Homme à la mer

Ca va faire ?? ans que je navigue plus ou moins régulièrement en mer et avant de repartie pour une petite décennie de néhenlair, je me pensais armé correctement pour réagir à à peu prêt toutes les situations ordinnaires de la vie de vanupavoil.
J'y pensais pas plus tard que l'ot jour devant une Mort Subite en compagnie de ma skipette préférée et nous faisions le point sur les cartons à faire, les préparations sur le bateau, les nouvelles voiles... et puis, vlan.... vl'atipa que ca me surgit dans l'neuronne d'un coup d'un seul, comme une maladie honteuse dans un vieux quartier de strasbourg il y a quelques siècles :
""" et l'homme à la mer, duconneau, tu sais ce que tu ferais si elle se casse la goelle à la baille ?
Hein ? tu sais ce que tu ferais ?"""
- Foutre couillon, je l'ai fait bien sur, il y a ....
- Laisse tomber... c'était sur un armagnac, par temps calme avec un "capitaine jesétouvouzètnul" (on pouvait vraiment pas appeler ça autrement :-) ) et tu t'en contrefoutait royalement. T'as même pas participer à la manoeuvre ! """"
Très chiante cette petite voix... Sans compter qu'il va falloir que je me redéroule ça dans la tête une nième fois, ce coup-ci je suis bon pour un travaux pratique !
Vous en faites vous des conneries de "parre batte à l'eau, suppression du pernod" ?
-

L'équipage
19 mars 2005
19 mars 2005

Chapeau...
La 2ème fois que je suis sorti en mer avec ma nouvelle aquisition et en compagnie de ma femme, j'étais bien fier en sortant du port.

300 m plus loin, je l'étais beaucoup moins, ma belle casquette s'est tout bonnement envolée.

Evidement pour passer le permis, j'avais fait à de multiples reprises le fameux exercice HLM;

Hé bé, je me suis quand mème repris par 3 fois pour récupérer cette maudite casquette.

Et c'est depuis ce jour que je me pose quelques questions...

Parce que pour me soulever hors de l'eau avec une gaffe, va falloir manger pas mal de steak avant !!!

19 mars 2005

facile a faire
au port pour recuperer un casquette ou une bouée, beaucoup moins quand son equipier(e) part faire trempette, là le facteur stress prend une part importante du travail.

Je me suis deja dit qu il faudra que je trouve un jour qq 1 d assez fou pour le faire pour de vrai en mer a proximité des cote par temps petoleux ( histoire de voir ).
Ma femme a un peu le mal de mer, mais prefere rester sur le bateau......

ca sera bien que ceux qui ont vécu ca pour de vrai nous explique leur methode et comment ils ont vecu l operation

19 mars 2005

Plus simple à dire
Qu'à faire, de retour d'une bonne bourre dans la Rade de Camaret, à 1 nautique du ponton, je passe la barre à mon copain, et vais rentré la voile, lui croyant le moteur embrayé file un coup de pelle, et je me suis pris la bôme dans le dos avec comme consequence une descente au pays de neptune.
Le + drole c'est qu'il a fallut qu'on recupere ma casquette avnt tout, et que tout content au milieu de la mer, de voir son bateau s'eloigné,le poid de ses vetements s'alourdir et de commencer à couler que l'on pas le temps de penser à autre chose, mais qu'est ce qu'il fout pour venir me chercher, le temps passe tres lentement, heureseument en été mer relativement chaude, en Bretagne pas plus de 19°C, mer calme, sans vent, skipper confirmé, et pour remonter heureusement que plongueur j'ai toujours une echelle de bain dans un coffre, je n'ose m'imaginé la même chose par force huit mer dechainée

20 mars 2005

la première des précautions
la première des précautions à prendre, c'est de porter toujours son harnais/gilet gonflable et ... personne ne le fait

demande à tabarly comment il est mort ..., pourtant, y a pas grand monde pour lui dire que ce n'était pas un vrai marin

si vous vous êtes déjà intéressé aux durées de survie d'un homme à la mer en fonction de la température de l'eau, ça fait froid dans le dos (c'est le cas de le dire)

de plus, il faut rajouter le poids des vêtements mouillés, les bottes pleines d'eau qu'on pense pas forcément à quitter pour pas se noyer, le stress etc ...

et rapidement, ça peut tourner au drame

hier j'étais au crouesty, où j'ai vu rentré au moins 20 bateaux, pas un portait les gilets

et nos plus valeureux marins sont les plus à blâmer car tu ne les vois jamais porter un gilet

sur bonne nav et bon vent

tres cordialement

laurent

PS : le départ du vendée globe de cette année, y avait 300 000 mille bateaux à sortir derriere les 60 pieds; pas un ne portait de gilet, même les enfants; c'est de l'inconscience pure

20 mars 2005

Ouaip ...
En général, quand on fait ce genre d'entraînement de récup de pare-bat, c'est qu'on a encore toutes ses dents (32 ?) et toutes ses illusions, et qu'on est persuadé que si ça arrive ce sera sur le bateau du voisin et pas sur le sien, et que de toute façon on est si bon qu'on le fera "the finger in the noze".

Quelques décades plus tard , quand il ne reste plus que 20 dents et plus d'illusions sur ses capacités et son capital chance, on sait bien que ça sert à rien de jouer au pare-bat par beau temps et une fois pas an :-(

Alors il ne reste plus qu'à faire ce qu'il aurait toujours fallu faire: accumuler tous les moyens préventifs pour que ça n'arrive pas, et aussi tous les moyens curatifs pour avoir le droit de rater 10 fois la manoeuvre le jour où ça arrive pour de vrai tout en conservant encore une chance de récupérer le baigneur ... malgré les conneries qu'on ne va pas manquer de faire pendant le manoeuvre ....

20 mars 2005

prévention ouais
je crois que le grogro progrès de ces années pour le mob c'est la démocratisation des gilets autogonflants que tu peux presque les oublier sur toi (sauf tout nu aux antilles mais là-bas on navigue pas on boit du tip' au mouillage)
Même si on fait l'impasse sur le harnais (mais bon faut pas hein) çà aurait sauvé la vie (aussi sûr que 2 et 2)à un pote qui est toujours sous le cap sicié depuis son auloffée.
Vous avez des sujets tristes c'matin

20 mars 2005

En voilà un sujet intéressant, Mike !
Ca tombe bien, je suis en plein dans le sujet en ce moment. J'en profite pour indiquer les mesures qui sont en cours d'application sur Freja, histoire de discuter de ces choix et de les confronter.

Comme Robert, quoique jeune mais souffrant d'une vraie dentition de normand, je ne me fais guère d'illusion, je me plie au petit jeu du pare bat quand il fait beau, mais sans aucune illusion dans l'état actuel d'équipement du bateau. Et je joue à me faire des frayeurs en imaginant encore pire que de voir ma moitié partir à l'eau, c'est à dire de me voir moi même faire le saut de l'ange, et de me demander ce qu'il lui reste comme possibilité. J'ai la faiblesse de croire que c'est encore pire de voir partir l'autre que de se voir partir soi même (dans tous les sens du terme).

Donc voici le train de mesures pris:

Sécurité passive
Plan de pont du bateau: nous arrivons au but, la presque totalité des manoeuvres est enfin au cockpit. Reste plus que l'enrouleur de solent, et c'est gagné. Plus question d'avoir besoin de se balader quand ça brasse.
Cadènes de fixation des harnais dans le cockpit: on est passé de 0 à 8 !
Lignes de vies: ne passent plus sur les passavants mais sur le pont, à l'intérieur des hauban. Cadènes spécifiques. Beaucoup moins de chance de basculer par dessus les filières en cas de glissade.

Sécurité active:
Gilets automatiques bien sur avec feu scintillant et sous cutale. Je constate par contre avec plaisir que le nombre de locataires qui arrivent au bateau avec cet équipement est de plus en plus grand.

MOB avec équipier conscient: les équipements en cours de commande sont les suivants:
Une perche IOR gonflable: la question que je me pose, c'est est ce qu'il faut d'abord balancer la bouée couronne ou la perche ior d'abord, je suis toujours dans le doute ...
une rescue sling, filin sur enrouleur avec gilet flottant, pour faciliter la récupération de l'équipier
échelle de corde en sac avec poignée d'ouverture accessible à un équipier dans l'eau

MOB avec équipier inconscient: alors là je pêche. La jupe est très accessible, mais cela représente une sacré hauteur par rapport au niveau de l'eau. Ma douce n'aurait pas la force de me remonter. Par contre, elle est tout à fait au courant qu'il faut absolument qu'elle soit attaché pour ne pas passer à la flotte aussi, et il y a ce qu'il faut dans le cockpit. Je pense à un palan mobile à frapper en bout de bome et pouvant être repris au winch de génois

Sécurité équipier de quart seul: je m'apprêtais à me lancer dans le génial bricolage de Robert avec la télécommande alarme, quand je viens juste de voir que Raymarine propose désormais sur le pilote que je convoite pour bientôt une télécommande avec fonction MOB. Reste à savoir s'il y aura un contact pour une alarme puissante, mais cela ne devrait pas être dur à bricoler. J’en profite pour redonner le lien de cette géniale alarme :
www.hisse-et-oh.com[...]cle.php

Voilà, tout cela bien sur en considérant que le meilleur moyen de ne pas à utiliser tout ça, c'est de ne pas se mettre à la flotte .....

20 mars 2005

Cela me fait penser...
Cette question me rappelle ma stupéfaction, il n'y a pas si longtemps que ça...

Coup de téléphone au bureau, un ami :" Et si on sortait, jeudi après-midi ?".
Qques RDV à bouger et c'est OK, je confirme ma participation à cette balade.

On se retrouve le midi au YC pour déjeuner, il souffle un bon force 6. Mais le temps est beau, on est là, lui le skipper, son fils et sa copine débutante et moi-même... Tout va bien, je suis venu avec ma polaire mais sans rien d'autre.

Je ne rajoute pas trop de précisions, des fois que, mais je suis encore estomaqué par cette sortie.

Le skipper est un peu nerveux, ça souffle vraiment pas mal, le vent monte... On sort quand même, avec deux ris dans la GV, le foc n°2 et l'artimon également à un ris.

A la sortie du port, le skipper qui avait disparu, émerge du roof, un superbe gilet rouge autogonflant sur lui.
" Je n'ai qu'un seul gilet (ndlr: le bateau avait été désarmé), autant que c'est moi qui le porte, car si je passe à l'eau, je ne suis pas certain que vous puissiez rentrer seul...".

La balade s'est bien déroulée, gîte et embruns ont été au RDV, mais - malgré tout - j'en garde un "drole" de souvenir...

20 mars 2005

EN DEBUT DE CHAQUE SAISON ...
...je me fais mes petits exercices... "solitaires"
avec "pare bat'"pendant au moins une bonne heure..
et celà,le jour ou il y a un petit vent de 3/4.
Ce qui me permet de savoir comment faire pour récupérer...ma casquette!!!Par contre,naviguant seul,il m'arrive,souvent de me faire quelques
"p'tites" frayeurs...en pratiquant ces exercices
...ce qui me donne l'idée d'un fil qui,à ma connaissance n'a pas été,non plus,lancé....

20 mars 2005

en suivant
normalement, on balance la lampe à renversement qui est pourvu des piles qui sont chargées (on espere) pour situer toujours l'homme à l'amer (de jour comme de nuit), l'homme à la mer doit pouvoir s'en saisir pour faire signe de l'endroit où il est

car ça aussi c'est un sacré problème de savoir où se situe le mec qui est tombé à l'eau, si la mer est formé, fume !! tu le perds de vue rapidement

normalement, la lampe dévide un filin qui est retenu au bateau et/ou à une une bouée fer à cheval, donc le mec est sensé rester accrocher au bateau même à distance (quand tout s'est bien passé)

à la condition qu'on l'ait vu tomber à la mer, qu'on ait eu le bon réflexe a temps, que la manoeuvre de mise à la cape du bateau soit faite tout aussi rapidement, que le courant qui l'emporte ne soit pas trop fort ...

et y a encore des inconscinets qui sortent sans harnais/gilet gonflable; il faut pas s'aimer ou pas aimer ses proches

tres cordialement

laurent

20 mars 2005

H.L.M.
j'ai tenté un fil sur les lignes de vie il y a quelques semaines sans le résultat escompté mais trés heureux que le sujet redémarre.Je suis prêt a participer :-p
Joël

20 mars 2005

Soyons franc avec nous-même
Evidemment qu'en conditions réelles c'est différent, mais le but de tout entraînement c'est bien de répéter les gestes et de valider les choix. Ainsi, quand "j'essaye" par force 2 et mer plate de balancer ma bouée fer à cheval avec un fil à la patte genre lifeline que je vire d'un seul coup et que le bout se prend dans l'hélice, je sais déjà que c'est option n'est plus valide. Et ce n'est pas en préparant "virtuellement" que je vais pouvoir tout imaginer, car c'est bien connu, on se joue toujours le scénario le plus séduisant pour soi-même (marrant d'ailleurs on y a souvent le meilleur rôle non ? ;-) ).
Non non , pas d'esbrouffe, de faux-fuyants et d'excuses trop souvent entendues. Parlez donc de ça à des pilotes de ligne : "la simu ?...c'est la merde, mais bon, faut le faire...on ne sait jamais, ça pourrait servir :-D ".
Et puis, on tombe rarement à l'eau par 10m de creux.
Je pense avoir lu que, en grande majorité, ça se passait au contraire dans des conditions idéales genre 4 ou 5 mer belle...
Alors voilà, je suis sous spi, plouf, je fais ci fais ça OK... on y a bien pensé, mais le bras de tangon vient foutre le bordel et ça on avait pas vu, et puis.... et le mouillé s'éloigne de plus en plus... putain, c'est con, si j'avais su, j'aurais gréé ça comme ça et comme sur des roulettes... et le mouillé s'éloigne, et le stress monte...
C'est juste à ça que ça sert de s'entrainer, parce que même avec un parre batte par force 3, ce foutre bras de tangon aurait déjà merdé...

Même si ça fait marrer la plupart d'entre vous, ça fait assez longtemps que j'ai pris ma chance et j'ai du en epuiser une bonne partie du stock... alors disons que je vais me réapprovisionner. Avant de partir, je vais faire le clown avec le parre-batte, sans oublier de remonter les kilos superflus en réel, ne serait-ce que parce que j'aime pas pêcher au gros avec un appât trop bruyant.

Anecdocte, en 91, j'ai rencontré un hollandais dont la copine était tombée à la baille entre MAdeire et les Canaries. PAN PAN, plusieurs bateaux sur zone et finalement il arrive à la retrouver et la ramener tout seul sur le bateau (conditions habituelles 2 à 3m). La copine retourne chez sa mère, et lui décide de rallonger son caroff de 1m en coupant au milieu (c'est gilbert qui lui dit que ça se fait comme ça). La soeur de la copine embarque à la place de sa soeur (vous suivez toujours). Le mec part de Mogan (gran Canaria) et va sur Hierro (plus ou moins une centaine de milles à l'ouest). En chemin, le bateau coule net, je sais pas pourquoi. Ils foutent la survie qui se gonfle et sont recueillis peu de temps après.
Comme quoi, on peut repêcher quelqu'un au pif :-D . Chacun ses choix, mais quand on engage d'autres personnes avec soi ? Ca vous viendrait à l'idée de partir sans jamais avoir hisser la GV ?
Tiens c'est dit, ma skippette aussi aura droit à son repêchage de parre batte, non mais :-p

20 mars 2005

CHL...
" Ca vous viendrait à l'idée de partir sans jamais avoir hisser la GV ?"

Heu...oui,moi je suis parti la première fois sans avoir jamais hissé la grande voile...

"Chacun ses choix, mais quand on engage d'autres personnes avec soi ?"

C'est tout le problème. Comment assurer sa sécurité et celle des autres ?

Ma belle veut bien naviguer par beau temps mais est totalement allergique ne serai-ce qu'à l'écoute du minima de conseil de sécurité.
Quand à connaître la mise en route du moteur, de la vhf, de l'existance de fusées ou feu à mains, là c'est carrément -onverrabien-.
Alors que faire ???

Bon il est vrai que je navigue jamais loin du port en faisant de beaux ronds bien ronds en sa compagnie...

Mais on peut aussi faire un beau saut carpé à 1 mille et pour revenir à la nage c'est bezef !

Ceci dit, j'ai cité l'exercice HLM pour ma casquette, mais j'ai aussi fait un essai CHL ( chien à la mer) et ça c'est pas coton non plus.
Surtout qu'il s'agit d'un labrador et qu'il m'a été très difficile de le remonter à bord.........parce qu'il voulait rester dans l'eau, lui !!!

20 mars 2005

vecu
j ai fait l experience par 35 noeuds de vent et pas la mer du vent (+ forte)
les raisons pour lesquelles c est arrive se serai un autre debat mais c est arrive
apres avoir mis le mat dans l eau et commencer a reoganiser le cocpit j ai entendu ma femme crier. je regarde ou elle etais y a pas 2mn. m...e elle est dans l eau a l avant.
ma reflection instantanne a ete:"m...e tout ce que tu as toujours lu ou refflechis sur l ham va faloir le mettre en pratique et pas s affoler" (veridique)
je n ais alors pas fait dans la dentelle(urgence)
tout en la surveillant j lui ais lance la bouee (chance la speciale celle qui est dans une housse jaune et est reliee a un bout flotant de 40m sur un devidoir que j avais achete 3 ans plus tot en me disant que cetait la meilleur mais quelle etait trop chere)
tout en la rassurant et en lui faisant voir le bout jaune ( la bouee rouge elle la jamais vu)je manoevre pour l entourer avec le bout (le moteur etais deja en marche au ralenti pour appuier dans la mer tre formee) puis je m eloigne pour lui rapprocher le bout
des quelle se saisit du bout je met bout au vent et coupe le moteur
apres une grosse frayeur (la housse se dechire sans gravite le devidoir est attache au balcon mais ca fait peur tout a recommencer et avec quoi?)je la ramenne jusqu a la jupe
moins de 5 mn pour reussir dans +de 2m de creux
le plus dur a ete de la remonter a bord
en apui sur le plabord de la poupe(dans la manoeuvre une cote casse que je n ais sentie qu arrive au port) j ai reussi a la hisser sur la jupe mais pas plus . je n ais pas pus la remonter plus haut et elle n etait plus capable de m aider j ai alors demande au 2 enfants qui etais dans le carre (je leurs avait interdit de sortir ) de me lancer une amare (stockee sous la table)
avec je l ai attache le temps qu elle recupere pour qu elle puisse m aider a la remonter

depuis outre le fait que personne est plus pas atache dans le cocpit des que j ai pris un ris j ai installe en permanence un systeme de treuil renvoye sur un winch (pour hisser un homme a la mer) et je fait la promotion de la boue avec un bout flotant
la bouee rouge je l ai pour la reglementation mais je n en veut plus(ma femme ne l a pas vue )mais j en ai une jaune (pas reglementaire mais visible)
je lirai avec plaisir toutes autre intervention car je me sent toujours concerne

Petit naufrage de entre amis.
Eté 1994 Petite régate de Micro...

Nous sommes sur un des bateaux "de sécurité".
Quelqu'un dit: tiens, le bateau de XXXXXX est drôlement bas sur l'eau... nous regardons: tiens, c'est vrai... mais mais mais ILCOULE !
Bien sûr, les autres "de sécurité" ont leur moteurs en panne: qu'a cela ne tienne: nous y allons à la voile !
Nôtre "security ship" est un gibsea de 7,6m un peu "raccourci" et sous lesté avec 4 équipiers débutants et un skipper (je crois) confirmé.
Le foc est auto vireur (important ça !).
On s'approche, du gars qui barbote... trois équipiers aident le ship à gîter et tendent leurs petites mains pour attraper le nageur sous le vent.
Ouf ! C’est fait, le skipper a bien barré et le nageur est accroché aux chandeliers. On vire de bord et les trois équipiers-lest-mobile changent de côté pour aider le ship à gîter dans l’autre sens histoire d'aider le gusse à monter (et à moins le tirer vers l'arrière car l'eau file le long de la coque à plus de 5 knts ).

Bon, c'est fait ! ils est parmi nous plus de peur que de mal donc mais:

-Conditions de mer idéales: force 4-5 ,plein soleil, été (eau chaude) et visibilité bonne
-Plein de monde =&gt pas de problème pour localiser le naufragé (rien à voir avec une nav' en couple loin des sentiers battus)
-Pas de vrai danger et donc pas de peur, pas de panique à gérer...
-Monocoque très manoeuvrant avec skipper expérimenté et 4 équipiers.

Bref, rien de très utile pour un couple sur un cata loin de tout mais sait-on jamais ;-)

Phare de Port-Navalo

Phare du monde

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Phare de Port-Navalo

2022