Extraits, Self sufficient sailor

Vu qu'on m'avait offert ce très bon livre du couple Pardey en anglais (voyageurs à la voile des decennies) , je partage à mon tour quelques pages de ce bouquin pour ceux que ça intéresse, ou qui ne l'ont pas lu. Très intéressant pour ceux qui préfèrent naviguer simplement et pas trop gros (30 pieds est suffisant) ou qui veulent se passer complètement de moteur auxiliaire. Il y a toujours des possibilités, voile, godille, patience and co

L'équipage
15 nov. 2018
15 nov. 2018

Des anglais racontaient qu'ils se sont "fait avoir" par les Pardeys, car chaque fois que le couple arrivait dans des mouillages un peu difficiles d'accès ils demandaient aux bateaux présents d'être remorqués; alors remonter son mouillage pour aller les chercher au moteur genre à l exterieur d'une passe d'atoll ok une fois, mais la deuxième... ils ont laissé faire quelqu'un d'autre :-)

15 nov. 2018

En effet, on ne voit pas les "faces cachées" des navigateurs ou "exemples inspirateurs" de certains; personne n'est parfait; Se passer de moteur inclus des adaptations, risques et d'autres contraintes (moins techniques et couteuses que celles d'un inboard) Mais je pense que beaucoup des conseils dans cette "philo" du small is beautiful, est toujours interessant et d'actualité; Décroissance voilesque aussi, apres la furie des technologies et du "metre de plus"; En tous cas c'est ma vision aussi; il faut de tous les styles; Chacun sa route

15 nov. 2018

absolument, on a souvent davantage de pistes de réflexion de ceux qui font les choses différemment que de la part de l'"ortodoxie", cela élargit leschoix possibles, ce que je pense est l'une des grandes péculiarités de la voile, une activité qui peut être faite en beaucoup de façons différentes.

La philo que je trouve plus intéressante (amha) , c'est pas tant le coté small mais surtout le coté "do it yourself to be a freeman ", en gros comment de pas dépendre de moyens, d’équipements, d’équipiers etc... Avoir une autonomie pour skipper son bateau mais aussi skipper sa propre existence, c'est peut-être pas la clé du bonheur mais en tous cas une clé pour ne jamais être entravé et avoir toujours une alternative.

15 nov. 201815 nov. 2018

Roberto, je ne vois pas le problème, tu n'es pas obligé d'y aller.

Accessoirement, cela m'est arrivé de demander à une bande de jeunes(éventuellement contre rétribution), de m'aider à relever le mouillage, pour éviter de partir fatigué avant une "grande" traversée.

C'est au même titre que de prendre les amarres quand tu arrives ou de te proposer de les larguer(très british).

C'était un mouillage coincé dans des rochers ou simplement un gros mouillage lourd et pas de guindeau ?
(D’où l’intérêt du guindeau manuel avec le levier qui va bien)

Il faut se meffier des gourous et ne pas les copier aveuglement ,j'aime bien l'ideologie generale des pardeys mais je n'aurais pas un bateau en bois classique et j'aurais toujours un moteur auxilliaire

16 nov. 2018

En effet, on prends ce qui nous interesse chez certains et on laisse le reste; Je suis contre le coté "fan et gourous", en tous cas pas mon etat d'esprit; Par contre certains peuvent nous inspirer plus que d'autres ou plutot être plus en phase avec nos propres choix et recherches et donc les confirmer simplement; Par exemple j'aime bien la demarche "do it yourself" et keep it simple des Pardeys (il y a aussi un chapitre de leur bouquin "If you can't repair it by yourself, maybe it should not be on board") ou de Moitessier, par contre je ne choisirais pas non plus un bateau en bois classique, trop contraignant, ni un bateau acier (idem), et trop lourd à mon sens dans les tailles que je vise (30 pieds maxi)

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

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