Grand voyage passant par les mers froides : choix du bateau

Je te rejoins sur la majorité des points.
L'isolation est un point important pour les coques Alu.
Pour la protection, un poste de veille en dur me semble indispensable et une tente de cockpit qui permet de tout fermer.
Oui aussi pour la redondance pilote et chauffage (Reflex + air pulsé)
Trinquette fixe sur Enrouleur également.

IL y a peu de quillards Alu sur le marché ou trop gros (Cigale).
Coffre fort Acier pas mon truc comme expliqué.

Je suis prêt à voyager un peu pour aller trouver le bateau idéal.

L'acier a mauvaise presse en France à cause de toutes ces constructions amateur ratées qui pourrissent dans tous les ports du monde. Mais entre un franchouillard à bouchain et une construction soignée hollandaise, il y a un monde. Perso, entre les alus surcotes et une bonne construction acier pour La moitié du prix, je pense qu'on peut regarder. Et je n'ai pas de parti pris, moi, mon truc, c'est le plastique.

un joli bateau acier qui devrait pouvoir aller loin
www.yachtall.com[...]-393436

Le voilier qui me paraissait bien foutu est bien un Van de stat alu mais 47". En tapant Beth and Evans et sv Hawk , on devrait le trouver sur le net.
Plein d'astuces pour les passionnés de voyages toutes latitudes .
C'est en anglais ...

Et une autre moins axée performance www.botentekoop.com[...]076908/

Et pourquoi pas l'acier ? Un Damien II (quille rétractable).
Les "Libertaire" fêteront cette année leurs 10 ans de bourlingue en famille du grand Nord au grand Sud, en passant par les tropiques, au gré de leurs envies...

libertairegv.blogspot.com[...]er.html

Cette année, après deux années de remplissage de caisse de bord en Nouvelle Calédonie, ils ont tout refait à l'intérieur pour mieux accueillir le 3e moussaillon.

Leur blog et leur FB pour les photos : un grand bonheur de lecture !

Leur pseudo ici sur H&O : "damienz", ils passent de temps en temps.
Actuellement en "vacances" aux Gambier...

www.facebook.com[...]sailing

Bonjour,
Et un Boreal 44 avec une grosse autonomie en fuel,eau, gaz etc et la sécurité de remonter la dérive par très gros temps au portant.
Protection magique de son doghouse et sa table de navigation ce qui change tout.
Bateau bien isolé du froid et du chaud.
Je suis allé en polynésie par panama et retour par ile de paques patagonie argentine brésil etc.
Cet été périple islande groenland retour 5600 mn.
Avec tous mes voeux de réalisation de votre projet.

Merci à tous pour vos avis et exemples éclairés de bateaux intéressants!
Le matériau en lui-même n'est pour moi pas l'essentiel, mais je souhaite comme indiqué un bateau vivant, pas trop lourd. Ce n'est pas un hasard si le respect du devis de poids est l'obsession des architectes! Car entre les promesses et la réalité il y a bien souvent une ou deux tonnes d'écart, et cela change tout.
Avant notre Hanse 370, que nous avons beaucoup apprécié en grande nav par sa capacité à tenir de très bonnes moyennes dans un confort acceptable, nous avions un Dehler 34 Van de stadt, et j'ai adoré ce bateau. IL était devenu trop petit avec nos 3 enfants, mais quand je parle d'un bateau vivant je pense à ce type d'unité bien raide à la toile.

Donc quand on parle alu mon idéal serait non un DI, mais plutôt un cigale 14 avec un poste de veille abrité et un TE < 2m, ou une quille pivotante...Pas de chance ça n'existe pas. Alubat parle d'un nouveau cigale 15, mais je sais ce que ça coûte un bateau neuf en faux frais et décote à la fin...

Et quand on parle composite je sus plus attiré par un JPK 45 (hors de prix hélas) que par un quillard pépère.
Je me souviens d'avoir sympathisé à Flores avec un jeune couple Anglo-Américain qui voyageait en Southerly 42 : j'avais trouvé ce bateau assez sympa, avec sa quille pivotante et son salon de pont. Je ne sais pas s'il était toilé correctement.

Pour ce qui est du poste de veille abrité, j'ai eu l'occasion de croiser en Baltique pas mal de bateaux avec le cockpit entièrement abrité par une "cockpitent" comme ils disent : c'est un prolongement de la capote jusqu'à l'arrière du bateau. Je trouve cela intéressant car léger et amovible, associé à une capote ou poste de veille en dur. Mais à enlever impérativement dans le très gros temps car sera certainement explosé par la première déferlante.

Je ne conçois pas ce futur bateau comme notre coquille d'escargot pour 3 ans, ce qui signifierait de trimbaler beaucoup de bricoles utiles à notre cœur certes, mai pas au voyage lui-même. Nous comptons rentrer régulièrement en métropole!
Donc oui il faut des rangements, mais attention au poids embarqué. Lors de notre tour atlantique, j'avais fait une liste de tout ce que nous avions emmené, avec le poids correspondant pour chaque chose : utile pour ne pas sortir des clous et prendre les bonnes décisions. Je ne sais pas si vous êtes comme nous, mais quelque soit la taille du coffre de la voiture, il est plein quand on part en famille...Mais même avec un petit coffre bizarrement on arrive à tout caser quand même!
Ce qui est vraiment utile à mon sens, c'est d'avoir 1000 miles d'autonomie au moteur, donc au moins 500l de GO. Par contre, je ne pense pas que l'eau soit un soucis dans les régions nordiques.

Pour la redondance des équipements clés, Philippe tu prèches un convaincu : 2 pilotes (idéalement un vérin hydraulique pour l'un et un électrique type JEFA pour l'autre, bien pour l'agrément de barre). Idem peut être pour le chauffage.
Hydrogénérateur, booster d'alternateur et 400w de panneaux solaires me semblent indispensables aussi.

Pour le petit temps, la réflexion de Nico21 est intéressante : quand je parle de bateau vivant, ça m'est égal d'aller à 8 nœuds au lieu de 7 dans la brafougne; ce qui est important c'est la performance dans le petit temps. Je me souviens d'être revenu des acores en 10j avec le Hanse 370 sous gennaker, à 6kt de moyenne par 7 à 10 noeud de vents, dans un confort parfait : Cela nous a permis d'arriver 24h avant un gros coup de vent, et c'est ce que je souhaite retrouver.

celui çi

Concernant le programme, au Spitzberg, dans le nord de l'Islande et Est/sud Groenland on peut avoir de la glace. Je ne compte pas m'aventurer dans le pack mais on peut se faire piéger. J'irai en tout cas au meilleur moment dans les coins les plus touchy.

Question pour les coques en sandwich : la résistance au poinçonnement n'est sans doute pas un soucis surtout s'il y a du kevlar sur la peau extérieure. comme sur Noeme cité ci-dessus. Mais la résistance à l'abrasion? Sur les coques sandwich amateur il n'y pas de gelcoat, mais il semble y en avoir sur certains bateaux de production. A ce que je comprends le gelcoat ne résiste pas longtemps au brash. Merci à ceux qui savent de m'éclairer.

Précision je ne souhaite pas un bateau léger type POGO (qui ne toute façons a une capacité d'emport très limitée) mais plutôt un déplacement moyen qui puisse accepter 2T de charge (y compris eau et GO). Certains équipements lourds type groupe électrogène ne feront pas partie de l'inventaire.

En Patagonie , dans les canaux ,on est souvent à l'extérieur à barrer.
Une protection de la pluie est bienvenue.

Question concernant le tirant d’eau : Un TE supérieur à 2m est-il un handicap dans les zones arctiques (Spitzberg, Islande, Groenland)?

Bonsoir Meaban,

personellement, je n' irai pas naviguer dans ces coins là sans avoir un(des) safran(s) hyper costaud(s), bien protégé(s) par un solide aileron descendant jusqu' en bas.

Sur le Loisir 7.30 avec lequel je suis allé au Spitsberg, un solide aileron en inox avait été installé devant le safran, constitué d' une mèche de 40mm et d' une pelle en lamellé-collé.
Bien que réalisé en tôles d' inox de 3 mm et faisant 40 mm de large (au plus épais), sur le retour, en Islande, à l' occasion d' un échouage de contrôle/carénage, je me suis rendu compte que l' aileron s' était découpé comme une boite de thon, et la mèche de safran tordue de 10 ° au niveau du bas du tableau arrière, et ce sans jamais avoir touché quoi que ce soit... simplement en naviguant dans des condition très très musclées (Islande en Septembre).
un constructeur amateur de bateau en acier m' avait redressé la mèche et ressoudé/renforcé l' aileron, qui a re-lâché deux mois plus tard en traversant la manche pour rentrer en Bretagne.

Gaffe aussi à TOUT ce qui dépasse sous la coque dans les glaçons:
En arrivant au cap Farwell avec mon Armagnac, premier champ de glace, des tous petits morceaux d' une quinzaine de centimètres de diamètre, mais serrés sur plusieurs miles.
Pas de vent, traversée de ce champ au moteur au ralenti, et, après en être sorti, plus de loch!
les deux hélices (une de chaque bord) avaient cassée... dur-dur pour l' estime quand on a pas de positioneur à bord (c' était en 93)!

A la suite de çà, je me suis demandé si c' était vraiment raisonnable de naviguer dans les glace avec des passe-coques en plastique non-protégés?

Par contre, l' hélice bec-de-canard de l' armagnac n' a pas posé de problème.

Gorlann

Je déterre maintenant que notre cher bateau H370 est vendu...Grace à HEO.

Alubat va refaire un Cigale 15 quille relevable, trop gros, hors budget. Il n'a de Cigale que le nom, car pas de carré arrière. C'est un aménagement classique type Lévrier des Mers.

J'ai trouvé un très beau quillard Alu Van de Stadt, fabriqué aux Pays-Bas, mais il faut aller le voir en Croatie :
www.yachtworld.fr[...]337936/

Et je suis allé vendredi au Grand Pavois. Rv avec JP Kelbert en début de matinée avec une montagne de questions sur le JPK 45 que j'avais déjà vu : C'est vraiment pour moi le bateau idéal (mais sans doute un déplacement trop léger de l'avis de navigateurs très expérimentés - voir ci-dessus), à un petit détail près $$$. JP Kelbert connait pas cœur ses bateaux (quand des commerciaux d'autres chantiers ont du mal à masquer leur incompétence), il mets les mains dans la résine et le plan de pont très bien pensé résulte de son expérience en course et croisière. Un JPK 45 tout juste sorti du chantier est allé au Spitzberg cet été.

J'ai vu aussi qu'un Allure 45 avec quille relevable va sortir, mais le rapport m2/T me semble modeste, et il n'aura pas de poste de veille , peut-être pour ne pas faire d'ombre au Garcia 45 du même groupe (bien pensé mais quel tank...). Et dommage le Django 1280 n'était pas là. Donc le bateau idéal pour moi, en alu avec quille pivotante et poste de veille ne fait pas encore partie des projets de chantiers spécialisés dans le grand voyage.

Donc si un heureux propriétaire de JPK 45, de retour de grand Voyage, veut passer à autre chose...qu'il me fasse signe!!

Merci, mais pas en phase avec mon mon cahier des charges décrit ci-dessus.
- pas de DI
- Taille : beaucoup trop gros, max 47 pieds. En fait la taille mini qui permet un poste de veille correct me va. Ça semble difficile en dessous de 43 pieds, pour garder un bateau élégant.

Un Allure 44 Quille Relevable? Tu es sûr? Ce ne serait pas plutôt un DI? J'ignorais qu'il existait des Allures avec une quille relevable avant le nouveau 45 de 2022.
Concernant les quilles relevables pivotantes, il y a différents systèmes. Le système POGO a l'air super fiable, très éprouvé. Pas mal de POGO ont déjà tapé très fort sans dommages.
Mais d'autres chantiers ont eu de gros soucis. C'est toujours un risque, surtout si on va dans des endroits difficiles.

Ce qui serait intéressant c'est d'avoir les calculs de stabilité après envahissement d'un des compartiment. Donnant ainsi l'assiette, le module de stabilité, le franc bord

La règlementation devrait c'est vrai imposer des compartiments étanches avant et arrière en catégorie A.

Je crois que Garcia, Boréal et JPK entre autres ont ces compartiments étanches.
Reste à en connaître le volume.

Une crashbox c'est trop petit.

J'ai bien noté la volonté de ne pas avoir un DI ...
Mais pour ma part, s'il y a bien une chose que je ne regrette pas sur notre bateau, c'est le tirant d'eau vraiment faible (et l'absence d'appendice exposé) qui permet d'aller s'enfoncer dans les zones de tout petit fonds sans trop s'inquiéter.

Du coup, si on n'aime pas les DI, ca laisse la possibilité des DL, et des quilles relevables... (mais attention à avoir aussi un/des safrans protégés)

A noter qu'en Baltique, le dicton veut que si on a pas rencontré au moins un caillou, on n'a pas vraiment navigué en Baltique :D

bonjour perso je suis inconditionnel des bateaux alus même si dans mon plus jeune age je faisais regulierement le trajet Dunkerque/Norvege et Finlande en muscadet en contre plaque (une fiancée la bas) après bien sure on peut pendant des années aller trainer partout sans problème particulier mais il suffit d'une fois! pour l'anecdote récemment avec mon passoa 47 de nuit par mer très agitée... en solo sous pilote ma vhf sonne je descend,( je venais au radar de verifier l'environnement) brusquement une secousse et un bruit violent, je venais de me prendre de plein fouet une grosse bouée métallique non eclairèe! degats= une bosse juste au niveau de la flottaison et une grosse rayure je suis certain qu'avec un autre matériau que du metal ,j'etais mal pour ne pas dire plus, pour avoir beaucoup naviguè dans les glaces sur mon romanèe, regulierement je pouvais refaire la peinture! jusqu'au Spitzberg a la bonne saison pas trop de problemes! après Groenland , quebec etc je ne partirais certainement pas avec autre chose que du métal et un deriveur integral ou une quille longue ! dire qu'un deriveur integrale moderne ne remonte pas au vent est une ineptie! avec une derive basse à 2m 80 je remonte mieux qu'avec mon romanèe grand tirant d'eau et derive remontèe je suis à 1m 10 ce qui me permet de passer partout sans compter que derive arriere basse mon safran est totalement protègè!
mon regrettè ami Willy De Roos a réussi le premier le passage du nord ouest avec son willywaw un quillard açier quille longue de tirant d'eau moderè, comme rapportè au retour vu le nombre de chocs avec des growlers d'importances diverses il imaginait mal un autre matériau que le metal! autre chose si pour une raison diverse vous devez hiverner sur plaçe un deriveur de coque en forme arrondie remontera sur la banquise! quand il sera pris en etau par la glaçe et que tous les passages seront obstruès; dans ces regions il faut toujours envisager le pire et être complétement autonome . ne comptez pas sur les Canadiens pour venir vous chercher, ils apprecient de moins en moins que des bateaux de plaisance viennent se balader dans ce secteur

Oui quant à la redondance des chauffages. Comme tous les appareils, d'ailleurs. P.A et régul, plusieurs tablettes etc...
Concernant le chauffage,j'ai fait passer les tubes sous le carré et sous les WC avant d'aller aux radiateurs et c'est agréable d'avoir le plancher chaud. Sinon, le poêle à bois n'a pas encore servi, mais le bois sèche dans les fonds.
Pour la condensation, des doubles carreaux amovibles
sont efficaces, mais un bon chauffage avec une circulation d'air est encore mieux.

Salut à tous,
je déterre une 2e fois🙂.

J'aurai le bateau au printemps 2025 : un 45' en sandwich infusé.
800l d'eau, 500l de Gas Oil, mais je compte remplir tout ça seulement pour certaines zones (et très exceptionnellement full GO + full eau - ça ferait 1.3T )
La coque est déjà infusée, il faut maintenant que je me décide sur plusieurs postes.

Gros sujet : le circuit électrique. Là c'est compliqué de faire simple et performant.
Je m'oriente vers un circuit 24v avec des batteries servitude LFP. Le circuit moteur restera en 12v.
Recharge de la LFP 24V avec 500-700W de panneaux solaires (et sans doute des semi-flexibles en + au mouillage), un Watt & Sea 600W, et alternateur. Pas de générateur!

Je suis hésitant pour l'alternateur. Le moteur est un Volvo D2 50cv :
Option 1- je garde le 12V 115A Hitachi de série et j'ajoute 1 ou 2 DC-DC 12/24V pour charger la LFP depuis la batterie moteur qui fera tampon en cas de coupure du BMS ((Victron va sortir en fin d'année un Orion XS 12-24 50A)
2. je remplace l'alternateur 12v de série par un Balmar 12V 170A + régulateur adapté, et je charge la LFP comme dans l'option 1
3- Je remplace l'alternateur 12V par un 24V costaud pour charger en direct la LFP avec un régulateur moderne type Wakespeed 500, pour protéger l'alternateur en cas de coupure BMS
4- je casse ma tirelire pour le support volvo serpentine plaqué or + un 2e alternateur 24V : ça me plait moins, mais il y a redondance.

L'option 2 permet de garder l'alternateur d'origine en spare et est beaucoup moins chère que l'option 4.
Qu'en pensez-vous?

tdm2023, pour être précis Volvo vend un sytème de courroie large bien foutu qui "serpente" afin de ne pas mettre trop de pression sur les roulements du villebrequin. Oui, mais voilà, la garantie saute si on met autre chose qu'un 2e alternateur 115Ah 12V comme le premier. Bof bof...Et les 2 alternateurs pompent pas mal de puissance au point que certains mettent un interrupteur pour shunter le 2e alternateur quand il ne sert pas. J'entends aussi, comme toi, utiliser les paneaux solaires en tant que source principale, mais dans certaines zones il faudra autre chose.
En servitude je prévois 1x200Ah 24V, que je doublerai peut être suivant mon expérience future.

Dans mes consommateurs, en dehors du standard, il y aura un petit congélateur et une plaque induction qui viendra juste en complément du gaz, quand les batteries sont pleines. Pas de dessalinisateur, au moins dans un premier temps.

Si je mets un seul alternateur 24V, qui chargera directement et plus efficacement la batterie serviture, on peut alors charger la batterie moteur avec un DC-DC 24/12. Mias si le DC-Dc flanche j'ai plus de quoi démarrer le moteur...Quoi que : certains osent un coup de 24V sur le demarreur. AUtre solution de bricolage : shunter le BSM et placer un cable à la 4e cellule de la batterie 24V. Je trouve ça un peu chaud.

Pour Peuwi : je me suis renseigné, Vovlo ne fait pas sur les D2. En tout cas c'est ce que le chantier me dit.

C’est vrai que beaucoup de bateaux dits « d’exploration » ont un générateur.
Ce bateau n’en est pas un avec sa construction 100% sandwich, un déplacement de 10T à vide, et 3T d’emport. 3T ça a l’air large, mais pas tant que ça une fois que les réservoirs sont pleins. Et c’est tant mieux car je ferai très attention au poids embarqué quitte à faire des choix drastiques. J’irai très certainement au Spitzberg, et peut-être sur la côte sud est du Groenland, mais seulement en plein été et si les conditions sont bonnes. On fait souvent beaucoup de moteur dans ces zones là, et les batteries LFP ont un bon rendement à la charge. Je peux en plus au moteur mettre l’hydrogenerateur a l’eau en complément.
J’ai exclu le générateur fixe dès le départ pour des raisons de poids surtout, mais aussi d’encombrement, d’utilisation supplémentaire d’énergie fossile (moteur et chauffage c’est déjà pas mal). Par contre je prévois un petit Honda essence, uniquement en secours.

Je reviens sur le circuit électrique. Après quelques attermoiements on part sur une LFP Victron 24V 200Ah + BMS Lynx. C'est pas ce qui se fait de moins cher, et je souhaitais des cellules Winston...
Masi c'est un système éprouvé et installé aujourd'hui par beaucoup de chantier en première monte. L'inconvénient, outre le prix, c'est que je deviens lié avec Victron. Si demain je souhaite installer une 2e batterie, ça devra être du Victron aussi. Je fais faire ma propre expérience, je souhaite pouvoir tenir au mouillage 2-3 jours avec 780W de panneaux solaires et un temps grisatre, en limitant ma conso. En fonction je rajouterai la 2e batterie en parallèle ou non.

Ce que je dois creuser aussi, c'est les solutions de secours si le BMS Lynx est HS. Faut pouvoir alimenter au moins l'essentiel, même en mode dégradé. Une idée serait d'installer une petite batterie dédiée aux équipements critiques derrière un double switch, pour qu'instruments et pilote puissent fonctionner en totale autonomie quelques heures si nécessaire.

Vient s'ajouter La protection contre la foudre, je me sens plus concerné depuis que j'ai navigué en Floride...