Faible tirant d’eau pour navigation hauturière

Bonjour,
J’ai un projet de tour du monde et j’ai trouvé le bateau quasi idéal.
Seul probleme, le faible tirant d’eau 1,55 m pour un Jeanneau 409 performance.
Le tirant d’eau en quille « longue » est de 2,1 m normalement
J’ai vu sur differents forums que c’est sur le prés que c’est le plus génant avec plus de derive.
Le faible tirant d’eau est il une menace au niveau securité pour le hauturier ?
Merci de vos reponses
Remy

L'équipage
17 nov. 2018
17 nov. 2018

Laissons les pros répondent.
Je dirais oui.

17 nov. 2018

Sur un projet TDM par les alizés , tu es bien plus souvent au portant qu au prés , heureusement

17 nov. 2018

Du pdv purement sécurité avec un bateau bien dessiné cela ne change pas grand chose, si la coque est la même il sera vraisemblablement plus lourd et/ou rélativement moins toilé.
Je pense qu'en utilisation "courante", en mer mais aussi au mouillage, avec une quille fixe à faible tirant d'eau on n'a pas les avantages en navigation d'un tirant d'eau plus grand, et on n'a pas non plus les avantages d'un dériveur intégral ou bateau qui puisse se poser, pour ce que je fais c'est là la grosse différence. Personnellement je ne prendrais pas un quillard à faible tirant d'eau.

17 nov. 2018

Roberto +1.
Arafura, ce n'est pas un argument.

17 nov. 2018

j ai du faire 90 % de mon temps au portant

17 nov. 201817 nov. 2018

Bien d'accord avec toi pierre!!!!!
Mais on rencontre toutes sortes de voiliers en TDM!
Parmis ceux que je connais bien, et qui ont bouclé le tour il y avait deux super Maramu, un cata de 47 pieds, un Bavaria, un RM, un Maracudja, un légende 36, Hanse, Garcia, Sun légende, Sun odyssey, Atlantis 400 et d'autres que j'oublie avec des TDE de 0,6 à 2,5 m.
A les entendre, ils semblaient contents de leur choix et ils ont fait avec, tout au long du parcours.
Pas un n'a abandonné sa monture en route pour en acheter une autre.....
Mais ça ne va pas faire avancer le schmilblick.....

17 nov. 2018

Oui, certes, mais toi. Et les 10%, a la pagaie (j'aime bien la pagaie), et moi 90% au près.
Mais je parle à la voile, pas fifty diésel.

90 pour cent au portant et 90 pour cent du temps au mouillage ,ça fait quel pourcentage de pres ? Je preçise que je ne suis pas un grand navigateur mais plutot un croiseur cotier mais je pose quand meme la question :-)

17 nov. 2018

Comment est-il possible d’appeler Performance un bateau de 40 pieds avec 1,55 m de tirant d eau ? Et accessoirement comment est-il possible d envisager l achat d un tel bateau et de se poser une question pareil...
Yann

17 nov. 2018

Première réponse: Marketing.
Deuxième réponse: Comme l'orthographe sur le net. Tu juges pas.

17 nov. 2018

Bonjour, je viens mettre mon petit grain de sel ;)
Lest court mais plus lourd de 200 kg pour la version PTE. Il y donc eu la volonté de compenser en terme de stabilité (peut être pas entièrement).

www.voilesnews.fr[...]oisiere

Pour le près il est certain que le GTE aura un avantage mais quel est le pourcentage de navigation au près sur une grande traversée et quel est le pourcentage de navigation et d'escales sur un programme long ?
Va t-on préférer un catamaran de 30 cm de plus de large car il serait plus sécurisant ?

Jac

17 nov. 2018

essaie de revenir des Antilles vers l'Europe et tu sauras répondre à ta question.....

17 nov. 2018

pour ceux qui aiment giter pendant plus de 10 jours à fond, aucun....( pourcentage de navigation au près)

17 nov. 2018

Oui, on peut aussi se trainer a. 2 kts.
!!

17 nov. 2018

Arafura, tu devrais le savoir, nous étions à Apataki ensemble , non ?

17 nov. 2018

En général, quand on remonte, en fonction du vent, on essaie de gagner des degrés vers l'ouest. Au début souvent c'est du 05, puis petit à petit du 10 voire même du 15.....(COG). Quand un bateau est bien, pour la gite, un ou eux degrés ne changent rien. La réduction des voiles, ok.

17 nov. 2018

Ah oui? Quel est le problème?
Philippe

17 nov. 2018

Mais Force 10, on n’est pas obligé de naviguer comme des “bourrins“. On peut d’abord déborder le chariot de grand voile sur la barre d’écoute ; ensuite on peut réduire un peu. On peut aussi laisser filer quelques degrés de cap.
Philippe

17 nov. 2018

@skippertramex , quel est ton voilier actuel ou avec celui ou tu as fait un grand voyage ?

18 nov. 2018

Oui , je me souvenais plus

17 nov. 2018

prendre un cata

18 nov. 2018

sur mais vu qu'il n'y a que 2 ou 3 plaisanciers sur 10 qui reviennent ....

06 déc. 2018

Mais bien sûr ! On fait pas que "y aller" avec de l'air dans le cul....

17 nov. 2018

ayant toujours eu des tirants d'eau de 1.80 à 2,15 actuellement qui ne m'ont jamais interdit de m' approcher des plages, je me demande si vraiment cela vaut le coup sur un 12 m d'avoir seulement 1.55 d'autant que ce bateau ne fera pas que la route des alizés.

dans certains coins : Feroé, Danemark, Estonie, Hollande ... un petit tirant d'eau rend la vie plus facile.
Sur mon Hood 38 je cale 1,50 et dans certains petits ports de pêche, je frottais à marée basse.
Mais j'ai une dérive profilée qui porte le tirant d'eau à 3,30 m

mais il m'est arrivé plusieurs fois d'oublier de descendre la dérive au près, et cela remonte toujours mieux qu'un Ovni ...

17 nov. 2018

il fera un près un peu moins bon et faudra réduire un peu plus tot , mais ou est le souci ??????????????????????

06 déc. 2018

Je m'étonne que personne avant moi n'ai mis une étoile au commentaire de Trebor qui respire le bon sens !

07 déc. 2018

C'est bien vrai, mais avec des voiles taillées pour faire du près, on remonte certainement aussi bien voir mieux qu'un grand tirant d'eau avec son génois roulé poché... c'est aussi à prendre en compte, sinon personne n'aurait de dériveur dont le système anti dérive est bien souvent une simple taule.

17 nov. 2018

La performance, le gain au vent, etc..

D'après les cours du RYA, il y a un danger à éviter c'est les "On shore winds' , c'est à dire les vents qui poussent sur la cote. La performance d'un bateau à remonter au près est justement un élément fondamental afin de se sortir facilement de ce type de situation.

Dans un lien glissé sur un autre fil, c'est très bien expliqué :
www.mahina.com[...]se.html
(voir le paragraphe Sailing performance)
Perso je n'ai pas l'expérience pour corroborer ou contredire, mais j'ai appris à reconnaître la valeur des conseils du cursus Yachtmaster, et les marins anglais ont une bonne et longue expérience dans ce domaine.
Donc ce n'est pas la petite perte de performance qui est à considérer, c'est la capacité à un bateau à se sortir d'un "merdier". Bien sur les Ovni, Garcia et Boréal et autres références de bateaux TDM vont compenser grâce à un moteur fiable, de plus les skippers bien conscients vont anticiper et pas aller se foutre dedans. Néanmoins 2 issues de sortie valent mieux qu'une, et la performance au près est quand même une considération importante.
Du coup perso mon choix sera surement un voilier style X yatch d'occasion, il y a des équivalences, ou unités similaires moins connues et plus abordables (voir la liste de Guillemot)
www.hisse-et-oh.com[...]ez-quoi

17 nov. 2018

a ce propos de GTE ou de PTE on lit tout et son contraire ..

voici quelques temps un Mr et sa dame sont partie 4 ans de par les oceans ,le Mr a fait au club deux rencontres /conferences

Pour lui rien ne valait un PTE ...d'autre diront le contraire

17 nov. 2018

J ai pas l expérience de la navigation dans les alizés, mais est-ce vraiment gênant d y avoir un grand tirant d eau ?

En general les pte ont plus de lest que les gte et ont donc la meme stabilite ,le reste est une question de choix ,pres serré comme un malade ou meilleur acces aux mouillages ,moi j'ai choisi depuis longtemps ;-)

17 nov. 2018

de toute façon on ne voit pas pourquoi un PTE conçu a l'origine pour etre un PTE gitera plus qu'un GTE ..il aura une stabilité de forme plus importante ou/et un lest plus lourd tout simplement ...il en est de m^me pour les deriveurs ..

ensuite le probleme de faire un meilleur pres est une autre question ,et on peut aussi evoquer l'allure au portant … avantage pour les uns inconvenient pour les autres ...

17 nov. 2018

Comme toi j'ai un projet de "grande croisière", et je veux ménager ma monture, parce que j'ai le temps. Mon choix c'est fait sur un 37 pieds de 1,45m de tirant d'eau, pas le sentiment d'insécurité, ma quille est dotée d'un bulbe et je le trouve assez raide à la toile pour mon usage. On est en croisière, pas en mode régate

17 nov. 2018

Bonjour.

Ce bateau est proposé avec 2 tirants d'eau, 2.10 et 1.55 m, et Jeanneau n'est pas le plus mauvais des fabricants

www.voilesnews.fr[...]oisiere

sans parler de l'architecte, Ph. Briand...

Donc entre 2.10 et 1.55, côté performance, si on ne fait pas de régate, on peut s'en foutre un peu.
Par contre, côté accès à certains ports ou mouillages bien abrités, ça peut être limite.

Et aucune " menace au niveau sécurité pour le hauturier".

17 nov. 2018

@skippertramex , tu as du faire un long voyage a la voile d après tes propos , quel était ton voilier ?

17 nov. 2018

Arafura, à l'époque de tdm ou tropicat, je me rappelle plus, nous étions voisin, dans les Tuamotu.
Philosoft, on ne juge pas de l'orthographe

17 nov. 2018

Il doit être "pro", puisqu'il écrit : "Laissons les pros répondent." (répondre...)
et qu'ensuite il répond...

17 nov. 2018

:jelaferme: voir CapCool et Leopold ...

17 nov. 2018

En principe et depuis que des humains naviguent les routes hauturières se choisissent en fonction des régimes de vents dominants bien connus. On n'y rencontre donc du prés que par exception. Quand à la navigation côtière sans régime franchement établi, j'observe la pratique de la grosse majorité des plaisanciers d'aujourd'hui : quand les conditions sont contraires, on tourne la clé pour avoir le vent de fond de cale. Je pense donc que les avantages d'un petit tirant d'eau en escale, mouillage ou rase-cailloux l'emporte dans le choix.
(PS: J'ai l'expérience d'un retour St Martin-Açores-France avec un tirant d'eau d'1,40 m).

17 nov. 201817 nov. 2018

Pour moi un faible tirant d'eau peut avoir un autre avantage, en plus d'acceder à d'autres zones de mouillages ou abrités à plus faible profondeur, c'est la possibilité de s'échouer avec béquilles; En tous cas, ca reste faisable pour certains "petits croiseurs", entre 7 et 9 mètres par exemple (je pense à l'écume de mer PTE (1m30 de tirant d'eau je crois), ou d'autres de ce genre; Mais quand on va vers des tailles assez superieures comme un 40 pieds, pas sur que ce soit faisable sans risque pour la coque et sa structure de s'echouer sur une quille "à aileron", même PTE, vu le poids à supporter au dessus !
A ce niveau, la capacité d'échouage volontaire, de même qu'un tirant d'eau réduit est certainement plus adapté et sure avec un bateau à quille longue plus costaud pour reposer sur son lest (comme le Vancouver 27 ou d'autres de ce genre, même dans tes tailles au dessus)

17 nov. 2018

bsr , philosophe (il porte bien son pseudo celui la !) a bien répondu a mon avis .
le seul petit hic selon moi , pour un tour du monde , il va passer presque assurément par la Polynesie et là que ce soit un TE de 2.10 ou 1.55 , (mis a part dans certaines iles ), il sera la plupart du temps obligé de mouiller par 25 a 30 metres ou plus et a plusieurs centaines de metres du bord alors que ses petit copains en dériveur seront eux ancrés dans moins de 2metres d'eau a quelques metres du motu !!

pour répondre a la question sécurité ,nos architectes savent ce qu'ils font simplement , un dériveur gagne au portant (stabiilté) ,ce qu'il perd au pres (cap).

moralité ,et pour répondre a sa question si c'est pour avoir un quillar, entre 1.55 ou 2.10 moi je prend le 2.10

cdlt

17 nov. 2018

Oui bien sûr, si on a le choix...

Mais je réponds à la question posée par Rémy sur les avantages/inconvénients entre PTE et GTE, et je comprends dans sa question que Rémi semble avoir trouvé ce bateau en occasion.

17 nov. 2018

Sans doute une question idiote : pourquoi faut-il mouiller par 25 m en Polynésie ? Faut-il comprendre que les fonds passent d un coup de 2 m a 25 m ?

18 nov. 2018

oui , dès que tu quittes le platier , tu passes de 2 m a 25 m ,

17 nov. 2018

si on ne peut pas poser son voilier sur sa quille ,quelle que soit sa taille ,il faut vite en prendre un autre .surtout en grande croisière ,les aires de carénage avec conformateur ou travelift
en dehors des marinas ne sont pas légions ..

un gte roulera plus au mouillage qu'un pte à stabilité égale ..

quand à la remontée au près dans la mer formée je voudrais voir la différence ???

j'ai eu un hood 38 ,qui est une bête de près dérive basse
sur une transat on a fait 700mn de près dérive rentrée ,si on la sortait on faisait des sauts de carpe on avait trop de pied dans l'eau ,nous préférions perdre 10°de cap plutôt que de tout casser .

alain

17 nov. 2018

Donc d'apres toi, si on ne peut pas s'echouer seul avec bequille sur une plage ou autre, en grande croisière, mieux vaut changer de bateau ? Pourtant il y a pas mal d'exemple de voyages au long cours des années sur des "petits croiseurs" GTE , sans ennuis majeurs; Je pense par exemple à des tours du monde sur First 30 (1m75 de TE environ), ou même celui de Michel martin sur un écume de mer GTE (1m65 de TE),navigateur qui disait lui même que ses performances (au près entre autre) lui a permis de voyager autour du monde sans moteur, tout à la voile, y compris pour des manoeuvres plus precises dans les ports, ou dans des conditions de vents contraires etc;

18 nov. 2018

les voiliers que tu cites peuvent se poser sur leur quille sans dommage .
ce n'est pas le cas de ceux entièrement contremoulés ,quisi on les pose ou en cas de choc tout se décolle.

maintenant c'est tout du leger ..

un bateau c'est comme les patates c'est vendu au poids ,plus ils sont lourds ,plus ils sont chers ...

compare le poids d'un HR et d'un bénéja ,
la puissance des moteurs et leur capacité en fluides …
et surtout leur prix .

le hood 38 fait 12t à vide .et pourtant il marche très bien à la voile
et on peut le poser partout ,
sécurité totale
j'en parle parce que je le connais bien ..

j'ai ramené de suede un HR 42 tout neuf ,comme on était limités par le temps on est passées en force ,la sortie de l'elbe par mauvais temps ,c'est pas gagné ,mais nous n'avons pas fait demi-tour

par contre sur certains voiliers dit modernes quand au près on ne peut plus fermer les panneaux de pont et que les portes s'ouvrent toutes seules et ça dans la rade de hyères ,on se demande comment
ça va se passer en hauturier avec 3m de creux de face et 25nds établis .

là la question du tiran d'eau ne se pose plus …

alain

17 nov. 2018

oui dans la majorité des cas

17 nov. 2018

Ben c est sur à l échelle d une transat 10% ça importe peu, mais à la sortie du golfe du Morbihan avec vent contre courant ça devient plus important... finalement c est sans doute une question de programme et tout le monde a raison !!!

18 nov. 2018

10% ce n'est pas 10° de cap que l'on face 1oo° de cap au lieu de 90 d'un bord sur l'autre
ça ne change pas grand chose à l'arrivée ,souvent avec 10° de cap en moins on va 15% plus vite en plus confortable ..
alain

17 nov. 2018

Ceux qui fréquentent de très près les coins dangereux des hautes latitudes nord ou sud utilisent des faibles tirant d'eau, parfois des DI. Les quilles longues/profondes on d'abord pour justification de porter plus de voile et réduire le plus tard possible pour la course. En voyage hauturier habituel on ne fait pas la course d'autant plus qu'on n'est pas pressé (sinon on prend l'avion) et que le bateau est très souvent très chargé.

17 nov. 2018

10%, importe peu, mais si ce jour-là tu as besoin de faire du près !!!
L'autre soucis du pte, au mouillage(je ne retiens pas l'argument de Fritz, quand ça roule, ça roule), c'est que tu mouilles le plus près de la plage et si le vent rentre et que ça dérapent devant toi, ils sont pour ta pomme.

18 nov. 2018

moins le lest est profond moins il y a l'effet de balancier .

sur un dériveur intégral c'est l'inverse on sort la dérive pour limiter le roulis quand elle ne tape pas dans le puit .
la forme de carène joue beaucoup .une petite surface mouillée roulera plus qu'une coque toute plate (bon rouleur ,bon marcheur )
ce sont des valeurs fondamentales que ton bon skipper doit connaitre ,c'est la base ... :oups: :heu:
alain

17 nov. 2018

On tient d'habitude à son bateau et on mouille après avoir réfléchi et choisi le lieu de mouillage adéquat. Et si les conditions change on repart au large où se trouve la sécurité..
Avec un DI ou un cata on peut aussi choisir d'échouer et attendre la marée suivante..

17 nov. 201816 juin 2020

l'avantage d'un bateau qui peut échouer : pendant un coup de vent en Irlande alors que le mouillage était intenable nous étions planqués derrièrer un petit quai au sec 10 heures par marée

18 nov. 2018

Effectivement, dans les zones à marées, tu peux être peu de temps à flots.
Suivant les coefficients, même ne plus flotter :mdr:

oui, ceux qui hivernent dans les fonds de rivières en Bretagne, posent le bateau avec un gros coeff et sont tranquilles pour quelques temps

18 nov. 2018

Il parle peut-être en TE long,

oui, confusion entre quille profonde et quille longue

18 nov. 2018

Pour répondre directement à la question pose, le faible tirant d’eau n’est pas une menace pour la sécurité en hauturier, idem pour un dériveur intégral.
Après ,le choix du tirant d’eau ou du nombre de coques est personnel en fonction de son programme et de sa manière de naviguer, et donc le débat sur un forum est sans fin.....
Il suffit de regarder les blogs de voyages et les revues nautiques pour se faire une idée de la belle diversité des voiliers.

18 nov. 2018

Combien de membre en D I
Je suis D I

J'ai un deriveur integral mais je suis pas sectaire ,le prochain pourrait etre un PTE ;-)

18 nov. 2018

J'ai un harmony 42 avec 1.55 m de PTE et une quille tandem.
Avec un vent très faible, à moins de 8 nds, au prés il dérive plus qu'il ne remonte surtout avec une marée contraire...
Par contre dès qu'il y a un peu de vent on peut serrer en toute sécurité (en plaisance tranquille) sans trop giter et sans perdre ni en cap ni en dérive et au portant c'est super.
De plus je peux mouiller où j'ai envie.

18 nov. 2018

J'ai fait le tour de l'Atlantique par le nord avec un Ovni 32.
C'est vrai que, au prés, ce n'est pas terrible; mais au portant, ou par mer grosse (dérive relevée pour éviter les croche-pied) , ou pour accéder à des mouillages tranquilles, j'ai bien aimé !

18 nov. 201816 juin 2020

Peut être ne pas faire une fixation sur le GTE et le près.
En regardant les traces des concurrents de la RDR au sud de la Guadeloupe on voit bien que ce n'est pas le soucis principal et que la vitesse doit être souvent privilégié. Même pas 45°au vent sur chaque bord.
Jac

18 nov. 2018

@voile44 : Ils sont contre le courant, non?

18 nov. 2018

Idem, en DI, catégorie léger :mdr:

18 nov. 201818 nov. 2018

Féroé, Ecosse, Norvège, Moorea, Bretagne nord et sud, Svalbard, autant d'endroits où nos 80 cm de tirant d'eau nous ont permis d'être soit seuls, soit en totale sécurité là où un bateau de plus d'un mètre ne serait pas passé.
Et pourtant, nous avons pu faire aussi du près en ne cherchant pas à faire un cap d'enfer mais en cherchant à maintenir le meilleur ratio vitesse / route fond. Nous avons grillé plus d'un dériveur lesté voire des quillards à quille longue.
Quant aux allures portantes, un régal de douceur et de stabilité dérive relevée.

18 nov. 2018

j'ai coutume de dire que les PTE font les m^me navigations que les GTE mais pas le contraire

19 nov. 2018

Merci de vos réponses, il y a de tout et je ne sais toujours pas me décider...
Je vais essayer avec ce bateau avec PTE et on verra ce que ca donne

19 nov. 2018

Y'a pas de quoi Rémi, à l'occasion, si tu croises un jour le même bateau que le tien, mais en GTE, demande lui de faire un essai de mini régate privée avec lui, tu ne devrais pas être déçu.

Sous réserve que les bateaux soient identiques côté "chargement" et état des voiles.

19 nov. 2018

www.finot.com[...]g12.htm

ça donne une idée de la perte de perf en fonction du TE

19 nov. 2018

tu vas énerver du monde ici :-) ... mais bon si c'est J.M. Finot qui le dit, peut être que être que ça rentrera dans les caboches les plus dures ;-)

On parle de tour du monde ici... Dans "le tour du monde de capado" on apprend que Capado qui est un quille relevable, l'a gardée basse pendant le tour complet :-)

levoyagedecapado.blogspot.com[...]re.html

19 nov. 2018

Dans le cas qui nous occupe ,la perte de vmg est environ 1nd à longueur de bateau à peu près comparable.Le 2ème tableau montre que 1,55m est vraiment le minimum pour un 40 pieds.
Pour la quille relevable ,j'en ai une et je la relève assez souvent même en med .Mais je pourrais m'en passer,mais certain mouillage me serait interdit.Comme dit plus haut la quille n'est qu'un élément carène parfaite et belle voile on bcp d'influence aussi.Pouvoir quand les conditions le permettent faire un vrai près serré est un vrai régal même en croisière.

19 nov. 2018

Un biquille peut être une très bonne solution en hauturier.

Tirant d'eau, équivalent à un PTE avec les avantages suivants :
- meilleure stabilité de route
- peu de rouli au mouillage
- capacité à poser pour caréner sans l'usage qu'un quai.

Quant à la soit disant faiblesse du biquille au près, les archis dessinent maintenant des unités hauturières (principalement en alu... et hors de prix) dont la marche n'a rien à envier à un PTE.

L'offre est très limitée dans la grande série en plastique au delà de 10 mètres (Westerly principalement) et à ma connaissance, rien au dessus de 12 m.

19 nov. 2018

J'ai un biquille moderne en alu et je pense qu'il est meilleur au près qu'un PTE.
Il y a quelques mois j'ai fait presque quatre semaines de près ( remontée Brésil-Canaries ) dans des conditions pas très faciles, et j'étais bien content d'avoir ce bateau plutôt que pas mal d'autres.

19 nov. 201816 juin 2020

C'est un Hermine 36, plan F. Lucas.
Voici une photo vue de l'arrière, je vais essayer d'en trouver une vue de côté.

19 nov. 201816 juin 2020

Une autre des quilles

20 nov. 2018

Non, le chantier Technimar avait déjà disparu quand cette coque a été faite.
Technimar n'en a construit qu'un seul exemplaire en biquille.
Vas donc voir le site de François Lucas pour d'autres réalisations dans la même idée.

19 nov. 2018

Aucune info sur ton profil.

C'est quoi, comme bateau ?
Tu peux nous poster quelques photos ? (en particulier à sec)

20 nov. 2018

Belle unité. Je le pensais uniquement en DI.
A-t-il été construit à St Malo comme les autres ?

Entre-nous : c'est ma conception du biquille idéal de grande croisière. Pas le matériaux, hein, les quilles !
(Je préfère le composite)

19 nov. 201819 nov. 2018

@ à PV13 et ses jolis tableaux

Ce n'est pas sûr qu'en tour du monde, avec tout ce que l'on doit emmener "en plus", on soit à la recherche de la "performance".

D'autant plus que, par définition, un bateau performant doit être léger pour être rapide.
Donc si on achète un bateau performant et que l'on commence par l’alourdir, ses qualités risquent d'être amoindries...
Un bon bateau pour faire des régates ne le sera pas pour faire un tour du monde "en voyage".

19 nov. 2018

Je suis d'accord avec toi,mais un bateau non performant alourdi restera non performant,un bateau léger et performant même alourdi marchera mieux.Maintenant on est vraiment pas obligé de chargé les bateaux inutilement même pour un tour du monde.

19 nov. 2018

Pour la sécurité,il n'y a que 200kg d'écart pour 55cm de différence ,les courbes de stabilité ne doivent pas être les mêmes.

19 nov. 201819 nov. 2018

En statique, peut être, mais en dynamique (en réalité, quoi !), c'est tout à fait autre chose...
Le moment de chavirement d'un GTE est nettement supérieur à celui d'un PTE (la quille pousse plus profond).

l'avantage est donc souvent au PTE en terme d'équilibre, malgré le faible apport de lest. Il dérape plus, c'est tout.

ET l'avantage est encore plus au biquille sur ce point (c'est un des arguments préférés de JP Broons dans ces plaquettes de présentation de plans de biquilles)

19 nov. 2018

Perso mon bateau remonte mal et jai appris à la dure qu'il valait mieux perdre du cap que s'obstiner, reste que je me rappel à encore de cette nuit d'horreur à faire du sur place dans une mer démontée n'ayant pour seule allure viable que la fuite.. Après est ce que un quillard bête de près serait mieux passer dans cette houle courte par 40noeuds ? Pas sûr...

19 nov. 2018

oui parce qu'il serait arrivé avant le coup de vent :mdr: :mdr: :mdr:

19 nov. 2018

Jusqu au coup de vent je marchais à 7noeuds de moyenne avec des pointes à plus de 8, pas sûr que la vitesse laurai sauvé... il serait juste arrivé plus vite dans le merdier :mdr:

19 nov. 2018

La question du post était de savoir si l'on était en sécurité avec un PTE pour un tour du monde, bien sûr que oui, et avec tous les types, PTE, GTE, DI, FL, CATA, TRI, ect.. pour ce qui est de la remontée au vent.... Il y a pas mieux qu'un bon yacht avec un gros moteur ????

19 nov. 2018

Je ne fais pas de prosélytisme,j'aime juste avoir un bateau qui marche bien en toute circonstance,sensible au réglage et si on en a besoin faire du cap sans l'aide du moteur.Le compromis est tjs difficile à trouver,mais l'important comme tu le dit c'est faire des choix et les assumer.

19 nov. 2018

Une quille avec 4,5 m de tirant d'eau permet de taper une roche 100 m avant la falaise ... donc de ralentir le bateau avant le choc contre la muraille. Ouf !

19 nov. 2018

d'abord peu de bateaux avec un tel tirant d'eau.
On peut également caresser les falaises des calanques entre Marseille et Cassis sans voir le fond. A pic.

19 nov. 2018

4,5m c'est le tirant d'eau d Hugo Boss, qui s'est vautrer sur la Guadeloupe

19 nov. 2018

c'est de l'humour.

19 nov. 2018

Finalement comme peut de gens lisent ce qu'ils ne veulent pas entendre, je le colle ici.... On sait jamais :-)

C'est Jean-Marie Finot qui parle:

Le tirant d’eau:

  • Un faible tirant d’eau est un facteur de facilité pour le mouillage.
  • Un fort tirant d’eau rend le bateau plus sûr, plus rapide.

Il convient de trouver pour chaque utilisateur le meilleur équilibre, mais chaque solution a ses limites.

Augmenter le tirant d’eau :
- diminue le volume du lest près de la coque > le bateau est plus stable au portant
- abaisse le centre de gravité
- donne un meilleur plan de dérive > au près il remonte mieux au vent

Lorsque l’on réduit le tirant d’eau, les qualités du bateau diminuent progressivement et se dégradent brutalement en particulier avec le vent, la gîte et la mer. En fonction de la taille du bateau et à partir d’une certaine force de vent et de vagues, le bateau devient incapable de remonter au vent, de manœuvrer ; il devient dangereux.
Il ne faut donc pas construire ou acheter des bateaux en dessous d’un certain tirant d’eau.

A bon entendeur....

19 nov. 2018

Curieux. On ne cite pas les bateaux à tirant d'eau variable.
Ex pour un DI: dérive haute moins d'1m, dérive basse 2,40m.

20 nov. 2018

ben si justement .... c'est le gros intérêt du dériveur intégral , la dérive n'est pas très lourde et ne change rien au couple de rappel du bateau...et quel confort en mer au portant .... contrairement au quille relevable qui doit impérativement naviguer quille basse

19 nov. 2018

Je ne suis pas sûr qu'en terme d'effort sur le système de relevage qu'un DI soit conçu pour naviguer avec une dérive à moitié relevée.
Jac

20 nov. 2018

Par définition du DI la dérive est relativement légère, uniquement lestée pour couler à la demande. Quand cela est respecté il y a très peu d'effort pour la manipulation. Sur lester une dérive de DI est une erreur avec alors au pire tous les inconvénients d'un quillard à quiller relevable. Toujours par définition avec un DI on accompagne l'évolution vers les allures portantes en relevant progressivement la dérive. En survie en DI la dérive est complètement relevée et la coque dérape facilement. Utiliser un DI nécessite d'en bien connaitre les principes de fonctionnement et demande une courte adaptation si on vient d'un quillard.

19 nov. 2018

Faites ce que je dis, pas ce que je fais !!

C'est qui, qu'à dessiné un certain nombre d'Océanis avec des tirant d'eau ridicules et 25 % de rapport de lest ?

Je suis parfaitement d'accord avec lui sur le dernier paragraphe !

19 nov. 2018

Offre et demande, c'est la loi du marché.

19 nov. 2018

Et vu les merveilles qu'il sait dessiner, il doit l'avoir mauvaise...

19 nov. 2018

business is business. Faut bien gagner sa croute :-)

19 nov. 2018

Donc 1,55 de TE serait trop peu pour un 41 pied d'après toi ? en terme de sécurité !

19 nov. 2018

limite inférieur d'après Finot.Avec 1.55m le bateau sera forcément moins performant ,plus lourd mais si ce n'est pas ta priorité il te donnera entière satisfaction.

19 nov. 2018

Tiens, il y a 2 jours je n'avais pas vu que Voile44 avait donné le même lien que moi, mais je suis long à écrire, peut-être avons nous posté en même temps ?

Ce qui est important sur un voilier c'est le poids du lest par rapport au reste.

Dans le descriptif du SO 409 seul le poids du GTE est donné :

Déplacement lège GTE : 16424 lbs / 7.450 kg
avec :
Poids lest fonte GTE : 4982 lbs / 2.260 kg

mais on voit que :
Poids lest fonte PTE : 5445 lbs / 2.470 kg

soit 210 Kg de plus, ce qui peut effectivement "pénaliser" les performances de ce bateau (le poids en plus...) bien que ce poids c'est l'équivalent de 210 litres de flotte et que les réservoirs du bateau sont de :
Capacité eau : 87 +53 US gal / 330 l + 200 l
soit 530 litres.

Je redonne ce descriptif, en me permettant de dire que des bateaux à quilles longues et faibles tirants d'eau naviguent depuis bien plus longtemps que nos voiliers modernes équipé de quille profonde.

www.voilesnews.fr[...]oisiere

20 nov. 201820 nov. 2018

Les données de poids/tirant d'eau seules ne peuvent en aucun cas être prises comme mesure de stabilité: il manque la position verticale du CG centre de gravité du bateau (ce qui rentre tout droit dans les calculs de stabi!ité).
Un pte avec lest de 2000kg et un bulbe de 1800kg à l'extrémité de 1.5m d'aileron de quille, aura beaucoup plus de stabilité d'un aileron de 2m trapézoidale pointu et sans bulbe.
.
Pour l'efficacité au près, en gros il n'y a pas de mieux que l'allongement (donc à parité de surface, du tirant d'eau). Là il faudra composer (parmi d'autres facteurs) stabilité et allongement de quille: une quille très profonde mais CG "haut" donnera un plus au près mais ne permettra pas de puissance (moment de rendressement inférieur), une quille courte avec gros bulbe aura un moins au près (efficacité hidrodynamique moindre) mais avec plus de moment redressant dlnc en gros possibilité de porter plus de toile.
.
Ajout: cela à parité de coque, si on agit sur la stabilité de forme comme le dit très justement Outremer, on rajoute une variable supplementaire.

20 nov. 2018

la position du CG du bateau et en face la position du Centre de carene (stabilité de forme) et la position du métacentre ( largeur du bateau)

le reste n'a pas grande signification

19 nov. 2018

Il ne faudrait pas oublier qu'il y a stabilité de lest ET stabilité de forme. On peut donc jouer sur ces deux données (les extrêmes: monocoque couloir très lesté et cata sans lest).

19 nov. 201819 nov. 2018

Et surtout qu'un poids peson dit la vérité, pas une plaquette publicitaire.
J'ai souvenir d'un cata à Bacalan, poids donné 9 t, poids peson 11 t, et le propriétaire annoncé 10 t.!!

20 nov. 2018

Comme quoi, on entend tout et son contraire; Ca depend des choix et de chacun au final ;J'ai aussi souvent entendu certains dire qu'entre la certaine securité d'un GTE qui permet d'etre plus manoeuvrant a toutes les allures, donc eviter d'etre "jeté au vent d'une cote " par exemple, ou "l'improbable ou assez rare utilité d'un PTE ou du fait de pouvoir s'échouer" , le premier choix etait souvent le plus censé , si on aime "faire de la voile" en tous cas; (car un tirant d'eau de maximum 1m80, reste rarement handicapant dans beaucoup de zones et cotes du monde, sauf peut-etre si notre programme est dans une zone a fortes marées specifiques comme la bretagne ou angleterre, ce qui reste rare), et qu'en pratique peu de monde echoue souvent son bateau en voyage;

Un extrait d'un site d'un gars qui a fait un grand tour en voyage, et ses reflexions au retour sur le "lest ideal" entre autre pour ce genre de programme ;

" Je ne voulais entendre parler que de dériveur intégral, si possible en alu. Les Ovni (5) me plaisaient bien. Je m'imaginais au ras des cocotiers, dans un lagon avec quelques dizaines de centimètres d'eau, ou encore échoué sur une plage de sable fin. Heureusement pour moi, quand j'ai acheté un bateau pour le grand départ, mes rêves avaient évolué.
Chaque fois que je rencontre un dériveur intégral qui fait un grand voyage, je ne peux m'empêcher de poser la question: « combien de fois êtes- vous allé à l'échouage? » La grande majorité n'ont jamais échoué même le temps d'un carénage. Il est même plus difficile de caréner pour un dériveur que pour un quillard. Vous pouvez échouer un quillard le long d'un quai le temps d'une marée, mais un dériveur, la quille est rentrée, il pose sur ses fonds, donc impossible de nettoyer le dessous. Sur un chantier, même problème: il est difficile de poser un dériveur avec sa quille sortie. Dans la plupart des cas, il faut nettoyer et peindre la quille le bateau pendu sous la grue.
Je pensais que le dériveur permettait d'aller, comme le montre la pub, mouiller au ras de la plage, débarquer sans annexe: erreur, c'est là que les vagues déferlent, c'est là que vous êtes gêné par les baigneurs, et surtout, c'est là que vous vous faites bouffer par les moustiques. Quelques centaines de mètres plus au large, et c'est le calme, les moustiques ne viennent plus."

jean.louis.vincent.over-blog.com[...]98.html

20 nov. 2018

L'intérêt premier d'un DI n'est pas du tout l'échouage en lui-même qui est très facile, mais doit naturellement être réfléchi (personne n'oblige à réaliser un échouage absurde), mais le faible tirant d'eau, qui permet vraiment beaucoup de choses agréables et peut parfois vous sauver la mise !.

20 nov. 201820 nov. 2018

Merci Creek, j'aime bien les gens qui parlent de ce que font les autres, mais qu'ils n'ont pas fait eux-mêmes...

Entre autre, ce que j'ai fait, sans regarder ce que les autres peuvent ou ne peuvent pas faire.

Avec un cata, plusieurs fois, on jette le mouillage arrière à 30 mètres de la plage et on va poser l'ancre avant à pied sur la plage, les vagues ne déferlaient pas et il n'y avait pas de moustiques, il faut aussi savoir choisir les bons mouillages, par définition "abrité du vent et de la mer".
C'est également valable pour accoster un quai qui n'a pas d'eau au bord, ou avec un enrochement "malsain".

Avec un DI, mouillé dans le Sound de Chausey, le bateau sera "au sec" à marée basse.

Et il me semble que Antoine, le chanteur navigateur, qui a fait plusieurs fois le tour du monde, n'a eu que des DI, maintenant c'est un cata.

@ et pour être complet, il faut aussi lire l'avis qui est donné dans le blog cité :

"Pour l'échouage des DI ce n'est pas faux (échouages peu fréquents, baigneurs, moustiques), mais le faible tirant d'eau (c'est vrai aussi pour un quillard à quille relevable) est un très gros
avantage en TDM , parties de mouillages mieux abritées, amarrage dans mangrove dans un cyclone, échouage sur la plage à l'entrée du détroit de Lemeur (sud patagonie) pour réparer hélice etc,"

20 nov. 2018

Je ne suis pas "defenseur des quillards ou GTE", d'autant que je prefère a choisir un faible tirant d'eau aussi, un deriveur lesté par exemple;
Apres, tout depend aussi du type de bateau; Pour ma part, y compris pour voyager (solo ou duo), je n'envisage pas plus d'un 30 pieds monocoque; Dans ces tailles là, on trouve rarement un tirant d'eau au dessus d'1m80 , souvent moins; Donc je pense que c'est pas tres "limitant" pour ce genre de bateau, qui est aussi plus leger ; Chaque système à ses avantages et inconvenients, y compris celui de l'eventuel nettoyage-carenage à l'échouage, qui peut être même plus difficile pour un DI , comme le gars le dit, ce qui me semble logique

20 nov. 201816 juin 2020

On dévie un peu du sujet, mais pour répondre à @Creek, personnellement avec notre Via (85 cm de TE), on est allé dans beaucoup de coins réservés au PTE, juste quelques exemples :
Bassin d'Arcachon : Cap Ferret (avec échouage) île aux oiseaux
Asturies en Espagne : San Vicente de la Barquera, Ria de Tina Menor (avec échouage), Ria de Niembro (avec échouage)
Galice : Portocelo (avec échouage)
Portugal : Sao Martinho après Nazaré
La Casamance : pendant 3 mois avec des échouages (des fois non volontaires)
Brésil : après Maraù dans la baie de Camamu, échouage devant la cascade de Tremembé
Uruguay : Rio Rosario

Nous, on privilégie les mouillages entre 2 et 3 m Et on adore s'échouer.
Evidemment, c'est le seul avantage, aller dans des mouillages avec des barres d'entrée à 1m ou remonter des rivières, des baies, ...

Sinon, il n'est pas très rapide et remonte mal au près ! :heu:

20 nov. 2018

ça, c'est des photos de mouillages comme je les conçois !
Tout seul, posé ou dans très peu d'eau. J'adore :heu:

20 nov. 2018

la question posée du post était également " qu'en est il de la sécurité des PTE " je répondrais donc à Remy que le PTE n'est pas plus dangereux qu'un GTE dans 99% des cas.... le cas très rare ou un bateau ou un GTE sera déterminant pour sauver son bateau au vent d'une cote par vent fort ne justifie pas le choix du GTE uniquement sur ce critère... La plupart des voiliers modernes sont capables de s’élever au vent d'une cote même les DI qui sont bien évidemment handicapes au près serre.... mais des que l'on passe au bon plein ... ils galopent tout aussi bien...que les autres...On en revient donc au programme de navigation choisi pour déterminer le choix...
J'ai navigué sur des quillards durant de nombreuses années et aujourd'hui j'ai un DI car mon bassin de navigation est la Polynésie où je réside , et nombre de mouillages m’étaient inaccessibles dans les lagons car on passe facilement de 15 m dans les patates de corail à un beau fond de sable dans 2 m d'eau....D'autre part , en mer , j'ai été tres surpris de constater le confort de ce type de bateau dans la mer qui est souvent croisée ( alizé de secteur E avec une houle de secteur SO ) et c'est moins cool qu'on pourrait imaginer !!! bonne chance dans votre choix... mais souvenez vous : c'est le programme de navigation qui détermine le chois du bateau....et votre porte monnaie bien sur !!!

Amicalement Pierre

06 déc. 2018

JM Finot; oceanis 473

www.finot.com[...]res.htm

"Deux tirants d'eau sont proposés: 1m70 et 2m10. Il est certain que 2,10 m donne des qualités de marche nettement meilleures à toutes les allures."

06 déc. 2018

Faire du près au vent d'une côte... Kea dit "La plupart des voiliers modernes sont capables de s’élever au vent d'une cote"...
Tout dépend de la force du vent. Le problème de manque de lest, et de plan antidérive c'est que, quand le vent est fort au près, on gite beaucoup. Donc on réduit... et on est vite sous toilé, on se traine... On "crabe"... et on tire des bords carrés. Même au moteur, plus voiles, il peut être difficile de gagner sur le vent...
C'est bien sûr le près qui définit la qualité d'un voilier.

07 déc. 2018

Même plutôt des bords à 120 voir 130° ...
Mais sur les pogos qui ont ce point sensible du fait de leur forme, une abatée de 5° (dans le gros clapot avec rafale c'est +- une vache) et ils décollent en vitesse avec un meilleur vmg que des bons remonteurs de près serré. Est-ce que cela demeure un point pénalisant.. A priori non car depuis qu'ils naviguent un peu partout , on aurait déjà eu des retours de skippers qui se seraient retrouvé dans des situations merdiques..

06 déc. 2018

Pas que, baboujoli.

07 déc. 201807 déc. 2018

Les français font une fixation sur la performance.
Du coup, pour prendre un exemple, ils s'interdisent la voile de jonque alors que beaucoup d'anglosaxons l'utilisent, pour leur plus grand bonheur, en circumnavigation.
Tout pareillement, les anglosaxons ne se gênent pas pour voyager avec des voiliers à tirant d’eau faible, et je n'ai pas l'impression qu'il s'en plaignent.
Enfin, en horreur absolue, certains voiliers gréés en jonque, ont des faibles tirants d'eau !

07 déc. 2018

Lorenzeau, tu prêches pour ta paroisse, c'est pas bien.
Le français n'a pas de culture maritime, peut-être qu'avec la troisième génération cela va finir par arriver!!(faut jamais désespérer!!).

07 déc. 2018

Sais pas si l'on peut dire ça.... L'emploi liée à la mer sous formes diverses, pêche, marmar, Marine Nationale, construction navale, etc, c'est dans les 160 000 personnes. Par comparaison, les emplois industriels de l'auto sont de l'ordre de 200 000.

La plaisance en France c'est de l'ordre de plus d'un million d'unités (75 % moteurs et moins de 6 m) et de 13 millions de plaisanciers.

La France est le 2e producteur mondial en plaisance, 1er européen, 1er mondial en voiliers ( 72 % exporté)

Tout ça est loin d'être négligeable. Pensez à la navale à Saint Nazaire, aux grand coureurs, etc C'est vrai que dans l'imaginaire le français est un paysan, pas un marin. Mais combien de pays sont capables de faire un événement populaire comme le Vendée globe.... Comme quoi les représentations...

Consommer du bateau ne feut pas forcement avoir une culture maritime ...

Correction : "ne FAIT pas ..."

08 déc. 2018

Hub'2 CH, tu as bien raison et je suis le premier à le déplorer, mais c'est comme ça.
Les emplois MN(qui n'en a pas une!!), la pêche (en plein déclin), le commerce(principalement pavillon de complaisance), reste effectivement la plaisance construction (principalement du smicart), St Nazaire ok(mais soucis d'emploi de l'UE). Et dire que la France Est la deuxième puissance en surface maritime (mais même pas un ministère dédié!!, une misère).

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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