grand ou petit cockpit ?

Je construit actuellement un petit tri repliable.. (scarab22 de r kendricks)

le cockpict d'origine n'est pas trè sgrand et est qd même "amputé" par la barre d'écoute .
Ce bateau est plutot destiné aux sortie à la journée, et avce bivouac possible.. mais pas de traversées en solitaire de plusisuers jours..
Je me pose donc la question de modifier les plans pour agrandir ce cockpit (envion 60-80 cm)et diminuer en fait la part cabine. Une seule couchette dans lapointe avant me suffit en fait.

Pour ceux qui ont un peu d'expérience des ce genre de bateau qu'en pensez vous? faut il privilègier la convivialité à l'extérieur et pourvoir etre 4 sans se marcher dessus? ou bien garder le maximum de place à l'intérieur?

qq photos de la construction:
scarabsite.free.fr[...]

L'équipage
16 nov. 2004
16 nov. 2004

alors là!
c'est vraiment la question dont tu as toutes les réponses!
préfères-tu la convivialité dans le cockpit ou la place pour coucher a l'intérieur?
tiens nous au courant (:&gt)

calcul simple...
avec combien de passagers navigues-tu la journée?

16 nov. 2004

serais sans doute souvent seul
ou à deux.. sauf au début ou cel ava attirer du monde..

17 nov. 2004

Priorité au cockpit
Bien sur ce n'est qu'avis .sur ce type de bateau destiné à la sortie à la journée je choisirai le grand cokpit qui permet la convivialité mais aussi des manoeuvres aisées sans mélange des corps des equipiers (ères) et surtout des cordages.

Même en solo ou à 2 je trouve que le grand cockpit est plus pratique, voire sécurisant.

Pour le mélange des corps seulement, une petite cabine doit faire l'affaire.On dit que le volume d'une niche doit faire le double du volume du chien ,et pas plus, pour etre chaude...A ta calculette!

17 nov. 2004

MAIS AUSSI.......
des mers fréquentées : chaude, froide, humide etc... Par ailleurs, reculer une cloison à la demande n'est peut-être pas indiqué du point de vue architectural, demande à l'archi avant ;-)

17 nov. 2004

Sécurité d'abord!

La taille du cockpitt par rapport à la place disponible à l'intérieur,
c'est toi qui vois. Mais amha, mieux vaut adapter l'équipage au bateau
que l'inverse! Et puis, une descente trop décalée vers l'avant, cela risque
d'être peu pratique. Tout autant qu'un cockpitt trop décalé vers l'arrière
en supprimant le coqueron ou la jupe par exemple.
Ceci dit, tout est affaire de goût, mais il y a trois règles d'or
(un peu oubliées aujourd'hui)

  • La profondeur. Je sais bien qu'un tri ne gîte pas, mais quand il
    se prend une déferlante par le travers, crois-moi, ça penche!
    Comme en plus il est bas sur l'eau, quand il y a vraiment de la mer, ça peut
    bouillonner dur dans le cockpitt, et arracher un skipper en moins de temps
    qu'il ne faut pour le dire.
    Donc, rehausser le fond pour dégager du volume ne serait pas une bonne
    idée.

  • La hauteur des hiloires, en complément de la profondeur. Ni trop ni trop peu.
    Si en plus, ils peuvent être ergonomiques, permettre de se cramponner et de se
    faufiler vers les passavants sans faire de la varappe, c'est encore mieux.
    Il peut y avoir problème de hauteur disponible dedans dans la mesure où
    les couchettes-cercueil ou la cabine arrière(quand c'est prévu) sont placées dessous.
    Des hiloires trop hauts sont aussi dangereux (chutes) que des minis, ou
    pas hiloires du tout comme on fait maintenant sur beaucoup de multis.

  • La barre d'écoute de GV qui doit être devant, ou derrière le cockpitt,
    mais jamais au milieu. Il n'y a pas plus casse-gueule! On peut toujours,
    (sous réserve d'en parler à l'homme de l'art si on n'est pas sûr de ses calculs)
    adapter les poulies, le mât, la voilure, le gréement... Jamais ses genoux et ses tibias!
    Car, contrairement à ce que racontent les publi-reportages, quand il y a de la mer,
    un multi ça bouge! En particulier le tangage plus prononcé que sur un monocoque.
    Les tris échappant en principe au roulis rythmique des catas.

Enfin, bien sûr, un cockpitt dégagé c'est plus pratique pour s'allonger
ou installer une table.
Mais, le confort et la convivialité sont des "critères de salon".
Utiles, agréables, mais jamais prioritaires.
Si tu veux vraiment naviguer, pense d'abord facilité de manoeuvre et
sécurité à la mer.

Si je me permets de dire tout cela c'est parce qu'en des temps antédiluviens,
quand la réputation des barbus se faisait sur les ponts au large, et pas sur
présentation d'un bout de papier délivré par des navigateurs de bureaux,
je m'étais un temps spécialisé dans le convoyage de multis (un bon créneau,
il n'y avait alors pas trop de concurrence)

--
christian.navis.free.fr[...]/

oui mais...
si je comprends bien, le Loulou veut faire des croisières de jour à la tamata6, et il s'est choisi un bateau pour ça.
Si il faut tout redessiner comme pour la transat, autant choisir un autre ship, non?
;-)

17 nov. 2004

mais non...
je ne refais pas un bateau.. je déplace juste un cloison.. en gardant la partie "structurelle" sous le plancher.(vu avec l'archi d'ailleurs)
LE tri est ici un "petit"... une couchette double et deux sur les coté.. mais je n'imagine pas à 4 sur ce genre de bateau surtout pour dormir.. camping cotier, donc tente sur le plage!!!

ma question d'origine était plutôt sur vos avis quant à l'utilisation d'un bateau pour de la sortie "à la journée".. en france.. côte atlantique, bretagne, méditérannée.. c'est pour cela qu'il est repliable et transportable!

17 nov. 2004

Y'a pas pire que le côtier! ;-))

Contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, les sorties à la
journée près des côtes peuvent être parfois plus dures à vivre que les
jours au large!

Au large, en général, le temps est établi. On ne passe pas des heures
à manoeuvrer. Près des côtes, c'est différent. Tu peux toujours te prendre
un venturi à l'ouvert d'une vallée, ou au sortir d'une zone sous le vent
d'une île. Les thermiques sont quelquefois surprenants eux aussi par
leur rapidité et leurs révolutions-accélérations en fonction du relief.
Et je ne parle même pas du côté "caractériel" des mers fermées genre
Méditerranée. Bref je ne crois pas être le seul à ariser et renvoyer
plus souvent en côtier qu'en hauturier.

Au large, en croisière, pas en course évidemment, en général quand
tu as trouvé un bonne allure qui ne t'écarte pas trop de l'objectif,
tu laisses le bateau marcher tout seul. Et tu rêvasses, tu bouquines,
tu pêches... Près des côtes, il y a des écueils à éviter, des renverses
de courant à prendre en compte, des marées éventuellement, et beaucoup
d'autres engins flottants à éviter, des scooters aux ferries.
Au large, la circulation est nettement moins dense (sauf aux approches
des détroits)

Enfin, une erreur de nav peut être infiniment plus dommageable près des
côtes dans la brume par exemple, que la même au large. Les GPS tombent
rarement en panne, quoique... Mais parfois, la fatigue et le stress peuvent
être tellement incapacitants que des navigateurs chevronnés feront
de mauvais reports, ou même liront mal l'écran! J'ai vécu ça avec un marin
archi-expérimenté qui partait droit dans les cailloux!

En conclusion, c'est une erreur courante (hélas commise aussi par des chantiers
navals, mais eux ont une logique économique) de croire qu'un bateau destiné
au côtier peut être traité avec une certaine désinvolture.
D'autant que, le gus qui s'amarine (ou celui à qui il vendra son esquif)
pourra un jour avoir envie d'aller mouiller ses ailes plus au large.

17 nov. 2004

bon alors.. quoi? Christian!
Ton avis est bien pertinant.. ce qui me "géne" un peu, pensant à aggrandir mon cockpit...
Tu ne me préconiserais donc pas de le faire? est- ce bien cela?

17 nov. 2004

Affaire de goût...
Agrandir le cockpitt, c'est une affaire de goût!
Sur le principe, rien à dire.
Par contre, je pense qu'il faut qu'il soit bien protégé et surtout
que tu n'aies pas le rail d'écoute de GV en travers, afin d'être
pratique, manoeuvrant et sécurisé en toutes circonstances.

Car même en petite balade, le pire est toujours possible. Je me souviens
encore en 1986 à Arcachon, une micro-dépression se creusant sur place,
virant en quelques secondes à la tornade, et des bateaux en perdition,
certains même coulés au milieu du "bassin" lieu abrité s'il en est!

Il y en avait déjà eu une en 84, et il y en eu une autre l'an dernier,
le phénomène n'est donc pas si exceptionnel.
Je parle d'Arcachon parce que j'y étais à l'époque, mais d'autres coins sur
le littoral atlantique ont aussi morflé.

Loop Head, Irlande

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