Infiltration d'eau dans plafonnier via fils d'alimentation

Bonjour/bonsoir,

Un de mes plafonniers a des soucis d'oxydation car de l'eau s'infiltre via les fils électriques d'alimentation 12V.

Je cherche une solution "rapide & simple" pour stopper ces infiltrations (qui n'implique pas de désosser tout mon pont).

En auriez-vous une ? Comme essayer de "bourrer" le trou d'accès des fil avec du silicone ?

Merci d'avance.

Pierre

L'équipage
1j

Bonjour, quand j’ai ce type d’infiltration je fais un sondage d’accès côté pont : enlève ce qui est atteint par l’humidité souvent du balsa, sèche le tout et le remplace par une injection de résine epoxy expansive (Sicomin) qui occupe et encolle le tout. Cela a marché pour une cadène, des aérateurs, le safran ( contreplaqué plastifié) et la reserve d’eau de mon bateau (le couvercle fuyait).


offcourse:Je me suis aussi servit du mastic pu 560 qui gonfle et polymèrise à l’humidité pour des infiltrations légères provenant du pont sous les caches de cadènes.·le 20 nov. 03:21

Recherche d'où cheminent les fils du plafonnier, j'imagine qu'ils ne traversent pas l'épaisseur du pont.

Avant de disparaitre dans le contremoule ou la moquette, les règles de l'art demandent de leur faire faire une drip loop (désolé, je ne connais pas le terme français) pour que l'eau ne les suive pas vers des endroits gênants.


Boucle d'écoulement ? d'égouttement ? Pas bien satisfaisant... Qu'en dis-tu ? Avec un pseudo pareil, tu as sûrement des idées sur la question.


Boucle d'écoulement ? d'égouttement ? Pas bien satisfaisant... Qu'en dis-tu ? Avec un pseudo pareil, tu as sûrement des idées sur la question.


Boucle d'écoulement ? d'égouttement ? Pas bien satisfaisant... Qu'en dis-tu ? Avec un pseudo pareil, tu as sûrement des idées sur la question.


sur les chantiers on appelait ça "goutte d'eau", mais c’était peut être local...


J'ai vu sur un document Harken, "col de cygne" et je viens de voir "boucle goutte à goutte".

Maintenant il faut envisager la possibilité que l'eau vienne d'ailleurs, et circule dans le plafond, le contremoule, le vaigrage, et sorte par hasard par ce plafonnier parce qu'elle trouve un trou...

Une recherche de l'origine de cette eau serait intéressante, passe-pont, vissage accastillage, mât sur la quille.

Toujours l’empêcher d'entrer, pas l’empêcher de sortir.


22h22h

Trouver le point d'entrée de l'eau serait l'idéal mais difficile. Mes vaigrages sont d'une seule pièce, une stratification relativement épaisse. Donc compliqué d'inspecter le pont mais aussi de désosser l'accastillage pour refaire l'étanchéité. De plus le bateau se situe à +/- 2000 km de la ou j'habite. C'est un vieux bateau (51 ans). Quand j'avais mon premier bateau qui aussi nécessitait que je lui assèche les fonds à chaque visite un vieil hollandais m'avait dit "un bateau avec les fonds secs ce n'est pas un vrais bateau". Voila, j'ai un "vrais" bateau :-). Je voudrais juste que cette flotte aille direct dans mes fonds ou je suis content de la pomper hors du bateau.


Lorem Ipsum:Je dirais qu'il vaut mieux laisser l'eau sortir, que l'enfermer.·le 20 nov. 09:50
Pierre3:L'espoir est qu'elle trouve sont trajet jusqu'à mes fonds. Ils sont faits pour ça.·le 20 nov. 09:57
Lorem Ipsum:Alors tout va bien.C'est juste que tu avais parlé de stopper l'infiltration.·le 20 nov. 10:21
offcourse:NB que je suis dans une situation similaire mais par contre je fais tout pour éviter que de l'eau pénètre dans cette espace entre pont et stratification du vaigrage car aux ages de nos bateaux respectifs elle trouve toujours moyen de sortir finalement par là où on ne l'attendait pas : en général le plus court chemin! et cela rend finalement ce chemin assez facile à déceler d'où les réparations faites. par exemple sur les cadènes, au moement de démater pour réviser le gréément et améliorer le cablage dans le mat la rouille n'impactait que le boulon le plus haut et j'ai pu en déduire que l'eau passait par là et venait du joint de pont, en curant cela, je résolvais définitivement ces problèmes. Pour les rails d'écoute et le rail de fargue, il a suffit (depuis 3 ans) de laisser couler de l'interprotect le long de ceux çi pour étancher la liaison avant de couvrir cela avec un topccoat sans avoir à les réviser entièrement.·le 20 nov. 11:21
Pierre3:Oui pour les infiltrations sur les cadènes l'enjeu est important. J'en ai du côté babord. Pour cette année c'est un peu tard mais l'année prochaîne lors de la sortie de l'eau pour l'hivernage je fais démâter pour faire le diagnostique et réagir en conséquence. Pour les autres fuites, je répare quand c'est relativement facile à identifier et important et pour le reste il me semble que ça dépend un peu de l'utilisation du bateau et du temps dont on dispose. La ou un bateau de 20 an aura 2 fuites, un bateau de 50+ ans en aura peut-être entre 5 et 10 et la il faut se poser la question du bon taud d'hivernage quand, comme dans mon cas, on n'utilise pas son bateau 10 mois par an. C'est la décision que j'ai prise mais à refaire je modifierais la coupe du taud. Comme dans tous les domaines, il y a une courbe d'apprentissage, pour les taud aussi.·le 20 nov. 13:11
Pierre3:Interessant pour le coup de l'interprotect le long des rails de fargue. Il vaut mieux parfois d'abord utiliser une solution "soft" et voir ce que ça donne. Surtout que nos bateaux "bougent" notament sous l'effet de la gîte. Je ne suis pas convaincu que la personne qui passe tout l'hiver à démonter ses rails de fargue pour refaire l'étanchéïter soit nécessairement gagnante. Le bateau peut être remis à l'eau et avec les forces de torsion lors de la navigation, si musclée, les fuites peuvent réapparaître. J'ai eu le coup avec un joint lest/coque. J'avais deux boulons de quille qui faisaient un petit goutte à goutte dans mon premier bateau. Déquillage et tout le saint-touin, grandes pelletées de cash vers le chantier. 3 ans après les mêmes 2 boulons de quille fuyaient. Par la suite, avant la mise à l'eau en juin, j'y mettais "simplement" qlq gouttes de "crack & cure" par boulons (capt'ain trolley) et ça tenait pour la saison. Il ne faut pas trop psychoter sur les petites fuites à mon avis. Il y a pas trop longtemps si un bateau n'avait pas 30cm d'eau dans les fonds en permanence il était presque considéré comme suspect...;-)·le 20 nov. 13:21

Pierre, juste une éventualité que j'ai trouvée lors de la réfection du notre bateau : C'était par les vis de fixation du plafonnier que l'eau rentrait : vue de dessus, sur le roof, c'était quasi invisible. La vis "tutoyait" la surface, mais ça suffisait pour une petite entrée d'eau, et le long des années, ça avait fini par abimer le bois intérieur de la structure roof.
Tu as peut être une vis trop longue ?


Pierre3:Tout à fait possible, je regarderai à ça lors du démontage de cette lampe. Merci pour m'avoir indiqué cette possibilité.·le 20 nov. 13:32
18h18h

Ce qui est aussi intéressant est d'investiguer les méthodes de détection des fuites. Pour les maisons, ils mettent par exemple un gaz spécial dans tout le système de distribution d'eau et ensuite se ballade avec un détecteur spécial qui "sent" ce gaz. J'ai eu ça chez moi (à la maison) suite à un dégât des eaux avec source difficile à identifier. Ca nous a permis de détecter une fuite derrière du carrelage. Le gaz sortait par un branchement de robinet de douche à proximité de la fuite qui s'est avéré par la suite être à +/- 60 cm de l'endroit de détection. Le but était de diminuer la zone de carrelage à casser pour mettre fin à la fuite. Rien n'empêcherait AMA de contacter ce genre d'entreprises pour détecter une fuite de pont. Il faudrait obturer les aérations avec des sacs plastique ou équivalent et ensuite injecter ce gaz via un tuyeau dans le bateau pour ensuite se ballader sur le pont avec le "renifleur" jusqu'à identification des fuites. Le gaz est consitué d'une majorité d'azote et minorité d'hydrogène m'avait dit le monsieur.


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2022