Empannage dans la brise...demande de conseils

Salutations à tous,

Je me tourne vers vous pour solliciter vos avis et conseils sur la manoeuvre d'empannage en particulier lorsque le vent monte (>20 noeuds).

Selon les chefs de bords et les bateaux, j'ai vu diverses méthodes:

1) Prudents en cata de sport: on empanne pas! on vire de bord.
2) Moins prudents en cata: on borde la GV, on chope le palan d'une main, on change le stick de côté, on empanne et on choque la G.V en douceur.
3) Prudents en habitable, on vient V.A avec douceur, dans le même temps,on ramène le chariot au centre, on borde la GV et on étarque le hale-bas, on empanne (passage du génois) et on choque la G.V en douceur.
4) Moins prudents: on vient vent arrière tout en reprenant la GV (par un brin du palan sans mettre au taquet), on empanne et on choque en grand.

Que pensez-vous de ces méthodes?

Pour ma part je trouve que la méthode 4) comporte des risques importants tant pour le matériel (démâtage par rupture de haubans, bris de bôme, dégâts à la G.V) que pour l'équipage (traumatisme ou HàM). Serais-je trouillard? les Chefs de bords l'employant sont-ils trop confiants? Quels sont les intérêts de la méthode 4) qui m'échappent?

Et vous comment procédez vous?

L'équipage
20 nov. 2017
20 nov. 201720 nov. 2017

Pour casser, rien ne vaut la 3 et l'étarquage de HB pour tout péter au choqué de GV.

La méthode 4 c'est bien
-en régate parce qu'il n'y a pas de perte de temps, tu es donc très abattu quand la GV passe.
-pour les bateaux qui ne supportent pas d'être bordés au portant sans partir au lof
-pour les bateaux typés portant, en passant la GV dans un surf tu réduis le vent apparent et en profite pour passer la GV d'un coup.
En même temps, il y a toujours une retenue de l'écoute pour amortir le passage de la GV.

20 nov. 2017

Méthode 5 : Je tire la barre, je baisse la tête et la bôme passe d'un coup... Bon ça c'est en régate sur un bateau solide.

En croisière, je dirai que le choix de la méthode dépend du bateau.
Sur un petit habitable (Le Surprise, que j'ai beaucoup pratiqué, p.ex) si tu bordes doucement dans la brise, c'est un truc à finir au tapis. En régate c'était méthode 5, sinon méthode 4 mais il y a suffisamment peu de surface pour ralentir la GV à la main en passant à la semi-volée.

Sur des bateaux plus gros, méthode 3, mais ne pas oublier de choquer rapidement le hâle-bas pour vider la voile et éviter de partir au tas dès que la bôme passe.

Et si vraiment c'est fort, la méthode 1 peut être la bonne, mais il faut qu'il n'y ait pas trop de mer pour y arriver. Un manque à virer peut être plus risqué qu'un empannage si la mer est forte (bateau arrêté travers aux vagues ou qui repart en marche arrière).

Un frein de bôme ou une retenue réglable reste une bonne sécurité dans tous les cas sur un bateau de plus de 10m je pense.

20 nov. 2017

En effet je me suis emmêlé les pinceaux c'est halebas choque et bien sûr pas étarqué !

Choquer en douceur signifie le plus rapidement possible en contrôlant l'écoute.
Dans la méthode 4, on lache tout et si on ferme les yeux on sait que l'empannage est finit en entendant un bruit de choc .

20 nov. 2017

la bonne méthode dans l'empannage consiste à faire passer la gv d'une amure à l'autre sans brutaliser le gréement ni la voile et sans mettre la bome dans l'eau.
la question des tetes qui dépassent est hors sujet
la toute première précaution est de ne pas etre surtoilé pour limiter la puissance de la gv
pour la méthode, ça dépendra de la taille du bateau en fonction de la force du vent, du nombre et de la compétence de l'équipage
un 30 pieds avec un ris dans la gv s'empanne très bien seul à la volée dans 20 knts
un 40 pieds par 30 knts, pour ne pas se faire arracher le bras, il est préférable de s'aider du palan de gv pour ramener la bome dans l'axe et choquer rapidement pour ne pas partir au lof en sortie d'empanage
le choqué rapide est nescessaire quelque soit la taille du bateau et la force du vent
enfin, s'il y a des bastaques, il faudra obligatoirement décomposer la manoeuvre
pour le génois, en solitaire, je ne touche à rien tant que la gv n'est pas passée, je reprend alors la contre écoute au winch, lofe pour mettre le genois à contre, le libère de son ancien winch et reprends le réglage sur le nouveau winch

20 nov. 2017

La 3.

20 nov. 201720 nov. 2017

Le frein de bôme aide bien aussi pour éviter les chocs. Surtout si tu es seul à la manoeuvre.

20 nov. 2017

Et si tu es sous spi tangonné, il peut être pertinent car exigeant beaucoup moins d'efforts d'empanner le spi avant la GV. Raccrocher le tangon sous le vent de la GV est vraiment facile.

20 nov. 2017

Pourquoi étarquer le hale-bas en 3 ? S'il est bien réglé pour le vent arrière, il l'est pour l'empannage.
Dans tous les cas, faire une trajectoire en S à la barre : après avoir abattu pour déclencher l'empannage, relofer (donc abattre sur la nouvelle amure) pendant que le bôme passe pour que le bateau ne parte pas au lof quand la bôme arrive en butée de l'autre côté.

20 nov. 2017

Toujours pour la sécurité, empanner au moment ou le bateau va le plus vite.

20 nov. 2017

LauBen déteste qu'on lui borde la GV au vent arrière...
Donc, méthode 4 Mais, à 20knts, je ne suis pas sur l'eau, je n'ai pas le niveau.
Comment faites-vous pour prendre un ris au vent arrière ?

20 nov. 2017

Au vent arrière, il faut déja que la GV ne porte pas sur les haubans . Et donc lofer afin qu'elle fasseye.

20 nov. 2017

Quand je suis en solo au VA, je bloque le chariot au milieu. Je ne touche pas au HB, puisque comme dit précédemment, il a été réglé pour le VA. Avec le chariot au milieu :
- La GV reste quand même propulsive si correctement choquée
- Lors de l'empannage, je peux faire une "semi-embraque" pour ne pas fatiguer le matériel
Rien ne m'empêche ensuite, une fois empanné, de remettre le chariot sous le vent.
Pratiqué dans à peu près toutes les conditions en solo, jamais eu de souci et jamais rien cassé.
Sous spi symétrique en solo, là, je la joue petit bras... J'affale, j'empanne et je renvoie en tête sous l'autre amure. Ben oui, personne n'est parfait... :langue2:

20 nov. 2017

"Je ne touche pas au Hale Bas, puisque comme dit précédemment, il a été réglé pour le Vent Arrière."

Et bien, si elle est réglé pour le vent arrière, le hale bas est souqué. C'est pour cette raison qu'il est impératif de choquer avant d'empanner. Sinon, la casse de la bôme est prévisible.

21 nov. 2017

Tonoc: quand je dis choquer, il s'agit de diminuer légèrement la tension ( quelques cm )

Etant entendu que bien réglé au vent arrière, le hale bas est souqué afin de tendre la chute.

20 nov. 2017

Sur les 40 pieds ou +, il n'y a pas un risque de casser les lattes lors de l'épandage si le hale bas est trop choqué ?

21 nov. 2017

Tu as absolument raison. C'est juste que dans mon cas, le HB est tellement anecdotique qu'il empêche juste la bôme de remonter. Quant à parler de réglage... :langue2:
Mais encore une fois, tu as raison, et dans la plupart des cas, ce réglage est à prendre en compte pour éviter une casse de bôme.

20 nov. 2017

Un bon empannage dans la brise c'est à avant tout une question de précision du barreur à mon avis.
Comme dit plus haut sur un habitable avec une bome un peu lourde et pas mal de Zef, moi je laisse pas la bome accélérer sur toute sa course d'un bord sur l'autre, puis être bloquée violemment par le palan qui se retend : j'embraque
Avoir la voile bordée ne te fait pas partir au lof si tu es vraiment vent arrière en général (ça dépend du bateau et de comment tu es surtoilé..) mais comme tu n'as pas de gite et que tu vas vite le bateau répond hyper vite aux sollicitations de la barre, pratiquer ça avec une barre franche permet de bien sentir ce qui se joue.
Donc surtout pas de grands mouvements, des toutes petites corrections mais rapides et précises pour garder le bateau à plat, et comme dit Frédéric, quand la voile passe, si tu es bien resté plein cul, tu peux très bien faire un empannage propre sans bruit sans coup de gite, effectivement en abattant légèrement sur la nouvelle amure au moment où la voile passe
Et ensuite tu as toute temps de choquer sur l'autre bord sans te bruler les gants ou faire un noeud dans ton écoute.

20 nov. 2017

Bonjour,
Vidéo d'un empannage de main de maître par un équipage au top :

www.dailymotion.com[...]/xxzckz

:-)

20 nov. 2017

A "certains" niveaux, la voile, c'est sportif. Jolie manœuvre !

21 nov. 2017

Il semble que ce sont principalement les bastaques qui les inquiètent, sinon, pas de souci, ils n'ont même pas le spi !
:-D

20 nov. 2017

A cette vitesse, les réglages au vent arrière sont différents des nôtres. La gv est moins débordée. Le balayage du pont est moins important.
N'empêche que la manœuvre est superbe et que les frissons sont garantis!

20 nov. 2017

Je ne sais si c est bien ce que je fais mais qd ca souffle un brin j evite l empannage et viens faire un virement vent debout.. mais je ne sais si c est ce qu il faut faire!

22 nov. 2017

Entre ce "qu'il faut faire " et ce que tu sens le mieux, facile de choisir.

20 nov. 201720 nov. 2017

Je vous remercie de vos contributions qui mises bout à bout éclairent pas mal mon esprit .

A la réflexion il me semble que la série d'empennage qui a déclenché mon interrogation s'est fait avec un gv surtoile

En tout état de cause même si j'en entend les avantages j'ai du mal à entendre
Les avantages de laisser passer pleine balle un gv qui vient s'arrêter avec fracas dans les barres de flèches avec fracas ....mécaniquement ca me fait mal.

Donc border vite choquer vite rester le plus plein cul pour diminuer l'angle et surtout choquer le hâle bas est ce c'est une synthèse acceptable ?

21 nov. 201721 nov. 2017

HB choqué mais pas complétement ; on risque de péter des lattes sinon. J'suis obligé de passer par un bordage léger de la GV pour dégager la corne du double patata. Dans 20 noeuds faut être bien synchro entre spi GV et pataras sinon xc'est bateau sinon c'est le poteau qui descend. Sans corne c'est a la volée comme jusqu'à 12-13 noeud...
Si tu reprend environ 1/3 de la longueur d'écoute pour être borde comme au largue et que tu laisse la main légerement ouverte au moment où la bôme passe les frottements du palan et de ton gant freineront assez la bôme ; c'est un coup a chopper mais elle passera sans tout fracasser. Faut juste pas la laisser bloquée pour amortir.

21 nov. 2017

c'est une super technique ça ! atterrissage amorti sur l'autre bord
effectivement pas choquer le hâle-bas complètement, sinon rien n'empêche la bôme de se mâter, ce qui n'est pas très sympa pour la voile, et le vit de mulet !
mais très impressionnant à voir

21 nov. 2017

VG 45 m² (voilier 43'). Voici ma méthode (en solo)...
.
1. ramener le chariot GV au centre.
2. border modérément la GV.
3. écoute => 3 tours de winch.
4. venir lentement au vent arrière tout en embraquant l'écoute.
5. quand la voile change d'amure, embraquer l'écoute à la volée aussi vite que possible => la GV change d'amure sans que le vent rentre trop dedans car la GV n'est pas choquée sur le nouveau bord (cela réduit les efforts transmis).
6. choquer l'écoute sans délai et régler le chariot.
.
Thoè est aussi équipé d'un frein de bôme Walder, mais la méthode précédente fonctionne très bien seule.
.
www.thoe.be[...]que.php

21 nov. 2017

Nulle mention du barreur dans les posts, c'est pourtant l'équipier le plus critique dans cette manoeuvre pour éviter la casse.
La plupart des barreur traversent le lit du vent trop rapidement pour loffer sur l'autre bord, quand la GV passe et est déja surpuissants.
Un bon barreur abattra lentement pour passer le lit du vent et restera très abattu (limite fausse panne) pour garder l'allure la moins puissante.

21 nov. 2017

haha je vais me vexer :D on est d'accord ceci dit

21 nov. 2017

ça dépend tellement des bateaux.
Pour la génération qui a apprit en Selection.
Avec un petit spi, une bordure de 5 m et des bastaques.
l'empannage demandait du doigté, et de la précision.
En effectif réduit (solo ou double) ça devenait intéressant.
.
Sur les bateaux actuels petite bordure, grand spi.
C'est devenu beaucoup plus simple.
L'équilibre est beaucoup plus facile a conserver.
.
Maintenant tu peux presque border la GV a plat sans casser l'équilibre, ce qui n'était pas vraiment le cas avant.

21 nov. 2017

Un petit spi de 72 m2...
:-D

21 nov. 2017

Sur un lac...

21 nov. 2017

Un mouchoir de poche quoi... Sur un Surprise le spi tête fait 69m2.

Sur mon 28 pieds le petit spi fait 62m2 le grand 82m2...

21 nov. 2017

sur mon boat au dessus de 15nds apparents c'est exclut ,je tiens à garder la tête sur les épaules et pas me la faire arracher par l'écoute
j'ai tout essayé ,si je borde le bato ne répond plus à la barre ,de faire un S en me mettant travers ,border ,abattre faire passer la bôme ,de l'autre coté ,le bato se couche et la barre n'agit plus .il faut choquer
en même temps
donc je ne vire plus que lof pour lof au dessus de 15nds en ne prenant que très peu d'écoute sur l'erre .
ou alors si la voile est très réduite c'est faisable.
alain

Cherché aussi et pas trouvé non plus comment faire autrement.

21 nov. 2017

donc tu empannes au dessus de 15 ds ???

22 nov. 2017

virer lof pour lof c'est pas empanner ???

22 nov. 2017

pour moi
- virer de bord c'est bout au vent
- virer lof pour lof c'est vent arrière (donc empanner)

j'ai tout faux depuis longtemps alors :reflechi:

22 nov. 2017

dans ce cas nous sommes d’accord bien que je ne considère pas encore mon boat comme faisant partie de la vieille marine ! quoique! :-D

22 nov. 2017

non si tu lis bien il n'arrive pas à empanner en sécurité au-dessus de 15 nds apparents
donc du grand largue au grand largue, loffer en bordant virer de bord vent debout et abattre en choquant sur la nouvelle amure jusqu'au grand largue
sur un bateau où il n'y qu'une voile et qu'une écoute c'est d'autant plus intéressant forcément

22 nov. 2017

Non virer c'est pas empanner ;-)

22 nov. 2017

Non je te charie,

tu as raison en vieille marine quand les bateaux n'étaient plus capable de virer face au vent, il devait empanner pour changer d'amure.
C'est ça le virement lof pour lof.

21 nov. 2017

Tu connais beaucoup de 37 pieds avec seulement 72 m2 ?
Tu connais beaucoup de 37 pueds avec 5 m de bordure ?
Tu connais beaucoup de bateau dont la gv fait plus de 50% de la surface de spi ?

21 nov. 2017

Comme je n'ai pas trouvé de GV de sélection d'occase, j'en ai une de First 35 f5.
Même guindant mais moins de bordure, donc empannage facilité...

;-)

22 nov. 2017

A oui
sur le 35 S5 c'est 40 cm de bordure en moins et 25 cm de guindant en moins. (4,6 et 13,0 m).
ça doit être assez perceptible.

Si tu as l'occasion
un spi du JOD35 marche très bien sur un Selection et est un peu plus grand.
Un Spi de figaro 2 le fait aussi mais il fait ajouter une trompette un peu en dessous des réas pour rehausser la drisse.

21 nov. 2017

Mes contributions :
Surtout ne pas laisser la GV bordée après son passage au cas où on l'a reprise avant.
Faire un nœud d'arrêt sur l'écoute de GV juste avant qu'elle ne touche les haubans. (évite le risque de casser un hauban).

Pour la surface de GV au portant, j'applique la règle suivante :
Pas plus de GV que si on doit faire du près.

Même si parfois on a l'impression d'être sous-toilé au portant...

Pour le génois, j'en lâche un peu plus au portant, mais sans être déséquilibré.

Et pour l'empannage, je borde la GV au max et je la garde en main,le barreur va doucement en VA, puis on empanne gentiment pendant que la GV est choqué (je la laisse partir, les frottements du palan suffisent à la ralentir)
PS : Chariot au milieu pendant l'empannage.

22 nov. 2017

Cela m'est assez facile de faire passer la GV car le centre de poussé du couple génois + Gv est décalé vers l'avant à cause du gréement ketch et ma GV est plus petit que sur une configuration sloop et mon gréement en tête privilégie la voile d'avant à grand recouvrement.

Par contre j'ai trois voiles à passer, et c'est un peu compliqué mais grâce un bon pilote et une télécommande c'est possible surtout que je suis parfois en solo, tout les mouvements de barre se font avec :

-je me mets au grand largue, chariot gv et artimon au centre, hale bas réglé, (frein de bôme walder sur la GV réglé en fonction du vent)
- puis je choque les écoutes raisonnablement pour le vent arrière,
- je viens vers vent arrière doucement jusqu'à passer le génois et me retrouver stabilisé avec les voiles en ciseaux, gv artimon d'un coté génois sur la nouvelle panne,
- puis je borde l'artimon un peu dans l'axe,
- puis je passe la GV en abattant à peine, tout en bordant dans l'axe puis en relâchant sur l'autre bord
- je passe l'artimon immédiatement dans la foulée lequel passe souvent tout seul sans attendre du fait du passage de la GV qui produit un léger déséquilibre. Il fait 12 m2 et l'accastillage est costaud. Et en solo c'est impossible de s'occuper des deux en même temps.

A partir de 15/20 nœuds j'affale l'artimon, et au dessus de 20 n je prend un ris dans la GV auparavant, et éventuellement j'enroule un peu de génois.

En dessous de 15 n je peux garder l'artimon, même sous spi symétrique ou sous gennaker, que je fait passer par devant pour ce dernier.

22 nov. 201722 nov. 2017

Cela m'est assez facile de faire passer la GV car le centre de poussé du couple génois + Gv est décalé vers l'avant à cause du gréement ketch et ma GV est plus petit que sur une configuration sloop et mon gréement en tête privilégie la voile d'avant à grand recouvrement.

Par contre j'ai trois voiles à passer, et c'est un peu compliqué mais grâce un bon pilote et une télécommande c'est possible surtout que je suis parfois en solo, tout les mouvements de barre se font avec :

-je me mets au grand largue, chariot gv et artimon au centre, hale bas réglé, (frein de bôme walder sur la GV réglé en fonction du vent)
- puis je choque les écoutes raisonnablement pour le vent arrière,
- je viens vers vent arrière doucement jusqu'à passer le génois et me retrouver stabilisé avec les voiles en ciseaux, gv artimon d'un coté génois sur la nouvelle panne,
- puis je borde l'artimon un peu dans l'axe,
- puis je passe la GV en abattant à peine, tout en bordant dans l'axe puis en relâchant sur l'autre bord
- je passe l'artimon immédiatement dans la foulée lequel passe souvent tout seul sans attendre du fait du passage de la GV qui produit un léger déséquilibre. Il fait 12 m2 et l'accastillage est costaud. Et en solo c'est impossible de s'occuper des deux en même temps.

A partir de 20/25 nœuds ou j'affale l'artimon, ou je prend un ris dans la GV auparavant, et éventuellement j'enroule un peu de génois. Mais je garde la même procédure. J'utilise un principe simple (sans spi) ne pas dépasser 8,7 N au portant qui est ma vitesse limite de carène sinon je réduis avant d'empanner même en équipage. Ma carène sauf dans les descentes de vagues est incapable de surfer.

En dessous de 15 n/ 20n maxi je peux garder l'artimon, même sous spi symétrique ou sous gennaker, que je fait passer par devant pour ce dernier.

24 nov. 2017

frein de bôme Walder bien réglé, avec des points de fixation "adhoc"......

Phare du monde

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2022