En solo, améliorer mes virements

Bonjour

Débutant, je découvre la navigation en solo.
Dans un cadre très sécurisé (sur une rivière, l'Erdre, à Nantes), j'essaie d'améliorer mes virements de bord.
Le bateau est un Edel 4, voile d'avant en tete, fort (150%) recouvrement.
Un winch de chaque bord, avec chacun un taquet (je n'ai pas la force de tenir la voile > 8/10knts).
Pour la GV, en attendant de mettre un barre d'écoute, j'ai une pantoire + poulie winch au fond du cockpit et 1 coinceurs sur le banc de chaque bord.

J'ai une furieuse tendance que la fin de virement soit loupée, le bateau continuant son abattée (la voile d'avant continuant de faire abattre le bateau ?)
Comment procéder au mieux ?
Merci d'avance

L'équipage
09 août 2013
09 août 2013

continué de s'entrainner?

sinon faudrait connaitre "ta chronologie" pour te conseiller.
a priori tu remets ta barre droite trop tard, ou tu sorts de ton virement décroché.

09 août 2013

Maintenant que j'habite a 1/4 d'heure du bateau, OUI, le temps de pratique va augmenter :-)

Chronologie :
Tout bordé, je pousse la barre (30° ?) , vent debout, je largue l'écoute du génois et réembraque de l'autre coté.
C'est vrai que je suis incapable de dire a quel moment je remets la barre dans l'axe.

Décroché ?, je ne sais pas. Quoi observé, et comment, pour pouvoir te répondre ?

09 août 201309 août 2013

En solo, en fleuve (virement à répétition...), j'enroule un peu le génois déjà pour qu'il passe facilement d'un bord à l'autre et qu'il puisse être à peu près bordé à la main, avantage, on voit bien sur l'avant, primordial dans ce contexte.
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Le virement :
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Passer la contre-écoute au winch, 1 ou 2 tours, écoute claire
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Virer PAS TROP RAPIDEMENT, se préparer à choquer,
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Quand l'étrave est bout au vent choquer l'écoute, reprendre rapidement la contre-écoute, avant que le génois ne se regonfle,
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Barre dans l'axe du bateau, je reprends un vent de travers/près bon plein,

Laisser le bateau se relancer, loffer et quand on arrive au près, le génois mal bordé faseye, il se reprend, à la main ou au winch.
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Bon, c'est MA technique, issue de MON expérience avec un petit voilier, peu-être discutable, mais j'ai pas trouvé mieux !

09 août 2013

@PressPuree : Pas d'enrouleur, génois à mousqueton.
Voile d'avant + petite en commande au père noël

09 août 2013

En Vilaine avec l'aquila et le génois léger, c'est aussi difficile de bien repartir. Je choque un peu la GV puis la reborde après.

Mais le mieux/plus facile est quand je mets le foc 1 voire le solent. ça passe tout seul, je ne m'occupe pas de la GV.

MAIS, parce qu'il faut un MAIS, plus il y a de vent mieux ça fonctionne.

Vient sur la Vilaine avec ton edel, on fera des essais.

François

09 août 2013

@PiloteDeBord : Merci de ta proposition. Je crains que mon emploi du temps ne rende la chose impossible avant ... des mois.
C'est vrai que la GV, malgré sa petitesse et sans me parler autrement que par ses penons, semble avoir une action ... que je n'anticipe pas.

09 août 2013

le décrochage, c'est le moment ou il n'y a plus assez d'écoulement sur le safran pour assurer son fonctionnement.
.
en observable: le bateau abat jusqu'au travers, agir sur le safran ne fait rien, le sillage du bateau se décale au vent, la vitesse du bateau est quasi nulle.
.
essaye:
tout bordé,
prépare ta manœuvre (écoute préparé sur le winch au vent, ecoute qui peut filer librement sous le vent)
lofe doucement jusqu'à ce que ton guindant commence a faseyer (ça dépends des conditions, du bateau tout ça...)
lofe un bon coup pour faire passer ton génois (avec ton genoux par exemple),
choque l'écoute d'une main (quasi simultané avec le coup au lof)
récupére l’écoute de l'autre main (préparé avant le virement sur l'autre winch, avec le mou déjà avalé) tout en restant face a ta voile (ce qui te permet de continuer a voir ce qui se passe) et borde le dos droit et en travaillant avec tes abdos(pas que les bras et pas a la manivelle)
normalement, ta barre s'est déjà remis droite toute seule, tu as juste éventuellement a mettre un petit coup de barre pour contrecarré l’abatée. choque un peu de GV pour la relance.
règles tes voiles, range tes bouts. tu est pret pour un nouveau virement.

09 août 2013

@JackTeur : D'autant que j'ai le moteur en puit pile devant le safran (15 cm).
- "ta barre s'est déjà remis droite toute seule" Non, au contraire
- "choque un peu de GV pour la relance" je restais bordé, donc je choquerais.

09 août 2013

Hello,je ne suis pas un "pro", mais à mon avis si ton bateau continue à abbatre après virement de bord, c'est soit que tu as trop bordé le foc sur le nouveau bord (donc logique le vent y tappe plus et fait pivoter le bateau en l'éloignant du lit du vent du nouveau bord; soit que tu as perdu trop de vitesse lors du virement, (peut-être trop indécis, ou pas assez poussé la barre longtemps) et vu qu'il est plus trop propulsif, il dérive et a tendance à abbatre en general;soit au contraire, que tu as trop "viré", et trop éloigné du près sur la nouvelle amure
C'est le "b-a ba" des maoneuvres, mais c'est vrai qu'en solo c'est plus délicat a tout coordonner, comparé à un barreur qui gère aussi l'écoute de GV, et un equipier à l'avant pour l'écoute de foc !

09 août 2013

@WildLife :
"tu as trop bordé le foc sur le nouveau bord ", même si je le laisse fasseyer ...
"tu as perdu trop de vitesse lors du virement" Pas faux, il y a très peu de vent ( 1 - 4 knts) raf. 8 - 10k, mesuré à l'anémo à bout de bras

09 août 201309 août 2013

Ouf! Le temps de rédiger et déjà 6 posts

Bonjour Bernard,

À mon avis tu dois être plutôt fin (finn) barreur et tu fais ton modeste, OK tu dois être plus accoutumé au cat boat. ;-) .

Donc sans prétendre t'apprendre quoi que ce soit;
C'est de l'"académisme" et à chacun de trouver ses marques en pratiquant.

Le gabarit de l'Edel IV le rend sensible à la répartition du lest mobile que constitue l'équipage.

Le problème se pose de manière plus aigüe au près.

Conserver le maximum de vitesse au bateau pendant le virement ; les conditions dictent le rayon.

Si le bateau s'est beaucoup ralenti faire en sorte qu'il reprenne sa vitesse au plus tôt. Si les conditions sont casse-vitesse prendre de l'élan sur l'amure que l'on va quitter. Anticiper et choisir le moment le plus favorable pour envoyer.

Ne pas vouloir systématiquement un foc bordé au plus vite sur la nouvelle amure.

Écoute de GV au taquet qu'on ira chercher sous le vent plus tard (ou pas si on enchaîne les virements sur un plan d'eau étroit) et dans ce cas on contrôle la gîte à la barre (rafale ou pas, avec ou sans clapot pourvu qu'on ait de l'erre).

Faire passer le foc (génois) éventuellement à deux mains synchro avec le passage du lit du vent (barre entre les jambes si pas de pilote).

La GV va porter la première parce que non choquée depuis l'amure précédente l'étai reste raide (*) voir plus loin...

Si le bateau est ardent (ne pas confondre avec marche en crabe parce que pas assez lancé pour faire accrocher le plan anti dérive) l'en empêcher en reprenant progressivement de l'écoute de foc.

Ne pas chercher le cap serré avant d'avoir repris une vitesse correcte.

Oui on reprend du génois-foc avec tout le vent dedans, mais l'étai est resté droit parce qu'on a rien lâché sur la GV (*) et si besoin est, on s'offre un petit lof bateau déjà lancé sur la nouvelle amure pour reprendre de l'écoute.

Pour l'empannage ça pousse tout le temps quoi que l'on fasse.

Les conditions dictent la manière de procéder; trouver un juste milieu entre la prise de risque gagneuse de temps en régate et la solution sécuritaire plaisance-qui-veut-voyager-loin-ménage-son-matos....

Si le bateau est vraiment trop mou, voir réglage, ou porter moins de toile sur l'AV; ce qui n'altère pas forcément la VMG.

Voilà, voilà :blabla:

09 août 2013

@Lashépriz : Pas si fin que ça, mais oui, historique cat boat :-)

09 août 2013

Je viens de percuter que, sitôt la mise à l'eau, la chaine qui actionne la dérive était coincée, c'est corrigé depuis, MAIS je n'ai pas vérifié que la (petite :-( ) dérive était descendue ...

09 août 201309 août 2013

Pour ma part, à l’allure de près,je prépare déjà le virement de bord suivant dès le précédent terminé. Ecoute au vent enroulée sur le winch et sans mou et je ne touche pratiquement jamais à la grand voile. Je m'occupe seulement du génois et de la barre. Lorsque je m’apprête à virer, je me positionne sous le vent et enlève l'écoute de génois du taquet et la garde à la main. Au moment du top du virement, je vire et mets légèrement le génois à contre, ceci a pour effet de faire virer le bateau plus rapidement et aussi de faire passer le génois pus facilement dans le cas d'un grand recouvrement. Dans le même temps que j'ai choqué l'écoute (cette fois ci au vent puisque le génois est à contre), je remballe à fond la caisse l'écoute sous le vent et si tu est rapide (ce qui demande aussi une bonne forme physique), non seulement, ta manœuvre va être très rapide mais en plus, ton génois ne se prendra pas dans un chandelier sous le vent car bordé à fond trop tard...Crois moi, si tu as de bons bras, de l'endurance et que tu maîtrise bien les réactions de ton bateau, tu vas faire des virements de bords aussi rapides qu'avec un équipier.

09 août 2013

les fesses ! Très important, le fessier : c'est lui qui barre pendant que les bras choquent et rebordent... ;-)

09 août 2013

Les fesses ?
Plutôt l'entre-jambes, non ?
La barre entre les fesses, faut aimer ;-)

09 août 2013

Tout dépend de la taille du barreur... on va dire avec les hanches, pour réconcilier tout le monde...
;-)

09 août 2013

:mdr:

09 août 201309 août 2013

Ceci effectué de très nombreuses fois sur un Aloa 25 (bateau relativement vivant et stable de route si bien réglé), génois proche de 20 m²...sur la Vilaine.
Le génois est fini d'être bordé lorsque le bateau a fini de virer, un chouillat abattu pour la relance avant de lofer.

09 août 2013

@ Tophe :
C'est bien là qu'est le problème, pas moyen de loffer ...

09 août 2013

Bonjour,

Passionnante, cette discussion !

Il me semble avoir lu quelque part qu'en solo, on pouvait, dès le lit du vent franchi, remettre la barre dans l'axe (voire l'amarrer dans l'axe avec un bout) le temps de reborder le foc : qu'en pensez-vous ?

09 août 2013

@Tiama : J'essaierai, cela me tente

09 août 2013

A la lecture du fil initial, je pense que c'est ton génois 150 % qui fait partir ton bateau à l'abattée après virement.

avec un foc plus petit, ça irait certainement mieux..

09 août 2013

@c'est Emma : Le bateau part, même, si a ce moment, je lâche le génois

09 août 2013

Bonsoir. Alors!, c'est pas encore fait ce virement? ;-)

Prendre le maximum de vitesse, choquer fortement l'écoute du génois, pousser la barre avec son arrière train(clin d’œil à Marie Noëlle) fermement mais sans à coups, attendre que çà passe de l'autre bord, ne pas reborder aussitôt, laisser le bateau reprendre de la vitesse et border au fur et à mesure a la main.

Il n'y a pas beaucoup de courant sur l'Erdre mais, il y en a tout comme des sautes de vent suivant l'endroit ou l'on se trouve. Bien entendu, garder la dérive au maxi et gare aux berges envasées.

J'y ai navigué quelque temps avec mon edel6 mais, çà manquait d'espace surtout en arrivant sur Sucé.

09 août 2013

tu pars toujours à l'abattée en sortie de virement ? Même avant de border le génois ?

essaye de ramener la barre dans l'axe pratiquement dès passé le lit du vent.

fais des essais sans génois du tout, juste sous GV, pour voir..

09 août 2013

J'ai aussi un bateau avec un génois à 150% et de plus quille longue, donc paresseux dans les virements.
Technique, du moins sur mon bateau:
toujours prendre le max de vitesse avant de commencer la manœuvre, ma barre est tenue par deux sandows pas trop tendus.
J'amorce le virement sans pousser, ou tirer, la barre à fond pour ne pas casser la vitesse.
Debout, la cuisse tient la barre, je garde un peu le génois à contre, en laissant un tour sur la poupée de winch, l'autre écoute dans l'autre main.
Le lit du vent franchi, j'embraque l'écoute à la volée, ma barre revient droite car tenue par les deux sandows.
Je laisse le bateau repartir avant de border à donf au winch, je ne touche pas à la GV pendant la manip, elle se dém....brouille toute seule, j'ai assez à faire.
C'est physique dans les séries de virements, moi ce n'est pas une rivière mais un chenal assez étroit, mais j'aime .

10 août 2013

@GG : C'est un peu ce que j'essaie de faire. Impec, les 2 élastiques ! C'est adopté, à moins qu'il y ait un brevet dessus :-D

10 août 2013

@Bmayer :
aller, 2 ti'punch à l'occasion et on n'en parle plus :alavotre:

10 août 2013

Ou tu viens t'exercer plaine de Mazerolles sur un vaurien le WE du 8 septembre (national)...

10 août 2013

:-) Une régate et un cours, ce n'est pas la même chose :-)
Et c'est sur mon bateau que je tiens à réussir mes virements.
Au plaisir de te voir à l'ANCRE ?

10 août 2013

Je d'ailleurs pas tarder d'y aller, après le café.

10 août 201310 août 2013

Pour ceux qui - en fonction de leur taille - veulent s'aconomiser les fesses, l'entrejambe ou les hanches, et comme alternative à la paire de sandows, il existe des sticks de barre téléscopiques, qui se fixent sur des clips sur le bord du cockpit: on peut du coup régler la position de barre comme on veut en ajustant la longueur du stick.
Pratique pour lâcher la barre un moment quelle que soit l'allure, ou lors des virements en solo: on pousse la barre via le stick, on s'occupe des voiles avec les deux mains et sans avoir le fessier bloqué, et on remet dans l'axe d'une main quand c'est judicieux, puis on peaufine.
Par exemple visible là: www.accastillage-diffusion.com[...]14.html
C'est ce que j'ai, et j'en suis content.
Par contre, j'utilise sur mon FC8 en solo un inter et non un génois: si on est synchro, on borde quasiment à la main, sans avoir besoin de la manivelle.

10 août 2013

Bon, la dérive n'est pas coincée ...

12 août 2013

J'ai récupéré une "vieille" caméra ATC5 de Oregon. Je sens que l'on va bien rigoler ...

12 août 2013

Bonjour, c'est une simple hypothèse mais il se pourrait aussi que la quête du mât soit une des causes de la difficulté à bien ressortir du virement. En effet trop de quête avant à tendance à faire abattre le voilier par conséquent on compense à la barre se qui casse la vitesse du bateau et fait décrocher.

12 août 2013

Idée à creuser, JJLaser.
Quelle est la valeur typique d'inclinaison d'un mat de ~8m, que ce soit en degré, ou en cm de drisse qui fait fil à plomb ?

12 août 201316 juin 2020
12 août 2013

Merci Zorba / Lacher prise. Je vais faire un mix entre la page 3 et la 2, c.a.d. que je vais mettre la nourriture dans les ballasts. :-D
Non ? ce n'est pas ça que tu voulais signaler ?

12 août 201312 août 2013

On va régler la quête avec l'étai. Les préconisations de sparcraft sont une quête modérée soit 1 à 1.5 degrés. Donc pour un mât de 10 mètre , la tête part de 20 cm sur l'arrière mesurable avec la drisse de grand voile tirée à plat pont donc valeur à calculer pour ton mât de 8 mètres. Les recommandations sont aussi de garder l'étai tendu sans flèche pour une bonne attaque et une meilleur portance du génois.

12 août 201312 août 2013

Ok, j'avais mesuré 3cm l'autre jour, on doit être autour de 15cm en ce moment (un peu de vent dans la drisse ouvrait l'angle).
Le hâle bas ayant rejoint le paradis de l'accastillage, j'ai encore un peu de bricolage a faire avant de renaviguer

16 août 201316 juin 2020

Hale-bas mieux que le précédent

16 août 2013

Mais les virements ne s'améliore guère :
Moment pour redresser la barre : Le bateau arrête de changer de direction en - de 2 sec.

16 août 201316 août 2013

Sous GV seule, j'ai remarqué que si la GV est trop bordée, le bateau abat ! Il faut tout choquer en grand, puis reprendre doucement Les conditions de vent étaient vraiment minimales.

18 août 201316 juin 2020

Un peu plus de vent, et c'est moins pire !
Bon, il y a 20 / 30 cm de vase sur la derive, le moteur, le safran, j'ai sans doute trop approché les rives de l'Erdre.
Si je peux, je recommence demain (tout a l'heure)

18 août 2013

Bonjour. Quand je disais qu'il ne faut pas s'approcher des rives..... :-D

10 sept. 2013

Bon, en synthèse :
1 - Il faut de l'air ! Sous 2/3/4 knts de vent, pas évident de virer.
2 - malgré le poids, il faut bien le "balancer", je cherche trop a ressortir trop pointu.
3 - Il est assez mou, malgré le gréement reculé quasiment à fond, et ne devient un poil ardent/causant qu'a > 10 knts

10 sept. 2013

Ah oui, j'oubliais. Sortie de virement, la bome doit etre bien choquée. Si elle est trop bordée, la GV fait abattre ! Je n'arrive pas a comprendre pourquoi ...

11 sept. 2013

Bonjour. Même les gars en dériveurs choquent leur bôme et rebordent dès que le bateau repart.

11 sept. 201311 sept. 2013

En Finn, j'y arrivais, car de mes 2 neurones, 1 était à l'écoute, l'autre à la barre. Là, j'ai du mal, passant le plus clair de mon temps à chercher mes 3eme et 4eme main.
Mais je me soigne, j'ai réussi à le constater, reste maintenant à le faire. Accessoirement, à comprendre pourquoi sur un bateau de ce type, la GV trop bordée fait abattre, au lieu d'être juste inneficace.

11 sept. 2013

Le bateau n'ayant plus de vitesse, la dérive n'est plus efficace et la GV trop bordée fait abattre. Reprendre de la vitesse en débordant cette GV redonne du "mordant" à la dérive qui fait remonter le bateau au vent et reste ensuite à reborder pour reprendre son cap.

Il m'est arrivé il n'y a pas longtemps de ne pas pouvoir virer faute a un vent trop faible et surtout au courant allant dans le même sens et il m'a fallu reprendre de la vitesse, et virer en choquant l'écoute de GV largement, finir mon virement et tout reprendre.

Moi aussi je navigue seul avec un bateau lourd et j'y arrive bien, faut juste ruser dans certaines circonstances et ne pas insister. Surtout, avoir de la vitesse. L'Erdre n'est pas large et les brises très changeantes en force et direction, donc, attendre le bon moment sans pour autant aller se vautrer dans la vase des bords.
J'y ai navigué avec mon edel6 il y a quelques décennies.

11 sept. 2013

AMHA, en revenant à l'"académisme" comme dit LASHÉPRIZ:

  • un profil qui travaille en portance avec un écoulement laminaire ou à peu près développe une force perpendiculaire à sa surface,

  • un profil qui travaille en trainée avec un écoulement complètement turbulent développe une force dans l'axe du flux du fluide. Cette force est plus faible que celle développée en portance - on dit 'et on perçoit) qu'il décroche.

  • plus le vent est faible et plus le profil est fin, plus le profil décroche vite.

Dans très peu de vent et avec très peu de vitesse vers l'avant mais avec une vitesse de dérive significative, à la fois ta GV (plus dans l'axe du bateau que le génois) et ta dérive (surtout si c'est une simple tôle alors que le safran est profilé) décrochent les premiers.
La force produite par la GV ainsi que celle de la dérive ont alors une composante vers l'arrière en même temps que leur composante latérale diminue en même temps le génois tire (en vain) un peu vers l'avant mais très efficacement sur le coté et ton coup de barre pour rattraper le coup a aussi pour effet de réduire l'angle d'incidence safran-eau et de le maintenir efficace mais tant que tu n'avance pas assez, la force qui s'y exerce pousse soit vers l'avant mais aussi au vent (et donc à abattre), soit à loffer mais en arrière à t'arrêter.

Si c'est bien ça, il faut garder autant de vitesse que possible en sortant du virement (surtout pas de génois à contre), et en sortir barre dans l'axe (ne pas avoir à mettre un coup de barre à reloffer en fin de virement) et assez abattu pour relancer.
Au début du virement, dès que la GV ne porte plus, tu la choque juste pour qu'elle travaille bien en fin de virement (sans doute une dizaine de cm vu tes ennuis).

  • Avec un peu de vent (en tout cas dès 10 noeuds), sans équipier pour t'aider à le tenir à plat, tu ira aussi vite (en tout cas en VMG au près) avec un solent qu'avec ton génois, et là plus de pb, mais tu peut quand même choquer 4 ou 5 cm d'écoute de gv.
11 sept. 2013

Bonjour

Tu n'as pas eu le microsail ?

Serais tu un peu puriste lors des virements ?

Personnellement,j' ai mis un plus petit génois ( First 30, génois à fort recouvrement). Je réussis , pas toujours, à border le génois tout de suite aprés avoir viré, sans qu il fasseye.
Le peu que je perds en vitesse, pendant le bord, je le regagne aux virements, je relance tout de suite.
Et, en plus, au bout de quelques virements, je suis moins fatigué.
Pour m' économiser, avec la grand voile, plutôt que de choquer et border, je joue avec le rail d' écoute.

Mais je suis avec un équipier ou un aide, pas en solo , et réussis à louvoyer dans le chenal.

12 sept. 2013

Non, pas eu le microsail.
Je l'aurais un jour, je l'aurais ...

12 sept. 2013

Mardi, le génois 150% (~20m²) a été soigneusement plié, rangé dans son sac, stocké à l'abri dans le bateau (il y a des infiltrations s'il pleut), et ne ressortira pas avant un temps certain.
J'ai un ~15m² fatigué, qui va avoir du boulot, je le sens.
Le patron de la voilerie me propose un génois ou un foc, faut qu'on en discute.

12 sept. 2013

salutatous et à bernard plus particulièrement

il est normal que le bateau abatte après le passage du bout au vent puisque la giration se continue, le vent pousse sur la coque et les voiles; l'important c'est de limiter l'abattée naturelle tout en gardant de la vitesse et revenir au cap le plus vite possible
il faut se rappeler les principes de base :
- savoir régler sa voile en fonction du vent, donc toujours observer la girouette (l'angle d'incidence optimum est d'environ 7°, donc c'est fin fin),
- quand je loffe, je borde,
- quand j'abats, je choque,
c'est le BAB ? oui mais on l'oublie toujours
donc la chronologie :
- je loffe pour monter au près serré et lancer le virement (donc je borde),
- je passe le lit du vent, je choque la voile d'avant et la change d'amure et la reborde à fond,
- le bateau abat naturellement, donc je choque les 2 voiles,
- j'accompagne l'abattée avec la barre pour ne pas arréter le bateau et garder de la vitesse,
- au fur et à mesure que l'abattée se fait, les voiles reprennent de la portance et là tu peux re-loffer et reborder, plus tu es précis dans ta barre et dans ton accompagnement avec les voiles, plus le bateau repart vite et bien,

un safran et une quille/voile de dérive décrochés font que les écoulement de l'eau ne sont plus laminaires et tu n'as plus de portance sur ces appendices, il apparait des tourbillons en sortie de ces appendices, c'est très clair à voir

safran décroché : remettre la barre au milieu, régler ses voiles et dès que la portance revient, la vitesse revient et le safran raccroche et donc la quille/dérive raccroche

cordialités maritimes
larent le hareng

12 sept. 2013

Bonjour larent le hareng. C'est ce que j'essaie d'expliquer mais, c'est mieux dit que moi. C'est pourtant simple à faire!!!!!!! :pouce:

12 sept. 201312 sept. 2013

Bonjour,
effectivement, si tes sorties de vrt se passent mal par vent faible, ce n'est pas un problème de "voiles" mais d'appendices. C'est le déséquilibre entre une dérive en écoulements pérturbés et un génois (trop) grand. Tes seules solutions sont de ne surtout pas casser la vitesse dans le vrt: très peu pousser la barre (tout doux), choquer le génois surtout pas trop tard (pas un poil à contre) choquer un peu GV pour la reprendre une fois le GE au taquet (adage des anciens plans à fort recouvrement: le Ge c'est le moteur, la GV c'est le safran). Sinon, si çà ne suffit pas il ne reste qu'a pratiquer le virement "bascule", c'est ce qu'il y a de plus "instantané" pour raccrocher les filets sur ta quille (dérive). L'edel IV est donné pour 1.2T, c'est donc assez "léger" (tout est relatif!). Reste à savoir combien tu pèses...

Mais si t'as pratiqué le Finn, tu dois avoir de la carrure!

La vitesse à l'entrée et en sortie de vrt étant le point clé, ranger les "belles voiles" et ressortir les "sacs à patates" ne va pas améliorer les virements par temps de demoiselle...
Oliv

12 sept. 2013

Bonjour Olivier

Je n'ai pas la carrure, le Finn était au fils, je l'utiliser "pour voir" en attendant de le vendre (snif, super bateau, classe de gentlemen). Par contre, bien réflechi, je ne suis pas autant en solo que je le pensais, j'ai un hors bord en puit pour me tenir compagnie.

Le genois 150% rangé, c'est qu'il est trop lourd pour prendre une quelconque forme, qu'il s'accroche partout au virement, --- donc se mets à contre ! ---

L'inter est vieux, mais pas encore recyclable en sac à patates (d'après moi) car je pense qu'il a beaucoup moins servi. il est assez léger, probablement mieux adapté à une utilisation en rivière.

12 sept. 2013

Autant pour moi, un inter même "pataté" (???) sera mieux qu'un génois, il "poussera" moins à l'abattée, mais propulsera également moins dans du tout petit temps. Essaie quand même le vrt bascule. On avait fait des tests en class8 (bateaux et équipages équivalents), ben y avait pas photo, celui qui utilisait la bascule terminait 10 à 15m devant celui qui la faisait pas et atteignait directement sa vitesse cible en sortie de virement alors que l'autre était seulement en ré-aquisition de sa vitesse. C'était valable jusqu'à 15nds de vent, Au dessus ce n'étais plus nécéssaire.

12 sept. 2013

Je l'ai utilisé quelques fois, en balade, ou bien avec des anciennes gloires top top top niveau qui m'attendaient.

12 sept. 201312 sept. 2013

Non, dans les filières cela suffit! C'est surtout au moment ou tu remonte de sous le vent ou tu dois te "jeter" au vent, en gardant le stick en main pour donner un petit angle au safran qui travaille alors comme la pelle d'une godille.

Mais encore une fois cela dépends de ton poids! moi c'est à peine 65kg. C'est sûr que je ferais pas giter le Belem!

Cela demande par contre de faire traverser le cockpit à ton écoute de Ge pour la tourner au taquet au vent (via le winch sous le vent) afin de pouvoir choquer le Génois sans avoir à descendre sous le vent... et rester assis avec le bateau qui te "tombe dessus". Tu te retrouve sous le vent, t'embraque à la main (t'as pas le droit de trainer), tu la tourne au taquet sous le vent, et tu te jette au vent en maitrisant l'angulation de barre. Tu récupère l'ecoute de Ge aprés, une fois installé sur ton bord de près en prévision du prochain vrt.
Une fois automatisé, t'introduit un petit choqué / reprise de GV au moment ou tu "te jette" (c'est vraiment l'expression, car plus c'est violent coté coup de gite, mieux c'est!). Bon, je te le concède, l'edel IV n'est peut-être pas le mieux placé pour ce genre de vrt en solo.
Oliv

13 sept. 2013

Salut,
Ben si il y a pas de filières, c't encore mieux pour le coup de rappel! Je voulais dire que t'es pas obliger d'aller dans les haubans...

Wincher au vent je mettrais un bémol en fonction de la config dudit winch et de son angle d'attaque par l'écoute: tu risque le surpattage... à voir.
Mais deux tours sous le vent en guise de renvoi et tourné au taquet au vent est tout à fait possible.

12 sept. 2013

Le Finn est effectivement un bateau de Gentlemen... rugbyman! en compét faut avoir été élevé au maïs bio fermier pour naviguer la dessus, et être croisé Clark Kent !!!

12 sept. 2013

Virement bascule en solo ...... MMMMmmmmmm (reflexion intense) .... Deja que je n'ai pas assez de mains, si, en plus il faut que je galope dans les haubans ! faut des rallonges de bars , non ? :-D

13 sept. 2013

Donc, je note : remettre les filieres, monter un stick, prendre l'habitude de wincher au vent.
Ca fait un bail que je me dis que je pourrais wincher au vent, va falloir s'y mettre.

12 sept. 201312 sept. 2013

salutatous
il y a un exercice très pédagogique à faire, c'est de s'exercer aux virement de bord sous voile d'avant seule, donc GV affaler
l'intérêt de l''exercice, c'est que, si tu ne fais pas la chronologie exacte, soit tu ne vires jamais, soit tu ne re-loffes jamais, c'est exaspérant mais très formateur
par contre, il faut une voile d'avant facile à faire passer, pas de génois à recouvrement, un solent va bien, en tout cas une voile qui n'arrive pas jusqu'au mât et qui passe sans s'accrocher aux haubans, etc ... à tous ce qui peut retarder son réglage sur l'autre bord
sans clapot, avec une vitesse d'1/2 nds, on réussit le virement, mais faut être hyper doux à la barre et super précis aux réglages des voiles
cordialités maritimes
larent le hareng

12 sept. 2013

J'essaierai, le hareng, dqp

12 sept. 2013
  • chronologiquement:

    • écoute sous le vent tourné sur le winch.
    • barre entre les jambes
    • une écoute de genois dans chaque main
    • barre pousser avec les jambes
    • genois bordé jusqu'à qu'il soit plus ou moins a contre .
    • laché l'écoute au vent et bordé l'autre rapidement avec les deux mains ...

en principe si c'est bien fait on n'a m^me pas besoin de la manivelle de winch pour bordé .

13 sept. 2013

Genois plus ou moins à contre???

Pas de cet avis.

13 sept. 2013

@Calypso2 : C'est effectivement ce que j'ai toujours fait, mais là, ça ne marche pas.
Oliv44 signale "choquer le génois surtout pas trop tard (pas un poil à contre) ".
Comme ce qui fonctionne tout le temps ne fonctionne pas, je vais essayer cette solution.

13 sept. 201313 sept. 2013

Mais la voile d'avant (quelle quelle soit) ne se met jamais à contre dans un virement, du moins en régate, domaine ou tu cherche "l'excellence de la manoeuvre". Laisser un temps soi peu à contre c'est ralentir au moment même ou tu cherche à ne pas casser la vitesse!
Il existe un temps (plus ou moins court) ou choquer la voile d'avant dans une chronologie de vrt. Ni avant, ni après. le repère: alors qu'elle n'est pas encore choquée d'un poil, le moment ou elle fasseye toute seule, le virement est alors déjà entamé à la barre et le boat est en train de se remettre à plat. Tout choquer le plus vite possible (tirer l'écoute verticalement au dessus de la poupée du winch, attention à l'ergot self-tailing). Si la voile prends à contre, ce n'est pas choqué assez vite (sauf obstacle sur son trajet: bas étai, tangon préparé).

En croisière, il n'y a pas de raison de ne pas chercher "l'excelence de la manoeuvre" même si on peut être moins a cheval. Ensuite, il y a les cas ou l'on laisse sciemment à contre : vrt sans inertie (cata, tri), virement assuré (vrt pour éviter un obstacle), mise à la cape...

13 sept. 2013

Exact.
Juste une petite subtilité, les multis habitables performants ne gardent surtout pas à contre non plus

13 sept. 2013

effectivement, je suis parfaitement d'accord avec tous, surtout pas de voile à contre car cela amplifie l'abattée naturelle alors que c'est ce que l'on cherche à combattre (sauf cas particuliers bien sûr évoqué par oliv44 mais le sujet n'est pas là)
cordialités maritimes
larent le hareng

13 sept. 2013

Bonjour.
@ bmayer mais bons sang!, il est facile à manœuvrer ce bateau! dommage que je n'habite plus à Nantes sinon, je viendrais bien te donner un coup de main.

Pour le génois à contre, et pas plus tard qu'hier tantôt, je n'avais pas le choix car vent faible et courant, c'était çà ou rien pour assurer le virement. Il est vrai que dans mon coin, les courants sont forts et il y a lieu de ne pas les sous estimer(Cherbourg) même en marée de morte eau et ou force et direction ne sont pas "compatibles" avec la direction du vent.

13 sept. 2013

je suis le fil avec intérêt depuis le début.

Lors d'une sortie cet été sur un RM de 11m, par vent modéré , mais pas faible , en faisant des virements de bord avec le pilote on avait toujours des manques à virer, le skipper nous demandait alors de laisser le génois porter à contre un peu pour faciliter le virement , ensuite de ne pas border trop vite à la main mais d'attendre un peu , et de border au winch.
Le bateau virait effectivement alors.

je me demande donc pourquoi nous avions des difficultés à virer en choquant dès le début de la maneuvre , et en bordant très vite?

13 sept. 2013

Notre ami Bmayer ne serait il pas limite puriste?

13 sept. 2013

@Kermahy : Qu'entends-tu par là ?

14 sept. 2013

Que du positif !

Pour ma part, quand je vire, j' essaye de garder le génois aussi longtemps que possible, et embraque ( sans le winch ) aussi vite que possible.
Jusque là, tout va bien.

Après ça se complique :

le bateau est au près serré, et j'ai encore de la vitesse,
je ne réussis pas à coincer mon écoute au winch et au coinceur assez vite

le bateau est encore trop face au vent,
je dois choquer la grand voile

le bateau est trop loin du lit du vent,
je dois choquer GV et génois

Je crois que je suis comme toi, non ?

Quelquefois, je manque à virer.
La plupart du temps, je dois abattre pour reprendre de la vitesse, puis resserrer le vent et reborder.J' ai donc du chemin à faire pour m' améliorer.
Quelquefois, et je ne sais pas pourquoi, c' est impeccable.

Je ne suis pas convaincu que ce soit ici que tu trouves la solution,mais sur l'eau, à force de virer.

Limite puriste, mais du bon côté de la limite. Si on se satisfait de perdre au vent pour relancer après un virement, on n' évolue pas .

Si je t' ai froissé, j' en suis désolé, et te prie de m'en excuser.

14 sept. 2013

@Kermahy, non non, pas froissé, juste pas compris.

14 sept. 2013

@ bernard1968 : si tu choques la voile d'avant dès le début de la manœuvre, tu perds d'un coup toute la portance de la voile d'avant, donc de la vitesse, donc ton bateau risque de ne pas viré; il faut accompagner le lof induit par la barre en bordant et ne choquer la voile d'avant que quand elle commence à faseyer car cela indique qu'elle n'a plus de portance
pour la suite de la manœuvre, le primordial, c'est de suivre le vent avec les voiles, sinon la portance est nulle ou très faible, d'où l'importance de la taille des biceps des embraqueurs et leur rapidité à l'embraque
si tu vois un règleur de voile qui ne regarde pas ses penons et sa girouette en permanence, c'est qu'il ne fait pas bien son boulot
c'est la portance des voiles qui fait avancer le bateau, une portance faible et le bateau ne vire pas
il faudrait que je retrouve les graphiques de portance pour donner des valeurs de portance en fonction de l'angle d'incidence de la voile, c'est très parlant
je reviens avec les valeurs ...
cordialités maritimes
larent le hareng

14 sept. 2013

Merci Le Hareng, mais je dois avoir ça :-)

14 sept. 201314 sept. 2013

well il y a un facteur qui me semble oublié, c'est l'inertie du bateau, on est pas sur des dériveurs ! oui j'utilise le genoa a contre pour virer plus vite, bon faut reborder plus vite c'est vrai.
ensuite je ne touche jamais à la GV pendant le virement (mais je choque le chariot avant pour qu'il soit ou il faut après le virement), ça fait déjà assez de boulot avec ce grand genoa et ce p"'(((- de bas étai !
en solo bien sur.
le coup du petit genoa, bof, j'ai un 110 % tout neuf (c'est la seule voile qui n'est pas naze. en dessous de 10 nds de vent déficit de vitesse insupportable et si plus ensuite grosse perte de vitesse au portant car on porte le grand genoa au grand largue par 25 noeuds sans pb
je persiste et signe pour le 155 % et si je craque cet hiver ce sera pour un 155 ras du pont que je n'utiliserais jamais enroulé partiellement
mon bassin de nav, sauf coup de vents rares (ajaccio) est de petit temps ou rien l'hiver et brise sympas l'été.

à bilbao si we prévu venté je mettais le foc 2 et 2 ris et c'était fabuleux au près.

14 sept. 2013

Jean, les réponses qui évoquent cela répondent à un cas précis:
- ton first 30 à quand même 3 fois plus de poids et d'inertie que l'edel IV et il est aussi nettement plus stable et la question du lest mobile de l'équipage se pose avec plus de vent,
- ce n'est pas un dériveur lesté avec une dérive tôle, ce qui avec d'autres caractéristiques lui permet de faire un meilleur cap,
- tu ne navigue pas avec en rivière ou sur un lac étroit.

Il n'y a pas de raison que les conseils qui suggèrent à BMayer qu'une voile d'avant moins grande puissent être le bon compromis dans les conditions particulières qui snt les siennes s'imposent à toi, ton boat dans ton bassin de nav.

14 sept. 2013

La première partie de la réponse semble claire , il ne faut pas choquer la voile d'avant avant qu'elle commence à faseyer .

La deuxième l'est moins que veux tu dire par

"le primordial, c'est de suivre le vent avec les voiles"

peux tu donner des éclaircissements?

14 sept. 2013

J ai un deriveur lesté de 6,7 m et j ai rencontré le même problème surtout depuis que je navique en solo. Ma recette : avant le virement de bord je choque un peu la GV et la remets au taquet. Pour le foc : j en ai trois : un de 8m2 sans recouvrement ou presque : avec lui aucun problème lors de virements en rivière. J ai aussi un génois de 13 et un autre de 17. Je mets quelquefois ces voiles d avant mais le 17 jamais en solo car au delà de F3 je suis "sur la tranche" . De plus il arrive presque aussi loin que la GV . Le gain est appréciable en vitesse en ligne mais on perd du temps au virement pour embraquer et reprendre le cap alors qu avec le 8 on vire sur place en moins de 3 secondes sans trop perdre de vitesse. J ai un bloqueur de barre qui me permet apres le virement de border le foc / genois à 2 mains sans avoir à tenir la barre.
Je pense que ton foc à recouvrement n est pas du tout ideal pour des bords courts en rivière. Essaie avec un foc sans recouvrement : tu vas gagner en temps de virement, en vitesse de relance : au final tu seras plus vite au but !

14 sept. 2013

C'est vrai que le génois, qui convenait parfaitement avant mon déménagement à Nantes, s'accroche dans les bas haubans avant, dans l'anneau de tangon, ...
Et cela consomme nettement plus de temps (par vent faible)
Je n'ai pas de bloqueur de barre, mais un élastique.

14 sept. 2013

A vous lire quand on a un enrouleur , il serait utile , en solo , de le rouler un peu pour éviter qu'il s'accroche dans les bas haubans , l'anneau de tangon ou les barres de flèche, sauf quand on fait de grands bords .

15 sept. 2013
  • suivre le vent avec les voiles : c'est border quand le bateau loffe et choquer quand le bateau abat, il faut toujours conserver le même angle entre la corde de la voile et le vent (environ 7°), c'est là que la portance est la plus forte; c'est ce que l'on appelle l'angle d'incidence; la corde de la voile, c'est la droite virtuelle qui relie le guidant au point d'écoute, sachant que le guidant est réglé parallèle au vent (il faut créer du creux dans une voile pour qu'elle soit portante et ne pas trop s'écarter d'un angle d'incidence de 7° pour éviter que la portance chute brutalement)

  • l'enrouleur : c'est un outil très pratique mais qui va à l'encontre des règles d'aérodynamiques; on essaye par tout les moyens que le guindant soit le plus fin possible pour éviter les turbulences néfastes à la portance et donc, si tu enroules, même en partie, ton enrouleur, tu créés un gros boudin qui fait turbuler le vent et fait chuter la portance

on est bien d'accord que l'on se place dans le cadre de ce fil dans lequel on cherche à être le plus efficace possible dans le virement

cordialités maritimes
larent le hareng

15 sept. 201316 juin 2020

@larent le hareng :doc:

À propos de l'angle d'incidence totalement fonction du profil de la voile...

Lire page 9/56 pièce attachée et le reste si on a la patience.

et tous les liens...

Le mieux est de relire Manfred Curry qui avait déjà tout dit sur les profils.

Juste pour rire;

Bernard, tu n'as pas encore viré de bord après le délire dans lequel ce fil s'engage?..:langue2:

:acheval:


15 sept. 2013

@LASHÉPRIZ, oui et alors ?

16 sept. 2013

@LASHÉPRIZ : Pas viré, je reste hétéro-pratiquant. :-D

16 sept. 2013

Bonjour,
la solution c'est le pilote avec touche virement de bord automatique.
Tu laisses faire le pilote et toi tu t'occupes des winches et du Génois.
Sinon j'ai souvent navigué à l'extenseur c'est à dire barre franche bloquée par un extenseur sur Muscadet et Armagnac : ça fonctionnait super bien même dans les virements de bord.

16 sept. 2013

Bonsoir,

Une petite précision, Blue Storm : qu'appelle tu un "extenseur" ?

17 sept. 2013

virement auto, essayé, bof sur mon bateau trop lent pour attaquer le virement puis trop rapide ensuite pas le temps de border ...

21 oct. 201321 oct. 2013

Même constatation avec mon Simrad TP 10.

Sur les bateaux modernes, avec petits focs, ça doit fonctionner, mais sur nos gréements des années 70, avec leur génois à grand recouvrement et des km d'écoute à reprendre, ce n'est pas facile.

Ceci dit, sur un Edel IV, malgré son grand génois, on doit avoir le temps de reborder sur la nouvelle amure.

17 sept. 2013

sandow si tu préfères ou bout élastique

17 sept. 2013

Ok sur le mien ça marche bien à condition d'être au près vraiment serré (30° du vent) sinon il refuse.

17 sept. 2013

a mon humble avis, y a pas assez de vent et tu décroches...
de plus dans le petit air, les variations de vents ont tendance a compliqué l'affaire...

21 oct. 2013

Bateau essayé par quelques personnes du club : le bateau est assez mou, malgré le gréement bien "reculé", surtout par petit temps.
Par ex., il faut remettre la barre dans l'axe des le lit du vent passé, sinon, tu es bien mal.
De plus, defaut personnel a corriger, j'actionne la barre trop lentement, pas assez loin, et ne reviens pas assez tot. Nouveau essai sous peu, en enlevant le moteur du puit.

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (180)

Québec, le cap Gaspé

2022