinée à détourner la fiscalité au profit unique de l'entrepreneur

maintenant, j'ai dit quasiment tout ce que je pouvais dire sur le sujet et c'est à vous de jouer............à la roulette russe

amicalement

26 juin 2009

Et toi, hi, tu as tout dis.
Il y a des milliers d'entreprises qui se créent chaque année pour l'exécution d'un unique travail pour un unique client. C'est notamment systématiquement le cas dans la promotion immobilière.

Le risque fiscal n'est évidement pas là.

Jacques

26 juin 2009

Et les sous-traitants ?
De nombreuses entreprises de sous-traitance n-ont qu'un seul client (donneur d'ordre)...

26 juin 2009

Je confirme: même si le client unique n'est pas le chef d'entreprise
il y a problème: liens de subordination.
Et c'est l'URSSAF d'abord qui réagit.

26 juin 2009

la simple déclaration de récupération de la TVA va aboutir à un controle fiscal
parce qu'il y aura toujours de la TVA à récupérer( factures fournisseurs) et jamais de TVA à payer(facture client) ce qui n'est pas vraiment normal et va automatiquement déclencher un contrôle interne avant le paiement du remboursement

c'est exactement le même cas, déjà longuement débattu du bateau personnel acheté par une sté (bidon) créée pour faire de la location et qui n'a qu'un seul client, le propriétaire

les services fiscaux peuvent bien juger de l'activité réelle ou non de l'entreprise car ça a une incidence directe sur la "récupérabilité" de la TVA entre autres et l'abus de droit est toujours sévèrement sanctionné

27 juin 2009

parce que tu penses réellement que lorsque un associé
verse de l'argent à l'entreprise, il y a facturation avec TVA??
si c'est le cas, j'ai plus rien à dire et j'oublie les comptes courants d'associé

27 juin 2009

j'ai perdu un
"f" ;-)

28 juin 2009

avec mon équivalence DECS , je ne savais pas qu'il y avait une logique à la comptabilité
merci de me le rappeler;-)

mais quelle est l'utilité de se payer à soi même la TVA (qui devra être versée au trésor public)dans une opération destinée à échapper à la TVA?

vous pouvez tourner dans tous les sens, l'opération envisagée n'est pas rentable si elle est faite légalement, car la TVA sera payée sur le prix de vente dont on soit bien qu'il ne pourra pas être inférieur au prix de revient ( TVA payée supérieure à TVA récupérée) et il y aura en plus des impositions et des frais ajoutés

mais vous faites comme vous voulez

amicalement

28 juin 2009

Récupération de la TVA
Elle n'est possible que si les achats qui supportent la TVA contribuent à une activité qui elle même est soumise à la TVA.

Par exemple les activités bancaires ne sont pas soumises, pour une bonne part, à TVA, les intérêts débiteurs des comptes par exemple. Les banques ne peuvent pas déduire la TVA des achats correspondants, sur les loyers des agences par exemple.

Dans le cas d'une maison il faut que la vente ou la location soit soumise à TVA pour que l'on puisse récupérer la TVA sur la construction. Ce n'est généralement pas le cas en habitation mais cela peut l'être en commercial, en particulier pour les loyers.

Donc pour récupérer la TVA il faut que l'activité de l'entreprise, ici la construction d'un bateau, soit destinée à une opération soumise à TVA : la vente du bateau.

Si le fisc montre que ce n'est pas le cas il y a risque de reclassification.

MichelR

28 juin 2009

il me semble bien que c'est une erreur
la tva n'est récupérable que lorsqu'elle concerne des opérations donnant lieu à facturation soumise à TVA
si tu fais ta maison d'habitation, la TVA n'est pas récupérable

si tu fais un local commercial qui sera loué avec tVA, le loyer sera amputé des 19,6 de TVA que tu devra verser, mais la TVA devient récupérable

si tu fais une maison pour la vendre, c'est une SCI commerciale qui récupère la TVA, mais vends avec une TVA qu'il faudra verser au trésor public, donc ton prix de vente sera amputé des 19,6% de TVA

l'astuce dans tous les cas est que la TVA récupérable porte sur les achats et que la TVA versée porte sur la vente qui est toujours supérieure, donc il y a toujours plus de TVA à payer qu'à récupérer, sachant que si c'est l'inverse qui se présente, la différence sera compensée au moment de la fermeture de l'entreprise, quand l'entrepreneur passera en patrimoine privé, les biens soumis à TVA achetés par l'entreprise

les services fiscaux ne sont pas que des imbéciles et quand la TVA récupérée est supérieure à celle payée, (sauf en cas d'exportations justifiées en UE), il y a un gros signal rouge avec sirène qui se déclenche et ils débarquent pour voir ce qui se passe

cordialement

28 juin 2009

je sais pas en cacahuètes
mais en € et en reprenant tes chiffres

si tu fais toi même, tu paies 20 € TTC

si tu passes par ton entreprise,
tu achètes 10 € de marchandise TTC que tu paies 8,36 € HT et tu paies 10 € de frais divers

quand tu te revends le bateau, tu le revends forcément au moins à son prix de revient de 18,36 € HT soit 21,95 € TTC au lieu de 20 € dans le cas précédent

joli gain et belle opération!!!!!!:-D

dans ce fil, on mélange les constructeurs de bateaux de 50 m, les vrais entrepreneurs et la demande de Folet dont j'ai pas l'impression qu'elle porte sur un gros navire, ni qu'il envisage une structure professionnelle complète ni l'embauche de salariès pour avoir des subventions

amicalement

29 juin 2009

globalement, au lieu de payer 300.000 €
tu paieras au minimum 327.000 €

pas vraiment difficile à calculer

28 juin 2009

quand on a créé 4 entreprises
eu deux activités en libéral et vendu des brevets à l'étranger, 4 contrôles en 26 ans, c'est pas énorme, d'autant plus que contrôle ne veut pas dire redressement, pénalités ou amendes....

mes comptabilités ont toujours été tenues correctement et j'ai jamais eu un seul redressement pour ce motif

amicalement

25 juin 2009

Merci JP
D'avoir pris le temps de nous expliquer ...
;-)

25 juin 2009

Construction amateur ou pro
Un autre aspect à considérer est la différence entre une construction amateur ou pro. Le pro a me semble-t-il des obligations de certification différentes de celles de l'amateur. Par contre l'amateur ne peut pas revendre son bateau dans les 5 premières années.

MichelR

25 juin 2009

Certification
Un "pro" peut certifier tout seul un bateau de moins de 12m en catégorie C ou D.

Il n'y a pas de définition précise dans la norme pour un "pro". Aucune nécéssité de diplome ou autre.

25 juin 2009

Ca y est j'y vois plus clair !
Merci à tous et bien sur à JP. Juste quelques mots pour expliciter mon post initial. Mon objectif n'est pas de construire mon bateau avec l'argent du contribuable. Il ne me semblais pas necessaire de vous exposer mes horaires de travail ni les contraintes de ma profession. Le budjet de la construction est quasiment bouclé. Mais comme tous (enfin, je suppose), je me dis, certes naivement, qu'il existe peut etre des solutions pour obtenir du materiel moins cher. Je ne suis pas un expert mais je vis avec mon temps et j'ai pris la sale habitude légale voire morale de verifier sur Ebay ou autre si un objet qui me plait dans le commerce n'existe pas sur ces sites à deux ou trois fois moins cher. Pour ce qui concerne les matériaux de construction, et ben il n'y a pas d'Ebay pour ça, alors je voulais explorer d'autres solutions...
Merci toutefois pour vos interventions.

25 juin 2009

OK
Bon courage Folet pour ton chantier ...

Sujet intéressant, ou malgré les polémiques il y a toujours quelques choses à apprendre ...

Petite remarque à Jacques, qui a publiquement soupçonné que je puisse avoir des sentiments intimes mal placés ... :non:

Mais je ne suis pas rancunier :-)

25 juin 2009

Et que penses tu
de ton appréciation "Légal ne veut pas dire Moral" ?

Penses tu qu'elle s'appliquait justement au cas que je décris ?

Je suis d'ailleurs vachement surpris de la levée de bouclier qu'a suscité mon exemple, alors que personne ne bronche quand il est recommandé, quelques post plus loin, de construire son bateau pendant que l'on est indemnisé par les Assedics. Ca, c'est clairement de la fraude et du détournement de fonds publics.

Jacques

25 juin 2009

De la même façon
qu'on peut utiliser des subventions comme on l'entend, puisque le but des subventions est de soutenir un projet privé légal et bien fait, sans se poser la question de savoir quelle part des subventions servira à rémunérer l'entrepreneur...

Ne mettez pas trop de charge morale dans ces montages financiers : le but de tout travailleur ou entrepreneur est de se procurer les moyens de vivre sa vie comme il l'entend, et l'état, financé en totalité par les travailleurs et les entrepreneurs, ne fait que rendre à césar ce qui est à césar. Après on peut se poser la question des priorités, mais là ça devient un procès, qui ne peut être que d'intentions en l'absence de données exhaustives...

Tout ce qui n'est pas illégal est légal, et tout ce qui n'est pas immoral est soit moral, soit amoral...

25 juin 2009

Et ben t'es bien laxiste sur ce coup
Le versement d'allocation chomage a pour condition claire et ferme d'être "a la recherche permanente et effective d'un emploi".

Ce qui t'interdis strictement l'exercice d'une activité, même bénévole.

C'est tout.

Une allocation publique n'est pas un salaire.

Jacques

25 juin 2009

sauf que les indémnités assedics
sont appelé parfois ARE

Aide au retour à l'emploi et implique une recherche active de travail. Même s'il ne sont pas trop regardant sur le caractère actif, celà va changer...

Si le gars ne fait que de la bricole et ne recherche pas de travaille, il va se faire sucrer ses indemnités. En revanche en étant organisé, 1h/j doit suffir à élaguer l'ensemble des offres d'emploi et à faire des CV et entretien. Le problème étant que quand on est bon dans son metier, on est embauché de suite et on a même pas le temps de ranger son hangar pour démarrer une construction...

25 juin 2009

Ca a un peu changé.
Ce n'est ni une indemnité, ni une assurance. C'est une allocation. Et elle n'est versée que si la personnes est "a la recherche effective et permanente" d'un emploi (cf site assedic) ...

Cette allocation peut se dépenser comme on veut. Mais le "temps" procuré par cette alloc ne se dépense pas comme on veut ...

25 juin 2009

Si je peux me permettre de m'autoriser...
J'ai fini d'aller me faire f...re. (C'était bien :pouce:, merci) et je suis donc de retour (private joke).

Les indemnisation des assedic sont, il me semble, destinées à compenser, en partie les pertes du salaire consécutives à la perte d'emploi.

Il me semble que son mode d'action est similaire à celui d'une assurance qui se nourrirait des cotisations et qui reverseraient des indemnités (et non des subventions...) à ses assurés.

Dans mon esprit, un salarié dépense son salaire comme il le souhaite. Je ne vois pas pourquoi il ne dépenserai pas les indemnités qui s'y substituent et auxquelles il a droit comme il le souhaite.

25 juin 2009

Ce n'est pas du laxisme mais un manque d'expérience.
Tu noteras, le "il me semble".

N'ayant que peu cotisé pour mon propre compte à ces caisses, je n'ai jamais eu recours à leurs prestations.

Je ne peux donc pas parler "d'expérience" sur ce point précis.

Avec la précision que tu apportes, c'est effectivement tout aussi choquant.

25 juin 2009

Pardon Jacques
Mais mon commentaire était la critique d'une méthode et non pas la critique de ta personne ni d'aucune autre d'ailleurs ...
Ce n'est pas la même chose ... mais alors pas du tout ...
Mais là, c'est vraiment hors sujet et cela ne nous concerne que tous les deux ...
On pourra peut être un jour en débattre devant un petit jaune.
:-D

25 juin 2009

Juste pour me meler de ce qui ne me regarde pas ......
...........il y a qqs années j'ai créé plusieurs atelier relais (pour de la création d'entreprises ou des entreprises existantes) en général subventionnés a 60%, 40% en charge de la collectivité, le loyer est calculé sur les 40% restant...........au bout de 10/15 ans de loyer le gars est propriétaire de tout........et peut revendre.....sur un investissement de 150 000 € calculez le benef.........mais ça fait des années que ça existe et sur des sommes bien plus élevées.......c'est drole qu'on s'en émeuve tout a coup..........

:reflechi:

25 juin 2009

Ben au moins l'Erendil
il se l'ait fini son cata. Le PDG de Couach qui se faisait construire dans son chantier une cinquante métres, lui, l'a tout planté.
Ses fournisseurs et sous traitants lui disent pas merci!
:goodbye:

26 juin 2009

oui Goodbye
Le patron de chez couach a sauver la société il y a 15 ans, a payer les salaires des employés pendant 15 ans, a payer les fournisseurs...
Le futur patron fera peut etre moins bien :-(

Alors arretons de jeter la pierre aux patrons de dès que quelque chose va mal, c'est vraiment avoir la memoire courte, ne pas etre reconnssant, et ne pas comprendre le fonctionnement d'une société et du travail !

Bon désolé de cette réponse hors sujet mais moi ça commence à me gaver de voir des gens tout attendre des autres ou du gouvernement et de gueuler lorsque ça va pas dans leurs sens.

Pour en revenir au sujet je peux dire que de mon coté j'ai toujours fait ça en nom propre et qu'a l'arrivée tu arrives au meme tarif ( pratiquement ) sans les soucis d'une société.

Séb

26 juin 2009

couach
Et pour rappel, le patron de Couach, Didier Cazeaux, 174° fortune de France, a également sauvé la société Voxan, le seul constructeur de motos de France, qui continue lui, à un rythme semi artisanal, à produire ses motos, hélas très peu diffusées malgré un bon potentiel et des prix dans la norme (pour des motos Européennes), mais aussi à cause du criant manque de moyens pour améliorer les produits (Cazeaux n'a pas réinvesti un centime dans Voxan après le bouclage de son rachat et remise en route en 2002)...
Couach fait des bateaux de grand luxe: ce sont des produits de niche, et si la niche rétrécit brutalement à cause de la crise économique, c'est vite fini...

26 juin 2009

oui
réponse à la question initiale = oui.

27 juin 2009

Une société, pourquoi pas ?
Pourquoi créer une société ? La réponse est multiple : elle peut être un groupement de partenaires, une technique d'organisations de l'entreprise ou bien encore du patrimoine.

Elle a pour vocation de réaliser des bénéfices ou, depuis la réforme du 4 janvier 1978, des économies (1832 C. Civ.). La recherche d'économies, même fiscales, n'interdit donc pas la constitutions d'une société.

Selon les critères retenus ci-dessus, rien ne me semble devoir interdire la constitution d'une société permettant d'organiser la construction d'un bateau en vue d'obtenir auprès des fournisseurs de meilleurs prix ou bien de réaliser des économies, fussent-elles fiscales.

Une fois le canot vendu, la société pourrait mourir de sa belle mort (avec tout de même quelques formalités à prévoir) par extinction de son objet social à condition que l'objet ait été restreint à la réalisation de cette unique bateau.

Pour qu'il y ait abus, celui -ci sera caractérisé lorsqu'il n'y aura pas de contrepartie réelle au moment où la bateau sortira du patrimoine de la société ; et, il est vrai que les abus sont toujours à craindre lorsqu'un associé - à fortiori s'il est un dirigeant - passe une convention avec la société. Mais conclus à des conditions normale (et sans rentrer dans le détail sur la procédure à suivre en fonction du type de société) la cession du navire en fin de chantier ne devrait poser aucun problème.

Quant au choix de la société qui conviendrait à la construction de votre bateaux, je crains que la réponse dépasse le cadre de ce forum.

27 juin 2009

Chauffeur de taxi, le retour !
Mais c'est le vrai...

tf1.lci.fr[...]e-.html

;-p

27 juin 2009

c'est très net !
Mais je redoute le syndrome "Dr Jekyll & Mr Hyde" !

27 juin 2009

Tu vois bien Hi...
...que c'est un autre niveau d'intervention ! ;-)

27 juin 2009

Economies ...
CdT, la question sur le fond est la suivante:

Si on respecte scrupuleusement la règlementation, (notamment la sortie du bateau du patrimoine du chantier à un prix estimé normal par le fisc) y a-t-il encore moyen de faire des économies sur la construction du bateau grâce à l'existence de la société créé pour cet objectif unique ?

Je n'ai pas la réponse, mais il ne me semble pas couler de source que la réponse soit "oui" du point de vue économique.

27 juin 2009

Economie ?
Je crois que la constitution d'une entreprise pour la réalisation d'un canot dépendra de la taille dudit canot...et surtout de la rigueur que l'on a dans la gestion de ses affaires.

Erendil l'a fait, d'autres aussi (je connaissais un gars qui avait constitué une SARL pour la construction d'un bateau à moteur de 12 mètres sur Nantes, mais je ne retrouve plus ses coordonnées).

La matière abondée ici est très loin de ce que je pratique habituellement, n'étant poins fiscaliste et le droit social n'étant pas aussi ma tasse de thé même si j'en comprends certains aspects...

Mais il me semble qu'en dehors des prix fournisseurs peut être plus avantageux, tu pourras amortir le matériel ou le passer en charge selon sa valeur. Lors de l'inhumation de la société,une fois le canot réalisé, ce matériel devrait pouvoir être cédé pour pas grand chose aux associés sans risquer de plus-values.

Par ailleurs rien ne t'empêche pendant le chantier de réaliser quelques pièces pour des tiers, histoire d'alimenter le feu.

Tu peux facturer à la société un loyer....mais qu'à titre personnel tu devras déclarer.

D'un point de vue fiscale la récupération de la TVA sur le matériel de construction n'est pas à négliger.

Mais, en fait, je crois qu'il y a un réel avantage, lorsque ton bateau nécessite l'embauche d'un ou de plusieurs salariés. Et la il y a toute une panoplie d'aides et de subventions qui permettent d'avoir une main d'oeuvre à coût moindre.

Sans oublier aussi les aides à la création d'entreprises dont semble avoir bénéficié Erendil.


Pour Hi : demain avec la dérèglementation annoncée, je serai chauffaur de taxi-coiffeur :-D

28 juin 2009

Responsabilité
Un point à considérer en faveur de l'entreprise est celui de la responsabilité financière. En effet dans la construction d'un bateau on risque d'engager sa responsabilité vis à vis de tiers: les voisins si on cause de dégâts, les salariés par exemple en cas d'accident ou de licenciement etc...

Si les opérations ont lieu à travers une société cette responsabilité, au moins sur le plan financier, ne remonte en principe pas au delà de la société. On ne peut pas perdre plus que ce l'on a mis dans la société sauf faute de gestion caractérisée. Par contre si on agit à titre personnel on peut être recherché sur l'ensemble de son patrimoine.

MichelR

28 juin 2009

objection votre honneur ...
mon voisin a vendu sa maison à cause de sa société : tout simplement parce que la banque, pour faire un prêt à sa société, l'a obligé à se porter caution personnelle pour le montant du prêt.

Quand la société n'a plus pu rembourser les emprunts, son patron a du les payer de sa poche privée.

Et j'ai plusieurs amis qui ont du se porter caution personnelle des emprunts de la société dont ils sont propriétaires.

28 juin 2009

Nous sommes d'accord
Nous sommes d'accord Robert en ce sens que la maison de ton voisin n'a pas été automatiquement risquée par celui-ci. A priori elle ne l'était pas, elle ne l'a été que par sa décision explicite de l'apporter en caution.

Se porter caution est une décision extrêmement lourde : c'est prendre un risque important pour une rémunération faible voir inexistante. C'est comme si on émettait un billet de loterie unique en disant:
voici je vous fais cadeau de (ou je vous vends quelques cacahouètes) ce billet de loterie et si le tirage le désigne gagnant je vous dois la somme énorme qui est inscrite dessus, ou ma maison etc...

Michelr

30 juin 2009

faut arreter de dec...
...onner .
Et surtout ne pas mélanger les genres .
Pour avoir un bateau, le plus simple est de choisir le plus beau et le meilleur . On va chez le marchand,on signe un chèque . Puis on repart avec le bateau si le chèque est approvisionné .

Entre temps, on aura fait quelques autres chèques et retraits d'argent liquide pour s'assurer une place de ponton .

Pour ce faire, il suffit d'avoir gagné au loto ou d'avoir enterré sa vieille tante bien aimée ou bien encore d'avoir vendu son entreprise avant d'avoir déposé le plan social de la mort qui tue .

Si on est un peu juste du coté financier et qu'en plus on envisage d'arrêter de travailler, on tombe dans l'univers des constructeurs amateurs .

Ceux qui vivent dans une caravane à coté du bateau . Qui démarrent à 7h pour terminer à 21h .
Qui soudent, qui meulent, qui poncent jusqu'à tomber de sommeil .

Qui vont zôner dans les camps de manouches pour trouver du rond d'inox de 30 (choisir de préférence les camps proches des arsenaux, on est sur de la provenance) .

Quand on a choisi cette vie, on est loin de la logique des experts comptables et on est incapable de se plier aux règles de la comptabilité analytique .

C'est une vie incompatible avec le monde de l'entreprise, le sourir, la cravatte et l'attaché case qui vont avec . C'est plusieurs heures par jour consacrées à la gestion, à remplir des déclarations, à signer des chèques qui ne serviront pas à acheter de l'accastillage .

On construit un bateau en fonçant tête baissée .
Quand on a plus de sous, on retourne en gagner .
Pour les achats, faut rentrer dans la fraternité . On peut commencer par les centrales connues et après on rentre dans les réseaux .

Sinon, des combines, pour les combinards, il y en plein mais il ne faut pas avoir froid aux yeux et ne penser qu'à ça plutôt qu'à poncer .

30 juin 2009

et
tant qu'à faire toucher le rmi entre deux

30 juin 2009

Arguments plus efficaces
qu'un simple "non tu peux pas à cause que la TVA" !

30 juin 2009

Pensées plutoniques
C'est amusant cette manière de voir les choses ... mais sans doute est ce fait que ça te dépasse un peu, Alien étant d'un autre monde.

30 juin 2009

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées ne serait que pure coïncidence.
Entre celui qui fait un chèque pour acheter son bateau et celui qui vit dans une caravane à coté de son chantier il doit bien subsister une petite nicche
La constitution d'une société ne sera jamais qu'un moyen pas une finalité en soit. On l'a vue : d'un point de vue de la TVA il y aura neutralisation de ses effets sur l'acquisition du matériel et un surcoût fiscale dès lors qu'il faudra recourir à une main d'ouvre salariée qui nécessairement entrainera une valeur ajoutée...Est à dire qu'il faille abandonner tout projet de société ? Les solutions ne sont jamais aussi tranchées.

Retenons l'hypothèse d'un commerçant qui, comme on dit, n'as pas trop mal réussi en affaires. Celui-ci sans doute pas assez doux rêveur pour établir son campement au pied de son chantier - car en fait il n'y connait pas grand chose à un clef à molette - mais pas disposé non plus à acheter le bateau de Monsieur Tout-le-monde, détermine son choix sur un joli plan d'un architecte, un canot fluvial de 12 mètres. Une aubaine : dans la ville où il exerce sa profession, un petit chantier naval vient de boire le bouillon. Avec un ami comptable il crée une SARL, rachète les actifs de l'entreprise tombée en déconfiture pour pas grand chose, et reprend deux ou trois salariés qui viennent d'être licenciés par le mandataire liquidateur. A cette occasion il a peut être obtenu (enfin sa société) des aides ou exonération relatives à la création d'entreprise à travers les dispositifs mis en place par l'État ou les collectivités locales ; mais surtout, sa société a obtenu une exonération de charges sociales pendant un an pour les salariés qu'il a repris. L'entreprise étant par ailleurs établi dans une zone défavorisée...est-il besoin que je continue la litanie des avantages et exonération ?

19 oct. 2010

chantier
Bj

Je réponds un peu tard,

J'ai la m^me idée, pourrions nous échanger par mail
J'ai aussi la réponse à votre question (je pense)

je suis dans le milieu de la construction de navires ( Sri Lanka, Viet-Nam, Chine) à l'étranger ou j'ai les prix de tous les fournisseurs et la qualité que l'on trouve en France.

Je suis en train de me tater pour construire où je suis et mon cout de coque et autres serait très bas.

Je ne peux pas tout écrire sur le forum .

Si nous nous groupons et discutons celà peut faire avancer le projet.

Amicalement

martooTF10

martooTF10@yahoo.fr

19 oct. 2010

Deux ou trois questions dans le désordre...
qui n'ont rien à voir avec le débat 'sarl ou non pour construire son propre bateau'...

1 - le rendu d'un chantier amateur est il souvent de meilleure facture qu'un chantier pro qui a accumulé de l'expérience et corrigé ses modèles au fil de la fabrication ?

2 - puisqu'on parle essentiellement 'finances', quelle est l'économie moyenne réalisée si on incorpore tout l'outillage nécessaire, les déplacements pour acheter les marchandises, etc...etc...bien sur on ne compte pas son temps.

Bref j'ai un peu de mal à percevoir ce qu'on vraiment à y gagner hormis la satisfaction d'avoir fait naitre de ses mains son "bébé" ?

Perso, j'ai un antares 700 pêche et je suis ravi de ses multiples astuces auxquelles je n'aurais jamais pensé ni même su les mettre en oeuvre.

J'ai un pote qui a un rhéa 750, c'est hallucinant le niveau de qualité et de finition sur ce bateau...c'est un bateau que j'aimerais avoir mais il est trop cher pour moi ....en imaginant que j'ai le temps, je me sens incapable d'arriver à un tel niveau en faisant moi même !

Voilà le ressenti d'un modeste bricoleur
incapable de réunir les compétences et l'expérience d'un bon chantier, c'est pourquoi je préfère faire ce que je sais faire et économiser pour me payer un jour un bateau d'encore meilleure qualité !

Cordialement

Fred

19 oct. 2010

la seule économie à construire soi même
c'est la main d'oeuvre
et ce n'est pas rien, n'oublie pas on est en France...
bp de bateau sont construits à l'étranger (en Europe), comme les voitures , et on les achète en France
mais il n'y a pas que le prix qui cpte ds cette aventure, il y a la motivation, l'envie de ne pas avoir la twingo ou la BM dont seule la couleur diffère de celle du voisin, l'envie de créer, de parfaire sa maîtrise de soi et surtout, se réaliser.
qt à économiser, c'est bien, mais jouer au loto améliore la probab de réussite, ou alors tu as des ressources, le leasing, le crédit, ça aide à se réaliser + vite, parce q'à force d'attendre, déjà on prend de l'âge et il y a tellement de choses qui peuvent se passer.
c'est tt un programme un bateau, et chacun est juge de la façon dont il le réalise
à+
JL.C

19 oct. 2010

Construction Sri Lanka, Viet Nam, Chine
Bonjour,

Je suis installé comme architecte naval en Martinique.

J'ai deja construit un cata au Bresil mais je suis la recherche d'info sur ta partie du monde concernant les construction de bateaux.

Je te laisse visiter mon site:

et prendre contact si tu souhaite en discuter sérieusement.

Jef

20 oct. 201016 juin 2020

Il y a tout juste 20 ans
nous arrivions au Vietnam pour construire un ketch acier en forme et dériveur intégral. Apres 30 mois de présence continue sur le chantier 7 jours sur 7nous sommes arrivés à la fin de la construction.
Cela nécessite une présence permanente, depuis la conception des plans, la vérification des pièces et la construction par elle-même. Certes nous avons pu construire une unité pour bien mois cher que dans un chantier Européen ,(à l’époque le cout total fut d’environ l’équivalent de 150000 € .sans compter nos heures de travail sur place))mais si je n’étais pas si nul en menuiserie il est probable que nous aurions pu construire pour un cout identique le bateau entièrement par nous même.
Depuis les cout horaire ont fortement progressés , les dernières cotations pour une coque en alu et à bouchains , en Lituanie 15€ le kilo, au Vietnam 16$ le kilo.
Quand à faire son propre chantier sur place je pense que cela est plus délicat, il est préférable de mon point de vue de passer par une structure existante. Nous projetons d’ailleurs de retourner au Vietnam pour construire deux petits frères à Oaristys mais à bouchain et en alu.
Si certains d’entre vous sont intéressés, n’hésitez pas à nous contacter, plus on est de fous …etc

Phare du monde

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2022