Défi voile: « La Longue Route 2024 » - 2

C’est un tour du monde à la voile sans notion de course, en solitaire, sans escale et sans assistance avec un voilier n’excédant pas les 52 pieds, sans contrainte sur les équipements embarqués avec un départ au-dessus du quarante cinquième parallèle.

Un hommage à Bernard Moitessier

Le but de cette Longue Route 2024 est de créer une communauté de marins, hommes et femmes à réaliser le rêve de leur vie. Il n’est pas exigé une catégorie de voilier spécifique, une bonne préparation suffit.

Le plaisir de naviguer par les 3 caps australs sur les traces de grands noms de la navigations. Pas de route imposée, pas de temps limite

Départ: 11 Aout 2024 ou plus tard, de Lorient ou d'ailleurs

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Les participants:

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Tracker: www.dolink.fr[...]te-2024

Pour suivre Susanne par son téléphone satellte

Partenaires: Voiles Sans Frontières et qtVlm

Contact: longueroute2024@gmail.com

Suite de www.hisse-et-oh.com[...]-2024-1

L'équipage
03 nov. 2024
04 nov. 2024

@superpapa merci pour les nouvelles d'Alfonso : il a pu réparer son régulateur !

06 nov. 2024

Ce matin, le tracking officiel montre une route bizarre pour Alfonso ?
Quant à Susanne, elle est allée humer de près les senteurs de la Tasmanie mais a repris sa route normale vers le sud de la NZ.
Pierre-André, comme d'hab', trace tout droit ! ;-)
Eymeric aurait des tentations d'un petit mouillage tranquille à la bien nommée Graciosa ?

06 nov. 2024

Alfonso s'est mis un temps à la cape pour régler son régulateur et il subit vents et vourant contraire.
Je croise les doigts.

09 nov. 202409 nov. 2024

Bonsoir,
Susanne est toujours sur une bonne trajectoire, bien rectiligne . Elle est par 45° de latitude sud, en route pour passer dans le sud de la Nouvelle Zélande
Le 5 Novembre elle est allé se mettre à l'abri au sud de la Tasmanie.

10 nov. 2024

Oui plus exactement c'était le 8 novembre, elle a mouillé une nuit le temps de nettoyer son hélice (vu sur sa carto avec une photo).

10 nov. 2024

Bonsoir à toutes et tous.
QUELS FANTASTIQUES MARINS ces engagé(e)s sur la longue route !
Je suis complètement bluffé par Suzanne et Pierre-André. Comme ça a l'air simple de naviguer dans le grand sud quand on les voit sur la carte tracer des lignes droites presque parfaites, des stops dans des vents de 50 noeuds et repartir vers l'est ...
J'ai un petit faible pour Pierre-André car je l'ai suivi dans la première longue route et je me souviens de son arrivée tranquille et calme à Ouistreham (comme s'il revenait d'une petite balade de 10 ou 15 milles !!!) et de son joli film qui parle seulement et uniquement de la mer ... complètement bluffé !!!
Bonne soirée à toutes et tous (encore merci mille et une fois aux suiveurs de HèO qui nous régalent de leurs messages, commentaires et analyses pertinents). Denis et Democrite

11 nov. 202411 nov. 2024

75 miles en 9h00, 8 noeuds en vitesse instantanée pour Pierre-André la quand je viens de regarder...J'imagine bien son Contessa 32 avec une grosse prise d'air turbo sur le roof, à la mode des "muscle cars" américains...:-)
J'espère qu'il ne cassera rien.

12 nov. 2024

Il est parti avec l'objectif de "naviguer proprement". Il est effectivement bien parti pour !

12 nov. 2024

Oui mais ce sont des bateaux (les Contessa 32) dont le design de la coque demande une grande énergie pour naviguer à une vitesse au dela de la vitesse de coque, ce qui est le cas à 8 noeuds. En bref, ils surfent difficilement, ils sont bien "plantés dans l'eau". Cette énergie peut venir en partie des vagues mais quand elle vient essentiellement du gréement, ça met du coup pas mal de stress dessus.

12 nov. 2024

À l'heure du départ du Vendée Globe, pour moi, les véritables marins sont ceux de la longue route : Suzanne,Pierre-André, Alfonso, Eymeric, Frédéric.
Ils font l'Everest des mers, sans moyens et avec des petits bateaux. Combien de marins du Vendée Globe seraient capables de faire un tdm de cette façon ?
Les marins de la longue route sont de vrais marins, les derniers...
Merci à eux qui sont des exemples pour nous tous qui faisons du bateau.
Peu de médias se sont intéressés à la longue route, évidemment, ils ne représentent pas de grands sponsors. Le fric, comme partout ailleurs, a pris le dessus...
La voile, comme d'autres sports, est devenue un business où l'essentiel a foutu le camps. Les médias, comme souvent en sont les instigateurs.
C'était mon coup de gueule du jour.

14 nov. 202414 nov. 2024

Non, les marins de la longue route ne sont pas plus marins que ceux du Vendée globe, ils jouent juste d'un instrument différent, avec des moyens différents et des objectifs différents, les uns font une course avec des bateaux extrêmement exigeants et techniques sur un parcours difficile, les autres font une croisière groupée sur le même parcours tout aussi difficile avec des bateaux plus petits, mais plus confortables et globalement moins exigeants. Les deux méritent le respect, et dans les deux cas il d'une navigation très engagée et difficile qui n'est pas à la portée du premier forumeur venu.

Ce n'est pas comparable

12 nov. 2024

On peut ne pas être d'accord sur le coût exorbitant des bateaux imocas ...pour autant , il est absurde de dire que les skippers du Vendée Globe ne sont pas des véritables marins...ce sont des sportifs de haut niveau et des marins exceptionnels...
Je suis très admiratif également de ces marins d'exception que sont ceux partis sur la longue route en particulier Suzanne et Pierre André qui sont eux aussi dans une autre dimension...

12 nov. 2024

Je ne prétends que ce ne sont pas des marins. Mais enlève leurs sponsors et toute leur électronique, leurs alarmes et donnes leurs seulement 20 à 50000€, combien d'entre eux partiraient à l'éverest ?

12 nov. 2024

Je serais curieux de leur demander, à l'arrivée, de dessiner la polaire, la Croix du Sud, Orion ou le Scorpion, qui sont les constellations les plus connues et les plus remarquables.
Sortent-ils leurs yeux de leurs logicielles ? Je l'espère pour eux/elles, où alors ils-elles sont passé(e)s à côté de l'essentiel de la poésie de l'océan.
Ce n'est tout simplement pas le même monde. Mais je ne pense pas me tromper de monde, où dans le mien, subsiste encore de la poésie.
À chacun le sien, sans aucun jugement de ma part. Je ne suis peut-être qu'un vieux con, mais dans ce cas, je suis fier de l'être.

12 nov. 2024

Eric56@Je comprends très bien ton ressenti...car je suis également un vieux qui a navigué au sextant de France en Polynésie dans les années 80...bateau tout simple en acier sans électronique...juste un compas et un sondeur ... à la vitesse moyenne de 4.5 nds...je n'adhère pas non plus à cette philosophie de bateaux volant qui sont dangereux autant pour les marins que pour les cétacés et je ne comprends pas pourquoi ces marins s'infligent de naviguer dans des cockpits fermés pendant plusieurs mois...bizarre...faut pas chercher de la poésie sur cette course...
La longue route c'est un univers diamétralement opposé...
Amicalement Pierre

13 nov. 202413 nov. 2024

Ce sont deux types de navigation qui ont chacun leurs vertus. Mon impression est que pour être skipper d'un Imoca il faut avoir probablement un peu les mêmes qualités qu'un pilote d'avion. Savoir gérer vite plusieurs paramètres complexes en même temps. J'ai piloté des avions et, de manière assez récurrente, l'avion allait trop vite pour la vitesse de procession de mon cerveau...(en phase d'approche d'aéroports internationaux) Je n'aurais pas fait un bon pilote de ligne (probablement) mais aurais (je l'espère) pu faire la longue route qui correspond mieux à mon tempérament qui a besoin de temps.
Pour ce qui est de l'argent. J'aimerais (mais n'espère pas pour autant), que beaucoup sur HEO qui cultive ce romantisme "post 1968" comprennent mieux qu'un voilier habitable d'occasion "navigable" se négociant moins cher qu'un vélo haut de gamme neuf (ce qui est le cas pour une unité de moins de 8m d'un certains âge) constitue un exemple "textbook" de surplus de société de consommation. La société idéale du "post 1968" n'aurait pas eu le début du commencement des ressources et de l'ingénierie "capitaliste" et industrielle qui ont permis à ces grands groupes de produire les "écumes de mer" et autres "Sangria" dans les quantités suffisantes ou a des prix qui les rends si abordables aujourd'hui. Idem pour les matières composites qui les constituent (dérivés du pétrole...). Donc soit on critique le "monde de l'argent" et on navigue sur un bateau en bois d'arbre coupé dans son jardin équippé avec des bouts en chanvre et voiles en laine de mouton, soit il vaut mieux pour la bonne mesure ne pas trop s'exprimer sur le sujet. Je cite l'Ecume de mer et le Sangria mais, par effet domino, c'est tous les voiliers qui sont à terme rendus abordables à des degrés divers, cela uniquement rendu possible par le type de société dans lequel nous vivons, avec ses qualités et ses défauts.

14 nov. 2024

Ce matin, une bizarrerie de la carto (?) : Eymeric a disparu !
Plus exactement le petit bateau et sa trace... mais le cartouche d'infos est visible avec sa position du 13/11.

ça a l'air de bien fonctionner pour les 3 autres.

Quant à Susanne, son tracking perso fonctionne très bien, elle vient de mettre une photo des deux dernières pommes achetées il y a 4 mois aux Açores !

Susanne vient de franchir la ligne de changement de date et a vécu 2x le 16 novembre.
Elle s'est amusée à représenter sa position aux antipodes : au sud de Paris !

C'est un bon argument de vente pour un voilier ça, "...et en allant vers l'est on peut remonter dans le temps avec Monsieur..." :-)

Bonjour Susanne est par 47° 45' Sud , pour l'instant à 8 nds, elle est dans le sud de l'Anticyclone et utilise les vent favorables de NW . Les dépressions fortes sont juste dans son sud. Elle est sage la grande Dame du grand Sud

Sur sa carto perso, Susanne a mis un message hier pour rassurer tout le monde, vu qu'elle ne figure plus du tout sur la carto officielle LR !

Suzanne est toujours présente sur la carto mais elle est maintenant complêtement à gauche de la carte

En revanche, Eymeric a réapparu et c'est intéressant pour le VG parce qu'il arrive dans le pot-au-noir (6°50 N et 26°38 W). Pour le moment, il avance à plus de 5nds cap au SSW...

...et Suzanne, elle a disparu de la carte de suivi ou c'est ma vue qui baisse ?

Bonjour,
Pour Suzanne il faut la suivre par son téléphone IRIDIUM sur sa cartographie personnelle car son émetteur de course ne marche pas bien, il est mal placé sur le bateau je pense.
Le lien est tout au début fil de discussion.
Je te le donne ici pour gagner du temps.

Elle en parle de temps en temps pour rigoler.
Pour lire ses textes et voir ses potos, dans les petites fenêtre à droite de chaque jour, tu cliques sur le signe "+"

11h11h

Merci. Sympa à lire ses textes.

L'ile aux marins, Saint Pierre et Miquelon

Phare du monde

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L'ile aux marins, Saint Pierre et Miquelon

2022