Faut il être égoïste pour faire un voyage au long cours? retour d'expérience!!!

voila comme beaucoup d'entre nous je me régale de lire les aventures de tel ou tel parti en famille, plus ou moins nombreuses , pour un voyage sur des horizons lointains, sans trop se soucier de la date du retour. A chaque lecture mon envie de faire la même chose s’amplifie. Mais voilà une question n'est jamais évoquée dans ses récits: Comment les proches :parents, grands parents, frères et sœurs, amis...vivent' ils les choses? la famille au sens large c'est un partage de joies et de peines. Comment peut on partager quelque chose à distance? Comment les grands parents vivent ils l'éloignement des leurs petits enfants chéris et inversement? Comment gérer la maladie d'un proche? etc.....
Voila ce post ne souhaite pas être polémique, mais juste avoir le retour d'expérience de ceux qui ont franchi le pas et qui inexorablement ont été confronté à ces situations difficiles. Merci

L'équipage
11 nov. 2013
11 nov. 2013

Pourquoi, pour qui partir ?
Partir pour fuir ?
Partir pour vivre son aventure?
Partir pour vivre mieux ?

Meme si le voyage est une histoire de partage il edt inexorablement une histoire d égoïsme en premier lieu.
Partir, c est toujours laisser un proche à quai

11 nov. 201311 nov. 2013

Suis partis quelques années ( 3 ans) avec ma femme nous n'avions pas d'enfants à l'époque. De retour mes parents sont partis aussi quelques années ( 15 ans) Ils ont connus leurs petits enfants qui avaient 14 et 17 ans à leur retour. Ils sont culs et chemises comme si ils se connaissaient depuis toujours. Oui il y a une part d’égoïsme de la part de ceux qui partent mais peut être plus encore de la part de ceux qui restent et qui ne les "libèrent" pas. Mes parents nous ont nourris et éduqués et ont droit à leur liberté et la terre n'est pas si grande que cela. Des familles peuvent être séparées par moins de distance.

11 nov. 2013

Un fou rempli d'erreurs ,que le trouble accompagne, est malade à la ville ainsi qu'à la campagne en vain monte à cheval pour tromper son ennui:le chagrin monte en croupe et galope avec lui ... (Boileau)

11 nov. 2013

je rejoins tupperware, les egoistes sont ceux qui empechent les autres d evivre leur vie ....

on ne parts pas sans laisser derriere soit les autres, c est comem cela, mais si on veut partir, ou faire quoi que ce soit dans la vie, et qu on est convaincu que c est ce que l on veut, il faut le faire

mais je jamais partir pour fuir....

11 nov. 201311 nov. 2013

Posez votre question, je dirai quel est votre âge…

11 nov. 2013

partir, c'est peut etre fuir' ('quoi que)?, mais voyager c'est nourrir sa curiosité, vivre ses reves et ses fantasmes, ceux qui ne sont jamais "partis" ne connaissent pas cette sensation de bonheur et de liberté
Mais "PARTIR" cet aussi aller a la rencontre des autres decouvrir de nouveaux modes de vies, d'autres références, c'est aussi se remettre en question, alors l'egoîsme, la dedans ???
et bien souvent, ceux qui vous reprochent de partir, sont ceux qui n'ont jamais oser le faire!
"S'ELOIGNER DE TOUT RAPPROCHE DE L'ESSENTIEL"

11 nov. 201311 nov. 2013

Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il

Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir

Puisque tu pars

Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu

Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires âmes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard

Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars

J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste,
mais je ne l'ai pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais,
ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez...

J.J. Goldman

11 nov. 2013

Toutes ces réponses sont très philosophiques et je vous remercie d'élever le niveau. Mais de façon plus terre à terre pour ne pas dire de plus mer à mer, j'attendais plus un retour avec plus de vécu. question subsidiaire Les moyens modernes de communications ont 'ils changé la donne ?, l'ont ils compliqué?
bonne journée

11 nov. 2013

je vais répondre simple :lavache:
partir c'est avoir des c... au c...
pour ce qui est de l'égoisme, ds la vie de tous les jours les égoistes ont bien souvent l'occasion de l'être tout au long de leur vie!
:mdr:

11 nov. 2013

désolé d'avoir maltraité ta sensibilité par ma trivialité, en revanche je
persiste dans mon exposé
cdlt

11 nov. 2013

Avoir des c... au c...., en tant qu'hétéro, je ne suis pas fan....

11 nov. 2013

Vaste question. Perso je trouve que cela les compliques.

11 nov. 201311 nov. 2013

La vraie question, ce n'est pas "Faut-il être égoïste ?", mais "Pourquoi je pars ?"

L'égoïsme n'est pas forcément une mauvaise chose. Il peut-être aussi l'expression d'un instinct de survie. Une nécessité absolue.

Partir, ça peut se faire avec l'assentiment de ses proches (voir la chanson de Goldman), même s'ils en souffrent. Celui qui part souffre aussi de partir. Mais cette envie peut le dépasser. Transcender tout.

Quant à ta question "Les moyens de communication ont-ils changé la donne ?" : Bien sûr ! Quel rapport entre Moitessier qui, dans les années 60, s'efforce de jeter un paquet avec son lance-pierre sur un bateau inconnu qui passe (dixit) pour donner des nouvelles à sa femme, et un iridium qui te permet d'envoyer un sms au milieu de l'Atlantique ? Entre une lettre envoyée de Caracas et une connexion Skype ?

11 nov. 201311 nov. 2013

"Comment peut-on partager quelque chose à distance?".
Par définition, ceux qui sont les plus proches de nous nous connaissent bien. Donc nos choix ne doivent pas les surprendre, et puisqu'ils nous aiment, ils peuvent les comprendre et les partager, et même, nous les souhaiter. Qui n'a pas envie que quelqu'un qu'il aime soit heureux?
Quant à la distance, elle est bien raccourcie, voire quasi annulée, par les moyens actuels de communication, de saimail à l'avion, qui permettent de se rejoindre dans les deux sens.
Et prenons le cas d'un couple qui part pour longtemps avec des enfants en bas âge. Il est bien rare que ces enfants ne partagent pas, dans leur avenir, le même choix du large que leurs parents, tout naturellement.
Le problème se pose quand les parents approchent de leur fin.
Alors seulement se pose la question, bien naturelle, de revenir près d'eux: en règle générale, ça veut dire qu'on a soi-même atteint l'âge de poser son sac...

11 nov. 2013

+1 !

J'ai l'impression d'avoir dit autrement strictement la même chose :-)

11 nov. 2013

:topla:

11 nov. 2013

Nous donnons beaucoup de nouvelles, envoyons des photos, nous rédigeons des carnets "en live" que nous leur faisons parvenir. Notre projet, (source d 'inquiétude au départ) a été très vite accepté et est même devenu normal. Rapidement ils attendaient les nouvelles pour en parler autour d'eux avec une certaine fierté.

11 nov. 2013

J'ai le même rêve que toi CHIRDENT mais pour le réaliser,il va falloir que je laisse femme et enfants.
J'ai décidé de profiter de mes enfants encore qlqs années avant de concrétiser mon rêve.
Est-ce que c'est bien?Est-ce que c'est mal?
Est-ce vraiment égoïste de vouloir vivre "sa" vie ?
Je ne crois pas.On ne peut pas te demander de renoncer à ce que tu désir le plus au monde; tout comme tu ne peux demander à personne de renoncer à ses ambitions personnelles pour toi .
Etre ou ne pas être égoïste?Vivre son rêve ou continuer à rêver?
J'ai fait mon choix,même si ça n'est pas facile.
Bonne continuation.
:pouce:

11 nov. 2013

Partir en bateau ou partir tout court, c'est la même problématique. Cela fait 25 ans que nous vivons en famille à l'étranger. Famille au sens étroit. Mes deux garçons nous ont quitté l'un après l'autre pour faire des études universitaires, ni l'un ni l'autre n'ayant vécu en France en dehors des vacances.

Il y a un ajustement naturel entre la distance et la famille proche. Par exemple, que l'on soit à 10,000 ou à 500 km, est-ce que cela change vraiment les rapports? En fait, on s'aperçoit qu'à chaque retour on a bien plus à partager, comme si une richesse se créait par l'éloignement et la liberté d'expérience.

Je rajoute que pour des enfants, l'ouverture d'esprit qui leur arrive naturellement en évoluant dans un ou des environnements géographiques, culturels et topologiques différents leur assure un avenir. En effet, si on trouve des diplômés à la pelle chez nous, on en a beaucoup moins qui parlent couramment 4 langues et qui ont une expérience multi-culturelle.

A la question: est-ce que vous regrettez la vie qu'on vous a fait mener? Ils répondent non avec ferveur. Et pas juste parce qu'on est leurs parents.

12 nov. 2013

10.000 ou 500 km... C'est toute la question et effectivement, de mon point de vue ça ne change rien.

C'est le raisonnement que nous avons tenu : tous les enfants en études supérieures, éparpillés un peu partout, alors rester en France ou partir à 10 heures d'avion d'ici, quelle différence ? De toutes façons, il y a bien un moment où ils la feront leur vie, et ce sera peut-être à Tokyo, Sydney ou Los Angeles. Et nous les pousserons à partir, à découvrir d'autres pays, d'autres cultures.

En tout cas un gros avantage dans notre cas : papa et maman seront dans les îles, au soleil, et en un coup d'avion ça leur fait quand même de chouettes vacances.

11 nov. 2013

Très bonne question ! jusqu'où peut aller notre égoisme pour partir ???
Yoan 1 : je suis dans la même situation que toi : moi envie de partir mais pas ma femme... mais si toi tu as pris ta décision, ce n'est pas mon cas.
Ce n'est pas le moment, mais ce n'est jamais le bon moment.
Donc pour répondre à la question de départ, oui, je pense que c'est une part d'égoisme, mais c'est tellement bon de ne penser qu'à soi !
Go go go

11 nov. 2013

La femme d'un ami lui avait poser un ultimatum: C'est ton bateau ou moi!
Sa réponse a été sans appel: CIAO !

11 nov. 201311 nov. 2013

Donc! Si tu restes, c'est ta femme qui est égoïste et si tu part c'est toi l’égoïste! :heu:

11 nov. 201311 nov. 2013

Un jour j'ai eu l'idée de poser une question saugrenue à mon épouse. "J'ai envie de faire le tour du monde en solitaire sans escales". Elle m'a répondu, pas de problèmes mais je divorce et quand tu seras de retour j'envisagerai de te t'épouser a nouveau pour autant que je sois libre. ça calme!

12 nov. 2013

C'est clair lol !

11 nov. 2013

Souvenir d'un couple avec enfants du NE de la Fr. Avant le départ la famille disait 'mais pourquoi vous partez, vous êtes pas bien ici'.

Une fois parti, la famille les rejoints par avion pour profitez des îles (Madères, Canaries). Mais c'est génial ce que vous faites, continuer.

Arrivé au Sénégal, notre famille craquent devant les étalages des bouchers (mouche et hygiène un peu limite), pourquoi, je ne sais pas, et décide de faire convoyer le bateau pour le vendre.

Une fois de retour, la famille, mais pourquoi vous avez pas continué...

11 nov. 2013

La littérature abonde de références. Partir ou rester (puis à la fin le retour) sont remarquablement décrits par Marcel Pagnol dans " Marius, ..." (avec Pierre Fresnay et Orane Demasis)

11 nov. 2013

il faut toujours partir pour soi.....
j ai passé 18 ans de ma vie a donner tout ce que je pouvais a une femme que j aimais, mais sans jamais etre moi, j en suis presque mort....
je suis nö und deuxieme fois en la quiitant et enm laissant tout derrirere moi....cela fait 5 ans

j ai encore souvent des moments de tristesse, de regrets, mais il fallait que je le fasse, alors je l ai fais

......................................

11 nov. 2013

Nous sommes comme des vieux arbres ligotés jusqu’à l’étouffement par un lierre de relations. Certains l’acceptent, s’en délectent même. D’autres secouent désespérément l’entrave, se libèrent ou bien s’épuisent et meurent.

11 nov. 2013

Chacun a sa destinée. Mais la vie à deux n'est pas une juxtaposition de deux individus et encore moins un étouffement de l'un par l'autre mais un échange constant et un don réciproque pour ne faire qu'un, et plus les années passent et plus ces liens se renforcent au point que l'approche de la séparation irrémédiable devient difficile à assumer devant ses conséquences inéluctables et desatreuses, mème si on essaye de tout prévoir, pour celui qui va rester (à moins d'avoir la chance inestimable ou la volonté de partir ensemble). Cet accomplissement à deux est formidable autant qu'étonnant. Il n'est pas acquis d'avance mais se construit chaque jour. La solitude est vraiment insupportable.

12 nov. 2013

Pour ce qui concerne le couple, je crois qu'il faut distinguer deux choses : partir à l'étranger et faire de la voile ensemble.

Ma femme est une excellente équipière, mais c'est une "terrienne". Son trip c'est pas la mer, c'est le trekking.

En revanche, nous sommes d'accord depuis des années sur un point : dès que les enfants quittent la maison (c'est donc fait), nous nous expatrions.

Ca nous a amenés, dans un premier temps et pour une première "étape de vie" à une solution médiane : aller aux Caraïbes vivre quelques années, avec pour elle un projet professionnel qui lui convient (moi j'arrête). Elle restera terrienne, j'aurai un joli plan d'eau pour faire joujou avec mon bateau et nous aurons une maison flottante pour visiter de nombreux pays.

Pas facile à construire comme projet, surtout sur un plan professionnel pour elle, mais nous sommes dessus depuis 18 mois, ça progresse bien et nous sommes confiants.

Après ? Après c'est après. Peut-être resterons-nous, peut-être repartirons-nous ailleurs, peut-être reviendrons-nous en France. La vie est bourrée d'opportunité et d'événements, pas la peine d'imaginer l'avenir au-delà de 5 ans.

11 nov. 2013

Y'avait 2 fils avec quelques réflexions intéressantes qui pourraient répondre à tes interrogations.

TDM, mythe et réalité d'aujourd'hui :
www.hisse-et-oh.com[...]urd-hui

la grande ballade, le TDA, ou TDM , le reve suprême.... ! mais.... :
www.hisse-et-oh.com[...]me-mais

11 nov. 2013

a chacun ses reves a chacun ses trips, partir c'est peut etre fuir mais voyager c'estr decouvrir et s'enrichir!
quelque soit ton programme et tes projets , saches que tes choix d'aujourd'hui aurons des consequences pour apres!
j'ai pris deux années sabbatiques et ma vie a changé au retour!apres avoir vécu libre et heureux pendant deux ans je n'ai pu reprendre ma vie de cadre commercial!
mais comme dit "PIAF" je ne regrette rien, refléchi bien et ecoutes la petites voix tt au fond de toi!

11 nov. 2013

partir, c'est crever un pneu , Pierre Dac ?, je sais plus ...

11 nov. 2013

ha oui, Coluche ....

11 nov. 2013

Nous sommes revenus il y a un an d'un voyage de deux ans...de 2010 à 2012.
Départ des Pays bas le 11/07/10 retour aux pays bas le 21/07/2012
En famille avec les ados (15 et 17 ans au début)
Ils ont étudié à bord et sont à l'unif....
Les contacts avec les amis et la famille sont faciles grâce à skype mais la difficulté vient du décalage de leur vie dans la société de conso tandis que nous vivions simplement avec très peu de moyens à 10 000 kilomètres d'eux.

On part en voilier car on aime la mer et que l'on veut un peu chercher ses limites aussi.

Pour notre part un voyage merveilleux mais un retour impossible.....nous sommes ravis d'avoir retrouvés nos amis et famille, mais consternés par le manque d'initiatives de nos frères humains lorsqu'il s'agit de faire en sorte de changer ce qu'ils ne supportent pas.

Bon, je pourrais écrire des centaines de pages sur le sujet.

O

11 nov. 2013

bonsoir, je lis avec envie ton blog (vivement l'épisode 9)et je sais que tu as un nouveau projet. Justement dans ton blog tu parle du mal du pays qui a bien du mal à te lâcher.
je te cite
"Je ressens une drôle d’impression en pensant qu’ils sont à quelques jours de la Belgique alors que nous en sommes éloignés de plus d’un an. Décidément je souffre encore du mal du pays. J’ai beau être parfaitement heureux ici la nostalgie me guette à chaque étape de ce voyage."
Et comment as tu vécu le départ de ta fille pour les études et surtout elle ne pouvait pas compter sur vous au quotidien dans les moments de doute de sa vie d'étudiante. cela lui a t'elle manqué? Et pour le reste de la famille. Y at'il eu de la "casse" sentimentale pdt ou aprés le voyage?

merci à tous pour vos réponse c'est un sujet passionnant
stéphane

11 nov. 2013

Le grand voyage a la voile est de moins en moins une coupure de plusieurs années grâce aux couts des A/R avion. Ils permettent de se voir de manière intermittente sans laisser passer trop de temps. Les escales peuvent être choisies en fonction des destinations Low cost. Et cela peut être un vrai plaisir de venir à bord pour la famille qui reste ou de rentrer chez soi pour se ressourcer de temps en temps.

12 nov. 2013

C'est surtout une grosse question de moyens.
Pour ceux qui vivent dans l'opulence : pas de problème.
Pour ceux qui vivotent péniblement : que des problèmes.
Pour ceux qui gagnent assez bien : un casse-tête.

12 nov. 201312 nov. 2013

Je dirais pour ma part que partir en voilier (comme en sac a dos ou autre) n'est pas forcément "plus égoiste" que de rester et de se payer une grosse barraque, de se mettre en couple et faire des gamins, et ne penser qu'à produire une vie de consommateur, avec grosse bagnole, billets d'avions polluants, hôtels de "luxe" etc; et bosser et profiter en sédentaire de la société;
Pas plus égoiste que de rester à paris (ou ailleurs) pour "faire du fric", d'acheter des hectares de terrains, batir et bétonner, polluer sur les routes et ne penser qu'à accumuler des "biens de consommations", et du profit de la société;
Pas plus égoiste donc que le trader qui s'empiffre d'argent derrière ses écrans, ou que le carriériste qui est prêt a tout pour décrocher le poste de chef de son entreprise, ou la promotion pour avoir léché le c.. du patron, etc
Pas plus égoiste que le poivrot du bar d'a coté qui préfère naviguer en eaux à 2 degrés d'alcool, plutôt que de tenter "autre chose"
Je dirais même que partir "modestement" à la voile entre autre, donc renoncer à certains "conforts sociaux", est surement plus courageux et moins égoiste, que de suivre le troupeau pour ne penser qu'aux intérêts qu'on trouvera dans le dit troupeau;

12 nov. 2013

Sauf que le vrai solitaire n'existe pas car à un moment ou à un autre il a besoin du troupeau, d'abord pour avoir un bateau et ensuite pour se ravitailler, éventuellement pour ètre soigné et peut-ètre à la fin pour ne pas mourir comme un chien. Le solitaire est comme tous les humains, né des humains. Comment l'homme a t'il pû échappé aux misérables, implacables, terribles et cruelles conditions des autres animaux de la Terre, sinon avec le travail des autres membres du troupeau! Il est toujours facile de cracher dans la soupe.

12 nov. 2013

En réponse à chirdent

Pour ma fille qui elle est rentrée continuer ses études nous avons la chance qu'elle pouvait être soutenue par une soeur de ma capitaine.
Cela dit, je ne compte pas le nombre de fois ou elle était en pleurs sur skype et que nous devions la consoler d'ou nous étions.

O

12 nov. 2013

"ela dit, je ne compte pas le nombre de fois ou elle était en pleurs sur skype et que nous devions la consoler d'ou nous étions."
Ca ça doit etre difficile a vivre...

12 nov. 201312 nov. 2013

Partir sans se retourner, c'est souvent un rêve pour s'échapper d'un quotidien difficile.

Et puis en fait, quand cela devient possible, on choisit plutôt une solution moins définitive.

Personnellement, nous avions au départ l'idée de partir sans date de retour dès que nous le pourrions.

L'année du départ (2011), nous avons voulu faire un premier test de 6 mois vers la méditerranée.
En 2012, nous avons réitéré 6 mois en méditerranée en projetant de poursuivre le grand départ par une transatlantique.
Et puis, finalement,nous avons senti que cette alternance de 6 mois maxi sur l'eau avec retour au bercail était le meilleur équilibre.
Donc "seulement" 6 mois cette année 2013.

Et puis la méditerranée est tellement riche de belles choses
Et c'est vrai qu'avec Skype et Ryanair, on garde des contacts assez faciles et réguliers.
Mais nous avons aussi besoin de retrouver notre "tanière", famille et amis sédentaires.

On alterne ainsi le plaisir de vivre sur l'eau et de naviguer avec d'autres activités. Et les retrouvailles avec amis et famille semblent aussi plus chaleureuses

Nous avons rencontrés pas mal de voyageurs au long cours vivant à l'année sur leur bateau.
Mais s'ils ne rentraient pas chez eux, c'était quasi toujours par nécessité et non pas un vrai choix : question financière, pour oublier un passé douloureux (rupture, deuil,..), pour échapper à des ennuis de toutes sortes.

En tous cas, ça n'était jamais par égoïsme.

12 nov. 2013

Merci Bigcheese, pour ton témoignage très intéressant. c'est une philosophie du voyage très équilibrée. Sans vouloir être trop intrusif, peux tu nous donner qques détails sur votre situation? Je suppose que vous avez gardé votre maison pour pouvoir revenir 6 mois à terre. Reprenez vous une activité professionnelle ou êtes vous à la retraite ? :pouce:

Même si chacun a ses raisons: le choix de partir s'impose aux autres. ils sont bien obligés de faire avec. Comme pour fleurdelys avec sa fille: son choix s'est imposé à sa fille, à la sœur de sa femme qui bien sur et certainement avec plaisir à assurer l'intérim et bien sur à eux même, car je m'imagine le mal aise dans le bateau quand on termine une conversation avec sa fille en pleurs à des milliers de Km. c'est ce point très précis qui m'a interpellé en lisant notamment le blog de fleurdelys( que je recommande) :pouce:
un départ cela vous change certainement et c'est peut être même le but du voyage. mais cela change aussi les autres qui n'ont rien demandé.

bien sûr la plupart du temps tout rentre dans l'ordre mais quand même ce n'est pas anodin.

Peut être je me pose trop de questions mais je trouvais intéressant d'explorer cette vision des choses.

merci pour vos participations :pouce:

12 nov. 2013

La situation personnelle n'a rien à voir dans le choix d'une vie sur l'eau, partielle ou totale.
L'idéal est bien sûr d'être jeune, beau, riche, bien accompagné et en bonne santé sur un voilier confortable et super équipé.

Et si possible, il vaut mieux bien sûr garder un pied-à-terre et ne pas avoir de contraintes professionnelles.

Je n'ai pas tous ces atouts mais je m'adapte

Mais l'essentiel est surtout de bien mûrir son projet, de faire attention à tous les aléas que la vie peut nous apporter, surtout s'il n'y a pas de retour en arrière possible.

12 nov. 2013

Merci bigcheese

13 nov. 2013

Question de moyen aussi , si tu peux rentrer tous les ans , pas de souci , ici ( de passage avec le cata en Polynésie ) on rencontre que des navigateurs qui rentrent tous les ans , mais ça a un cout qui ici est important
si tu parts sans pouvoir rentrer , pour vous comme ceux rester a terre dur dur
on fait 6 mois a baord 6 en France ( on bosse )

13 déc. 2013

TDM, il y en a quand même quelques uns bloqués, en Polynésie fr.

16 déc. 2013

oui c est vrai , a Taina qq voileux aux boulots , mais rare sont ceux qui rentrent pas

15 déc. 2013

"Le voyage des uns est le reve des autres." On peut aussi voyager par procuration...ce forum-ci est la preuve que ce n'est pas egoiste.

Henri
FdC 403
Anvers

15 déc. 2013

ne te fait pas souci tes enfants et ta famille seront fier de toi et de ce que tu fait, et meme si tu es loin avec internet tu aura plus de contact que si tu restais a proximite .. et il t aimerons pareil sinon plus .... et puis un voyage en avion de temps en temps est toujours possible et de certain endroit pas tres cher ..

15 déc. 2013

Nos sommes partis il y a presque 5 ans, en laissant notre fils en France, il préférait rester avec sa copine(il avait 18 ans)
Il l'a plutôt mal vécu, s'est séparé et nous a rejoint. Il a trouvé une autre copine ici, et est reparti. Vous saisissez le message?
Qu'est-ce qui compte: vivre sa vie, pour soi, où pour les autres?
Chacun sa réponse. Il me vient en mémoire une blague de ce vieux couple, quasi centenaires, qui, devant le juge, souhaitent divorcer. Le juge surpris:" mais pourquoi avez-vous attendu si tard pour divorcer?"
"Monsieur le juge, nous avons préféré attendre que les enfants soient morts"
Nous sommes égoïstes, inutile de se leurrer: nous nous goinfrons tous les jours alors que des millions de personnes meurent de faim, nous vivons alors que d'autres meurent...

15 déc. 2013

Ouais...de "certains" endroits.2000 euros pour un A/R Paris-Papeete quand même.Ce n'est qu'un exemple;depuis les Antilles,c'est beaucoup plus abordable:entre 500-700 euros,voir moins.
Question égoïsme, comme dit J-J Goldman à sa chérie dans une de ses chansons :
"Je te perd peut-être là-bas;je me perd si je reste là"
Bon courage à toi. :pouce:

16 déc. 201316 déc. 2013

Quand je parts seul dans les mers, ma femme et mon fils à terre, je planifie de manière très précise et délégue tant que possible la gestion de tous problèmes matériels potentiels pouvant être lié à mon absence. C'est très important pour le côté psychologique, aussi bien pour la famille que pour le marin. Avant de larguer les amarres je passe toujours quelques heures devant les tableaux Excel. Selon ma "philosophie", il n'y a rien d'égoiste à partir même en "solitaire" en mer, car en mer il y a plein de vie! Les dauphins, globicéphales, poissons volants, oiseaux rencontrés constituent une autre famille, qu'il est difficile aussi de quitter. Les oiseaux sont bien contents de passer une nuit à bord. Les dauphins ou globicéphales sont curieux et aiment jouer autour du bateau. Les poissons volant m'en veulent un peu car il leur arrive de se prendre dans mes voiles, mais bon, ceux qui survivent je les libère. Il m'est arrivé que les thons me remontent le moral! Et si je leur manquais? Ne serait-il pas alors égoïste d'aller retrouver mon autre famille de la Terre ? (-;

16 déc. 2013

Bj,

Quel est le blog de fleurdelys?

Merci

Joël

16 déc. 2013

Bonjour. Le blog de fleur de lys est accessible à partir du site de voiles et voiliers. nemo19.blogs.voilesetvoiliers.com[...]/

merci pour toutes vos expériences.
Stéphane

16 déc. 2013

Partir, c'est quitter un endroit où on sait ne pas être très bien pour un autre que l'on suppose meilleur.
Le problème est que ce n'est que des suppositions.
Mais je comprends bien que certains ne se satisfont pas de ce qu'ils ont et veulent aller voir ailleurs.
Ce n'est pas de l'égoïsme mais de l'insatisfaction et il y a fort à parier qu'ailleurs ce sentiment sera toujours présent.
Personnellement, après une vie où j'ai travaillé beaucoup, en gagnant correctement ma vie, mais sans fortune personnelle au départ (nous ne sommes pas issus de la grande bourgeoisie...), la tranquillité d'esprit de notre vie et les études de nos enfants ne m'ont pas permis un seul instant d'imaginer d'acheter un "bateau de voyage" ni d'arrêter tout pendant un an ou deux pour "vivre ma passion"
Un Cata de 12 mètres ou un monocoque de 14/15 qui me semblent les bateaux à minima pour vivre avec un peu de confort coûtent le prix d'une maison. C'eut donc été un changement complet que de tout quitter, y compris les relations familiales et amicales et tout vendre pour un ailleurs qui, de ce que j'ai pu entrevoir dans les pays exotiques que j'ai pu visiter par ailleurs, ne m'intéresserait pas plus au delà d'un mois.
Les cocotiers sur la plage, très peu pour moi!
Et même si Skype et Ryanair existent, ça ne remplacera jamais la proximité de vos êtres aimés.
Et, si effectivement 500 ou 5000 km ne font pas de différence au quotidien pour certains, je peux demain foncer voir mon fils (à 700 km) ou ma fille (à 300 km) sans trop me préoccuper de trouver un billet low cost ou d'avoir un visa...
D'aucuns trouveront que je ressemble à un lapin de chou.
Je n'ai pas fait des voyages mon métier mais mes loisirs.
Ça me suffit comme rêves.

16 déc. 2013

pas du tout ,nous on a pas quitter la France parceque l on est mal , on est parti visiter le monde , les lieux , les coutumes , les gens , les façons de vivre .

16 déc. 2013

Je suis plutôt d'accord avec Bigornot pour avoir vécu une expérience proche de son discours :
Ras le bol de la France,de la grisaille,de la crise et de la tristesse des gens,j'ai tout quitté pour aller vivre mon rêve (sans bateau), sous les tropiques.
Ma petite famille m'a suivi dans un premier temps,histoire de prendre la température pour décider de rester ou non par la suite....malheureusement,ce fût NON.
J'ai donc décidé de rester seul sur mon île mais autant cet endroit m'a paru être un vrai paradis quand je partageais tous ses plaisirs avec ma famille,autant j'ai plongé dans le désespoir et la déprime au bout de quelques semaines passées seul et malgré les beautés qui m'entouraient.
Résultat:un billet retour pour la France et gros orage dans les coeurs .
Je pense que mon projet n'a pas abouti car tout a été fait dans la précipitation,que je ne me suis pas poser les bonnes questions et sans prendre en compte les "mauvais" côtés.
Aujourd'hui,j'ai un autre projet(en bateau cette fois-ci)mais là, je me donne quelques années pour le préparer.
Tant pour résoudre les problèmes matériel,financier,administratif,...que psychologiquement en me remettant souvent en question et en essayant de tempérer mes ardeurs et mon euphorie.
De plus,passer par toutes ces étapes est très enrichissant je trouve.
Mais bon ,ce n'est que mon cas personnel,chacun est différent .
En gros,je veux juste te dires: ne te précipite pas,réfléchi bien à toutes les conséquences que ça va entraîner mais surtout,ne renonce pas à ton rêve.
Bonne chance

:pouce: :pouce:

16 déc. 2013

Bonjour,

En étant pas du tout d'accord avec ceux qui estiment que les égoïstes sont ceux qui restent, voici ma petite expérience ...

Nous (moi et mon épouse) sommes partis un an autour de l'Atlantique (2007-2008) en quittant provisoirement nos mères et nos enfants (2 filles de 28 et 25 ans).
Pour nos mères (85 et 86 ans), l'absence fut assez dure mais compensée en partie par les nouvelles fréquentes (site web) que nous donnions. Vu leur état de santé qui était assez bon à l'époque, nous avons pensé que c'était le bon (et dernier ?) moment de partir.
Pour nos filles, c'était différent sachant qu'elles étaient jeunes, vivaient en couple, qu'elles sont venues nous rejoindre durant 2 semaines aux Antilles(avec mari et compagnon) et qu'elles n'avaient pas d'enfants à cette époque.
Au retour, nous étions certains de repartir ... mais l'âge de nos mères et la naissance de petits-enfants nous retiennent. C'est un choix que nous assumons en ne regrettant rien (notre voyage passé et l'absence de grand projet futur). Nous nous contentons de croisières d'un mois ou deux au départ de Brest vers les côtes anglaises ou nord-espagnoles (et peut-être portugaises en 2014 !).
Moralité : je pense qu'il n'y a pas de règle, et que chacun agit en fonction de ses aspirations et de son environnement à un moment donné.

Bonnes navigations.
Christian.

16 déc. 2013

Partir c est surtout découvrir la façon comment fonctionne le monde , les gens , les coutumes , les paysages etc ..... beaucoup on peur de l inconnu

16 déc. 2013

Non, il y a mille façons de partir pour voir le monde.
En bateau, on a plus de chances des visiter des marinas que des contrées reculées accessibles au bout de longues heures de marche...
Je n'ai pas peur de l'inconnu, j'ai peur de me lasser des longues traversées...
Et si c'est pour s'amarrer dans un port pendant des semaines, il y a des moyens plus simples pour voir le monde...

16 déc. 2013

le mouton a 5 pattes est pas facile a trouver , mais le bateau reste un des meilleurs moyens de visiter le monde , je me suis , tj ma femme , balader par la terre , le cout est rapidement important , transport , logement , nourriture ( même si pays pas cher ) le bateau permet d aller presque partout , il y a beaucoup de marinas , de bouées gardés autour du monde et de partir a pied visiter
par contre , l entretien d un bateau est important .il y a des avions partout pour rentrer en France , mais encore une fois ça a un cout financier .....

Cabo Finisterra Galicia

Phare du monde

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