Influence des vagues au mouillage.

Dans l'autre fil je vous avais promis un petit couplet sur les vagues mais, le mouillage ayant chassé je préfère le faire sur un autre fil.

Donc cet été à Houat, en mouillage gratuit, du haut de la falaise, je regardais les vagues faire bouger mon bateau.

Force 5, secteur ouest, sur la côte Nord-Est un résiduel de houle pénètre. Pas grand chose. Environ 10cm de hauteur d'onde qui avance à 3 ou 4 m/s avec une répetivité de 4s environ. Voir Photo.

M'étant approché marée basse pour mouiller dans 2m d'eau, puis recul de 20m chaîne seulement, enfin mouillage léger par l'arrière en plomb de sonde (par sécurité), je suis dans une zone très protégée.

Lorsque le bateau s'oriente face à la vague, je constate un tangage d'environ 2°. C'est logique 10cm de bosse (ou de creux) sur une longueur de 6m à la flottaison c'est 1/30eme (exprimé en radian.) Nota: ici je néglige un pilonnement de 5cm.

Le bateau basculant autour de son centre de gravité, cette simple angulation provoque un mouvement horizontal du chaumard de 4,5m/30 = 15cm. Raccourcissement de la ligne de mouillage, mais dans ce cas calme, la chaîne plonge avec un angle de 30° par rapport à la verticale ce qui ne gène en rien la tenue.

Par contre cette même vague crée, lorsque elle s'attaque à l'étrave un plan incliné sur lequel le bateau glisse à l'image d'un surf sur sa planche. Si l'on admet que la pente de houle est de 2° toujours nos 1/30, Alors l'accélération que subit le bateau est de 0,3m/s2 Ou si vous préférez cela induit une force horizontale de 3600Kg/30=120Kg (1200N).

Le bateau est donc accéléré, puis ralentis lorsque la vague dépasse le centre de gravité. On peut s'amuser à calculer la distance parcourue : 1/2 G t2 pour une vague qui avance à 3m/s et qui reste active sur 3 m sur le bateau (1s) cela donne 15cm parcouru pendant la phase d'accélération et autant pendant la phase de ralentissement. Soit 30cm au total.

Après ce recul, le bateau reprend lentement sa position sous la traction moyenne du mouillage. Bien sûr tangage et glissement sont couplés et les calculs ne sont pas aussi simples. mais l'ordre de grandeur est là.

Je vous laisse imaginer les effets néfastes d'une vague plus puissante sur le plan du tangage du raccourcissement et du glissement.

Au cas ou la ligne de mouillage est tendue, l'effet amortisseur de de chaînette n'existant plus, il est donc indispensable d'ajouter une élasticité importante pour minimiser la traction obtenue sous l'effet du "recul du chaumard" et les efforts transmis par le "glissement du bateau" sur la vague.

Avis aux détracteurs :
1) Ces calculs sont grossiers et ne servent qu'a attirer l'attention de ceux qui mouillent sur les phénomènes induits dans des circonstances particulières pour leur permettre de mieux appréhender les phénomènes négatifs qu'ils peuvent rencontrer.
2) A chacun d'apprécier l'intérêt ou l'inutilité de cette intervention.
3) La meilleure solution étant bien entendue dictée par un des proverbes bretons bien connu, "mauvaise météo...."

L'équipage
22 août 2009
22 août 2009

ordre de grandeur ...
Quelle que soit la précision du modèle, il est clair que l'effet est d'autant plus important que la ligne de flottaison est courte, et le train de houle rapproché et escarpé.

En Méd, quand on a ce genre de houle, le mouillage devient souvent inconfortable car elle est courte et escarpée. Avec simplement 50 cm d'amplitude et la moitié de distance entre crêtes, cela ferait 10 fois environ ta force sur la ligne tendue sans amortissement pour le même bateau (1200 kg). De quoi se faire une grosse peur si la ligne est trop courte et sans amortissement important.

Un copain a explosé son davier (Sun Kiss) comme cela dans la rade d'Hyère par un coup de vent d'est.

Il faut relire à ce sujet A. Fraysse dans Loisirs Nautiques #312, 313, et 314. Il a fait pas mal avancer la modélisation de ce genre de calcul d'effort, même en dynamique ...

23 août 2009

Alain Grée

Dans son livre "Mouillage Equipement et Technique" conclu ainsi le chapitre Efforts exercés sur le mouillage

"A moins de subir les effets d'une mer creuse et agressive, en tel cas il sera conseillé de renforcer le mouillage en affourchant ou en empennelant les ancres, l'effort de traction qui s'exerce sur une ligne de mouillage provient essentiellement du fardage.Le graphique et le tableau des pages précedentes, en permettant d'évaluer l'importance de cette force, nous fournissent un élèment de reference utile pour analyse les capacités de resistance des materiels qui nous sont proposés.Ces chiffres confirment finalement que les contraintes imposées à une ancre lors des essais, en dépassant les valeurs les plus élevées, ne restituent pas les conditions de travail qui seront les siennes au mouillage.Car la resistance d'une demi-tonne mesurée sur une CQR de 12 kg en chasse, correspond à la traction opérée par un bateau soumis à un vent de 100nd ,mouillé sur une seule ancre!
Quant à la chaine de 8 normalisée à 4t de charge maximale, ce n'est pas avec elle que nous devrions avoir maille à partir..."

josé

23 août 2009

en 1981
Au moment de sa rédaction (1981, presque 30 ans déjà !), Alain Grée n'avait probablement pas encore à la disposition de son raisonnement les effets dynamiques qui s'exercent sur l'ancre, ni les bonnes valeurs de fardage statique. Avec le recul, on voit bien maintenant que cette conclusion est "inappropriée" :

  • La chaîne de 8mm dont il parle est souvent utilisée sur un bateau de 8 - 9 mètres. La demi-tonne dont il parle (500kg) est atteinte en fardage statique avec seulement 40 noeuds de vent sur un monocoque de cette taille sur les abaques actuelles.

  • A 100 noeuds de vent (son exemple) le fardage statique sur un bateau de 8-9m est de l'ordre de 4000kg , soit 10 fois ce qu'il estimait :oups:

  • Le fardage dynamique du aux mouvement du bateau (essuie-glace et avancée-reculade) peut multiplier le fardage statique par 2,3,4,5 si la capacité d'amortissement de la ligne est trop faible .

  • La résistance à la rupture d'une chaîne est une valeur statistique qui peut énormément varier (d'un facteur 2 à 3). La valeur qui compte c'est la charge utile de travail (celle qui rend la probabilité de rupture quasi nulle), en gros 1/4 de la charge de rupture, soit 800 à 1000 kg pour une chaine de 8 dans les documentations.

Ces ordres de grandeur montrent qu'on n'est pas très loin des limites dans un mouillage avec 40 noueds de vent, même en statique sur l'exemple cité ici. Avec les effets dynamiques d'une ligne mal amortie, on est en plein dans le domaine où la probabilité de rupture d'un élément n'est plus du tout négligeable.

Bien entendu, ce n'est pas un reproche à Alain Grée, c'est simplement que dans le domaine technique la compréhension des mécanismes doit toujours être replacée dans le contexte son époque ... époque optimiste en 1981 ! :heu:

23 août 2009

sources ...
Il y a visiblement une discordance entre diverses sources, bien évidemment je n'ai pas inventé ces chiffres :langue2:

23 août 2009

heuuu ?
ben, calypso, là on discute dans le vide, puisqu'il y a deux sources qui se contredisent, faut remonter aux sources. On suppose à priori qu'aucune ne ment sciemment.

Je vais tâcher de retrouver les réf indiquées par A.Fraysse qui a comparé les abaques de l'American Boat and Yacht Council et des mesures réelles.

Plus probablement les deux sources partent de deux situations très différentes, c'est la raison la plus courante quand il y a discordance: on oublie le point de départ, et ne se souvient que du résultat qui est peut-être inapproprié dans le cas où on s'en sert ;-)

23 août 2009

super
A mon avis tu as fait exactement ce qu'il fallait, rien à ajouter.

Et la conclusion est intéressante: la Delta de 20kg a ripé sans décrocher, ce qui est l'essentiel, avec 50 noeuds de vent, une ligne de 10 à 40 fois la hauteur d'eau (selon la marée), et un amortissement excellent avec 50m de cablot.

23 août 2009

Une question
[i]L'ancre n'a pas décroché , mais a glissé cm par cm dans ce fond de sable vaseux , alors qu'elle était enfoncée jusqu'a la verge .[/i]

Il est aussi possible que ce ne soit pas l'ancre qui aurait doucement glissé, mais une grande plaque de vase dans laquelle l'ancre était bien plantée.

Ça m'est arrivé quelques fois dans le fleuve Kourou en Guyane... non pas à cause du vent mais du courant.

_/)

23 août 2009

merci de ce témoignage ommage.
Pourrait tu le compléter par la dimension de ton bateau et le type de gréement. Sloop Ketch?

(en accord avec la conclusion de Robert)

23 août 2009

surement pas

pour le fardage on prend un effort maxi de 54DaN.m2 correspondant à Ouragan donc 4000kg/54 ça donne un fardage de 74m2 soit pour un bateau de 9m une hauteur carré de 8m au-dessus de l'eau .

Pour ma part je faisais des calcules de pression dynamique sur le fardage des bateaux presque tous les jours ou tout au moins toutes les semaines je peux te dire qu'entre 1973 ou j'ai commencé et 2001 ou j'ai fini (et m^me en 2009 car j'en fais encore ) la pression dynamique n'a guere changé encore heureux d'ailleurs.

Et d'ailleurs pour Alain Grée il n'a fait que recopier les tableaux que l'on trouve sur tous les bouquins ce n'est donc pas ses estimations.

Pour le fardage dynamique preconnisé par le BV il oscille entre 1.6 et 1.8 suivant les bateaux et l'endroit ,pour ma part pour precausion et par facilité j'arrondisais à 2 , c'est à dire 2 fois l'acceleration ce qui n'était pas mal car nous sommes dans un bateau dans un avion de chasse.

josé

23 août 2009

Precision

mes sources ne sont pas Mes sources mais il faut simplement savoir que mes calculs de fardage étaient controlé , certifié BV ou autre bureaux de classifications et homologuer Aff Mar. donc il y a lieu de croire que les chiffres ne doivent pas etre loins de la realité et ils snot plutot pessimistes qu'optimiste .

Par exemple des 54DaN sont considéré sur une plaque plate perpendiculairement au vent les coeff reducteurs du aux formes arrondi ne sont pas appliqué pas plus que la hauteur au-dessus de la mer car 54DaN c'est à 10m au-dessus de l'eau mais là aussi on prend le maxi. D'autre par il faut noter que le bateau est face au vent donc c'est sa lorgeur qui est exposé pas sa longueur , un bateau de 9m doit faire 3m de large on est donc tres loin de 4T je dirais plutot 400kg 10 fois moins.

josé

23 août 2009

A l'instant
Je viens de retrouver les réf de l'American Boat and Yacht Council, avec le tableau excel.

9m, 100 noeuds = 3500 kgf
9m, 40 noeuds = 550 kgf

C'est bien les valeurs des abaques actuellement admises pour les voiliers par des gens qui ne sont pas des plaisantins :langue2:

alain.fraysse.free.fr[...]ces.htm

Il est possible que cet écart provient des modèles "plaque" valables pour les grands paquebots ou ferries, et pas pour les petits voiliers.

23 août 2009

bravo et chapeau aux techniciens
Vos descriptions techniques sont très intéressantes.

Comme quoi, un mouillage est toujours aléatoire.

40 nds ou même 100 nds de vent, tangage, glissement, avancée, reculade (comment veux tu...), etc....
brrr !! ça me rappelle une minitornade subie à l'ancre dans la baie d'Ajaccio.

Mais je reprends la phrase précédente :"Vagues ou risées, les perturbations que subit le bateau sont difficiles à évaluer.
On est plus ou moins sensible à une des données."
Si ou plait : arrêtez un peu pendant l'heure des repas sinon on va tous vomir !!!
:-p

23 août 2009

La théorie et la pratique
Bonjour les amis

J'ai lu avec attention ce post et le précédent sur le même sujet , car j'ai vécu une nuit agitée en Ecosse , au mouillage dans une embouchure de rivière . Ce mouillage est considèré comme sûr par tous les temps sauf fort vent d'Est . Hors le vent établi au sud ouest lors de la prise de mouillage est brusquement passé a l'est dans la nuit ( c'était bien annoncé par la météo , mais pour 24H plus tard) en forcissant jusqu'a 40 noeuds , raffales a 50 et quelques accalmies a 25/30 noeuds . Mais ce qui a surtout rendu le mouillage dangereux , c'est que le vent , s'opposant au courant a levé des vagues déferlantes , pas très grosses mais brutales . Pas question de quitter le mouillage :par nuit noire avec un chenal compliqué aux bouées minuscules et non éclairées , c'était le meilleur moyen de se retrouver sur les rochers .J'avais donc ma Delta de 20Kg , 30m de chaine de 8 ( ce que l'on peut considèrer comme faible pour un bateau de 8 tonnes , mais que je trouve suffisant , du moins en théorie )et 50 m de polyester toronné de 20mm , le tout sur 7 m de fond a marrée haute et 2 m a marrée basse .Maintenant viennent plusieurs remarques qui montrent que la théorie et la pratique sont deux choses différentes : les relèvements faits sur deux points a peu près visibles dans la nuit avec le compas intégrè aux jumelles , donnaient l'impression que nous restions sagement a la même place . En fait ce genre de relèvement est très difficile dans ces conditions . Le Gps , lui indiquait que nous reculions légèrement mais avec de la marge . Peut on se fier a un point Gps sur des distances aussi faibles ? Heureusement que les nuits sont courtes en été dans le Nord , avec le jour tout devient plus clair et cette peur sourde qui est dans nos gènes depuis la nuit des temps disparait comme par enchantement . Bref nous avions bien reculé , je dirais de 300 m environ . L'ancre n'a pas décroché , mais a glissé cm par cm dans ce fond de sable vaseux , alors qu'elle était enfoncée jusqu'a la verge .
Le mouillage a tenu et c'est le principal . Le cablot était tendu a tel point dans les surventes que le mouillage aurait été impossible a rentrer avec le guindeau , il aurait fallu laisser filer . J'ai bien pensé rajouter un amortisseur , mais ça n'était pas vraiment possible dans la pratique . Par contre j'ai réussi a bien fourrer l'amarre au passage dans le chaumard avec un vieux tee-shirt .J'avais un deuxième mouillage pret au cas ou , sur le balcon , une Britany de 20 KG avec 30m de chaine et 30m d'aussière , mais je ne l'ai pas mis a l'eau de crainte de voir les deux mouillages s'emmèler . Quand a ceux qui disent : dans ces conditions je quitte le mouillage pour me réfugier dans le port le plus proche , ils sont totalement irréalistes : il est encore plus dangereux de quitter l'abris dans de telles conditions que d'aller s'échouer sur le rivage si le mouillage venait a rompre . Sans compter que les ports sont très dangereux d'accès a cause de la barre qui se lève a l'entrée par ce type de temps.
Voilà , c'était un témoignage . Dans la vraie vie , il est parfois difficile de mettre en pratique les belles théories apprises dans les livres . On fait ce qu'on peut , avec les moyens que l'on a , et il arrive que l'on fasse des conneries . Mais je ne vois pas trop ce que j'aurais pu faire d'autre sur ce coup là .

Amicalement , Joël

23 août 200916 juin 2020

Comme quoi les opinions divergent.
Quelques éléments complémentaires :
- Quand j'analyse ma ligne de mouillage l'ancre tient ce qu'elle peut, la manille de 10 est donnée pour plus de 3T, la Chaîne de 8 1T en élastique environ 3T en rupture, le bout de 12 : pareil et mon taquet est tenu par deux vis de 6 en inox qui travaillent au cisaillement. Pour tenir 1T il me faudrait un inox à 50Kg par mm2 en limite de travail. Mon point faible est bien là.

  • Au sujet des vagues, la nature est bien faite. Lorsque cette dernière prend du creux la vitesse de l'onde augmente. Si la force instantanée augmente en revanche le temps d'application de l'effort diminue. Ce qui limite les élongations.

-En ce qui concerne les efforts du au fardage, d'après le tableau Plastimo de l'article HEO, on aurait plutôt un effort d' 1T pour 50 nœuds de vent pour un 9m. Comme quoi les chiffres doivent être pris avec beaucoup de prudence.

-Alain Grée, en 1981, raisonnait avec les données de son époque et il n'est pas impossible que, les formes évoluant, ces valeurs ne soient plus adaptées aux architectures contemporaines.
Mais en un sens cela m'arrange car l'Arpège datant de cette époque les valeurs d'effort me permettraient de tenir au delà de 50noeuds que j'estimais être ma limite.
Il est à noter que dans le court extrait que tu cite, en cas de vagues, il préconise l'empennelage ou l'affourchage. Il ne parle pas d'amortir les sollicitations, ce qui aujourd'hui parait une évidence.

  • Enfin vagues ou risées, les perturbations que subit le bateau sont difficile à évaluer. Suivant sa région de navigation on est plus ou moins sensible à une des données.
23 août 2009

Force à la traction , évaluation dynamique ...en temps réel
Bonjour à tous !

Je regardai avbec bcp d'intérêt ce fil jusqu'au dernier post;

Une question peut-être "très stupide " , me traversant soudainement l'esprit.

On parle ; de force , et de calculs résultante approximative de ...

Imaginons un appareil de mesure , inseré entre la chaine allant descendant sur l'ancre , puis après avoir laissé une longueur "molle de 1M/1M50 par exemple " rattacher l'autre bout de l'appareil au bateau.

Nota / la longueur molle étant simplement destinée à supporter une rupture éventuelle de l'appareil de mesure lors des essais.

L'appareil utilisé étantni plus ni moins qu'un simple dynamomètre ( en existe t'il des étanches ? )

On pourrait enfin , de façon beaucoup plus pertinente , définir sur une expression dynamique réelle la force produite entre bateau et ancre au mouillage , En effet la vitesse du vent pouvant être analysée quant à elle avec precision ainsi que son cap , la poids du bateau connu +/- , le tirant d'eau aussi , reste à évaluer hauteur de houle et frequence.

A vos plumes , messieurs , qu'en pensez_vous ?
:-p

Sur ce , Belle mer , bon vent à tous et toutes !
marc

23 août 2009

alors là
encore une grosse con.. sur les gros bateaux il y a infiniment mais infiniment plus de fouillis que sur les petits bateaux ce Mr Fraysse est resté surement dans le domaine de la litterature mais pas dans le concret .

sur les grand bateaux on mdelise tout et quand je dis tout c'est tout ,les rambardes avec filaires, les mats , les tauds m^me les antennes c'est dire ,les pavois biensur .

c'est un sacré boulot ,c'est la projection exacte du profil du bateau et je peux te dire que les bureaux de classification controle..les vaches .

et c'est tres important car celà fait que l'on rentre dans les clous ou non et parfois j'ai vue reduire la hauteur de quelques cm sur une timonerie pour passer en stab

Question : sur les efforts n'y a-t-il pas un probleme d'unité ? par exemple entre newton et kg

23 août 2009

on parle bien de fardage
un bateau de 9m a un fardage frontal d'environ 6m2

la pression dynamique exercé par un vent de 100Nd serait donc 3500/6= 583 kgf par m2 ?

excuse moi Robert mais il faut dire aux americains d'atterrir ,c'est plus des voiliers que l'on aurait mais plutot des cerf-volants.

josé

23 août 2009

mesures expérimentales et valeurs américaines
En comparant avec des mesures réelles , les publications d'A.Fraysse font état d'une surestimation des valeurs américaines de 3 pour un voilier moderne de face, et simultanément il montre que le fardage de ce voilier voit sa surface doubler s'il est prend le vent à 30° de son axe.

Il arrive donc à la conclusion que les valeurs américaines sont exactes pour un catamaran à 30° du vent, et 1.5 fois la valeur réelle pour un monocoque à 30° du vent.

Sa conclusion est que ces valeurs américaines sont bien celles qui conviennent pour un voilier en situation de direction instable au mouillage, avec un coefficient de sécurité pour un monocoque. Il conclu que comme ce ne sont que des valeurs moyennes, leur démarche est bonne pour être utilisée dans tous les cas.

23 août 2009

par contre là je te rejoindrais

prendre seulement la projection frontale me semble trop restrictif mais appliquer aussi la pression dynamique sur une plaque sans coeff reducteur me semble aussi un peut fort , comme ne pas tenir compte de la hauteur sur l'eau .Il était un temps d'ailleurs ou je calculais le fardage par bande de hauteur et il y avait des sacrés hauteur de marche ,puis lors de la refonte de la reglementation en 83 tout a été unifié à 54DaN par m2 .

Mais bon là j'arrete car je ne suis pas s^r que l'on interesse grand monde.

Mais pour ce qui de la certification des efforts du au vent ayant été controlé avec pas mal de bureaux ils ont tous les m^me critéres à un poil pret ,encore heureux d'ailleurs ..

josé

23 août 200916 juin 2020

zut la photo !
===============&gt&gt&gt&gt&gt&gt&gt&gt&gt

23 août 2009

Pour t'aider...
q = 1/2 .Rho. V²

q : pression dynamique en Pascal
Rho masse volumique du fluide en kg/m3 (1,25 pour de l'air à 20°)
V la vitesse de l'air en m/s

La force exercée par l'air est donc

F = 1/2 Cx . Rho . S . V²

Cx : coefficient pénétration dans l'air (1 pour une plaque plane)
mais si l'incidence de la plaque est de 15° pour tu peu passer le Cx à 0,6
S ; en m²

Et tu pensera bien entendu à la dépression d'extrados... x7

24 août 2009

hélice ...
ça m'est arrivé de remonter face au vent de 30-35 noeuds avec mon 50CV à fond et le bateau de 12m... reste en gros 2-3 noeuds de vitesse surface. Donc poussé utilisée très faible pour avancer car à 2-3 noeuds de vitesse il n'y a presque pas besoin de poussée, et l'essentiel est utilisée pour contrer le vent.

Selon ton estimation, disons 40CV fois 10kg = 400 kgf essentiellement utilisé pour contrer le vent, disons 300kg pour le vent, 100 kg pour l'eau.

C'est moitié moins que la poussée du tableau Excel américain située entre 500 (30 noeuds) et 700 kg (35 noeuds) pour un 12m. C'est donc cohérent avec les commentaires du tableau par A.F., qui indique que le tableau pour un monocoque est surestimé de 2 à 3 pour le fardage pile dans l'axe et de 50% environ pour le fardage latéral pris à 30° de l'axe du bateau ... et probablement pas surestimé pour un vent perpendiculaire à l'axe du bateau.

A mon avis ce point particulier de l'angle d'attaque du vent est une clé importante: au mouillage le bateau n'est malheureusement pas toujours dans l'axe, surtout au moment des à-coup en cas de vrai mauvais temps turbulent de surcroit. Et c'est à ce moment-là que la ligne doit tenir. D'où cette apparente sur-estimation du tableau des valeurs attendues de fardage dans l'axe exact de la carène.

24 août 2009

bien entendu ...
La solution précise de ce problème pour chaque bateau est infaisable, même en simulation numérique actuelle pour un coût de calcul raisonnable. Et en fait ce serait sans intérêt, puisque il faudrait en plus décrire chaque situation particulière de vent, courant, clapot, etc ...

Par conséquent, la décision des américains de prendre la valeur maximale moyenne pour une taille de bateau donné est la seule solution réaliste pour l'usager qui doit dimensionner sa ligne de mouillage de manière sécurisante.

24 août 2009

dans la revue bateau...
... D'aout 99, N°495, l'article "A quelle ancre confier son voilier" fait état de la force du vent en donnant le tableau qui recoupe celui indiqué dans ce fil avec le commentaire suivant :
[i]La grille établie par l'American Boat and Yatch Council donne une bonne idée des efforts que l'on peut relever sur une ligne de mouillage en fonction de la force du vent et de la longueur du bateau. Mais ces chiffres sont à relativiser car, si le vent est un facteur essentiel, le courant et l'état de la mer multiplie les contraintes. Une ondulation longue ne sollicite guère la ligne en revanche un clapot court et nerveux peut provoquer un pic cinq à huit fois supérieur à la tension moyenne. Cela peut suffire pour déraper. Attention aussi au courant par calme plat, un voilier mouillé dans un estuaire avec deux nœuds de courant tire autant sur son ancre que s'il y avait force 3.[/i] Textes Albert Brel

23 août 2009

non ne diverge pas

finalement il faut simplement s'appuyé sur des experiences et des réalités et non sur des suppositions .

Je ne tiens pas à defendre Alain Grée ni que que ce soit d'ailleurs dans les efforts supporté il parle de 3 élements . le fardage, l'influence du courant et l'action des vagues.

pour les vagues en resumé il dit qu'il est difficile d'estimé les efforts ,mais bon on doit y arrivé tout de m^me et il preconnise donc pour amortir l'effet des vagues de ralonger le ligne de mouillage au delà des 3 ou 5 fois classique.Sur les vagues je le trouve un peu court.

Il y a un point aussi à mentionner , c'est le fusible .

C'est bien d'avoir des ligne de mouillage solide , d'avoir des taquets costauds mais il ne faudrait pas arracher le pont ou autre chose donc en principe on met un "fusible" qui peut etre l'etalingure.

josé

23 août 2009

les formes ...
A. Fraysse note dans ses articles que le fardage des bateaux n'est pas extrapolable vers le bas (des grands bateaux vers les petits), pour diverses raisons. Entre autre le fractionnement important des surfaces offertes au vent, relativement plus grand sur les petits bateaux que sur les grands, qui est défavorable aux petits.

A la limite un très grand bateau (ferry trans-Méd ou Trans-Manche) offre des surfaces planes, avec un Cx assez constant et clair à modéliser, alors qu'un voilier est un fouillis de petits obstacles plus perturbants pour le flux d'air.

Il en conclu que le fardage des petits bateaux est toujours (en proportion !) plus important que celui des grands. Pour un voilier, l'estimation du fardage est environ triple si le voilier se présente avec un angle de 30° par rapport au vent (essuie-glace).

De mémoire il y a eu quelques mesures réelles de fardage de voilier dans la revue "Bateaux" au début des années '90, si quelqu'un a la collection ?

23 août 2009

kg ou N ?
Ben , calypso, sur la référence le résultat est en daN, donc en kgf.

A propos des raisons qui font que le modèle des gros ferries ne marche pas pour les voiliers, à priori il n'y a pas de raison de mettre en doute les valeurs utilisées par l'organisme de certification américain :heu:

Alain Fraysse dans ces papiers ne parle d'ailleurs pas des ferries et autre, mais seulement des voiliers plus ou moins grand, en parlant de l'extrapolation .

23 août 2009

hummm ....
Hum, calypso, là ça ressemble à de la polémique inutile ;-) Il n'y a pas particulièrement de raison de penser que cet organisme de certification américain fait d'avantage fausse route que le BV français.

Ce qui serait utile et intéressant, c'est de comprendre [b]pourquoi[/b] leurs valeurs sont différentes. Par exemple il se pourrait que leur fardage inclus la position transversale du voilier par rapport au vent, ce qui donnerait entre le double et le triple de surface selon le bateau, et réaliste au mouillage avec un bateau qui fait l'essuie glace sous les raffales.

Mais bon, je n'en sais rien, et à priori je pense qu'il est "conservatif" de prendre leurs valeurs pour un observateur non spécialiste. Comme de toute façon ce ne sont que des ordres de grandeur qui dépendent de chaque bateau ...

23 août 2009

détails ... et guide pour plaisanciers lambda :
La publication de A.Fraysse va plus loin dans les détails que tu évoques, l'altitude notamment, et même l'effet sur l'altitude de la stabilité du flux d'air laminaire ou turbulent.

[b]Enfin, pour être pratique et utile au plaisancier lambda que je suis :[/b]

Sa conclusion est que les valeurs américaines sont conservatives, et permettent de ne pas faire de correction de majoration quelle que soit la situation particulière du bateau par rapport à la valeur moyenne pour chaque longueur. Il en déduit que c'est de la responsabilité du skipper (à ses risques et périls ;-) ) de minorer l'estimation de la force subie s'il pense que son bateau est plus fin que la moyenne ayant servi au calcul américain.

Conclusion globale : à défaut d'avoir d'autres analyses plus fouillée de ce problème pour son bateau personnel, prendre ces tables américaines en fonction de la longueur est une solution raisonnable. On retrouve depuis un certain temps ces tables un peu partout.

Ci-joint la version "plastimo" de ce tableau des valeurs américaines. Si on veut le résultat pour une longueur quelconque et un vent quelconque on utilise ceci en remplissant les cadres sous le texte "You can use the following form to compute the ABYC windage force, given the boat length and wind speed:" : alain.fraysse.free.fr[...]ces.htm

23 août 2009

ordre de grandeur ...
calypso, j'ai souvent lu dans les livres de voile que la pression sur une voile est de l'ordre de 20 kgf par mètre carré à 6 beaufort. Je n'ai jamais pensé à vérifier, et je ne sais pas si c'est juste.

Si je prends le modèle de fardage américain, pour un bateau de 9m et 22 noeuds (6 Beaufort) je lis 165 kgf.

A 20 kgf/m2, cela donnerait une surface totale de fardage de ce bateau de 8 m2. Tout à fait réaliste donc.

23 août 2009

pas si simple.
1/2 Rho VV cela va bien pour des formes simples.

Dès qu'il y a des obstacles qui induisent des perturbations les choses se compliquent. A ce titre un grillage est quelquefois pire qu'une surface pleine.

Mais il n'est pas question de refaire le travail des spécialistes mais d'évaluer approximativement les choses pour comprendre un peu les limites de nos équipements.

Je trouve le tableau de Plastimo fort et j'aimerais pouvoir recouper une des valeurs.

A ce titre, la poussée moyenne d'une hélice correcte est de 10Kg/ cheval. Quelqu'un s'est il un jour trouvé moteur plein pot à ne pas étaler le vent? Et quel vent pour quelle puissance?

24 août 2009

d'accord
le bateau lorqu'il n'est pas juste dans le lit du vent expose une surface de fardage plus grande donc la poussée est plus importante.

Mais cette poussé se decompose en deux forces suivant deux directions ; une pour faire pivoter le bateau et la seconde dans l'axe du bateau , seconde que subit la ligne de mouillage.On ne peut donc pas dire que l'integralité de la force du vent est transmise au mouillage .Il y a donc là un probleme qui varira suivant le type de bateau .Entre un multi et un deriveur il y aura de gros ecart

josé

24 août 2009

Interessant :
[i]Attention aussi au courant par calme plat, un voilier mouillé dans un estuaire avec deux nœuds de courant tire autant sur son ancre que s'il y avait force 3.[/i]

Sur le Kourou en Guyane, j'ai mesuré jusqu'à 6 nœuds à marée descendante plus crues... et j'ai dérapé quelques fois !

La consolation était que l'alternateur d'arbre chargeait pas mal... ;-)

_/)

24 août 2009

Mise en travers
On constate de fortes différences selon les bateaux sur le fait de tirer des bords contre le vent. Autrefois, les catas qui mouillaient sur un coté étaient de grands spécialistes, aujourd'hui tous utilisent un double tirage équilibré sur les 2 taquets, et j'ai l'impression qu'il reste mieux dans l'axe, ce qui est souhaitable vu que leur mouillage sont souvent dimensionné en fonction de leurs poids, alors que leur fardage dépasse largement celui des auteres voiliers.
Pour les monocoques, ca dépend des formes de carène et du fardage : j'ai été surpris de voir l'Idylle 15,50, quille semi longue, beaucoup de creux sur la coque (c'est un plan German Frers), et un fardage proportionnel à son poids tirait des bords à bon rythme. Et bien sûr, c'est au virage que l'effort est maximum et que je double la chaine par de l'aussière (à propos, j'utilise de la squareline,mais j'ai vu que son élsticité est moins bonne que du toronné).
Pour finir, une question : les gros bateaux de commerce tirent ils aussi des bords sur leur ancre ?
PS : pour l'aussière, quand je n'ai pas confiance dans le taquet, je vais la tourner en sortie de taquet autour du mat.

24 août 2009

au mouillage
à Ste Evette ou Lampaul, tous les bateaux roulaient méchamment,sauf....

les multis! ;-)

25 août 2009

état des lieux ?
Cela vaudrait-il la peine de faire un "état des lieux" de ce problème des forces de fardage au mouillage à partir des articles de LN de 1999, de l'American Yacht and Boat Council, et de A.Fraysse ?

25 août 2009

très certainement.
D'autant que dans son article que je ne connaissait pas et qu'un Héotien m'a envoyé (et je l'en remercie), il y aurait matière à encore approfondir la question.

A ce sujet, c'est un excellent travail qui mérite qu'on s'y arrète et qu'on approfondisse encore, mais bonjour le travail. Derrière son aspect simplifié, il y a beaucoups d'heures de reflexion.

Exemple : Un point qui mériterait d'être approfondi.

Dans son modèle "tout chaîne" il a volontairement négligé la traînée de la chaîne et son inertie. Or dans les derniers 50cm que parcours le bateau en fin de dérive sous son fardage, la chaîne remonte de 2,5m environ pour se retrouver tendue (cas du mouillage 3 hauteur dans 10m d'eau.)

Cela confère un effet d'inertie ramené vers le bateau dans le carré des vitesses : (2,5/0,5)^2 = 25

Ce n'est peut être pas négligeable sur le comportement en fin de tension de la chaine.

D'autre part si le bateau dérive à 1m/s, la chaine se redresse à 6m/s. L'énergie d'amortissement existe aussi compte tenu de la vitesse élevée et du Cx lamentable d'une chaîne.

Je pense que la résonnance théorique du modèle facteur 7 est un peu forte, mais on peut peut être constater que la chaîne fouettant, une oscillation parasite se superpose et donne lieu à des surtensions à fréquence plus élevée, éventuellement plus méchantes, a l'image d'un moufflage entre les pataras.

Si c'est le cas je vous laisse imaginer l'effet d'une gueuse suspendue au milieu...

et je suis loin d'avoir fini de lire l'article.

25 août 2009

LN et web
En fait, la version la plus aboutie de toutes ces considérations est sur le Web. La partie publiée chez LN étant sous copyright, la version Web est différente. Par exemple, ce que tu évoques, les oscillations de la chaîne et leurs amortissements sont détaillés ici, aussi bien pour le "tout chaîne" que pour le mixte "chaîne + câblot + gueuse" : alain.fraysse.free.fr[...]nam.htm

Le plus utile serait d'extraire de tout cela des tableaux ultra simplifiés qui pourraient servir de guide pratique pour un utilisateur lambda qui se demande combien de chaîne, combien de câblot, etc ... il doit mettre sur son mouillage.

Si mes souvenirs de l'époque sont bons, ce travail a été fait en discutant aussi avec quelques habitués du nautismes dont on a parlé dans le fil (je ne sais pas si A. Grée en a fait partie, mais c'est possible).

Le fait est que l'essentiel qui découle de ce travail et des autres études récentes est maintenant globalement admis : c'est dire le bénéfice d'un amortissement par un câblot et de l'angle de tire plus faible que celui de 3 hauteurs d'eau.

Mais il faut bien préciser que tout cela ne sert vraiment que dans le cas de mouillages difficiles, soit des grandes hauteurs d'eau ou du vent très fort. Par belle mer, beau temps, pente douce et sable idéal, un gros cailloux au bout d'une corde à linge ira également :heu:

25 août 2009

de toute façon
par gros temps quelques soit la ligne de mouillage le point qui ne tiendra pas c'est l'accrochage de l'ancre .

Dans ce cas de figure encore une fois faire comme les pro , s'aidé du moteur ou encore plus prudent laissé tout dans le fond et prendre la mer.

josé

25 août 2009

Au moteur ...
S'aider du moteur est une bonne chose, bien entendu. Mais ce sera encore mieux après avoir aussi optimisé tout le reste des outils de sécurité de mouillage. C'est comme pour les voiles : savoir qu'on a un moteur ne doit pas faire négliger les voiles sur un voilier ... ni négliger son mouillage.

Pour ce qui est de fuir le mouillage, voir le témoignage réel (ommage) plus haut dans le fil.

26 août 2009

oups ...
"on ne parle savament que de choses de l'on ne connait pas" : ... C'est vrai qu' Alain Fraysse parle très savamment dans ses papiers, mais de là à dire qu'il parle de ce qu'il ne connait pas ... :heu:

26 août 2009

viens chez nous ...
Dans le sud, c'est une banalité, même au mois de juillet et d'août. 20-30 noeuds au mouillage avec 30° à l'ombre c'est en gros 1/3 du temps. 30-40 noeuds, 30° à l'ombre, en gros 1/10ème du temps. Souvent 2-3 jours, parfois une semaine à la file, sans réellement faiblir. Coincé au mouillage, c'est même la galère pour chercher le pain, l'AX3 peut aussi bien partir en s'envolant ;-)

Et tout ça avec aucun autre replis que les mouillages, trop de monde, et pas le choix des dates pour ceux qui ne sont pas à la retraite.

Cela motive pour mettre de son côté tous les atouts pour dormir au mouillage sur ses deux oreilles, surtout si ça dure plusieurs jours, et que ce sont des vacances familiales cool :heu:

25 août 2009

il est vrai
que l'on ne parle savament que de choses de l'on ne connait pas :-D

bien le temoignage de Ommage que je n'avais lu ,à tord.

josé

26 août 2009

non robert
je ne parlais pas de Alain Fraysse mais de Capitaine José de Calypso 2 :-D

je ne me suis jamais trouvé sur mouillage forain par 30 ou 40nd de vent .

Une fois j'ai été secoué à l'Ile de Sack dans les anglo , j'en avais tellement marre que j'ai rejoint Guernesay à 2h du matin .Mais seulement secoué le temps n'était pas mechant.

josé

26 août 2009

Mouillages tranquille cette année,
Jamais beaucoup plus de 40 noeuds.

Seul soucis, installer les toiles si la houle entre
Ça évite de se retrouver par terre

Gros avantage, la plupart quittent les iles dès l'annonce d'un peu de vent et c'est à nouveau vivable pour quelques temps :alavotre:

pfffzzzz

PS: mouillage normal par + de F8, Delta 20Kg et entre 40 et 60m de chaine en fonction de ce que me dit mon nez (pour le reste, je vous laisse à vos savant calcul...)

26 août 2009

En fait,
J'ai le souvenir d'un coup de JORAN sur le lac de Neuchatel, nous avions eu juste le temps de ranger, prendre un ris et quitter le mouillage idyllique par moins d'un mètre d'eau ou nous étions. A moins de 50m un 470 passait, les deux voiles faseillantes. Deux équipiers en rappel tendu essayaient de tenir. L'ancre était remontée, nous attendions le vent. Autour de nous les mouches se posaient encore sur l'eau.
Je n'ai jamais retrouvé de telles circonstances.

Une autre fois en Moth il m'a été impossible de redresser le bateau en étant debout en équilibre précaire à l'extrémité de la dérive, l'écoute de grand voile dans la main. Là j'ai compris ce que peut être la force du vent.

Je navigue en atlantique ou le vent est plus régulier et plus prédictible. Quoique il existe des cas de tornades locales. Les forces engendrées sont plus souvent dues à la vague, petite houle qui revient sur le mouillage. Le vent est plus modéré et régulier qu'en med.

Comme dit Alain Frayse "C'est l'ancre qu'il faut mettre dans le sable pas la tête".

Alors, seuls ceux qui se sont un jour fait peur peuvent accrocher sur un tel débat ou on parle d'hypothétiques circonstances pouvant engendrer une situation d'exception.

J'aime bien avoir une solution de secours sous la main, mais avant de l'activer, je cherche toujours à connaître toutes les circonstances qui la précède pour m'en préserver.

Alors pour certain, cela peut paraître débile de discuter de forces exorbitantes que l'on ne voit que lorsque le mouillage ou sa fixation débarque sans prévenir. Ce jour là il sera trop tard.

J'ai relu le mode d'emploi de l'arpège. Dufour conseillait en 1973 d'utiliser une patte d'oie pour le mouillage. Quelle idée? C'est compliqué ne trouvez vous pas?

26 août 2009

Y a pas de solution,

J"ai quelques fois du utiliser le bourrin pour stabiliser au mieux la barque, mais s'était chaque fois des conditions qu'en principe on ne rencontre pas.
Parce qu'on est assez malin que pour ne pas se foutre dans ces galère...

Et de toute façon, faire du sur place plusieurs heures avant d(voir une opportunité de dégager n'est pas vraiment amusant

A l'époque, j'utilisais encore une CQR, dont j'ai toujours été satisfait, sauf dans certaines condition...

pfffzzzzz

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