Homme à la mer: Préparer son équipage

A toutes et tous,

Location une semaine par an depuis 15 ans.
Pas une grosse expérience par rapport aux propriétaires qui naviguent 3-4 semaines par an.

Je suis donc un modeste chef de bord, connaissant mes capacitées et surtout soucieux en matière de sécurité.

Ainsi, lors de la première journée de navigation, je grille quelques heures pour entrainer mon équipage pour un homme à la mer.

J'explique la manip aux équipiers novices:
Comment démarrer un moteur de bateau (point mort, préchauffage, start, ...)
Comment suivre un MOB avec une vigie: celui-ceux qui ne quitte pas des yeux le MOB.

J'attache 2 part-bat pour la simulation MOB.

Et je lance l'entrainement de l'équipage.
Chacun essaye de récuperer les part-bat comme un MOB. 2-3 fois par personne. Comme pour un permis bateau...
C'est ludique pour les personnes qui n'ont jamais barré un bateau au moteur.

C'est rassurant pour un chef de bord de savoir qu'une personne sera capable de faire la manip ou cas ou ...

Je n'ai jamais fait la manip avec des voiles.

Je sais faire, mais comment expliquer à un équipage novice:
Le chariot de GV au centre pour éviter un empannage lors des manip au moteur,écoute de GV au taquet.
Enrouler le genois ou lacher les écoutes de génois. Mettre le génois à contre...

Je suis preneur de vos conseils

Je suis partant pour faire un article suite à vos contributions...

Fred.

L'équipage
11 juin 2010
11 juin 2010

Déjà peut être leur apprendre à mettre à la cape
rapidement.

Donc lancer un virement , ( si l'allure est plus portante d'abord loffer , en bordant )

Ne pas faire passer la voile d'avant lors du virement en la gardant bien bordée , et qu'elle se retrouve à contre

Une fois viré, choquer en grand la gv, halebas, et chariot sous le vent

Ramener en douceur ( afin de ne pas raccrocher le safran) la barre sous le vent

Je pense que leur montrer qu'il est possible d'arrêter assez rapidement un bateau sous voile, en se retrouvant en fin de manœuvre à proximité du MOB et à portée de jet d'un halin peut être déjà un bon début. De pus le fait de "poser" le bateau tout en restant à proximité, permet de bien préparer la suite de la manoeuvre, distribution des rôles, mise en place du dispositif de relevage ( Drisse de Spi par exemple, avec le cas echéant le palan de hale bas ),

Un petit croquis de la manoeuvre sur peut aussi à mon sens aider à comprendre

Je laisse à d'autres plus férus et compétents compléter.

11 juin 2010

a mon avis
il manque l'essentiel ,la premiere chose à faire avant toute chose : lancer un Maiday ,donc savoir utiliser la VHF.

car m^me si la personne est recupérée par l'équipage elle va etre traumatisé peut etre en état d'hypotermie et il faudra une évacuation urgente vers un hopital que ne peut se faire qu'à travers les Sauveteurs.

Et en cas de non recupération et bien on n'aura pas perdu de temps pour lancer les recherches car là chaque miniute compte.

josé

11 juin 2010

Pas un maiday
C'est un Pan-pan qu'il faut pour un hlm.
De plus, c'est vrai que c'est une des priorités, mais ce serai dommage de perdre de vue l'hlm pendant qu'on envoie son Panpan....
Donc:
Ne pas quitter des yeux l'HLM, lui lancer une perche IOR (ça ce voie de loin), appuyer sur la touche MOB du GPS si vous en avez et tout en arrêtant le bateau. Faire ça manoeuvre de récup et son Panpan.

L'ordre des priorités est toujours discutable mais celui-ci me parait acceptable.

Au fait, avez vous envisagé aussi le ramassage de l'hlm (90kg tout mouillé si c'est un maigre...) inconscient ou très affaibli? Qui d'entre vous a réfléchi aux options pour le remonter à bord? (tourmentin, palan d'hlm, filières rapidement démontables, etc...) et qui d'entre vous a validé ces options par des exercices? (exemple: remonter un vrai adulte qui fait le mort avec sa brassière gonflée du fond de l'annexe à couple du bateau dans un port...)

11 juin 2010

c'est aussi
une autre bonne raison d'appeler les secours ,le probleme de la remontée à bord .

il faut (evidement suivant le nbre d'équipier à bord) designé un qui appel et un ou deux qui ne quitte pas des yeux l'homme à la mer .

appuyé aussi si le bouton "homme à la mer" du gps.

josé

11 juin 2010

On oublie trop souvent (toujours ?)
d'apprendre à débrayer le pilote, manip qui doit se faire en même temps qu'on démarre le moteur pour une mise à disposition immédiate de la barre.

Une petite remarque sur les conseils de Thunderbird.
Marionfred parle d'équipiers novices. Ou profanes.
Or, tu dispenses ici un véritable cours de voile. Sans parler des termes spécifiques. Bien difficile à digérer en 3 heures.

Et c'est bien tout le problème en cas d'homme à la mer : que faire des voiles dans ce cas quand il n'y a plus que des novices à bord ?

Plus pragmatique, je dirais :
1.- savoir utiliser une VHF sur le 16 dans le cadre d'un "Mayday".
Consigner le protocole d'appel en gros caractères sur une feuille insérée dans une pochette en plastique transparent fixée dans la descente.
2.- savoir relever puis transmettre une position GPS.

11 juin 2010

Alors ? panpan ou mayday ?
:reflechi:

11 juin 2010

Tout a coup un doute m'assaille........
mayday c'est sur; non.
mais panpan ou sécurité?
:reflechi:
ha c'est malin maintenant faut lever le doute.......
:tesur:.

11 juin 2010

panpan.
;-)

11 juin 2010

...
Ce n'est pas régulier, mais on fait des exercices d'homme à la mer de temps en temps.
Et bien qu'on sache manoeuvrer un bateau et gérer les paquets de nouilles (drisses, écoutes ....) qu'il y a à bord, qu'on sache empanner, virer, affaler, démarrer le moteur, embrayer, nous ne sommes jamais satisfaits de la manière dont tout cela a été conduit.
Si ça nous arrivait, on enverrait un panpan.

Mais quid de la gestion en mode panpan quand personne ne gère les empannages, les virements involontaires et successifs avec les inversions de gîte brutales, les allers et retours brutaux de la bôme, voire le risque d'un démâtage...
Quid de la dérive du bateau s'il est à proximité de la côte ou des cailloux si le bateau ne prend pas tout seul une route directe là où il n'y a pas d'eau ?
La situation est suffisamment grave pour anticiper une succession d'incidents qui peuvent virer au drame.

Si Johan passe par là....

11 juin 2010

Mayday
Sans aucun doute possible, il suffit de passer le CRR pour le savoir... ;-) Ou bien si on trouve que ça coute trop cher où qu'on suppose que ça ne sert à rien, on consulte le manuel de préparation téléchargeable sur le site de l'ANFR.
Bon, je vais me faire mal voir...
Je sors

11 juin 2010

D'où l'intérêt d'apprendre les procédures...!
Dans le manuel de préparation à l'examen du CRR, il est précisé à la page 32, dans le chapitre concernant les procédures de détresse, d'urgence et de sécurité dans le SMDSM que l'homme à la mer (MOB) est l'un des cas où l'on doit déclencher la procédure de détresse (Mayday):

www.anfr.fr[...]crr.pdf

Avant le développement des VHF ASN, les cas où l'on devait lancer une procédure de détresse n'étaient pas précisées dans le détail.

Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les 10 cas que l'on peut sélectionner pour un Mayday sur une VHF ASN sont les suivants:
[i]Incendie-explosion
Vois d'eau
Abordage
Echouement
Gite, danger de chavirement
Navire coule
Navire désemparé, à la dérive
Abandon du navire
Homme à la mer
Piraterie, agression, vol à main armée[/i]

A ces 10 cas s'ajoute une "cause indéterminée" dans le cas ou l'opérateur n'a pas le temps de sélectionner l'une des causes pré-enregistrées.

Pour ceux qui ne possèdent pas de VHF ASN (anciens modèles et VHF portables), cette liste me semble pouvoir être un code de bon usage dans l'utilisation du Mayday et dans la différenciation avec le Pan Pan sur le canal 16.

Le bon sens restant néanmoins de rigueur, un MOB par mer calme,température d'eau tempérée, vitesse faible, bonne visibilité, etc. ne nécessite probablement pas systématiquement le déclenchement d'une procédure de détresse ou d'urgence.

11 juin 2010

je sais gadloo
mais c'est la question de mariofred..

Il me semble indispensable de savoir arrêter le bateau sous voile rapidement, afin de "calmer" la situation, et une fois à la cape, se préparer à la récupération, procédure d'alerte comprise..

Quid , si c'est lui qui tombe à l'eau ??

11 juin 2010

pas d'accord
avec le maiday en premier,ca va declenché de trés gros moyen peut etre pour rien,la premiere chose et de marquer la position et de se metre a la cape si on est au pres comme dit plus haut,le bateau revient sur la marque en derivant,si on est vent arriere,affaler et revenir au moteur est le plus rapide,la marque mob est essentiel dans ce cas car le bateau fait pas mal de chemin.Suivant la temperature de l'eau et si on s'en sort pas,declencher les secours dans le 1/4 d'heure ou 1/2 heure de façon manuel pour pouvoir indiquer la marque mob,choisir sur le gps une fenetre facile pour aller sur mob,la "route"me semble bien.Pour finir,le mieux,quand les conditions son difficiles,la nuit ou quand on est seul est de s'attacher .

11 juin 2010

Perplexe
Demander à un équipier "novice" en mode panique d'avoir le reflex d'affaler la GV et donc d'identifier le bout de ficelle qui le permettra, comprendre qu'il faut interagir sur la bonne "touche" du piano en prenant soin d'observer et d'anticiper la chute de la bôme éventuelle sur la tronche de celui qui est à la barre, etc...

Je pense que la situation peut-être suffisamment grave pour un mayday.

Et bien sûr tout dépend de l'état de la mer, de la force du vent.

Oui. Aucun doute. Que celui (le seul ?) qui connaisse son affaire soit attaché.

11 juin 2010

Mayday ou Pan pan
Ma première réaction est de penser

que le mayday se justifie si l'on pense que l'on est pas en mesure de récupérer l'homme à la mer (perdu de vue, incapacité à manoeuvrer, incapacité à le remonter...) donc si la vie de l'homme à la mer est en compromise sans intervention extérieure

que le pan pan se justifie si la vie de l'homme à la mer n'est pas en danger immédiat mais on a besoin d'aide pour retourner au port, assurer des soins médicaux etc...

Bien entendu tout cela peut être très subjectif et il y a des tas de situations intermédiaires.

Ce serait intéressant d'avoir l'avis des pros du sauvetage (CROSS, SNSM etc..)

11 juin 2010

Oui michelr, je comprends ce que tu veux dire mais............
......dans la procédure radio, MOB correspont a ; ?........me rappelle plus.

C'est pas Mayday, j'en suis sur, car quand j'avais passé le CRR cela m'avait choqué.

12 juin 2010

Pas tout à fait de ton avis...
Koala, lorsqu'on entend le Cross lancer ses Pan Pan, ce n'est le plus souvent que dans le cadre de "suspicions" de disparitions de plongeurs, surfeurs ou pêcheurs à pied ou dont le canot a été retrouvé vide au mouillage en mer...
Je n'ai jamais entendu un Cross lancer un Pan Pan ou relayer un Pan Pan pour un homme à la mer. Mais si c'était le cas, je reste persuadé que ce serait dans le cadre d'un Mayday.

Le Manuel de préparation à l'obtention du CRR précise (Page 9) l'usage (international !) du Mayday, du Pan Pan et de l'appel de sécurité:

[b]Mayday[/b]: "L'appel et le message de détresse sont émis sur l'ordre du chef de bord lorsqu'un navire ou une personne est sous la menace d'un danger grave et imminent et à besoin qu'on lui vienne immédiatement en aide".

[b]Pan Pan[/b] : "L'appel et le message d'urgence sont émis sur l'ordre du chef de bord pour signaler une urgence concernant la sécurité du navire ou d'une personne (blessé ou malade à bord, demande de remorquage suite à une avarie, consultation médicale...).

[b]Sécurité, Sécurité[/b]: "L'appel et le message d'urgence sont émis sur l'ordre du chef de bord pour signaler tout danger lié à la sécurité de la navigation (objets dangereux ou épaves à la dérive, phares éteints...) et à la météorologie (avis de coup de vent, de tempête, rencontre de ventsde force supérieure à 7 Beaufort non signalés dans les bulletins réguliers...)...

En complément de tout ce qui a déjà été dit précédemment, il me semble qu'il est également nécessaire de noter par écrit l'heure exacte du MOB (éventuellement déclenchement d'un chrono), ainsi que la position en latitude et longitude.

Beaucoup de choses à faire rapidement et en même temps, mais surtout garder son sang froid et son bon sens.

11 juin 2010

Pan pan...
Lorsque les Cross transmettenet un avis MOB ils utilisent "Pan pan".
A priori ils connaissent les procédures !

Pour les opérations à faire personnellement, comme nous naviguons à deux, je les ferais dans l'ordre suivant, en espérant n'avoir jamais à les faire:

1) lancer la bouée
2) mettre en panne (voiles, pilote, moteur)
3) appuyer sur la touche MOB du GPS
4) manœuvrer pour revenir vers la bouée
6) lancer l'appel VHF

Évidemment si il y a beaucoup de monde à bord, les actions peuvent être simultanées et dans un ordre un peu différent

12 juin 2010

PAN PAN / MAYDAY
A mon humble avis, ce qui est indispensable c'est d'alerter. Le Cross prendre alors les mesures qu'il juge adéquates en fonction de la situation.

La problématique n'est pas la même entre un Humain à la mer, par beau temps mer belle dans une eau à 24° et , si il y a du clapot et que l'eau est à 14 °.

C'est donc au CDB d'estimer la situation, et le cas échéant à la "chaine de secours" dont le 1° maillon sur nos côtes est le cross, de mettre en œuvre les moyens nécessaires.

Le reste pan pan / mayday n'est qu'un détail de syntaxe à mon avis secondaire. La priorité est de récupérer rapidement et sans créer de suraccident, l'HLM

En ce qui me concerne, je considère qu'un HLM dans une mer froide avec du clapot, est réellement en situation de danger. Et que celà peut être une question de minutes. Dans une mer formée la possibilité de le récupérer rapidement est réduite, y compris au moteur, et l'hypothermie et ses conséquences est quand même un des risque majeur. Bien entendu la noyade en est une notamment si il n'a pas de brassière.

Il me semble aussi indispensable de rappeler, et de s'assurer que celà soit compris par tous, qu'en cas de chute à la mer, il est impératif de ne pas tenter de nager, au risque de s'épuiser et de fortement se refroidir et donc d'encore plus s'affaiblir.

Que quelqu'un se jette à l'eau pour tenter de sauver l'équipier tombé, n'est pas à mon sens une bonne idée. ça fait 2 HLM !!! Et pour la manoeuvre de récupération il y aura besoin de tout le monde à bord.

Et pour me répeter, je pense primordial d'arrêter le bateau rapidement, et ce quelque soit l'allure, moteur, sous voile au portant etc.. car si ça arrive vraiment, l'accidenté n'attendra pas le moment propice et idéal pour jouer au Jonas.

Le fait de savoir se mettre à la cape, a proximité, permet
1)de rassurer l'accidenté
2) de préparer le bateau et l'équipage à la récupération
3) de bien préparer sa manœuvre d'approche en fonction du plan d'eau et des conditions.

Je ferai un petit rappel au sujet de la touche MOB du GPS. Elle ne donne qu'une donnée indicative et la position "fond" à l'instant T, mais ne prend pas en compte la dérive due au courant, qui est loin d'être négligeable. En 5 minutes avec 2 noeuds de courant, ça fait + de 300 de différence. Et comme beaucoup l'ont fait remarquer , il peut être difficile de ne pas perdre l'accidenté des yeux.

Bref , cet exercice , est l'un de ceux qui est pratiqué régulièrement par une école de croisière comme les Glénans, mais aussi par d'autres. C'est Amha de la resposabilité de chaque CDB, d'avoir intégré la conduite à tenir, en s'y étant entrainé dans différentes conditions et avec des compositions d'équipage variées.

11 juin 2010

Le manuel du CRR
Rachid j'ai suivi ton idée en consultant le manuel du CRR, version actuelle téléchargée sur le site de ANFR.
page 20 VHF classique sur canal 16
may day est l'appel de détresse
pan pan est l'appel d'urgence

page 32 VHF ASN canal 70
appel de détresse parmi la liste des messages de détresse prédéfinis se trouve l'homme à la mer
page 38 VHF ASN canal 70
appel d'urgence annonce sur le canal 70 puis basculement en canal 16

Il semble donc bien que l'homme à la mer soit un appel de détresse (au moins pour la VHF ASN) et que l'appel de détresse en canal 16 soit le may day.

mais cela ne tranche la question de savoir à quel moment de la manoeuvre on lance l'alerte.

11 juin 2010

c'est l'avis que je rapporte

je n'ai fait que redire les recommandations ou la procédure que j'ai apprise lors de stages ou l'on abordait 'l'homme à la mer" .

1/ Mayday,Mayday,Mayday ...position,nom du bateau,cause de l'appel ...pourquoi Mayday..vie d'une personne en grand danger..
2/ Designé quelqu'un qui ne quitte pas des yeux l'homme à la mer.balancer la bouée
3/ mettre à la cape/demarrer le moteur
4/ affalé
5/ prendre un parebattage et l'amarrer à un tres grand bout
6/ faire le tour de l'homme à la mer

s'il est repeché soit l'aidez à remonter à bord avec une échelle prevu à cette effet (obligatoire) s'il peut ou soit prendre le palan constitué de l'écoute de GV et de la bome , on peut aussi mettre une annexe à l'eau , tout depend des circonstances.

Une fois à bord : prevenir le Cross.

Pour les soins : laisser le nauvragé se dehabillé seul (estimation de son état ,conscient ou pas) le faire parler pour evacuer son stresse.ne jamais le frictionner (risque de crise cardiaque) .il s'allonge ,converture , boisson chaude ,pas d'alcool .

Lorsque les secours arrivent à eux d'avaluer son état ....évacuation ou pas

josé

11 juin 2010

Ou de réviser son CRR
Voire de le passer...
C'est MAYDAY pour un homme à la mer, sans hésitation.

11 juin 2010

Dsl
Désolé de dire ça mais un bout de papier écrit par l'afnar c'est bien pour l'exam, mais en situation réelle il faut analyser puis juger.

Le CROSS peut passer d'un PAN PAN à un MAYDAY, mais ne peut pas faire l'inverse, de plus au niveau administratif, ce n'est pas du tout la même chose pour eux.

Donc OUI le manuel de l'AFNAR est joli et est utile (apprendre à parler à la VHF etc..), mais NON il n'est pas pour moi la bible en matière de VHF.

De plus un truc m'a bien fait rire dans V&V comme quoi le test pour le CRR était difficile. Non le test n'est pas difficile il suffit d'apprendre bêtement, mais par contre je reconnais qu'il est inadapté à ce que l'a plus part des gens attendent de ce test ( autorisation et savoir utilisé la VHF).
Et je suis curieux de voir ce que va donner la VHF 6W sans permis (pollution des canaux de sécu).

Damien

11 juin 201016 juin 2020

homme à la mer en solitaire
En complément à ce forum et bien que un tout petit peu hors sujet, mais ça peut servir je vous joints un article que j'avais écrit pour l'Association des Vieux Gréements Granvillais sur les possibilités de récupération d'un solitaire :

Chute à la mer

Les années passent, malheureusement, la souplesse s’en va….le plaisir de naviguer demeure heureusement.
Depuis quelques temps je me pose la question de la récupération d’une personne tombée à la mer, d’autant plus que quelques amis pourtant qualifiés sont passés par là, et en sont heureusement revenus, dans des conditions souvent acrobatiques.
Le problème est différent si on navigue en équipage, ou si on navigue seul.

En équipage
Les brassières (gonflables ou classiques) et les harnais sont à disposition de tous en permanence.
La bouée fer à cheval est dans le balcon, reliée par un cordage fluorescent de 66 m au feu à retournement. Le feu à retournement est équipé d’une ampoule « clignotante » que je trouve plus visible qu’une ampoule à allumage permanent.
En cas de besoin je jette à l’eau en premier le feu à retournement dont la prise au vent moindre permet un jet plus précis depuis l’intérieur du balcon; puis la bouée couronne depuis l’extérieur du balcon. Ainsi les deux restent reliés ensemble et au bateau.
En effectuant une manouvre classique « d’homme à la mer » la longueur de cordage permet d’enrouler la personne tombée et peut lui permettre de récupérer ces apparaux et de rejoindre le bord.
Naturellement une échelle sur le tableau, dépliable depuis le niveau de la mer permet de remonter à bord. A ce sujet il est très difficile de remonter à bord seul, ou de hisser une personne inerte. Une drisse quelconque (spi par exemple) revenant sur un winch est très utile pour cela. Le traumatisme de 2 demi-clés sur un bras est négligeable lorsqu’il s’agit de sauver une vie… Ne pas hésiter si besoins.
Je cherche actuellement une solution pour équiper d’une perche de repérage gonflable ma bouée fer à cheval ou pour acquérir un ensemble homogène.

En solitaire
Ce n’est pas Roxanne qui aurait plutôt tendance à sauter à l’eau pour m’accompagner qui me sera d’un grand secours.
En m’inspirant de l’excellente idée de Eric Hansjörg Hennemann publiée dans « VOILES & Voiliers » j’ai confectionné un « kit de récupération individuel ».
Ce matériel est très simple, puisqu’il est composé d’un sac contenant une paire de palmes, un masque, un tuba, une petite bouteille d’eau douce, deux barres énergétiques, relié par un cordage fluorescent de 33 m au bateau.
En navigation « en solitaire » je porte systématiquement ma brassière, et je m’amarre si la mer est agitée.
Ma ligne de récupération terminée par une grande boucle équipée de 2 petits flotteurs ovoïdes de filets est mise à l’eau à la sortie du port.
Cette ligne remonte jusqu’au sac ou elle passe dans un œil, un nœud permet en cas de besoins de tirer à l’eau le sac avec son matériel, le cordage passe par l’extérieur d’un pied de chandelier, pour venir se fixer sur la barre.

Utilisation :
En cas de besoins la personne tombée à l’eau attrape le cordage, éventuellement se fixe dans la boucle.
La traction a pour effet de faire tomber à l’eau le sac à matériels faiblement coincé sur l’arrière du tableau par le blocage du nœud dans l’œil du sac.
Le sac coulisse le long du bout jusqu’au naufragé qui peut alors récupérer le matériel de survie.
La traction du bout passant derrière le pied de chandelier va tirer sur la barre et faire virer le bateau qui va alors s’arrêter. Peut importe la qualité et l’orthodoxie de l’empannage ou du virement de bord : on est en « survie ».

En pratique
Je n’ai heureusement pas eu besoin d’utiliser « pour de vrai » ce matériel
Les essais que j’ai effectués montrent que le frein de la ligne est négligeable environ celui d’une ligne de pêche à la traine.
Le sac tombé à l’eau suffit seul à faire virer le bateau
Le matériel (palmes, masque, tuba, eau douce, barres énergétiques) est bien utile pour revenir à bord. Il ne coute pas cher et peut toujours servir pour intervenir sous la coque, ou visiter les trous d’eau.
J’espère bien ne jamais avoir à vous rendre compte de l’efficacité de ce système, mais il me rassure pour l’instant.
Bien sur chacun peut venir le voir sur COKELUNDE.

JP L

11 juin 2010

très intéressant
comme solution en solitaire...

11 juin 2010

Panpan
C'est formel (relisez les procédures), c'est un Panpan. Certainement pas un Sécurité que tu envoie par exemple si tu vois une bouée qui dérive ou une trombe qui se forme dans ton secteur, ou tout autre danger pour l'ensemble des navires.

Quand aux novices, il me semble que c'est justement le sujet du fil, que de prévoir de les former aux manœuvres d'HLM, et si vous faites de la voile ceci inclus de leur apprendre à arrêter le bateau et d'envisager la manoeuvre de recup, soit sous voiles soit au moteur après avoir affalé, soit les 2 si vous avez le temps.

11 juin 2010

Formel?
Il semblerait que vous ayez mal lu les procédures, relisez les une deuxième fois ou une troisième, à tête reposée. C'est Mayday bien sûr

11 juin 2010

comme je l'ai dis plus loin
ça fait longtemps que je n'ai plus lu le cour. Et manifestement il y a eu quelques modifications parceque à l'époque ou je l'ai passé je me souviens parfaitement des discutions chaudes que ce point avait levé.

11 juin 2010

Pan pan
Mayday est réservé à la détresse totale du navire.
Perso, si ça devait arriver à la voile :
1) perche et/ou bouée et/ou tout ce qui flotte et peut baliser la zone
2) 1 guetteur qui ne quitte pas des yeux
3) heure sur la montre du skipper qui sera la référence + relevé vitesse
4) MOB sur le GPS + pan pan MOB
5) démarrage moteur
si OK :
toutes les voiles affalées, écoutes rangées
retour au moteur sur le MOB (perche, bouée, GPS)
si pas OK :
au près :
continuer en comptant jusqu'à 10
virer avec le même angle de vent sur l'autre amure et compter jusqu'à 10
mettre en panne et dériver jusqu'au MOB
au portant :
affaler le spi si c'est le cas
relever l'heure, écart avec heure chute (relevée en 3)
border les voile et remonter sur une amure en comptant jusqu'à 10
virer, autre amure jusqu'à 10
et ainsi de suite pendant un temps égal à écart x 2.

Fondamental : le guetteur. Un tête à la mer est invisible après 150/200 m.

11 juin 2010

Procedures
C'est vrai que ça fait bien 8 ans que je les ai pas relue et il semble qu'il y ai eu quelques modifications. Donc selon l'urgence Panpan ou mayday.

Il me semble que mieux que le feux à retournement, une perche IOR avec feux clignotant ce voie bien mieux et de bien plus loin (j'ai fait l'essai une foi en balançant un feux à retournement et une perche par beau temps. A 200metres on ne voie quasi plus le feux alors que la perche est visible encore longtemps (1 mile?).

Pour le solitaire il y a aussi des systèmes de télécommande qui mettent le bateau à la cape si le solitaire tombe à l'eau. Mais que ce passe-t-il sous Spi?
Il y a un article dans l'une des dernières revue (bateau? V&V?)

11 juin 2010

De toutes façons...
si le contact VHF est établi, panpan ou mayday, le centre récepteur saura poser les bonnes questions pour envisager les moyens à mettre en oeuvre ou non selon la distance et la situation décrite.

Aux réponses fournies, clairement énoncées ou au contraire bafouillées, atmosphère panique ou calme apparent, il leur sera alors facile d'évaluer la situation et prendre les bonnes décisions.
L'information primordiale étant la transmission de la position du bateau faute de quoi rien ne pourra se faire ou prendra beaucoup de retard.

11 juin 2010

Ne pas quitter des yeux
Bonjour,

Personne ne parle dans ce fil du repérage visuel du MOB. Ca me choque.
On parle de la bouée, de l'affalage, du panpan , du GPS. Mais tout ça ne sert à rien si on ne sais pas où est le malheureux.

La VRAIE priorité est de ne jamais perdre de vue le bonhomme.

Car même si on a le point GPS et stoppé le bateau il peut y avoir de la dérive, même si on a jeté la bouée ou la perche, etc etc, ça ne sert à rien si on ne sait pas exactement où est le gars.
Je dis bien exactement et pas "à quelques mètres prés".

je ne parle pas d'un MOB la nuit.
Là c'est la cata

Pour moi l'ordre serait:
- Alerte immédiate de tout le personnel à bord, même ceux qui dorment.
- En même temps, pour au moins une des personne de quart: Veille visuelle et suivi très précis. Ne RIEN demander d'autre à cette personne, ni de barrer ni de manœuvrer, on perd une tête dans les vagues en quelques secondes.
- Stopper le bateau.
- Mob sur le GPS
- balancer un truc qui flotte, pas forcément la bouée mais un pare-bat ou un coussin pour matérialiser le point de chute et sa dérive approximativement.
- Moteur
- Affaler
- commencer la recherche et l'approche.
- Pan Pan sans tarder si on sens qu'on va le perdre
- Mayday si on sens que les conditions ne permettront pas de le récupérer.
Le délai entre le Pan Pan et le Mayday est très variable. Je dirais de 3mn à 15 mn.
Mais ça dépend de beaucoup de paramètres, jour/nuit, état de la mer, température, gilet ou pas...

Ok, je pense que tout se discute, mais ne pas perdre de vue le gars, non.
Faites l'essai pour vous en convaincre.

Amicalement, et tout faire pour que ça ne se produise pas.
FX

11 juin 2010

L'affaire est entendue pour Marionfred.

Relire l'introduction du fil : suivre le MOB et démarrer le moteur.
What else ?

11 juin 2010

Meuh oui !
What else ? :-)

Pas bien lu ! Mea culpa.

11 juin 2010

Mayday
comme dit précédement, en cas de grand danger de sauvegarde pour la vie humaine.

moi, je n'hésiterais pas un instant, et instruirais mes équipiers/passagers dans le meme sens.
surtout si novices à bord, on peut considérer la situation critique.
rien n'empêche d'annuler le Mayday si la situation est résolue.

ok, si mer calme, de jour, avec en plus des bateaux autours, considérer d'abord d'essayer de repêcher le MOB... avant de lancer une alerte

11 juin 2010

effectivement
en premier la ou les bouées,perche et pare bat,le fumigéne est bien car il ne dérive pas,par contre donner plutot la position mob que celle du bateau,les secours pouront calculer sa dérive,pour le maiday ou pan,tant qu'il viennent c'est le principal.Personnellement je m'attache sans gilet car c'est deja dificile de remonter a bord trainé deriere le bateau alors avec un gilet c'est pire,je navigue seul ou en couple ce qui implique de quitter la personne des yeux,quand a arreter le bateau avec des moyens electronique, c'est pas terrible car a la nage on va moins vite qu'un bateau qui derive a F2 sans voile.

11 juin 2010

et
rappeler aux équipiers de mettre les gilets si ce n'est pas déjà fait (cas d'une météo estivale au moment de l'événement).

Massale y fait enfin référence, mais nous n'avions pas parlé des moyens du bord : fusées, fumigènes.
Encore faut-il savoir à quoi ça ressemble, où ils sont, comment les utiliser.

12 juin 2010

fumigène
oui mais durée de combustion 3 minutes. Pas plus

11 juin 2010

fumigène
Ce projet d'article est intéressant.

Perso, pour avoir vécu deux cas d'homme à la mer dans des conditions idéales (été, petit vent, pas de vague) j'ai déja remarqué la vitesse où l'on s'éloigne de l'HLM. C'est pourquoi je pense qu'il peut être utile de revenir vers lui pour jeter la bouée et ouvrir la procédure MOB du GPS.

Nous étions, dans un des cas, sous spi. En réagissant trés vite, il y avait bien 200 m entre l'HLM et le bateau arreté

Mais il faut quand même distinguer le cas où la récupération va être problèmatique de celle où il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Dans mon cas, les deux fois, c'est l'HLM qui est revenu vers le bateau arreté à la nage et qui est remonté seul à bord. .

Parlons donc du cas bordélique (houle, vent, mauvaise visi, HLM en mauvais état).

Donc j'aurais tendance à :

Larguer le bras de spi si sous spi.
Virer.
Désigner le veilleur. Si c'est le CDB qui est à la flotte, désigner un CDB.
Revenir sur l'HLM.
En passant à coté, MOB du GPS.
Jeter tout ce qui peut l'aider : bouée avec lumière, gilet, fumigène et si c'est vraiment chaud, la survie ou l'annexe.
J'ai deux gosses de 8 et 9 ans. Je me pose beaucoup la question de savoir s'il ne faut pas que quelqu'un se foute à l'eau pour rester avec eux si c'est eux qui sont passés par dessus bord. J'ai tendance à penser que oui, il faut le faire. Dans ce cas, sauter avec du matos (l'annexe, la VHF portable, des fusées, des lampes, des polaires).
Appel VHF avec Mayday, de toute façon celui qui reçois le message saura doser la réponse en fonction des infos qu'on lui donnera et de l'appréciation qu'il aura de la situation.
Mise du bateau en configuration manoeuvrable (affalage ou enroulage du foc, choix voile ou moteur).
Retour sur l'HLM
Arret du bateau (affalage GV, PM moteur).
Ammarage de l'HLM. La question de savoir où le positionner est essentielle. S'il y a du clapot, ce n'est pas la peine de lui ouvrir la tête avec la jupe. Je pense qu'une bonne position d'attente serait contre le bordé, coté au vent, au 2/3 arrière.
Remontage à bord de l'HLM par l'échelle, avec la drisse de GV ou par l'annexe.
Il est d'ailleurs demandé de pouvoir présenter en cas de contrôle une méthode éprouvée permettant de remonter à bord un HLM.
Si l'HLM est inconscient, certain parlent de faire un hamac avec un foc (bordure contre la filière, drisse sur point de drisse, on glisse l'HLM dans la poche ainsi formée, on embraque la drisse, et l'HLM est censé remonté à bord comme ça).
Quand il est à bord, on remballe le matos et on annonce à la VHF la fin de l'histoire.

Dans toutes les taches à faire, seule la manoeuvre du bateau nécessite une connaissance particulière. Le reste, c'est du bon sens.

Il suffit donc d'une personne à bord capable de manoeuvrer le bateau, qui sera le CDB par interim.

Dans la panique, il est important de calmer le jeu. Enrouler le foc sera déja une bonne idée.

Perso, je prèfére manoeuvrer sous GV qu'au moteur. Cela évite le problème de l'hélice. Et je pense que l'on gagne aussi du temps (affalage de la GV, avec la bome qui tombe sur le pont parce que l'on a oublié de reprendre les lazy jack ou la balancine et autre).

La nuit, s'il fait noir (pas de lune) cela peut être trés difficile de retrouver l'HLM. Une seule solution valable, une lampe étanche pour chacun, dans la poche.

Il faut se rappeler que tous les GPS enregistrent la route parcourue. De nuit, il faut commencer par, zoom au max, revenir pile sur la route tracée en surveillant sous le vent.

Pas d'illusion à avoir. Si le CDB est le seul à savoir naviguer et qu'il se fout à l'eau, la solution ne viendra pas de son équipage mais des secours. Il est indispensable alors d'avoir une procédure écrite pour allumer le GPS, trouver la position du bateau et appeler à la VHF.

Je me rappelle d'une histoire au large de la Corse. 4 couples agés sur un bateau. A la suite d'un problème incompréhensible, les 4 hommes se foutent à l'eau. Les femmes à bord mettront un temps incroyable à arriver à parler à la VHF et le gars du Cross perdra encore un temps fou à leur expliquer comment allumer le GPS pour pouvoir dire où elles étaient. 4 morts.

Une fiche "HLM" plastifiée, dispo dans le cockpit ou à la TAC est surement une bonne idée.

Jacques

11 juin 2010

Mettre un adulte à la baille
pour "tenir compagnie" à un enfant tombé à l'eau...
J'avoue que je ne m'étais jamais posé cette question qui mérite le détour (bien qu'on déborde du sujet initial).

Après réflexion rapide, c'est "oui" si les adultes restés à bord sont en nombre suffisant pour manoeuvrer.
Et donc, selon compétence de chacun.
Ce rôle reviendrait donc au moins compétent du bord ? :reflechi:

11 juin 2010

A moins que....
que ton épouse ne manoeuvre le bateau aussi bien que toi et puisse prendre la relève avec autant d'efficacité, je ne vois pas qui d'autre pourrait y aller.
Le reflex de l'adulte concerné doit être immédiat. L' efficacité et surtout l'intérêt du geste en dépend.
D'où le port permanent du gilet, sauf pétole ou F1-F2 en plein jour ?

11 juin 2010

gliet classique + auto gonflant
pour les enfants et pour nous, on a les deux a bord:
-des gilets classique pour jouer, kayak, optimist,... et pour nous pour aller nager avec eux. c'est peu pratique, mais on ne bois pas le boullion quand ils décident de s'accrocher a nous parce qu'ils sont fatigués.
-des autogonflant pour la nav et les manoeuvres(port,ecluse,..)
jusqu'a present, je n'ai jamais du repecher que l'optimist qui c'était fait la malle dans du 5-6 avec un petit metre de creux.
démarrrage moteur, pas d'affallage de voile, mais toutes choquées en grand, mise au vent de l'opti et recupération.
Ma femme est depuis rassurée quand a la rapidité de recuperation possible de l'hlm.
Maintenant, quand a sauté a l'eau pour aider l'enfant, oui, mais pas dans n'importe quelle condition.
Un enfant habillé qui panique, un sauveur habillé: meme les deux avec des gilets, je ne serai pas rassuré. Est ce que l'enfant ne voudra pas "monter" sur son sauveur et lui faire boire involontairement le bouillon. Cas difficille, mais effectivement reflex parental.
Notre seul expérience d'enfant tombé a l'eau, c'etait au port, sans gilet car la voiture était chargée, prete a partir, les parents terminaient de nettoyer le frigo et de ranger. Heureusement que sa soeur l'a vu tomber, car nous n'avions pas entendu le plouf. Maintenant, pour les deux plus petite, le port du gilet démarre lorsque l'on sort de la voiture et se termine lorsque l'on remonte dans la voiture(excepté dans le cockpit(profond) ou dans le bateau.
DD

11 juin 2010

A deux
comme dit plus haut, il n'en reste plus qu'un,...l'autre est à la mer avec un gilet autogonflant et lumière clignotante.
* Lancement de la perche IOR
* Appuyer sur le bouton MOB du GPS car il est impossible de suivre le MOB des yeux
* Allumer le moteur

Là, ça commence déjà à faire long
* Débrayer le régulateur d'allure ou le pilote
* Affaler les voiles
* Revenir sur le point GPS et essayer de visionner le MOB
* Lancer la bouée type "rescue sling" avec un filin de 50 m
* Entourer le MOB
* Espérer que le MOB soit conscient
Dans le cas contraire, attacher le MOB par la drisse de spi et wincher (on doit encore faire les essais pour voir si ça marche mais je suis septique????)

Les différents articles que je vais citer ont été achetés justement dans le cadre d'un MOB et pour l'homme de quart :
* Gilets harnais auto gonflants
* Une perche IOR
* VHF portable que l'on porte obligatoirement sur soit.
* VHF fixe avec combiné déporté dans le cockpit
* Un détecteur électronique de MOB pour avertir l'homme de quart qui dort
* Hale bas rigide pour éviter le coup de bôme lors de l'afalage
* Une échelle escamotable en inox sur la plage arrière
* Une échelle escamotable rangée dans un sac mais toujours prêt à l'emploi.

Il me reste l'achat d'un fumigène et là, je pense être au maximum !!! en tout cas pour 2

12 juin 2010

Un adulte à l'eau pour sauver ton enfant ?
Zail,

Tu est responsable de tes enfants.
Tes enfants n'ont pas choisi d'aller sur un bateau: c'est ton choix et mon choix d'embarquer des enfants à bord.

Mais je ne laisse pas ma gamine toute seule à la baille. Cela n'est pas son choix, c'est le mien.
Donc si elle tombe à l'eau, je me dois de l'aider.

Une gamine de 8 ans avec un gilet auto, elle fait quoi toute seule ? 10-15 minutes de survie ? Elle va se noyer toute seule: le stress, perdue toute seule au milieu de rien !

Moi je plonge pour aider ma gamine. C'est un juste normal pour moi: Je vais pouvoir la rassurer en attendant les secours.

Je compile les contributions de chacun pour faire un article sur le sujet.

Je consulte tous les avis.
Merci de ne pas être polémique.

Fred.

12 juin 2010

Le CDB n'est pas le dernier à quitter le navire...
Paul,

Dans mon optique, le chef de bord n'est nullement le dernier à laisser le navire...
J'ai juste dis que si une mes filles tombe à l'eau, je part avec elle pour la seconder: c'est naturel pour un papa !

Après tu fais comme tu veux. Mais mon analyse est la suivante...

Fred.

12 juin 2010

Confier la barre à une autre personne.
C'est justement la question.

En tant que CDB tu connais le bateau: tu sais
gerer la GV, enrouler le génois, démarrer le moteur.Je sais faire tout cela tout seul.

Ensuite, c'est pas évident de laisser la barre à un novice. Mais un voilier au moteur c'est facile même pour une gamine de 13 ans.

Fred.

11 juin 2010

La où ca se corse
C'est en équipage familial.

Quatre à bord. Nos deux enfants, ma femme, moi.

Un ou deux gosses se foutent à l'eau.

Déja, je ne sais pas si je pourrais éviter que ma femme plonge pour les rejoindre.

L'idée, c'est donc de le faire avec le maximum d'efficacité. Donc avec de quoi aider.

Mais cela veut dire que je me retrouve seul à bord. En soit, ce n'est pas un problème, puisque je le fait souvent.

Mais c'est mort pour le respect des procédures (ne pas quitter l'HLM des yeux). Seul, tu es obligé de le quitter des yeux.

Maintenant, s'il ne s'agit plus d'une tête hors de l'eau, mais d'une annexe ou d'un groupe de nageurs éclairés ou avec un fumigène, et que le point de mise à l'eau est dans le GPS, ce n'est pas forcément grave.

Dans le cas de gamins, je vois mal comment les laisser hurler de peur dans l'eau et risquer la noyade parce qu'ils nagent encore mal sans les aider.

Encore une fois, je ne parle pas du cas simple où il fait beau, que l'on est arrété à coté 2 minutes après la chute, mais du cas où il est difficile de s'arrêter immédiatement à coté.

Evidement, la mise à l'eau d'un adulte n'a de sens que si c'est juste à coté des enfants. Si c'est pour avoir en plus un adulte à la mer à 500 m des enfants, cela n'arrange rien.

Jacques

11 juin 2010

Pas forcément du gilet
mais du harnais oui.

Depuis le fameux achat groupé, je ne quitte pas souvent mon gilet harnais. C'est à dire que je le porte dès que je pense que l'équipage (ma femme et les gosses) auront du mal à me récupérer...

Je cherche désespérement un modèle pour gamin. Je voudrais un truc qui ne soit pas gonflable (pour qu'ils puissent l'avoir pour jouer dans le kayak, par exemple, sans avoir à changer la cartouche toutes les 10 minutes), avec harnais incorporé et qui ne soit pas un monstre à porter.

Jacques

11 juin 2010

Le fumigène
tu en as déja deux dans ta boite de fusées.

quand à l'appui sur la touche Mob, si tu le fais en 2ème, tu es déja à 200 m du MOB. Est ce qu'il ne vaut pas mieux virer d'abord, et jeter la perche et appuyer sur le mob quand tu repasses à coté du MOB ?

Jacques

12 juin 2010

Désolé, mais c'est une connerie (pas d'insulte voulu)
Un adulte à l'eau, ça fait deux MOB. Ca complique trop l'opération.

Combien de parents meurent chaque année en se jetant à l'eau pour sauver leurs petits des vagues ? Beaucoup. Souvent les petits sont saufs et les parents morts. Une tragédie.

Un adulte mort est inutile pour sauver le jeune. Deux adultes travaillant ensemblent ont plus de chance de réussir.

Il faut garder la tête froide, mais ne pas se foutre à l'eau !

12 juin 2010

Fred, ce n'est pas polémiquer de vouloir te faire eviter
éviter une faute mortelle.

Pourquoi penses-tu que le capitain doit être le dernier à laisser le navire ? Ce n'est pas une punition : c'est parce qu'il et plus valable sur le bateau à diriger les opérations.

Paul

12 juin 2010

Heureusement mes fils ne sont jamais
tombés à la mer. Maintenant ils ont 19 et 21 et la question ne se présentera plus, de savoir si je devrais me jeter à l'eau.

Mais quand ils étaient jeunes, en cas de chute à la mer, je n'aurais confié la barre à personne d'autre, sauf un meilleur barreur que moi.

Comme tu as décrit tes équipiers, ça ne semble pas être le cas lors de tes sorties locataires avec équipage peu expérimenté.

Dans ce cas:
- bouton MOB en même temps que virer de bord
- un équipier ne quitte pas des yeux le MOB
- les autres suivent les ordres, soit affaler les voiles ou aider à virer, préparer une manière pour hisser la personne à bord, jeter l'anneau, appeler au VHF si nécessaire.

11 juin 2010

mes essais infructueux :
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

Je ne dis pas qu'avec un volontaire.... :-D

12 juin 2010

Merci pour vos contributions: une première synthèse.
Après lecture de vos contributions je fais une première synthèse.

Apprendre à un équipage novice de mettre un bateau à la cape c'est mission impossible.
Donc mon idée c'est plutôt de faire avec le moteur.

Et expliquer les manips suivantes aux equipiers.

Balancer la bouée.

Mettre le chariot de GV au centre et border l'écoute de GV: Cela évitera un empannage furieux. Lacher l'écoute de Genois (même si le Genois claque à l'avant cela n'est pas dramatique)

Debrayer le pilote: sinon c'est galère pour le novice qui va prendre la barre.

Appuyer sur la touche MOB sur le GPS. C'est la touche rouge. Et c'est quasi impossible d'effacer la position du MOB. Il faut aller dans la notice du GPS pour savoir comment faire.

Expliquer l'importance du guetteur: celui ou ceux qui ne lachent pas des yeux de MOB

En tant que CDB:

Je laisse la VHF fixe branchée et opérationnelle: le fameux squelch. Les novices ne savent pas régler le truc.

Je porte un gilet auto et une VHF portable sur moi.

Si une de mes filles tombe à l'eau, je plonge direct. Je ne laisse pas une gamine toute seule dans l'eau. Je peux rassurer la gamine.
J'ai la VHF portable pour contacter mon bateau et expliquer ou nous sommes.

C'est bien plus facile de dire à un équipage (même novice) de tourner à droite ou à gauche pour venir nous récupérer au moteur que d'envoyer un pan-pan ou un mayday via la VHF du bord.
Le bateau est visible de loin: 1-1.5 milles ?
C'est bien plus facile de repérer un mat de voilier, que de pister une tête dans les vagues.

Je passe un pan-pan ou mayday à partir de de ma VHF portable sur le canal 16. Je suis nul à ce sujet.

Pour les voiles, merci de me conseiller.
Il me semble qu'une GV bordée avec un chariot au centre n'est pas dangereuse, même avec des demi-tours au moteur dans l'urgence..

Cordialement.
Frédéric.

12 juin 2010

GV bordée avec 5-8 nœuds, ça peut aller
mais avec 25-30, ça peut faire coucher un bateau. En tout cas il sera hors de contrôle lors des manouevres sous moteur.

Soit l'equippage sait faire de la voile, soit affaler les voiles. Un bateau avec voiles peut être hors de contrôle et heurter l'homme à la mer ou blesser l'equippage. Aprend-les à affaler les voiles si personne ne sait faire la voile.

Je répète : ne pas se flanquer à l'eau ! Surtout si les autres ne savent pas ce qu'ils font ! Suicidaire et meurtrière en même temps !

Si tu t'inquiètes autant pour ta fille, fais-lui porter un gilet autogonflable, voir un harnais en permanence.

12 juin 2010

Si tu ne veux pas de mes conseils
ne les lis pas. C'est un forum et je suis en train de respecter la chartre.

Et dans ce cas, je me sens obligé de les donner.

Partir en mer avec l'idée de se foutre à l'eau n'est pas un bon plan. Un point, c'est tout.

Il y a certainements des centaines de marins sur h et oh qui sont meilleurs que moi, mais je ne pense pas qu'ils me contrediraient sur ce point. Il peut y avoir des exceptions à la règle... mais il ne faut pas partir en mer avec une telle idée.

Paul

12 juin 2010

Quelques axes supplémentaires :
1) personne n'a parlé des bâtons de "cyanule". Pourtant équipier lorsque je suis a bord d'un bateau, j'achète toujours avant d'embarquer pas mal de ces engins que je "distribue" à tous pour les nav de nuit ... Après je ne suis "qu'équipier", contre les "obligations" de surcroit, mais chacun est libre de porter ou pas ...
Avantage : pas de risque de panne des piles, on peut en avoir quelques uns sur soit assurant une grande longévité, pérennité longue, cout "très" faible.
www.bigship.com[...]er-de-3
minilien.fr[...]/a0l7il

2) Pour ceux ayant un budget, pourquoi pas une centrale d'homme à la mer ?
www.bigship.com[...]ife-tag
minilien.fr[...]/a0l7im

3) Des enfants ça n'a pas de prix, alors pour eux, "riche ou pas", pourquoi pas des balises de détresse individuelles ?

4) la peur de la panique de l'enfant est compréhensive, faisant parmi de ceux qui pensent qu'un adulte va être plus utile à bord que dans l'eau par "solidarité" ...
Pour éviter leur panique, pourquoi ne pas faire des exercices ?
Ex : bateau avance à 5n en trainant l'annexe derrière, 1 adulte et 1 enfant embarquent et on largue l'annexe pour montrer à l'enfant à quelle vitesse le bateau s'en va, afin d'avoir visualisé et de ne pas croire que le bateau s'en va s'en nous avoir vue (c'est très impressionnant même pour des adultes ...).

5) [b]Concernant voile / moteur , chacun se fera "SON" avis propre. Par contre je suis persuadé que de ce que j'ai lu il manque une réelle mise en garde envers des néophytes concernant un bout à l'eau si utilisation du moteur ... Ça ne servirait à rien que tous soient à l'eau avec un bateau coulé ...[/b]

6) Concernant la fonction MOB. Les GPS étant à l'intérieur, l'utilisation de cette fonction me semble "problématique" ... Dans la panique celui qui va déclencher risque fort de se blesser (on parle de néophytes) de plus le "temps de trajet" va fausser, alors je suis pour un gps portable fixé provisoirement prêt des commandes moteurs toujours sous la main et consultable facilement.
Car un mob activé sur le gps du carré ... Si en recherche d'hlm il faut descendre vérifier la route/position régulièrement ...

7) Si des néophytes à bord, pourquoi ne pas laisser trainer un bout de 50m à l'arrière du bateau ... en sachant qu'au dessus de 3/4 nœud ça sera l'enfer et limite dangereux de simplement rester accroché ... Mais si les personnes à bord ne serais ce que ralentisse le bateau cela permettra si on est conscient de revenir seul en minimisant les risque de bout/hélice ou empannage etc ...

8) Concernant les cata et la position du mob pour le récupérer :
arrière : risque de trauma par les jupes
coté : au vent : le bateau va s'éloigner très vite à cause de son fardage important.
Sous le vent : le mob va passer sous la coque

9) si une tête disparait vite dans le clapot, un bateau disparait assez vite dans la houle, si un peu de temps allumer feu de mouillage peut rassurer le mob.

10) Ce qui semble préoccuper le plus c'est :
- enfant qui tombe (voir plus haut balise détresse perso).
- cdb qui tombe.
En solitaire je fais "comme bon me semble" ...
Si j'ai des personnes à bord, c'est gilet/harnais en permanence car une de mes responsabilités, étant le seul à savoir manier l'engin, est justement de rester à bord coute que coute ...

12 juin 2010

GV bordée: 10-15 Noeuds
Zail,

Ne t'inquiète pas pour moi.
Avec 25-30 noueds, c'est forcement 2 ris dans la GV pour un programme famille et 2 ris dans la genois.

Je te contacte en MP.

Fred.

12 juin 2010

Tes conseils... Suivre un enfant MOB.
Paul,

Relis le post depuis le départ.
Tu va comprendre !
Mon idée c'est pas de me foutre à l'eau...

C'est juste d'accepter de suivre un enfant qui est à l'eau. Assister un enfant à la mer. L'aider à flotter si le gilet auto ne marche pas. Le rassurrer ... Un gamin tout seul est perdu.

Fred

12 juin 2010

Principe de base
1) l'équipage étant néophyte ne lui "demander" que le stricte minimum et le plus simple.

2) Etant cdb ne pas tomber ...

Enfin, si récupérer un mob par temps de demoiselle est accessible à qui s'est donné le temps de s'entrainer un tant soit peu, n'est pas la snsm qui veut ...
Un mob dés que le temps se complique se termine trop souvent en drame ...

Donc perso, en tant que cdb, très peu de consignes envers l'équipage, mais par contre totalement indiscutable.

12 juin 2010

la cape
mais dans ce cas ce n'est pas l'équipage novice qui met le bateau à la cape mais le skipper.

On met tres rapidement le bateau à la cape pour éviter qu'il ne s'éloigne ainsi on risque moins de perdre de vue HLM de plus il va derivé dans le m^me sens que HLM .

En m^me temps on demarre le moteur et une fois le bateau à la cape on affale.Laisser la GV haute avec ou sans ris c'est rendre des manoeuvre problematique .

Pour ma part personne à mon bord n'est tombé à l'eau SAUF mon chien il y deux ans par mer formée et 15nd de vent .La leçon que j'ai retenu "arrété le bateau le plus rapidement possible" je me suis mis donc à la cape comme on me l'avais conseillé .Le temps d'affaler le bateau à derivé vers mon chien je ne l'ai donc pas perdu des yeux. Ensuite au moteur j'ai pu recupéré la pauvre bête .

Par ailleurs un skipper avec un équipage novice qui plonge pour rassurer un enfant à l'eau ça fait inevitable 2 noyés et un équipage traumatisé à vie ,je ne veux m^me pas imaginé si maman est à bord...

josé

12 juin 2010

Plonger ?
"Si une de mes filles tombe à l'eau, je plonge direct. Je ne laisse pas une gamine toute seule dans l'eau. Je peux rassurer la gamine."

Une telle réaction relève plus , à mes yeux, de l'émotion (j'allais dire de la panique...) que de l'analyse. Sauter à l'eau te donnera peut-être bonne conscience, te rassurera peut-être aussi, mais ce sera une très mauvaise décision de gestion de la crise si tu es le seul à savoir manoeuvrer.
Avec une brassière automatique, dans des eaux à température estivale, ta fille peut rester en vie plusieurs heures. Pas de panique donc, manoeuvrer rapidement et avec bon sens.
Quelques entrainements de récupération me semblent tout à fait souhaitables. Je vais mettre ça au programme d'une sortie prochaine: ma dernière opération de sauvetage date d'une vingtaine d'années, vers le Libenter, pour récupérer...une pipe à la mer, opération réussie du premier coup (avec beaucoup de chance!).
Je navigue depuis de nombreuses années et je n'ai pas pris l'habitude de porter une brassière. Je ne mettais le harnais que dans le gros temps pour les manoeuvres de changement de voiles d'avant. J'ai acquis depuis 2 ans une brassière auto que j'enfile maintenant en solo. Je m'assure avec la longe pour les manoeuvres d'avant. En équipage, je n'ai pas encore acquis ces bonnes habitudes...! Encore et toujours des progrès à faire.

12 juin 2010

drame véçue

Pour ceux qui connaissent ,lors des essais avant livraison du chalutier hauturier "Grande Hermine" à St Malo dans les années 82/83 (70m de long)au large de l'Irlande un marin est passé à l'eau en manipulant un panneau de pêche .

L'alerte à été immédiate.Tout à été mis en oeuvre pour le sauver bien evidement :zodiac à l'eau recherche durant des heures...il a été immediatement suivi des yeux du haut de la passerelle (15m sur l'eau) il était m^me repéré au radar .....

La mer n'était pas mauvaise .....

Au retour à St Malo il manquait un homme à bord.

Pour moi un homme à l'eau n'a pas grande chance d'étre sauvé sauf évidement s'il fait petole ,30°,et de jour.

josé

12 juin 2010

pas simple.

Le salut de l'homme à la mer, c'est le skipper ou l'équipier compétent. Celui qui sait manœuvrer le bateau, celui qui sait comment lancer le moteur celui qui sait repérer un rien sur l'eau parce qu'il a le sens du vent de la mer de la dérive et il faut hélas, un bonne étoile pour le naufragé.

Les trois difficultés de l'homme à la mer sont le repérage, le retour sur zone et la remontée à bord.

Oui, on parle de bouée, de perche, de GPS, de fumigène ou autre, mais rien que le temps de réaliser le problème et de dégager la bouée et d'être prêt à la lancer on a parcouru beaucoup de chemin... beaucoup trop.

Pour revenir sur zone, il faut maîtriser le bateau, sa dérive, le moteur, le cap, et l'estime du lieu de chute : c'est pas si simple.

Enrouler? soit , peut être seulement au 3/4 pour laisser un bout de quelque chose à l'avant? Mettre le moteur? C'est long et ça mobilise un homme pour le faire et il faudra manœuvrer avec. On ajoute le danger de l'hélice et ce qui va avec. Mais cela peut permettre un retour sur place rapide. D'autant qu'il est préférable de se retrouver sous le vent de l'homme à la met pour entendre ses cris et le retrouver.

Quelle technique? un passage pour la bouée le second pour le bout? Parce que à bord on n'est pas prêt à la manœuvre lorsque cela arrive!

Affaler? C'est perdre 2 minutes pour se battre avec la voile qui claque au vent et faire un ferlage provisoire alors qu'il faut revenir au plus tôt au contact pour baliser puis relier le naufragé avec un bout solide qui permettra de le hisser à bord, si on y arrive.

Quand à quitter le navire pour aider l'homme à la mer à remonter??? avec un bateau dont l'arrière tape, un bateau qui fait le bouchon au gré des vagues? Alors qu'a bord, il faut quelqu'un qui soit capable d'imaginer les bonnes solutions pour aider le naufragé aller chercher le bon bout, la bonne manille ou le mousqueton, ou bien faire un nœud d'ajut entre un harnais et une aussière, équiper un dispositif de calfat avec un pantalon de ciré munis d'un harnais, mettre en place l'échelle faire une petite manœuvre à la barre ou avec le génois au bon moment etc...

Au fait pourquoi ne portait il pas son harnais?

L'équipier sait il passer un harnais tout en nageant? est il capable de faire un nœud avec un bout qu'on lui aura lancé? Est-il équipé d'un dispositif à mousqueton, ce dispositif ne risque t-il pas de glisser? On en parle facilement devant un clavier mais c'est la panique et parfois l'homme à la mer est tétanisé par la peur et est incapable de faire quoi que ce soit. Avec le vent l'eau, la voile qui claque il n'entend rien et n'obéit pas et les éventuels cris à bord ordres contre ordres ne sont pas apaisants. Si stress il y a, chaque personne stressée perds beaucoup de ses moyens.

Et un fois qu'il est relié au bord, qui va manœuvrer le winch pour le remonter? qui va l'attraper par ce que l'on peut parce que ses bras s'agitent dans tous les sens pour se protéger? Et il faut faire cela à plat ventre sur le pont et profiter d'un coup de roulis parce que le franc bord est trop haut. Et la masse à relever est celle de l'équipier et de ses vêtements mouillés. Et je ne parle pas de la dérive vers un danger quelconque si on n'est pas en eau libre.

Sauf si l'homme à la mer est inconscient, un équipier qui descend est un second homme à la mer qu'il faudra remonter.

Cela peut s'envisager avec un équipage musclé et avertis.

Bien sur, on peut se fiche à l'eau par calme plat. Passé le moment de stress on met l'échelle pour le baigneur. C'est plus simple.

12 juin 2010

Va savoir ...
Je ne sais pas pourquoi ....

Mais c'est en lisant ton message que je me suis posé la question suivante :

Pourquoi les constructeurs de gilet auto n'intègrent pas une "petite perche ior" gonflable qui se déclencherait en même temps que le gilet ou à déclenchement manuel ?

12 juin 2010

les lignes de vie
sont en principe là pour éviter d'avoir un MOB. La plupart du temps je suis seul à pouvoir manœuvrer le bateau car même si mes filles et mon épouse savent démarrer le moteur, affaler, etc., je considère qu'elles ne sont pas assez aguerries pour venir me récupérer si je tombe à l'eau. La politique est donc : personne ne tombe à l'eau !
Harnais et ligne de vie pour tout le monde dès qu'on est à la voile et qu'on quitte le cockpit.
Un MOB résulte déjà d'une négligence en amont, qu'on le veuille ou non.

12 juin 2010

Très instructif
comme fil !

Depuis un fil précédent, il y a un fumigène prêt à être jeté, dans le sac de Rescue Sling qui est fixé sur le balcon.

Vu la galère, de l'homme à la mer (et pire, l'enfant à la mer), tout le monde porte son gilet automatique et tout le monde est attaché par les lignes de vie.

Et c'est comme la ceinture de sécurité, au début, tout le monde râle et puis après, c'est automatique et c'est quand on n'est plus attaché, que cela ne va plus ...

laurent du balaou

14 juin 2010

Faire un article sur le sujet ? Je suis partant...
A toutes et tous,

Je suis partant pour faire un article sur le sujet.

Mon e-mail: cat.gentil@bbox.fr.

Merci de m'envoyer vos idées sur le sujet.
C'est l'intéret du forum: trouver les meilleures idées.

Ensuite, nous en discutons via e-mail et nous essayons de faire un article sérieux. Un article qui va synthetiser toutes les bonnes idées.

Frédéric.

12 juin 2010

En allant chercer le pain...
Une des consignes à appliquer : [b]l'homme à la mer conscient doit toujours avoir un bras levé.[/b]

12 juin 2010

accroché le MOB au bateau
Quand je fais les MOB, dès que je suis près du mec, je le raccroche au bateau avec un bout, le but étant qu'il soit solidaire du bateau, je préfère avoir quelqu'un avec des bosses, que un porté disparut.

ps : pour ceux qui font des essais de MOB, quels sont vos temps de récupération ?? personnellement 75 % de réussite au premier passage environ et temps moyen 3-4 min ( reprise à la voile + Pos GPS + bouée fer à cheval si pas trop loin)

ps 2 : j'aime bien m'entrainer à le faire sous spi c'est vraiment intérressant à faire vous devriez essayer

13 juin 2010

Bras levé, Gilus ?
Pas sùre que cela soit si utile et évident... je ne suis pas allé chercher mon pain mais quelques réflexions me reviennent à l'esprit aussi ;-)

Le bras levé ne risque guère de dépasser la tête (à moins d'avoir les bras d'un gibbon), car on est engoncé dans les vêtements et/ou la brassière.

Dans le cas où l'on porte une veste-de-quart au moment où on est tombé. Mieux vaut tacher de sortir sa capuche jaune fluo de son col pour être plus repérable. Certains modèles de vestes ont le haut du corps bleu foncé, c'est pas une couleur qui tranche sur l'eau... Quant à la brassière, pareil, je préférerais porter du orangé que du bleu. Tant pis pour le concours d'élégance, tant mieux pour la visibilité.

Tenir le bras levé (lorsqu'on patauge dans l'eau à la vertical) demande pas mal d'énergie, autant la garder pour le moment où il faudra attraper ou nager vers un bout lancé, se déhaler à bord etc...

De plus, il est recommandé aux personnes à la baille de se mettre en position fœtale pour éviter la déperdition de chaleur (hypothermie = perte d'énergie physique par la même occas). Bras et jambes regroupés près du corps, ce qui n'est pas évident si on n'a pas une brassière qui maintient la flottabilité et évite qu'on s'épuise à pédaler pour se tenir à la surface. Pour ceux qui ont pris l'avion et lu les instructions en cas d'amerrissage... ou qui pratiquent de la plongée sous-marine, c'est du bon sens.

Dans le cas où on n'a pas d'aide à la flottaison : faire la planche, on flotte bien allongé, même avec les bras le long du corps et les jambes serrées pour éviter les courants d'eau fraiche près du corps. Un humain conscient ne coule pas à pic sauf dans les films policiers. Cet été, pratiquez longuement la planche, commencez par faire l'homme de Vitruve, puis replier petit à petit vos bras ou jambes en jouant avec votre respiration, sortez le ventre (personne ne le saura, z'êtes pas sur la plage) vous verrez, on n'est pas des cailloux. :-)

Alourdis par nos vêtements ? je ne sais pas, mais je suppute que, dans un 1er temps ceux-ci sont comme des poches d'air pas encore gorgés d'eau et nous aident à flotter, du à l'étalement de surface (merci Archimed). Dans un 2ème temps, long en fait, peuvent-ils nous alourdir au point de devenir handicapant ? C'est à double tranchant, ils engoncent nos mouvements mais nous protègent du froid et offrent une relative surface de flottabilité...

C'est juste mes réflexions suite à d'anciens exercices en plongée sous-marine dont le fameux exo : tenir 15 mins non-stop les bras en l'air, la paume devant tjs dépasser le haut de la tête, qui fut le pire (pas de combi ni palme, juste en maillot de bain). Le but de l'exo étant ce que Gillus suggère pour se faire repérer.

Bien que réalisé dans des eaux tropicales à 27°, par mer archi calme, ça semble fastoche. Ben pas du tout, 15 mins, c'est rudement long... Au bout 5 mins, j'ai fait ma feignasse, zou à la plancha, bras levé qui du coup n'est pas au-dessus de la tête (ni du cœur) mais pointe quand même.

Faut aussi entraîner le MOB à être un MOB qui peut accroître ses chances de survie en attendant qu'on vienne le récupérer.

14 juin 2010

Ce qui manque
c'est un système avec un ballon en hélium qui se déclenche en hydrostatique. Il pourrait flotter à 5 ou 10 mètres de haut. Eventuellement avec une petite lumière.

(J'attend déjà les blagues sur la tête de Mickey etc.) :mdr:

Plastimo fait un gilet avec une sorte de drapeau, mais je crois que c'est insuffisant et aurait tendance à se rabattre dans le vent.

Ou alors, un système comme les Baryvox pour la recherche des victimes d'avalanches, permettant à l'équipage de retrouver rapidement l'homme à la mer.

13 juin 2010

Bras levé
jusqu'à ce que le bateau mette en place un moyen de repérage. En fait j'ai été sidéré par le fait que par beau temps, avec des vaguelettes, à 30 ou 40 mètres on disparait totalement.

On peut supposer que l'accident arrive par temps moyen parce qu'il ne faisait pas suffisamment mauvais pour qu'on s'attache. Bien sur il y a les cas de nuit ou c'est inutile ou par très mauvais temps ou il s'agit d'une rupture de ligne de vie ou équivalent sans parler du bateau peu manœuvrant comme sous spi.

Le bras levé ne peut être utile que sur les deux premières minutes a condition d'avoir la brassière ce qui est fort peu, mais qui peut permettre une meilleure localisation avant balisage.

Pour le poids des vêtements, c'est plutôt l'inertie de ceux ci, qui, gorgés d'eau gênent tout mouvement. La aussi il faut considérer le cas brassière ou pas brassière. Et pas brassière cela devient vite handicapant.

En accord avec toi sur la déperdition thermique et la position de sécurité. D'autant que toutes les manœuvres prennent énormément de temps et que plus le naufragé sera opérationnel meilleurs seront ses chances de remontée à bord.

Personne n'a chiffré les temps de repérage, d'arrivée au contact et de remontée à bord.

Dans le meilleur cas c'est un minimum de 5 à 10 minutes voire 1/2 heure? sachant qu'il y a eu des cas ou l'infortuné n'a jamais pu être remonté a bord : trop lourd pour l'équipage restant...

12 juin 2010

Les gilets
Je crois qu'une évidence s'impose.
Port du gilet en permanence dès qu'on pose un pied à bord, et ce quelles que soient les conditions de vent.

J'ignore dans quelles proportions un HLM avec gilet s'en sort mieux que sans.

Je sais, je prêche mais ne fais pas.
Disons que ça continue de mûrir dans mon esprit et ce fil en rajoute une couche.

Il y a quelques années, à Cowes, la Mecque, j'avais été surpris de voir qu'à la sortie du port qui se vide aux 2/3 le samedi matin pour régater ou simplement prendre l'air, pas un marin n'était à bord sans gilet, par F2 comme par F5.

On a maintenant du matériel facile à enfiler, plus vraiment gênant, et dès lors qu'on l'a sur le dos, rien de plus simple que de mettre une longe dès qu'on est seul dans le cockpit ou que ça forcit un peu.
C'est quand on n'a pas le gilet sur le dos qu'on repousse le moment de la longe et c'est là que commence la période de risque.

Quant aux enfants, et selon l'âge, le seul fait de leur imposer avec diplomatie leur fait prendre conscience qu'il y a un réel danger.
Ca a l'avantage d'ouvrir une discussion sur le sujet dans un moment de quiétude.

14 juin 2010

Les gilets et les harnais
Gadloo,

J'ai fait un WE voile aux Glenands (Rally Nautique des Entreprises)(Départ Concarneau)
C'est un peu sportif: de la régate en fait. Avec un virement de bord toutes les 2 minutes.

30 Bateaux qui se tappent la bourre !
Si un equipier passe à la baille, il se prend le bateau de derrière.
La règle sécurite des Glenands: c'est harnais et gilets: Le gilet est sur le harnais, donc pas le choix. Les harnais Glénands c'est des trucs sérieux (certe trés chiant à porter, avec deux longes).

Mais comme cela, tu n'hesite pas à fixer un mousqueton sur une longe lorsque tu fais une manip à l'avant.
Tu as le harnais de base: donc tu l'utilise les longes.

Si tu dois penser à mettre le harnais pour faire une manip à l'avant... Tu ne le fais jamais. C'est trop tard. Le bateau est déja à la gite. C'est trop galère d'enfiler un harnais dans ces conditions.

Fred.

16 juin 2010

Harnais et Gilet Integré: une bonne adresse sur le net ?
Yves,

Je vais chercher à acheter des harnais-gilet pour mon équipage.
Merci de me conseiller pour acheter un tel-ensemble.

Fred.

14 juin 2010

Mais
je parlais des équipements sur lesquels le harnais fait partie du gilet : un seul ensemble à enfiler.

16 juin 2010

idem etats unis
la bateau ne quitte le quai que si tout le monde porte son gilet harnais

l'été je me contente du harnais moins chaud, il y a 2 longes dans le coffre du cockpit

14 juin 2010

Où ai-je lu il y a quelques mois...
L'histoire de ce gars en Iroise je crois, dont le fils de 12 ou 13 ans tombe par dessus bord de NUIT en criant "Papa sauve-moi..."

Il l'a récupéré guidé par le gamin qui lui criait la couleur des feux de route qu'il voyait rouge ou vert.....

Comme quoi tous les ados ne sont pas nécessairement paniqués et sont capables d'excellentes initiatives... !

Le mot de la fin, c'était : " on ne le dira pas à Maman !"... Trop peur de ne plus avoir l'autorisation de retourner à bord ;-)

14 juin 2010

C'était dans Voiles et Voiliers...
"Ca vous est arrivé". Un mois après l'histoire du mec qui était tombé à l'eau en allant chercher le thon que ca femme avait pêché, il s'était raccroché de justesse au poisson et sa femme l'avait remonté à bord en la ramenant tout doucement ! Ils n'ont même pas perdu le poisson !

14 juin 2010

Et aussi.....
Christian Guillain (Le Bonheur sur la Mer) avec son deuxième joshua,en convoyage en solitaire qui chute à la mer et ..... se raccroche à sa ligne de pêche, et avec l'énergie du désespoir parvient à remonter à bord !

16 juin 2010

Faire un article: Préparer son équipage pour un MOB
A toutes & tous,

Merci pour vos contributions sur le sujet.
Comme dis au départ, je suis partant pour rédiger un article sur le sujet.

Mon adresse e-mail: cat.gentil@bbox.fr

Merci de compiler vos avis suite aux diverses contributions.
Cela ne sera pas un article perso mais un article co-ecrit par les participants du forum motivés.

Nous ferons une rédaction en commun avant de la proposer à l'équipage. Merci donc de me laisser vos adresses e-mails en retour.

Amicalement.
Fred

26 nov. 2012

Bonsoir,

Vidéo didactique trouvée sur YouTube :

Mais peut-être la connaissez vous déjà .

Laurent

27 nov. 2012

comment savoir si l'appel de détresse de ma vhf fonctionne ?

27 nov. 201227 nov. 2012

Guy : c'est une question ? Appel en phonie ou via ASN ? Phonie : tu testes et tu confirmes avec le sémaphore du coin. ASN il y a une procédure de test si je me souviens bieng.

27 nov. 2012

En ASN, tu peux appeler un autre navire par son MMSI, je pense que si l'appel navire/navire en ASN fonctionne, l'appel de détresse sera aussi opérationnel.

27 nov. 201227 nov. 2012

Pour moi le listing des priorités va dans ce sens
1/ balancer quelque chose qui flotte (bouée etc...)
1 bis/ si possible quelqu'un ne quitte pas des yeux la personne à l'eau
2/ mettre à la cape immédiatement et dé enclencher le pilote
3/ démarrer le moteur

4/ VHF par mayday
5/ GPS MOB
6/ préparer la remonter de la personne et son réchauffement une fois à bord (déshabillage immédiat et complet serviette sèche frictionnage puis vêtements chaux et secs et chauds boissons chaudes tonicardiaques (café chocolat thé) pas d'alcool fausse sensation de réchauffement
7/ reprendre contact par VHF

c'est ce que je devrait systématiquement apprendre aux passagers occasionnels du bord et rappeler à l'équipage habituel
est ce que vous voyez des erreurs ou des priorités mal placées??
Pierre

27 nov. 2012

1ter/ balancer un fumigène, tu sais un de ceux de la boite de détresse, qu'il faut bien sur avoir au près de soi et pas dans la boite.

27 nov. 2012

C'est pas mal, mais il ne faut pas frictionner une personne en hypothermie... il faut l'envelopper dans une couverture de survie (du bon côté) et la laisser se réchauffer elle même de l'intérieur, ne pas lui donner à boire (ni chaud ni froid) non plus tant qu'elle n'a pas repris une température normale.
C'est du moins ce qu'on m'a appris en secourisme, tout ce qui peut détourner du sang des organes vitaux prioritaires que sont le cerveau et le bloc coeur-poumons est à proscrire.
Il faut par contre entourer la personne de chaleur humaine (psychologique)
Guillaume

27 nov. 2012

et si elle a très froid se mettre avec elle dans la couverture c'est très impressionnant comme le rayonnement humain réchauffe.

27 nov. 2012

Si tu te mets en contact avec la personne tu vas réchauffer sa peau, ce qui va favoriser la dilatation des vaisseaux sanguins périphériques, donc un afflux de sang au détriment des organes prioritaires... il faut laisser la personne se réchauffer d'elle même de l'intérieur en limitant ses pertes par des protections type couvertures - de survie, bien lui couvrir la tête et la laisser se mettre d'elle même dans une position fœtale .

27 nov. 2012

Et bien voila une connerie d'évitée et un bon café de gagné par contre avec l’économie faite je vais investir dans une couverture de survie
merci
Pierre

27 nov. 2012

Autre question on le laisse à poil dans la couverture de survie ou dans ses vêtements trempés ou on le rhabille en sec ??????
Pierre

27 nov. 2012

Certainement pas dans ses vêtements trempés car son énergie va se dépenser à chauffer l'eau froide qui les imprègne.
A poil, ou mieux dans une couverture sèche, puis la couverture de survie autour car le contact survie-peau est désagréable et froid.

27 nov. 2012

Comme le dit Picarre... et j'ajouterai que si la personne est en hypothermie sérieuse il vaut mieux couper ses vêtements avec des ciseaux que de les retirer en obligeant la personne à faire des contorsions...

27 nov. 2012

Comme déjà dit éviter de tomber à la mer , Gilet de sauvetage avec un anneau pour fixer la longe pour ne pas tomber.
La longe doit être courte pour ne pas pouvoir passer par dessus bord.Malheureusement ce n'est pas toujours le cas en juillet 2012
un skipper est tombé du bateau et s'est noyé trainer par le bateau.
Pour le Pan Pan ou Mayday voir ce que dit la fiche SNSM sur le Marin Breton N) 2 Page 10.

27 nov. 2012

Un homme à la mer ? C'est souvent trop tard :pecheur:

Petite Terre en Guadeloupe

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Petite Terre en Guadeloupe

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