Danger quand le bateau tape sur l'eau ?

bonjour,
est-ce qu'il y a danger lorsque le bateau claque en retombant d'une vague? Entre Propriano et Bonifacio, nous avons vécu ça pendant 1h au moins ...

L'équipage
14 sept. 2016
14 sept. 2016

S'il n est pas solide : oui .

14 sept. 2016

Si il est solide: non
Au près en med, quand la mer se forme, c'est à peu près inévitable de taper de tps en tps vu la fréquence des vagues.

14 sept. 2016

tout dépend de la forme de la coque ,
avec les voiliers mous que l'on construit maintenant les contre moules se décollent ,avec un mélody ou un ancien Wauquiez jamais .....
alain

14 sept. 2016

Encore une légende.
Les bateaux d'antan étaient bien plus "mous" que les actuels.
Mon ancien bateau (début années '80 de l'époque où trop fort ne manquait jamais) se déformait tant et plus. Posé sur sa quille, le fond de + 30-40 mm s'enfonçait de plusieurs centimètres. Les portes ne coinçaient évidemment pas... mais elle avaient un tel jeu que cela auraient été impossible.
Les bateaux actuels ont des peaux extérieures très fines mais un contremoule costaud (c'est lui qui tient tout le bateau) qui s'il est suffisamment ramifié et bien collé et beaucoup moins déformable qu'une structure en massif renforcées de quelques grosses planches de CP (souvent pourris par les infiltrations) stratifiés en guise de varangues. Les portes et autres aménagements des bateaux actuels ont très peu de jeu (vive les CNC) mais en contrepartie, souffrent de la moindre torsion de l'ensemble.
Ce n'est pas pour cela que les actuels sont plus solides ; ça je le concède ; mais il sont certainement moins "mous"

15 sept. 2016

Je ne sais pas avec les bateaux modernes, mais je pense et je peux me tromper, que proportionnellement, les petits bateaux sont plus solides (au niveau coque) que les gros.

Pour citer des bateaux de la même époque, mon Gib Sea 106 est 4 à 5 fois plus gros et lourd que mon ancien Love-Love, mais l'épaisseur de la coque n'est pas 4 fois plus importante.

15 sept. 2016

est-ce que le poids est proportionnel à la solidité du bateau ?

14 sept. 2016

non, mais le bateau et l'équipage fatiguent et s'usent inutilement. Il vaut mieux abattre un peu. le bateau souffrira moins et marchera plus vite.

Bonne journée

14 sept. 2016

Normalement un bateau hauturier est fait pour supporter les conditions de ce type de navigation. Mais il revient dans tous les cas au barreur/skipper de chercher à minimiser les efforts encaissés en prenant la route et l'allure du moment les meilleures ou les moins mauvaises pour l'équipage et le bateau. Si l'étrave est particulièrement solide, ne pas oublier qu'à la base du mat les efforts encaissés peuvent être de l'ordre de grandeur du déplacement du bateau. Un pilonnement répété n'arrange pas les affaires. Penser aussi aux efforts côté moteur si utilisé.

14 sept. 2016

Est-il possible de résumer quelques principes de bases pour éviter la casse ?
Au près, il est fréquent qu'un bord soit moins cassant donc on adapte un peu sa route pour y rester le + possible ?
Il ne faut pas hésiter pas à faire du bon plein, de toute façon, si on est GV arrisée on dépassera largement le 110° en virement...?
Mieux vaut être sous-toilé qu'en sur-puissance ?
Dans la houle, il est préférable et gérable de loffer pour escalader la vague et abattre à la descente ? Mais dans les vagues courtes et cassantes , ce n'est plus possible ?
Qu'est-ce qu'en pensent les loups de mers ?

14 sept. 2016

Un bateau qui tape c'est un bateau malheureux !
Ne pas rester sous pilote déjà... barrer à la main, au bout d'un moment si on est attentif, on voit, on sent l'arrivée d'une vague plus vicieuse et on peut anticiper pour éviter de taper.
Faut pas être sous-toilé, faut garder de la puissance pour pas s'arrêter.
Après c'est une affaire de doigté...
:heu:

15 sept. 201615 sept. 2016

Bien d'accord Harry ! dans certaines circonstances en méditerranée, c'est quasi mission impossible de pas taper du tout !

:topla:

15 sept. 2016

Tu as parfaitement raison, mais même en étant attentif, c'est très difficile de ne pas taper du tout sur la durée.
Tu abats, tu lofes, ect, ect, et puis de temps en temps tu rates ton coup ou la vague est plus vicieuse que les autre et "paf" tu tapes ... :-p

Mais c'est très plaisant ...

14 sept. 2016

La réponse est simple. Les principes de bases sont :
- moins tu tires dessus
- moins tu secoues
- moins le bateau tape et subit des chocs
- moins tu affrontes de la mer
- moins tu vas vite
- moins tu fais vibrer
- moins tu gîtes
- moins tu toiles
- moins ... tu t'en sers
et moins le bateau s'use et moins il risque de casser.

14 sept. 2016

Et s'il casse qd même, c'est moins grave ;-)

19 sept. 2016

Tu as tout dis...
Amen

14 sept. 2016

on s'en fout on passe a donf, le meilleur survivra :oups: :-D

14 sept. 2016

Joe Bar Team: si tu freines, t'es un lâche :mdr:

14 sept. 2016

motu, tu ne me feras pas croire que Toi tu ne fais pas gaffe à ton bateau.. :-D

14 sept. 2016

mayko a un tel coffre fort que c'est l'eau qui a mal quand le bateau tape

14 sept. 201614 sept. 2016

Et Mayko, en fait c'est Chuck Norris ? :mdr:

www.blague-chuck-norris.fr[...]e1.html

14 sept. 2016

en fait l'eau s'écarte pour le laisser passer, il aurait du l'appeler Moïse son bateau ;)

14 sept. 201614 sept. 2016

As-tu remarqué qu'on entend beaucoup moins parler de Chuck Norris ces derniers temps ? Il la ramene moins depuis qu'on lui a lu les articles de Mayko ! :-D

14 sept. 2016

Et le gréement ?

14 sept. 2016

Quand je navigue dans la piaule, je suis plus inquiet du gréement que de la coque, même après avoir déformé un bouchain sur un acier, et décollé une cloison d'ameublement sur une ville coque polyester.

14 sept. 2016

le grement doit etre a la hauteur (sans jeu de mot) de la coque, car c'est lui qui prend les plus grosses contraintes donc : toujours prendre " la taille au dessus"..
mon repere c'est quand je peux plus aller au chiotte sans risquer de ma fracasser la g...... sur le lavabo = on se met a la cape ou on abat

14 sept. 2016

ben philippe, c'est simple, plutôt que dans les chiottes, vomis dans un seau!

15 sept. 201615 sept. 2016
14 sept. 2016

Ça me rappelle une chanson enfantine quelque peu détournée...
Savez vous planter des pieux, à chaque vague, à chaque vague
Savez vous planter des pieux à chaque vague ou à chaque trou.

C'est bien connu que ce ne sont pas les vagues qui sont pénibles, c'est les trous qu'il y a entre...

14 sept. 2016

En trois décennies de navigation:
- traversée du golfe de Gascogne sur un Romanée. Force 7, mer très dure en approchant de la Corogne. Près serré, le bateau tape fort (l'aluminium, c'est toujours plus bruyant). Au petit matin, le bas hauban babord flotte joyeusement sous le vent. On avait viré dans la nuit, probablement au bon moment. Réparation de fortune à la Corogne. A posteriori, peut être que les serres cables c'était pas une bonne idée, il y a prescription. On dématera quelques jours plus tard dans des conditions similaires devant le cap Finisterre.
- Passage du raz de Barfleur sur un Jaguar 22, vent modéré mais grosse houle et mer courte. Le voilier retombe violemment à chaque vague. Mais on a decidé de passer, alors on passera: barre de flèche pliée, mat flambé, emplanture cassée.
- Retour des Antilles en décembre sur un Akela 50 en aluminium. Bords de près serré pendant deux ou trois jours. Le bateau marche magnifiquement à cette allure mais tape très fort (l'aluminium toujours...). Il se trouve que nous sommes en contact avec l'architecte par BLU (oui, c'était au siècle dernier) et nous lui signalons que nous trouvons les mouvements du bateau un peu violents. Réponse un peu sèche: c'est un bateau taillé pour la course, normal qu'il tape. Deux jours plus tard: voie d'eau près de l'étrave, le bordé en aluminium est fendu sur plusieurs dizaines de centimètres. On nous expliquera plus tard que le chantier n'avait pas respecté les plans et qu'il manquait une lisse à cet endroit.
- Fin de croisière en Corse sur un First 28 en Septembre. Nous sommes pris dans un coup de Libeccio plein Ouest au retour de bonifacio vers Ajaccio. Une équipière doit prendre son avion le lendemain matin. Peu habitué à la méditérranée, au lieu d'attendre un peu que cela se calme, je m'acharne à vouloir faire route au près et rejoint Propriano dans la nuit (tiens comme par hazard). Je rends le bateau de location le lendemain à Ajaccio. Le propriétaire est un peu contrarié que nous soyons allés jusqu'en Sardaigne avec la météo de la semaine écoulé. Quelques jours plus tard, il m'appelle, pas très content : le galhauban babord est partiellement sectionné.

Pas de chance? Bateaux pas solides? Gréements mal tenus? je ne sais pas. Mais un bateau qui tape ne fait pas seulement souffrir la coque, le grément aussi est mis à rude épreuve. Maintenant, je n'hésite plus jamais à perdre un peu de cap pour gagner un peu de confort ... et de sécurité.

14 sept. 2016

d'ou l'interret d'acheter un vieux bateau d'ocacs qui a deja ete bien travaillé..et a chaque talonnage, coup de vent etc...sans avarie on est un peu plus serein dans les mer dures..deux ennuis cependant = ca fait peur au chat et ca fait sauter les DVD

14 sept. 2016

Eviter de talonner, c'est bien aussi !

14 sept. 201614 sept. 2016

Bon, pour faire peur à Seatuveux...

j'ai cassé un bateau comme ça, qui a attendu d'arriver dans le port de Guernesey pour couler le long du quai.
C'était gentil de sa part, plutôt que dans le petit Russel par force 7, vent contre courant, où il s'est déchiré.
.
Mais pour le rassurer, la barque était fatiguée : un vieux mousquetaire, mené par des brutes (moi, entre autres). Le panneau de fond s'est déchiré le long de la pièce de quille.
.
J'en connais plusieurs qui ont eu ce soucis.
Réparé facilement, néanmoins, et consciencieusement renforcé, pour pouvoir continuer à jouer avec les vagues.

14 sept. 2016

Bateau qui tape? connais pas, ou si peu...

14 sept. 2016

coque a fond plat a l'avant: il faut faire giter pour taper moins, donc eviter le moteur trop rapide avec la mer de face, toujours etre bien toile.

coque en V : c'est moins sensible

Les effets sur le polyester: delaminage, les strates de fibre se decolent les unes des autres.

Les effets sur l'alu : les toles se deforment

C'est pour la mediterranee ou la periode des vagues est tres courte.

14 sept. 2016

c'est vrai que le voilier de mayko est taillé pour faire les 3 cap.
Quel usage de le tuner en GTI si c'est pour le vendre après ?
C'est un hobby?

14 sept. 2016

GTI ça veut dire gros truc invendable?

14 sept. 2016

En MED, avoir un bateau qui ne tape pas (comme le mien) c'est top.
Tjrs vagues courtes et vent dans le pif

14 sept. 2016

Gti : tu as mis un max d'equipement pour te faire plaisir et puis tu vends car tu veux recommencer.
Idem en voiture.

Pour les bateaux à simple bouchin, taper peut casser le bateau : plusieurs Mousquetaire ont connu cela à Cherbourg, dont un dont le mat à quitter son emplanture pour traverser le pont !
Avec un Brin de Folie j'ai sauté trop vite la barre à Barfleur, résultat cloisons de couchettes descellées.

15 sept. 2016

Il y a quelques années, un Cognac ou Armagnac s'est ouvert dans le raz Blanchard. Le voilier sortait de chantier.

Un Armagnac, sorti en conditions vraiment fortes.
Je l'ai vu après son renflouement, le CP des fonds était marqué par l'âge.

J'ai bien failli casser le Mousquetaire de mon papa en passant trop près de Goury : on a sauté la première vague de la barre, la retombée fut rude.
Aussitôt à la cape, c'est le bouchain qui encaissait, beaucoup plus solide !
Pendant ce temps le courant nous emmenait à 9 nœuds dans le bon sens.

15 sept. 2016

bonjour;le romanèe avait trois defauts, il tapait enormement ,avait une barre tres dure,avait une conception debile d'isolation de lest en plomb =une simple plaque de resine sur le dessus de l'enveloppe ,qui avec les differences de dilatations laissaient passer l'eau des fonds donc electrolyse(il sufisait à la plaçe de souder une plaque en tole)
ceçi dit il a tapè 55000 milles avec moi puis 3 tours du monde par les caps dures, n'a jamais coulè ni dematè et continu avec un couple d'allemand a barouder! alors relativisons du moins pour des coques solides!!

15 sept. 2016

J'ai eu un Dehler 38 de fin 80, rarement vu un bateau aussi solide. Une structure acier reprenant les efforts du gréement, mat appuyé sur cette structure qui évidement prend la quille et va en arrière reprendre les efforts de poussée de l'axe d'helice. Stratification pont-coque. Van de Stadt recommandait une traction très forte sur les haubans : jamais eu de haubans mous sous le vent. Enfin, stratification uniquement avec de l'isophtalique. Je crois qu'il y a eu des tests de chocs quille obstacle sans casse. Pas sûr de trouver cette qualité aujourd'hui.

Ce n'est pas confortable mais parfois on n'a pas le choix... et c'est là que l'on est content de ne pas avoir des bateaux style Class 40 ou imoca, parce que là, c'est comme disais un marin célèbre, c'est la planche à assommer les maquereaux... ;+)

19 sept. 2016

Il n 'y a pas de bateaux qui tapent , il n'y a que des bateaux qui vont dans le mauvais sens .

19 sept. 2016

C'est une façon de voir. Dans ce cas, je connais quelques bateaux qui ne savent aller que dans un seul sens quand le vent se lève ;-)

Bonne journée

19 sept. 2016

L'an dernier, en remontant de Corse nous avons tapé pendant 36h avec des vagues dépassant parfois les 5/6m avec 3 ris et génois partiellement roulé. Le bateau, un 40' environ 10t, neuf de grande série, avec propulseur et batteries sous la couchette avant, plus je crois un réservoir d'eau et bien sur le mouillage. 36h pour faire Ajaccio-Hyeres ! On était descendu assez bas pour essayer de contourner le coup de mistral, sans succés
A l'arrivée, une inspection méticuleuse des fonds et de la cloison avant n'a rien décelé d'anormal et nous n'avons rien perdu en tête de mât.
Les bateaux modernes ne sont pas si fragiles que ça !

19 sept. 2016

Il y a taper et taper. Quel que soit le véhicule, quand on sent que la structure fatigue on adapte l'allure le plus souvent en ralentissant, et/ou en variant les caps. En bateau sauf à se rapprocher trop dangereusement d'une côte et risquer de n'avoir plus d'eau à courir on a tout son temps et toujours la possibilité de se dérouter.

20 sept. 2016

de retour de Corse en Muscadet
trajet projetté=Calvi-port cros
trajet réalisé=Calvi-Antibes
3 Ris+tmt
le mistral s'étant levé alors que nous avions parcoutu 35/40m
bénis soient les 3 ris!et des voiles ,non de série,trés costaudes
inévitablement ,malgré plus abattu que "un"prés océanique(!) on tapait....
l'eau parvenait à entrer par les chicanes d'aération de l avant du roof ....il aurait fallu des bouchons(ce que nous avions en réserve par la suite..)
A l'arrivéé
mes yeux de barreur tout "rouges vifs"(vaisseaux abimés par les paquets de mer)
une membrure (ou si je me souviens plutôt une lisse?)légèrement "décolléé"du bordé...sans autre conséquences..
ce bateau était "neuf"(3 ans 1ere main)construit en 78(les derniers...ou presque...)
sur quelques déferlantes on avait la sensation de redescendre de" la montagne...."
plus tard idem en Aquila
beaucoup plus "facile"(!) avec 4 ris(oui 4)et tmt
et rien n'a bronché malgré quelques belles claques étrave/flanc sous le vent
une Giraglia sur X 40
un plaisir de lui "taper dessus".".à la Mayko"!!(bande d'amateurs!)

20 sept. 2016

Pour un voilier, de série ou pas, c'est quand même la moindre des choses de pouvoir effectuer une traversée Corse continent un peu ou beaucoup musclée sans dommages!

En général on évite ces conditions autant que possible, mais c'est plus pour le confort de l'équipage que pour le bateau.

20 sept. 2016

Les matériaux ont une résistance limite à la fatigue quels qu'ils soient et quel que soit le type de construction .

La seule chose qui peut éventuellement faire la différence c'est le capital résistance mais quoi qu'il en soit un bateau soumis à des contraintes est un bateau qui s'use plus vite dans le meilleur des cas. Faut arrêter de croire que sous prétexte que c'est prévu pour , cela va durer indéfiniment.

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

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