créer un gréement

bjr à tous,

je suis l'heureux propriétaire d'un misainier de 5 m avec une voile au tiers de 14m2, et un foc sur bout dehors de 4 m2. Le mât est simplement bloqué dans son logement sans aucun hauban.

J'ai trouvé des docs qui me permettent d'envisager de gréer en plus un petit flèche de 3m2 au-dessus de la misaine (dans l'esprit des misainiers vendéens). Ma question est de savoir si je dois haubanner le mât, compte tenu de l'augmentation de la surface de voilure ?

L'option que je retiens serait de créer une sorte de bastaque volant (la drisse de foc formant une sorte d'étai) et de placer en fonction de l'allure et de l'amure , des sortes de cadénes facilement libérables.

Merci d'avance pour vos contributions.

L'équipage
18 jan. 2009
18 jan. 2009

Oui ...
Il me semble que c'est souvent comme ça sur les misainiers : la drisse frappée au vent participe à la tenue du mât.

Normalement, le mât tient tout seul par sa rigidité propre, coincé à l'étambrai par des cales et par un tenon dans une mortaise de la carlingue.

Perso, j'essayerais sans haubannage (d'abord par petit temps, puis par temps moyen) et j'observerais le mât s'il ne banane pas trop. Il ne faut pas avoir peur : la souplesse d'un mât-pieu est étonnante. Et si ça force trop, il suffit de mollir l'écoute de flèche pour le laisser faseyer.

En fait, c'est surtout la coque qui subira des contraintes supplémentaires et qui est à surveiller.

18 jan. 200916 juin 2020

Hello ;-)
juste une question a Lulu, et je m'eclipse.

Sur le voilier d'un ami, on a constaté hier qu'au niveau de l'oeillet de la vergue et de la bôme, le bois est un peu pourri, et mou ( sur deux centimètres autour.

Quand a la profondeur, on ne peux le voir, a moins de creuser...

D'ailleurs, il n'y a aucun " cylindre" creux protégeant la drisse.

Ca peux être grave ?
Quelle serait la solution ?

18 jan. 2009

Merci
;-)

18 jan. 2009

emplanture
C'est peut-être plus la fixation du mât emplanture et fixation supérieure (merci de me rappeler comment çà s'appelle, le nom ne me revient pas) qui sont à surveiller, en particulier au pied du mât et sur celui-ci l'espèce de carré qui habituellement entre dans un trou de la quille et qui est assez souvent en mauvais état. S'il y a trop de vent, pas de pb: affaler cette voile supplémentaire!

18 jan. 2009

Hello !
Difficile à dire comme ça. Je dirai qu'il faudrait d'abord sonder la profondeur du pourri à l'aide d'une lame de couteau. De toute façon, ça ne va pas s'arranger tout seul et il vaut mieux stopper la pourriture.

Perso, ce que je fais dans ce cas (mais je ne sais pas si c'est vraiment orthodoxe), j'enlève le pourri et je gave le bois de xylophène. S'il reste au moins les 2/3 de la section utile, je laisse comme ça ou je fais un romaillet pour l'esthétique, puis un bon coup de peinture (minium). A surveiller tout de même.

Si c'est plus atteint, il faut envisager d'amputer et de scarfer une nouvelle extrémité à l'espar.

Plutôt que le trou dans l'espar qui est toujours plus ou moins source de pénétration d'eau, la solution "propre" consiste à mettre une frette métallique pourvue d'œillets.

Mais faudrait voir sur place. Le mieux est de demander l'avis d'un charpentier expérimenté s'il y en a un pas trop loin. Ca ne coute pas grand chose (une tournée au bistrot du port) et ça évite de se prendre la tête pour rien ( ou ça permet de se la prendre pour ce qui en vaut vraiment la peine ...).
:-D

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022