Dérive et corps mort

bonjour,

Quel est le but ? Personnellement je la remonterais, de peur qu'elle ne se fausse pour une quelconque raison. :tesur:

la remonter en laissant 10 à 20 cm de dérive, qui la feront bouger dans son puits, et éviteront le blocage par la vase ou autres saletés .

AMHA je la remonte sans aller jusqu' à la butée, à l'aide d'un repère à la peinture sur le bout .

Lorsqu' il ne reste que très peu de dérive, cela permet tout de même de faire manoeuvrer légèrement le mécanisme et de ne pas encrasser le puits avec des dépots répétés de vase, lors des échouages .

Je n'ai jamais tordu ou faussé de dérive avec ce procédé .

je remonte la dérive au maxi, même si je ne m'échoue pas; la dérive dans son puits ne développe plus d'algues ou coquillages par l'absence de lumière. C'est ce qu'on m'avait conseillé et c'est logique...
par ailleurs, elle est maintenue et ainsi elle ne "bat pas" donc préserve son axe d'une usure prématurée...

Idem, je remonte toujours la dérive de mon First29 DL au port (malgré les 126 tours de manivelle...) bien que je n'échoue pas. Sur un mouillage qui échoue je ne vois pas comment faire autrement que la remonter entièrement...

Merci à tous de vos réponses. Je ne m'attendais pas à à un débat aussi intéressant.
En fait, tout est parti pour moi d'une erreur initiale. J'ai mis mon bateau à l'eau récemment et je n'étais pas sûr que mon petit 4 cv soit suffisant pour pousser mon 5 m 50 contre le courant ( cela vient du fait qu'un vendeur m'avait tanné pour que je lui achète un 6 cv ... d'où mon stress ). J'avais allégé le bateau au max, et surtout laissé la dérive haute. Il faut aussi savoir que le mât est resté au garage, parce que je devais passer sous un pont fixe.

Résultat, un passage en écluse digne de vidéo gag, je me faisait l'effet d'être un bouchon de liège dans une lessiveuse ( défense de sourire). Mon embarcation était trop légère. Je me suis aperçu d'emblée que j'étais 10 cm au dessus de la ligne de flottaison ! ! !

On apprend durement ... Quand au moteur je n'ai pu l'utiliser qu'au ralenti pour maîtriser la vitesse et un semblant de trajectoire. Le 4 cv était largement calibré pour le cas !

Suite à ça, je me demandais si le bateau ne serait pas plus stable en corps mort à marée montante ou descendante avec la dérive descendue.

A la réflexion, ça n'aurait d'intérêt que si le bateau restait toujours dans l'axe de l'amarrage. Ce n'est évidemment pas le cas.
Je n'ai pas le problème de la vase, mon bateau se pose sur du sable. Par contre, j'ai réfléchi depuis au fait qu'il y a quand même pas mal de galets et certains d'importance. Et comme le bateau peut se mettre de travers, je souscris au risque de dégât sur la dérive.

Je retiens qu'il faut jeter régulièrement un œil dans le puits pour vérifier qu'aucun petit galet n'y a élu demeure.

Merci encore de vos éclairages et bon vent

Je possède aussi un DI de 5.5M avec un moteur de 3.3 et c'est largement suffisant. La règle tacite veut que l'on compte 1 CV par 200Kg donc un 5.5M avec un 4 CV tu as de la marge.
Quand tu manoeuvres au moteur pas besoin de descendre la dérive à fond mais quand même un peu pour rendre la bateau manoeuvrant et éviter l'effet savonette. Mais ça tu t'en est rendu compte ;)
Une dérive se coince toujours à la remontée, je n'ai jamais eu une dérive coincée à la descente, même si un galet s'insère dans le puit à l'échouage, normalement le poids de la dérive sera suffisant pour le chasser à la descente.

ok avec calypso2
bonne sortie