effet pas d'hélice ou propeller walk

Cela me semble assez convaincant. En complément, si la différence de densité de l'eau entre le haut et le bas de l'hélice ne peut pas avoir d'influence, en revanche il me semble envisageable que la tendance à la cavitation puisse être plus importante en se rapprochant de la surface, la diminution de pression favorisant le dégazage de l'air contenu dans l'eau et peut-être même la vaporisation de l'eau par diminution de la pression. Le rendement des pales chuterait donc en partie basse et cet effet additionnerait aux effets décrits par l'article.
N'étant pas physicien, j'accepterais sans honte que l'on réfute cette hypothèse.

Alors l’idée de la cavitation est à creuser sérieusement. Intuitivement j’aurais tendance à penser que la cavitation est emportée par la pale : elle s’amorce « en haut » puis fait le tour de l’hélice.

Maintenant, mon intuition me joue parfois des tours…

Et là, ca fait deux ans que je parle de précession blablabla…. Persuadé que c’est la première explication de l’effet pas d’hélice , et non pas le flux d’eau projeté sur la coque.

Et bien je me suis PLANTE complètement. Car la précession agit en sens INVERSE de l’effet de pas d’hélice…

Je m’explique (voir schéma) : j’ai toujours considéré que la proximité de la coque sur la pale du haut agissait comme une mini tuyère très partielle, et que cela engendrait une poussée supplémentaire de la pale du haut lors de son passage prés de la coque, d’où la force « surpression pale du haut » en orange (le schéma est représenté en marche arrière (force de recul en bleu)avec un pas à droite). Cette surpression engendre un couple orthogonal à l’arbre d’où l’effet de précession (orange toujours) , mais, et j’ai vérifié avec ma tronçonneuse, cette précession est en sens inverse de « propeller walk » . Autrement dit, la force latérale « pas d’hélice » issue du flux d’eau projeté sur la coque, moins la force de précession, donne la résultante (en vert) qui fait dévier la poupe sur babord.

Par conséquent, la précession est, pour les bateaux, tout à fait négligeable. Seule reste l’explication de l’effet « roue à aubes », qui est d’autant plus grand que l’hélice est proche de la coque ou que cette coque est à quille longue.

Et paf.