Je suis appréhensif de naviguer en solitaire car....

Bonjour, curieux de connaitre quels sont, ou ont été, vos freins concernant cette activité ...donc questions sous forme de sondage. Les divers dérapages "héotesques" étant naturellement les bienvenus.

a) parce qu'être seul m'emm...e, je ne vois pas l'intérêt
b) parce qu'on me laisse jamais seul
c) inquiet de tomber à l'eau et d'y crever tout seul sans équipage pour me repécher
d) nav. solitaire, oui mais dans des eaux et ports qui me sont familiers mais pas ailleurs (type: départ et retour à mon port d'attache pour des courtes périodes)
e) les maneuvres de port seul m'inquiètent
f) De manière plus générale, la maneuvre de mon bateau seul m'inquiète (c-à-dire plutôt en mer, prises de ris etc.)
g) mon bateau est trop grand, il fait XX mètres, ce ne serait probablement pas raisonnable.
h) on est toujours à la merci d'un souci de santé, or seul on a aucune marge.
i) un peu un combiné de tout ce qu'il y a en haut ou des points x, Y z
j) pas du tout, je navigue ou ai navigué seul fréquement, y compris dans des régions et ports inconnus, j'adore.

Voila, curieux de vous lire...

L'équipage
3j

La première année après l'achat de mon 38 pieds, après juste 2 jours d'essai l'année de l'achat je suis parti en solo, sans pilote, sans électronique, sans traceur (juste une tablette), avec un moteur moyennement fiabilisé pour une boucle de Port-Saint-Louis-du-Rhône à Hyères via Frioul, Corbières et Les Embiez à l'aller et Hyères-Frioul en direct, dans une queue de coup d'est, en solo accompagné au retour.
J'aime la solitude et pas d'appréhension particulière.


Pierre3:Mais comment as-tu fait sans pilote auto ? Et à quelle saison était-ce ? (du genre juillet- août ou plutôt hors saison quand c'est plus calme)·le 30 août 17:42
Sailortoun:Je barrais 6-8 heures dans la journée, parfois juste barre freinée et en surveillant la route.c'était mi-septembre.Le plus compliqué, c'est les manœuvres de port, faut prévoir assez de pare-battages et des amarres prête devant, derrière et en embelle.Partout, j ai demandé de l'aide, mais on m'a toujours demandé de me débrouiller, personne dispo.À Hyères, j'ai même du plonger remettre une manille plus bas sur la chaîne car la pendille était trop courte... ·le 30 août 18:20
Pierre3:Tu as du te sentir vivre...:)·le 30 août 18:27
Sailortoun:Je me serai bien passé de la plongée dans le port de Hyères, de leurs douches tièdasses et de l'antipathie du gars de la capitainerie mais je garde un bon souvenir du reste de la balade. Aux Embiez, on m'a donné un emplacement travers au vent entre 2 superbes voiliers en bois. J'ai du m'y reprendre à 3x pendant que les 7 ou 8 bateaux d'en face attendaient que je me ramasse grand moment de solitude...·le 30 août 18:33
Pierre3:C'est ce que je souhaiterais éviter, entrer (et sortir) de ports à moitier vide hors saison et avoir personne qui me regarde...au moins au début.·le 30 août 18:36

Quand j'etais jeune, j'ai pas mal navigué seul. Traversée de l'Atlantique, Ecosse Açores... Mais c'etait pas mon truc. Les femmes me manquaient. Des que j'arrivais dans un port, je bavais devant le moindre cotillon qui passait. Du coup, j'ai embarqué celle qui aimait naviguer et on a fêté nos 40 ans et pas mal de centaines de milliers de milles.


Pierre3:Je comprends le coup des (de la) femme(s) qui manque...·le 30 août 17:55
creek:Les femmes qui acceptent la vie à bord sont plutôt rares , encore plus sur un bateau de taille modeste (ou ca sélectionne ), et perso avec la promiscuité, je prefererais eviter de faire des gamins à bord ! (J ai pas de gamins par choix, liberté cherie)·le 30 août 18:21
ED850:"La liberté est elle l'absence de contraintes?" Vous avez 4h.·le 30 août 18:29
creek:En effet, pour moi la première liberté est l'absence de contraintes autant que possible. Apres si on peut réaliser quelques envies persos c est pas mal en bonus. Mais en sachant que les desirs ajoutent en général toujours plus de contraintes, comme un bateau toujours plus grand et complexe·le 30 août 18:47
Racaillou:Est-ce que la liberté, ce ne serait pas de pouvoir choisir les contraintes qu'on s'impose? ·le 30 août 19:41
Jef-370:"La liberté c'est de choisir ses contraintes et ses exigences". (Olivier de Kersauzon)Devine le nom de mon voilier... ;-) ·le 30 août 21:45
pierre 2 the minimalist:Bof ! J’ai eu deux enfants et j’ai toujours fait ce que j’ai voulu,je precise que je ne suis pas tres fortuné pour autant et je ne pense pas que les enfants soient une entrave a la liberté ,bien au contraire !·le 30 août 22:48
entre-cotes:Une transat retour seul aussi quand j'avais 23 ans. J'ai adoré. J'ai aussi adoré naviguer avec ma compagne.·le 30 août 23:21

Hello,
Je ne navigue à deux que très bien accompagné.
Si ce n'est pas le cas, et ben je navigue seul.
Étant en plus régulièrement sujet au mal de mer, je préfère quelque part gérer mon état tout seul.
Bon, je ne vais au ponton que pour laisser le bateau en hivernage, le restant du temps, je suis au mouillage.
J'ai d'ailleurs prévu de caréner, à peine revenu à bord, et donc de partir assez vite pour une petite nav de 140 miles, à priori en solo à moins d'une agréable surprise de dernière minute... 🙂


Pierre3:C'est courageux pour le truc du mal de mer...·le 30 août 18:03
Pat45:Ma dernière equipiere, qui compte bien revenir cette saison, m'a offert la fameuse paire de lunettes anti mal de mer.Ça va me faire un drôle de look, mais si c'est efficace, ce sera toujours mieux que d'avoir à nourrir les poissons...🙄·le 30 août 20:31
James :As-tu essayé le Sturgeron ?·le 31 août 09:00
Pat45:Oui, ça a marché quelques temps, désormais ça me rend très nauséeux...·le 31 août 09:06
James :Ah mince ,moi qui croyais que justement il y avait peu d'effets secondaires...J'en ai donné une fois à un client et il était content...·le 31 août 15:35
Pourkoa:Je l’ai déjà évoqué dans d’autres fils le point P6 ou Nei Kuan de l’acupressure chinoise donne de merveilleux résultats il ne s’agit pas juste de se le toucher ;) , avec un tissu ferme (non élastique) vous faite un bandage pour maintenir, une bille de jeux en verre, enfoncé sur le point . Le point précis est identifiable en ressentant un truc bizarre névralgique quand on est dessus en appuyant. Si vous le faites avant de prendre la mer c’est parfait , si c’est une fois que vous avez le mal de mer il vous faudra dans les quinze minutes pour que l’effet ce manifeste.·le 31 août 16:36
Pat45:Oh???ok, je vais regarder ça...merci!·le 31 août 16:52

Perso j’ai remonté mon Sun Fizz en solo de Gibraltar à port St Louis du Rhône .
Quand les conditions étaient bonnes je faisais la nuit ,plein de pêcheurs donc sommeil quasi impossible du coup j’allais me reposer au port donc plein de refuge à découvrir,la côte espagnole Méditerranée ne se prête pas super au mouillage hormis près du cap creus…Bon si c’était à refaire je resterai au large par les baléares là où le sommeil est possible .Septembre 2023.
Bonjour.l’avantage du solo tu t’occupes que de ton cul et tu gères toi même tes bourdes et tes choix et ça c’est du luxe….
Je vais repartir sur mon 32 pieds mais je sais pas où ???
Certainement en solo même si j’ai kiffé une remontée des Antilles Grenade Guadeloupe acores avec une équipière bien sous tout rapport !!!!😍😍🤪🤪😜


Pierre3:Entre toi et Pat45 vous allez faire passer la navigation solo comme le meilleur remède contre la misère sexuelle...;-)·le 30 août 18:22
Pat45:Heu, un bon pote m'avait fait remarquer que naviguer avec une femme avec laquelle on n'avait pas d'atomes crochus mutuels, c'etait bien pire que d'être tout seul.Le bateau est un tout petit espace de vie, soit on est très intime, soit on n'a justement plus assez d'intimité, pour ceux qui me suivent, et qui ont encore des restant de libido...🤣🙄·le 30 août 20:28

J'aime bien naviguer seul mais je pense que j'aime encore plus manœuvrer seul le bateau en amenant des gens à bord , sans qu'ils aident à la manoeuvre, et partager la nav, offrir des snacks , parler de voile and co.
C'est ce que j'ai fait avec mes deux précédents bateaux .
Bien sûr s'ils voulaient participer aux manœuvres je les laissais faire, mais quand ils sont débutants et qu'ils font de grosses conneries , je préfère tant qu'à faire le faire moi-même , y compris pour l'accostage, amarrages etc


En paraphrasant un des freres Marx, je ne pourrais pas naviguer en compagnie de quelqu un qui accepte de naviguer avec moi :)


Pierre3:I don’t want to belong to any club that will accept me as a member....;-)·le 30 août 18:15

Ma dame aime le voilier comme le vélo: à la descente. On s'est plus ou moins tacitement mis d'accord sur le fait qu'elle supporte - voire qu'elle apprécie - les navigations tranquilles, au portant, jusqu'à 3-4 jours. Mais lorsqu'il faut remonter le canote et passer potentiellement plus de temps à tirer des bords, c'est Bibi qui s'y colle. Solo puisque mon seul essai avec un équipier s'était relativement mal passé. Avec plus ou moins de bonheur, mais généralement ça se passe bien, je m'entends plutôt bien avec mécolle! :-)

Même si jusqu'ici je n'ai pas encore passé plus de 6 jours en solo.


Il n'y a que des gens qui ont navigué seul et qui t'en disent du bien qui te repondent Ta question est plutôt à l'inverse "vous pourriez ou seriez tenté de naviguer seul, mais vous ne le faites pas. Pour quelle(s) raison(s)?
Ma raison est que seul, une femme me manque.


mocitoo:moi c'est juste la mienne qui me manquerai.. :-), mais comme elle ne touche a rien a bord, je fais ce que je veux, et si je tombe a l'eau ben...·le 30 août 18:23
ED850:Et puis, qui c'est qui ecrirait le blog?😁·le 30 août 18:31
Pierre3:Exact, j'imagine peut-être à tord que la plupart sur HEO ne naviguent pas seuls, c'est ce qu'on constate dans les ports.·le 30 août 18:31

Perso en 3 ans et deux voiliers successifs , ma compagne n est venue que 3 ou 4 fois à bord quelques heures naviguer, et elle avait déjà le mal de mer .
Faut dire que les japonaises sont pas très portées sur la voile lol en général .
Donc j'ai abandonné l'idée qu'elle veuille naviguer plus ou moins loin avec moi, et j'aime pas forcer les gens, du coup ça simplifie mes choix et de rester vers des bateaux assez minimaliste puisque c'est ma préférence . Pas besoin d'agrandir la taille pour les exigences d'une compagne qui de toute façon même avec un bateau de 50 pieds y trouverait encore des problèmes de confort...!


Pierre3:La mienne est du genre à venir à l'escale en avion...·le 30 août 18:28

Même si nos avis divergent sur le choix du bateau, elle ne veut pas de fifty, ma femme adore naviguer, du coup jamais en solo, sauf pour une petite distance genre Le Havre/ Honfleur, autrement nous avons toujours tout fait ensembles. J’imagine que le solo c’est comme un quart de nuit où on gère le bateau seul.


Pierre3:C'est bien qu'elle adore naviguer, j'imagine que c'est relativement rare.·le 30 août 18:33
ED850:En navigation lointaine, les couples sont très très majoritaires. On rencontre quelques solitaires, parfois par choix , souvent en liaison avec une contrainte (décès de la compagne ou autre). Les femmes sont plus souvent qu'on ne le croit moteur dans la nav. Souvent moins anxieuses que leurs hommes, elles poussent aux navigations, aux voyages et aux decouvertes. Elles sont aussi parfois gentiment la fausse raison que donnent les hommes pour justifier leurs propres faiblesses. Le "on arrete de naviguer parce que ma femme ne veut plus" est bien plus facile à dire que le "j'arrete, parce que je me pisse dessus à chaque depart"·le 30 août 18:47
creek:Je pense que si des gars arrêtent la voile , c'est justement parce que la compagne ne suis pas le projet et que le gars s'ennuie en navigation seul ou n'a plus la motivation de le faire . Donc dans ce sens une compagne peut aider à booster sa motivation , mais pour beaucoup de gens j'ai l'impression que la raison principale c'est surtout que elle ne veut tout simplement pas venir. Donc soit le gars part seul ou il arrête la voile, ou elle arrete la relation ;) ·le 30 août 18:52
Pat45:Oui, c'est ce qui m'était arrivé en 2015...ma future ex femme m'avait donné un ultimatum, c'était elle ou le bateau.Vu que j'avais envie de découvrir de nouveaux horizons(de toutes sortes...🤣), j'avais fait un choix que je ne regrette pas, ayant été sacrément gâté depuis.Je précise qu'elle était et qu'elle est toujours fort jolie!·le 30 août 20:52
creek:Perso etre en couple ne m'a jamais empêché de faire mes projets , même si j'ai parfois un peu adapté comme pour mes deux voiliers en Asie, alors qu'à la base j'avais plutôt prévu de commencer en France. Par contre j'ai eu quelques relations avoù parfois la fille faisait le chantage classique "si tu ne veux pas de gamin je te quitte", et dans ce cas là je lui ai dit " pas de problème au revoir" . Alors pour un voilier je pense que il y aurait pas de problème non plus pour moi .On a qu'une vie et il faut faire ce qu'on aime avant tout, seul ou pas·le 30 août 21:11

Mais ou sont donc les appréhensifs ?


3j

La première question ( et la plus importante à mes yeux) à se poser est de savoir si vous aimer vous retrouver seul en pleine nature...si la réponse est oui, alors vous pouvez envisager de tenter de naviguer en solo...
Reste votre niveau de connaissance en matière nautique mais tout s'apprend ( école de voile ) et votre niveau technique : capacité à vous dépanner et vous débrouiller seul ....
Je naviguer seul depuis près de 40 ans et j'en retire beaucoup de plaisir car la solitude en mer te fait découvrir qui tu es vraiment sans interaction des autres....mais je comprends très bien que ce n'est pas le kif de tous...bonnes nav à tous


La première fois que j'ai embarqué une équipière et plus si affinité, elle a vidé les 300 litres d'eau de la réserve dans la matinée.
Depuis, je navigue en solo...
VdB


Oulah. Les femmes vident l'eau des cuves, les femmes sont des boulets, n'aiment que le confort, sont des contraintes ... Que de poncifs. Toutes celles qu'on rencontre, qui vivent bien à bord avec leur mari et parfois leurs enfants prouvent avec bonheur le contraire.
Ne faudrait il pas plutot se poser la question, en tant qu'homme pourquoi elles ne vous suivent pas?
(Je comprend tout à fait kea qui aime naviguer seul par choix)


Pierre3:ce n'est pas que Les femmes...statistiquement, combien d'hommes aiment être à bord d'un voilier, assez pour y passer des jours ? 1 sur 10 ?·le 30 août 19:33
mocitoo:la mienne est "rustique", que ce soit nos voyages en C15 amenagee ou a bord de 37.2, jamais entendu se plaindre, pas plus l'hiver quand il fait 10 dans la maison...·le 30 août 19:42
Now:+1 pour ED, que des poncifs sur les femmes. La population H&O serait elle majoritairement machiste ?·le 31 août 01:05
entre-cotes:+1 aussi pour ED. Visiblement il y a encore beaucoup de travail à faire dans un monde très macho.·le 31 août 15:56
Pat45:Mais non...on est juste quelques un à pratiquer le 2nd degré, hein...🙄🤗·le 31 août 16:24
Calypso2:pour moi il n'y a absolument rien de macho au faite que ma femme prefere ses passions aux miennes ...elle adore ses animaux moi mon bateau ,je respecte son choix et elle respecte le mien ..tout simplement ·le 31 août 16:25
Pat45:Et puis tout s'apprend...la blonde copine de mon frère avait bien réussi, après quelques temps de durs apprentissages, à économiser sa consommation d'eau douce.Du coup je lui avais dit de faire pareil avec l'eau de mer, ce qu'elle s'appliquait conscieusement à faire...🤣Je sais, je peux être méchant...🙄·le 31 août 17:02

pour moi avoir un bateau c'est pouvoir le mener seul et ne pas etre obligé d'etre accompagné .
si j'ai un équipier c'est parfait si je n'en ai pas c'est tres bien .
par contre ma femme ne partage plus mes virés ,c'est tres bien pour elle et pour moi tout le monde trouve son compte ..donc j'ai des RTT ...


Salut Pierre,
a) j'ai un tempérament un peu solitaire. Je navigue une petite moitié avec ami ou amie. L'autre moitié en solo, etvje vais où je veux et quand je veux.
c) c'est le risque. Mais bon avec une vhf..
e)en solitaire et en saison, on est souvent aidé par les voisins du moins en Baltique
f) on est plus prudent et on anticipe les prises de ris

g) petit bateau , petit problème.

Je viens de naviguer 15 jours avec un ami que je connais depuis 35 ans. Hyperactif malgré ses 72 ans
J'ai ensuite passé la journée dans un mouillage calme et tranquille, histoire de me reposer. C'est plus compliqué en équipage.

Par contre, c'est vrai qu'une bonne journée en solo, c'est fatiguant. Surtout ici en Baltique, avec des changements de cap frequents


Pierre3:Salut Benoit, oui la ou il y a des îles oui c'est assez éreintant, il y a aussi pas mal de trafic. J'ai un billet d'avion aller simple pour Stockholm le 16/9, l'idée est de ramener le bateau de Nynashamn (sud de Stockholm donc) vers Pavilosta (petit port en Lettonie) ou je vais laisser mon bateau cet hiver (pas eu trop de succès ailleurs avec mes emails). C'est petit mais assez joli et champêtre (donc Pavilosta). Je me réjouis de mener le bateau seul sur ce trajet (que je n'ai pas encore préparé d'ailleurs, peut-être possibilité d'escale à Gotland mais si possible sans trop de détours). Pour l'année prochaîne on pense à la Norvège, on verra.·le 30 août 20:46

Eh ben dis donc, le 2eme degré, ça a l'air d'être une notion inconnue pour les 3 qui m'ont mis des - et ED850 qui démarre comme un pet sur du marbre :-)
Alors en réalité, je navigue avec la même équipière depuis 50ans et je n'ai pas l'intention d'en changer.
Respirez par le nez...
VdB


ED850:Ah, désolé, VdB, je n'avais pas saisi le 2nd degré. Il semble que je n'ai pas été le seul.·le 30 août 22:53
Elpeyo, le poisson rouge:300 litres, je me disais bien ;)·le 30 août 23:06
Inlay:Et oui il voulait dire 3 millilitres .·le 31 août 08:44
James :Il voulait parler du rhum !Elle avait dû lui siffler ses 3 litres de sa réserve personnelle ?·le 31 août 09:06

Naviguer en solo c'est l'indépendance, la où on apprend le plus vite et ne plus compter que sur soi même c'est le pied total !


Merci pour vos retours mais je suis étonné de l'absence totale de retours de personnes ayant eu des appréhensions ou en ayant toujours à ce jour. Comme si il y avait deux "groupes" d'une part les solos "naturels" qui ne se sont jamais trop posé de questions et les autres que ça n'intéresse pas du tout.


Salut Pierre,
Jamais de hauturier, des traversées jamais seul, du cabotage plus ou moins long en revanche en solo.
En solo par plaisir assez souvent, par obligation parfois, mais jamais contraignant. Par obligation parce qu'un(e) équipier(e) se blesse et doit rentrer à terre, parce qu'il faut ramener le bateau, respecter un impératif (horaire, date). Par goût avec "mes" premiers bateaux, sans doute des restes de planche à voile :) Par goût aussi de savoir se démerder, de progresser. Plaisir de pouvoir partir à n'importe quelle heure, voir un lever de soleil en pleine mer, naviguer sous la lune, s'exercer à remonter l'étang sans moteur...
Contraignant quand même une fois avec le GT26 où je suis sorti seul sur toilé, avec la tram qui montait.. et où j'ai mis du temps à affaler mon grand génois sur mousquetons dans la houle qui se levait ; ça aurait été mieux à deux.
Mais c'est aussi pour moins naviguer en solo que j'ai passé (ou répondu à) des annonces d'équipiers avec qui on a partagé de bons moments à bord.
Peyo


Pierre3:Merci pour ce témoignage.·le 30 août 22:21

Sympa le sujet :)

Pour faire le plus court possible, j'aime la navigation en solitaire occasionnellement, mais le mode de vie en lui même n'a d'intérêt pour moi que partagé.

En développant un poil, j'aime parfois être seul en mer mais dans le même esprit que j'ai souvent passé un mois seul en jungle à chasser et pêcher, ou en montagne dans des cordillères paumées, ou dans le grand nord en hivernal, etc (à chaque fois environ 1 mois). Mais dans la vie je ne suis pas solitaire et n'aime pas particulièrement la solitude, la vie en mer pour moi est meilleure partagée, largement.
Aussi, ma femme est autant passionnée que moi, très aventureuse et une véritable merienne qui plus est (biologiste marin, apnéiste, marin, etc)


Je crois ne pas avoir souvenir d’avoir une fois navigué « tout seul », je veux dire sur un croiseur (on met de coté les deriveurs / voile legere), et sans personne d’autre à bord. Je n’en ai pas eu l’occasion. Ça viendra peut être, mais d’une manière generale pour moi c’est mieux à partir de 2.
Plein de navs en faux solo par contre, dont des croisières en tant que seul compétent : c’est epuisant de tout gerer, le bateau + les gens.
Mon seul vrai frein serait les manœuvres de port. C’est deja souvent chaud à 2… enfin mon bateau actuel est assez peu adapté au solo (bastaques, pas d’enrouleur, pas de guindeau, un pilote un peu faiblard…) tout peut se faire seul mais 4 mains dispos facilitent beaucoup les choses.


Pierre3:Je comprends l'appréhension pour les maneuvres de port, dans mon cas l'idée est de faire du solo hors saison. Les maneuvres de port seul me semble compliquées quand on a des contraintes de temps et de place. La ou mon bateau se trouve (Baltique) dès septembre beaucoup de bateaux sont retirés de l'eau et donc les port déjà au 3/4 vides. Donc tu choisis ta place, Par exemple celle qui te permet d'arriver face au vent, seul avec du temps tu peux aussi décider que tu ne le sens pas et préfère trouver un mouillage sympa. Certains endroits s'y prêtent mieux que d'autres, c'est le cas avec la Baltique , ses milliers d'îles et de pontons en bois mais aussi probablement d'autres endroits comme la Grêce (?). ·le 30 août 22:37
pierre 2 the minimalist:Depuis quelques annees mes filles se sont repris de passion pour le bateau c’est agreable de ne plus naviguer seul !·le 30 août 23:01
creek:Les complications de la navigation et des accostages en solo , c'est une des raisons pourquoi je préfère rester sur un bateau de taille modeste aussi. J'ai pas eu trop de mal à faire des départs, navs et des retours au port en solo avec mon 9 m avec du cabotage, j'ai trouvé intéressant et très libre en effet d'aller où on veut , relation entre soi-même , la mer et le bateau. Mais je trouvais un peu plus stressant pour le retour dans un port et l'amarrage . Sur mon 8 m du coup j'ai trouvé beaucoup plus facile et à l'aise et j'ai fait plus de navigations solo avec celui-là . S'il y avait quelques ratés sur l'amarrage j'avais juste à prendre la gaffe , pousser du pied ou tirer et je me remettais en place. Par contre pour de plus longues navigations je trouve quand même plus intéressant et sûrement aussi plus sécurisant d'avoir au moins un équipier à bord, au cas où.
Mais à mon avis ça me semble important de naviguer seul , au moins avoir un peu d'habitude pour ça. D'ailleurs j'ai l'impression que plus le bateau est gros, plus les plaisanciers sont en demande de d'aide pour naviguer , et j'ai rarement vu des bateaux de plus de 9 m sans au moins un ou deux équipiers à bord pour aider aussi. La dépendance continuelle envers un equipier ou plus, de meme que la dépendance au moteur, je trouve dommage , on perd en liberté et en autonomie.·le 31 août 00:15

J’adore naviguer seul, je suis hyper zen même qd je suis coincé à la barre deux heures entre les embiez et porquerolles avec une grosse houle et rafales à 30 nds plus.Plein vent AR sous GV et une marge de 5 degrés de chaque côté, pilote on oublie, avec un équipier j’aurais été très stressé, la non, concentré c beau ces conditions avec des gros surfs

S’organiser est un bonheur, pas à gérer la nourriture les heures de coucher et de réveil, le kayak monoplace est un bonheur

J’ai de tres bons souvenirs de navs avec mon épouse en particulier Bilbao baiona puis autours corse et Sardaigne c était il y a 15 ou 20 ans, désormais elle vient passer la journée pour se baigner

Se débrouiller dans les ports ça s’apprend il faut toujours avoir une solution de secours surtout avec un monocylindre

Il faut aussi être prêt à gérer plein de trucs, genre coude d’echappement qui explose à mi chemin entre port Cros et corse etc

Quand j’ai des gens à bord, je suis content un moment et ensuite je suis soulagé quand ils partent

Par ailleurs un bateau marin qui pardonne tout est un plus, éviter les bateaux volages avec beaucoup de fardage et peu de l’Est

J’ai beaucoup navigué à San Francisco mais seulement dans la baie avec un Santana 22 dessiné pour la baie, 50 % de lest costaud et rassurant, pas mal de régates solos

Je partirai bien pour un Jester Trophy sur les acores mais les années passent


Peace and Love:Le Santana 22 d’un architecte réputé aurait fait un tabac en Europe, et aurait sûrement trusté les premières places des mini transat ·le 31 août 01:00

Hello,
J'avais été gâté en 2013 lors de ma première nav solo, entre Portimao et Porto Santo.
La trappe de survie s'était ouverte, poignées cassées, lors de la première nuit, à 100 miles des côtes, avec 2m de creux et un peu d'air.
Beaucoup d'eau était rentrée, le cata filait à 8 noeuds, et j'étais bien sûr bien malade.
J'avais néanmoins réussi à régler le problème et à arriver très fièrement à bon port 2 jours plus tard, tout seul, comme un grand.
C'est sûr qu'en solo, on apprend à se connaître...🙄🙂


Quel pied la navigation solo, ne rien devoir à personne se sentir vivant responsable uniquement de soi-même sans le soucis de la sécurité des autres qui vous accompagne gérer son temps comme bon vous semble... Vivre pleinement l'instant quoi.


Pat45:Oui, c'est un peu ça...·le 31 août 09:07

Salut,
Pour ma part, j’ai trop peur ….de m’ennuyer. Je suis bavard et assez extraverti, donc n’avoir personne à saouler avec mes blagues à 2 balles ou des discussions de toutes sortes m’effraie.
Le deuxième point c’est la peur tout court (coup de vent, santé, etc…), au large, seul avec un vent qui monte, etc etc…je pense être honnête et humble en avouant tout ça.
Et je pense aussi ne pas être le seul dans ce cas.
Pour les manœuvres, c’est au port le plus embêtant. En nav, je le sens d’affronter mais j’ai mis beaucoup d automatismes pour m’aider, même si madame a de bons réflexes, manier seul un 45 pieds n’est plus trop de mon âge…


Pierre3:Je comprends tout à fait et je suis aussi du genre à souler les autres avec mes tirades sorties de films (toujours les même), du genre "vas y fonce sur un malentendu ça pourrait marcher"·le 31 août 09:02
Calypso2:et bien je serai un mauvais équipier ; je ne "cause" que lorsque j'ai quelque chose à dire ,c'est à dire pas souvent ..😒·le 31 août 09:11

Pour répondre à Pierre, les manœuvres de port sont quelquefois compliquées.
Bien choisir sa place en fonction du vent, et du vent prévu pour le départ du lendemain...

Le problème, c'est aussi la préparation : mettre les défenses, les haussières, affalée la gv.
A 2, on peut tourner en rond dans le port. En solo, on est souvent forcé de préparer dehors. Donc d'avoir un vent qui vient du port et pas trop de clapot ou de houle. Pareil pour le départ.


Pierre3:J'y pense beaucoup à ces difficultés ,naviguer hors saison et prendre son temps devrait compenser en partie le manque d'équipier j'imagine.·le 31 août 09:04
creek:En solo si le bateau n'est pas trop grand, je trouve relativement facile d'anticiper les manœuvres de port , de sortie et d'entrée . Et beaucoup plus facile au large en nav. Par contre si le bateau est pas le plus simple , du genre en course croisière comme l'était mon précédent voilier du 8 mètres, avec une balancine a toujours remettre en bout de bome , un moteur hors-bord complètement excentré au bout de la jupe arrière qui fait que on doit se tenir accroupi sur le tableau arrière pour attraper la poignée de gaz, en même temps qu'on doit gérer les écoutes bien sur plus à l'avant , pas de lazy bag, ni meme de lazy jacks, (gv a ramasser sur le pont et ferler rapidement ), foc sans enrouleur donc pas mal d acrobaties sur le pont), et retour sur amarrage méditerranéen dans un port etroit avec 4 amarres pas des plus faciles à fixer, je trouve pas très pratique en solo , mais au moins ça donne de l'entraînement et avec l'habitude ça se fait sans trop d'ennuis . Mais ça reste moins facile qu en duo·le 31 août 09:39
Corianella:Tout a fait d'accord. Ce qui me stresse le plus en solo c'est de prendre un coffre dans un bon clapot.Au grand large pas de problème et mon bateau est bien adape au solitaire tant par sa taille (11m) que par son equipement, ca roule tout seul. Bien sur, il faut anticiper un peu les manoeuvres, ·le 31 août 20:07
Peace and Love:Pour prendre une bouée en solo ou même en équipage Faire une boucle avec une amarre lourde ou mieux un peu lestée. Arriver très lentement voile ou moteur sous pilote . Jeter la boucle autour de la bouée. Ensuite s amarrer dans les règles. 10 ans de pratique, zéro échec même avec 30 nds et clapot, dans ce cas pas du premier coup. En désespoir de cause garder la barre et la commande moteur et prendre par l ‘arrière ·le 31 août 20:32

Et si ça peut te rassurer,j'ai toujours une légère appréhension en solo, au moment du départ.
Une fois parti, ça roule


Pierre3:Je peux bien imaginer.·le 31 août 09:05
Pat45:Bah oui, on est tous pareils...lors d'une nav Panama-Guatemala (1200miles) en solo, je m'étais tellement préparé psychologiquement à l'aventure, que je n'avais même pas été malade, malgré des conditions rock n roll les 2 premiers jours...🙄·le 31 août 09:12
Sailortoun:+1, sous mes faux airs de détendus, je suis aussi un anxieux et, en dehors de ma place habituelle, la manœuvre de départ et d'arrivée est toujours un petit stress en solo. J'essaie de toujours préparer le bateau au mieux et de ranger un maximum le pont pour pouvoir me déplacer rapidement au besoin.·le 31 août 10:26

Bien sûr qu il y a de l appréhension.
Quand on est seul on passe notre temps a tout surveiller de l oeil qui fait un scan permanent. Comme pour conjurer le mauvais sort.
Enfin pour moi c est comme ça.


Hello,
Concernant l'aide apportée à bord, les equipieres que j'embarque ont bien souvent pas mal de talents (cuisine, ménage, etc...🤣), mais n'ont souvent que peu ou pas navigué pour la plupart.
A part rattraper une écoute de génois en cas de virement de bord, elles ne participent que très peu.
Et la nuit, elles se reposent ou se saoulent ...!🤣
Je précise d'ailleurs toujours à l'avance que je sais naviguer tout seul, et que je peux être très malade...


En solitaire le plus dur c'est la sortie du port et le plus gratifiant l'amerrissage après une navigation forcément réussi !! Il faut un voilier qui se prête à l'exercice et bien anticiper les manœuvres. Je prends beaucoup de plaisir à naviguer seul au large, moins en côtier pour les raisons de veille permanente impossible. A l'escale quand je suis seul j'ai une nette préférence pour les endroits urbains qui me permettent des interactions sociales facilitées. Mon amie qui est très sensible au mal de mer m'accompagne pour des navigations continue de 200 milles nautique au maximum. On peut donc naviguer en couple en côtier sans grande difficulté. Naviguer avec un équipage de "compétition" me plaît aussi beaucoup ! Malheureusement mon vieux selection n'attire pas les bouffeurs de milles expérimentés ...Il me faudrait un class 40 nouvelle génération ou mieux un dragonfly 40 pour les attirer !


Peace and Love:Pourquoi veille permanente impossible en côtière ? A mon avis c plutôt le contraire, non ?·le 31 août 09:43
yvesbtz:Au large les alarmes AIS suffisent, tu peux vaquer à tes occupations sans arrière pensée...En côtier tu te dois de faire une vieille visuelle constante beaucoup plus facile en équipage que en solitaire.·le 31 août 11:22
gorlann29:yvesbzh, es-tu au courant qu' au large, il y a parfois des gens qui naviguent sans émetteur AIS? ·le 31 août 14:04
ED850:Oui, on peut toujours trouver un Gégé ou un Dédé qui aura vu un bateau sans AIS, mais nous, au large, on est peinard et la veille est essentiellement tenue par le repetiteur AIS à coté de moi dans la couchette. Mais libre à ceux qui souhaitent faire des quarts meme au milieu du Pacifique ou de l'ocean Infien de le faire. Mais nous, on aime bien dormir.·le 31 août 14:18
yvesbtz:Oui moi !·le 31 août 14:18
yvesbtz:En solitaire tu n'as pas vraiment le choix...il faut essayer de gérer au mieux le risque d'abordage.·le 31 août 14:20
yvesbtz:Je navigue au large en solitaire avec uniquement un récepteur AIS, c'est ainsi. ·le 31 août 14:23

Il y a des petits "détails" qui doivent être optimisés. Par exemple les noeuds de chaises de mes écoutes de foc ont tendance à "accrocher" aux virements de bord ce qui au minimum rend la manoeuvre fatigante car du coup je dois border le génois trop tard et au lieu de "wincher" 50 cm d'écoute je dois le faire pour 2m. Il faut que je trouve un système d'accroche de l'écoute plus "lisse", je pense à un seul long bout avec une épissure au milieu pour y placer un mousqueton, au moins essayer. Idem avec le marquage de la drisse de GV. Je l'ai déjà marquée pour le 1er ris mais pas encore le 2ème. Ca fait une énorme différence quand je suis au pied du mât.


Sailortoun:Tu peux essayer un long bout juste passé en tête d'alouette dans le point d'écoute, ça devrait améliorer le glissement. Sinon voir où ça croche et poser des protections.·le 31 août 10:23
Pierre3:Merci de l'idée pour mon écoute.·le 31 août 10:29
ED850:En nav seul, ou en equipage reduit, on peut aussi avoir des voiles adaptees. Notre grand genois leger faisait 70 m2, mais on navigue avec le GSE de 45 m2, bien plus facile d'usage et , bon, si on perd un peu par moins de 8 kn de vent, on y gagne beaucoup en tranquillité. Sur ton bateau à tres grand triangle avant, mettre un plus petit sur l'enrouleur peut te faciliter la vie.·le 31 août 10:35
Pierre3:C'est déjà anticipé quand j'avais changé de GSE, suis passé de 47 à 39 m2. Ca fait un moment que cet histoire de solo me trotte dans la tête.·le 31 août 10:51
ED850:Je ne pense pas que la navigation en solitaire presente une difficulte technique supplementaire. Je pense que la difference est plus morale. Un bel endroit ou un beau coucher de soleil est d'apres moi, bien plus beau quand on le partage. Une belle nav bien precise avec le bateau qui donne son maximum est plus jouissif quand tu vois le plaisir dans les yeux de l'autre.... Mais bon, techniquement, faire tout seul n'est pas plus ou moins difficile qu'à plusieurs.·le 31 août 11:05
Pierre3:j'envois plein de photos et film et même mes calembours éreintant à toutes mes victimes sur Whatsap...:-)·le 31 août 11:22

bonjour, oui naviguer en solo je le fais depuis plusieurs années sur mon feeling 30, A 73 ans, c'est pas trop compliqué sauf si imprévu...je dirais que le problème est de partager les manœuvres lorsque l'on prend un(e) équipier(e), on a tellement l'habitude de tout faire, que malheureusement on hésite pour déléguer, ce qui est frustrant pour l'équipage.


Pierre3:Oui j'imagine.·le 31 août 11:22
boulja:aujourd'hui, je suis sorti en mer, mais pas en solitaire, j'étais avec mon chien...20 noeuds, un ris (mis dans l'avant port), il a simplement fallut que je gère en plus le stess de l'animal, qui finalement s'est apaisé. Belle sortie.·le 31 août 20:42
2j2j

Holà,

Il y a une sacrée différence entre naviguer seul ou accompagné,ne serait-ce que pour les quarts...

Tu prends un ris et tu as des soucis ou ça qui coince ,ou tu voudrais bien un petit coup de lof pour border le gros génois, c'est bien plus facile à deux...

Tu arrives en côtier après une traversée fatigante,ton équipier(e) te remplace pour une petite sieste réparatrice malgré le monde autour, ça c'est appréciable !

Je navigue seul la plupart du temps,sauf quand j'ai des clients à bord,mais j'apprécie les amis quand ils viennent...


La seule chose qui m'arrête c'est de dormir sans quelqu'un qui fait la veille


ED850:Moi pareil, mais sans la seconde partie de ta phrase (à partir de qui)·le 31 août 17:15
Pat45:C'est justement en solo que je dors le mieux...ma dernière equipiere, dont c'étaient les premières navigations, m'avait interdit d'aller me coucher.Du coup, je passais les nuits dans le cockpit...🙄😁·le 31 août 17:21
Polmar:Tu y dormais?😂·le 31 août 17:33
gorlann29:Pour dormir en solo, j' utilise mon radar (vous savez, le truc qui sert à rien d' après hisséo).·le 31 août 18:01
Pat45:Bah, beaucoup.moins bien que dans ma cabine, hein...🤣·le 31 août 18:05

Effectivement, la navigation en solitaire peut s'envisager de deux façons, avec ou sans veille. En ce qui me concerne, je suis souvent en solitaire, en progressant par étapes journalières, donc en effectuant une veille quasi constante. En revanche, je n'ai jamais envisagé de longues traversées seul à bord. Celles que j'ai effectuées étaient toujours en équipage, et j'ai d'ailleurs remarqué qu'à moins de sortir des sentiers battus, il n'est pas rare de croiser d'autres bateaux effectuant la même route.
Jean


"Navigation à la voile en solitaire de plus de 24h00 réglementations"
Question posée à IA DeepSeek...

Absolument. La navigation à la voile en solitaire de plus de 24 heures est une aventure exigeante qui implique une préparation rigoureuse et le respect strict de réglementations nationales et internationales. Ces règles visent à assurer votre sécurité et celle des autres usagers de la mer.

Voici un guide détaillé des réglementations et bonnes pratiques à connaître.

  1. Réglementations Internationales (COLREG)

Les Règles Internationales pour Prévenir les Abordages en Mer (COLREG) s'appliquent à tous les navires en haute mer et dans les eaux connectées. En solitaire, leur application demande une vigilance accrue.

· Règle 5 : Veille (Look-out) : Vous devez assurer en permanence une veille visuelle et auditive. En solitaire, cela est le plus grand défi. Cela implique :
· Une vigilance extrême pendant les périodes de sommeil. Les siestes courtes (20-30 min) entre deux vérifications de l'horizon sont la norme.
· L'utilisation obligatoire des détecteurs d'objets radar (AIS) et de l'alarme de veille de radar (si équipé).
· La programmation et l'utilisation de l'alarme de déviation de cap (pilote automatique).
· Règles de priorité (Règles 12-18) : Vous devez parfaitement les connaître et les appliquer. Même si vous êtes prioritaire (voilier sous voiles), anticipez que l'autre navire (souvent un cargo) peut ne pas vous voir. Une manoeuvre anticipée et claire est toujours préférable.
· Règles sur les feux et marques (Règles 20-31) : Votre bateau doit être équipé des feux réglementaires (mât, poupe, bouloir) et vous devez les allumer du coucher au lever du soleil et par mauvaise visibilité.

  1. Réglementations Nationales (France)

La France, comme la plupart des pays côtiers, a ses propres règles, gérées principalement par les Affaires Maritimes.

· Titre de conduite (Permis) :
· Pour un voilier de plus de 24m (très rare), vous need un permis mer.
· Cependant, pour naviguer au-delà de 6 milles d'un abri, il est fortement recommandé et souvent exigé par les assurances de posséder un permis plaisance option "côtier" (pour les moteurs de plus de 6CV) et surtout un Certificat Radio (CRR).
· Certificat Restreint de Radiotéléphoniste (CRR) : Obligatoire pour utiliser une VHF, même en simple écoute. Indispensable pour émettre un appel de détresse (Mayday), un appel de sécurité (Sécurité) ou un appel urgent (Pan-Pan).
· Immatriculation et documents du bateau : Vous devez avoir à bord :
· Le titre de propriété ou certificat d'immatriculation (acte de francisation).
· Le permis de navigation (document qui atteste que le bateau est en règle).
· Une assurance en cours de validité couvrant la responsabilité civile (obligatoire).
· Equipements de sécurité obligatoires : La liste varie selon la zone de navigation (côtière, semi-hauturière, hauturière). Pour une navigation de +24h (hauturière), vous devez avoir :
· VHF fixe et portable (étanche)
· Balise de détresse : soit une EPIRB (balise qui émet sur la fréquence satellite Cospas-Sarsat), soit/et une PLB (Personal Locator Beacon).
· Système d'identification automatique (AIS) : De plus en plus considéré comme obligatoire de fait, et indispensable pour être vu des cargos.
· Radeaux de survie (nombre de places en adéquation avec l'équipage).
· Gilets de sauvetage et harnais : Un harnais est absolument indispensable en solitaire. La règle d'or est : "un homme à la mer, c'est un homme perdu". Il faut donc tout faire pour ne pas tomber. Le harnais doit être attaché en permanence dès que l'on quitte le cockpit.
· Feux à main, fumigènes, miroir de signalisation.
· Trousse de secours complète et adaptée à une navigation isolée.
· Extincteurs en nombre et en état de validité.

  1. Obligations de Préparation et de Prévision

Au-delà de l'équipement, le règlement impose une préparation.

· Déclaration d'activité (Sailors Form) : Bien que moins formelle qu'un plan de navigation déposé, il est très fortement recommandé de laisser à terre un document détaillé avec :
· Votre itinéraire prévu (route).
· L'horaire de départ estimé (ETD) et d'arrivée estimé (ETA).
· Les caractéristiques du bateau.
· Le nombre de personnes à bord.
· Les moyens de communication que vous avez (VHF, Satphone, InReach/Zoleo).
· La fréquence à laquelle vous donnerez de vos nouvelles.
· Important : Prévenez la personne à terre lorsque vous êtes arrivé à destination pour éviter des déclenchements de secours inutiles.

  1. Bonnes Pratiques et Recommandations (Non exhaustif)

· Prévision Météo : Consulter une météo fiable et mettre à jour les bulletins en mer via une solution satellite (Iridium Go, PredictWind, etc.).
· Moyens de communication de secours : En plus de la VHF et de l'EPIRB, envisagez un dispositif de communication par satellite (Garmin InReach, Zoleo, SPOT) permettant l'envoi de SMS et la géolocalisation.
· Autonomie : Prévoir assez de nourriture, d'eau (avec une marge de sécurité), de carburant et une source d'énergie alternative (panneaux solaires, éolienne, hydrogénérateur).
· Entretien et Compétences : Savoir réparer seul les avaries courantes (voile, gréement, moteur, pilote automatique). Avoir les pièces de rechange critiques.

Récapitulatif des Obligations Clés pour une traversée de +24h :

Obligation Type Détails
Veille permanente Internationale (COLREG) Utilisation obligatoire des alarmes (AIS, radar, déviation de cap).
Feux de navigation Internationale (COLREG) Allumés du coucher au lever du soleil.
Certificat Radio (CRR) Nationale Obligatoire pour utiliser la VHF.
Assurance Responsabilité Civile Nationale Obligatoire pour tout navire.
Documents du bateau Nationale Titre de propriété, permis de navigation.
Equipements de sécurité Nationale (hauturière) VHF, EPIRB, AIS, radeau, gilets, harnais, feux à main, etc.
Plan de navigation Bonne pratique Laissé à une personne à terre pour alerter les secours en cas de problème.

Conclusion :

Naviguer en solitaire plus de 24 heures est un engagement sérieux. La réglementation est conçue pour cadrer cette activité et maximiser les chances de secours en cas de problème. Votre meilleure alliée est la préparation. Respecter scrupuleusement ces règles n'est pas une option, mais la condition sine qua non pour profiter de cette expérience unique en toute sécurité.

Note importante : Ce guide est à titre informatif. Pour une information officielle et à jour, consultez le site des Affaires Maritimes de votre pays ou un professionnel de la navigation.


ED850:Un jour, il faudra une autorisation pour pisser par dessus bord. Je me demande parfois si le developpement des decrets securitaires n'est pas un moyen de créer une angoisse pour contraindre de plus en plus de monde à rester dans le droit chemin. ·le 31 août 19:10
Hubert, de Cherbourg:L'IA une fois de plus répond à côté de la plaque : il n'y a pas grand chose qui concerne la navigation en solitaire ...·le 31 août 19:45
Calypso2:il ne faut pas une IA pour connaitre tout celà ,c'est defoncer des portes ouverte...·le 31 août 19:56
Pourkoa:Je trouve les désinformations données par l’IA plus que dangereuses pour la pansée et l’être humain a court et moyen terme.la génération de ceux qui ont connu le téléphone filaire sait a peu près faire la part des choses mais la génération des influenceurs…. ·le 31 août 20:15
lapin38:Je ne pensais pas que la pseudo "intelligence artificielle" pouvait me coller un mal de tête pareil 🤣·le 31 août 20:20

Stop l’Ail, c’est les vrais retours et expériences personnelles qui intéressent. À la limite le lien vers la recherche, mais ça peut polluer gravement ce baratin. D’où mon moins un.


Naviguer en solitaire a une composante romantique qui doit beaucoup aux aventures de Moitessier et autres Tabarly (bien sûr aussi Vito Dumas, Slocum, Julio Vilar et tant d’autres qui nous ont fait rêver).
Et puis il y a la réalité: nous sommes en 85 du siècle dernier, je viens de réaliser mon rêve, Obtus, un Jouet 24, je n’ai qu’une expérience limitée du 470 mais un voisin de ponton s’offre à m’accompagner pour ma première sortie, 28 miles jusqu’à Cabrera…
Il n’est jamais venu. J’ai attendu une heure, deux heures, puis j’ai largué les amarres…
En 2024 j’ai gagné le championnat des solitaires, à 77 ans je me débrouille tout seul sur mon beau bato, j’ai aimé naviguer aussi en famille, avec une femme qui ne voulait que du mouillage forain et un môme qui réclamait sa lecture du soir.
Ce même môme va partir dans trois semaines pour sa quatrième mini transat… C’est addictif ce truc.


Bianca:Championnat en Espagne, pas la solitaire du Figaro, mais quand même des régates de 100 à 400 milles, assez longues pour faire rêver le petit citadin que je suis…·le 31 août 20:59
Bianca:Erreur, c’est 2004·le 31 août 21:06
SailorAlex:J'adore, et c'est très exact. Je me permet une petite ligne extraite d'une chronique que j'avais écrite sur une longue aventure arctique hivernal en solo pendant laquelle je mangeait du renne fumé, je piégeais le lièvre arctique et construisait mes abris par -40°C : "[...] alors que l'on est le Parigot citadin que l'on a toujours été jusqu'à là n'a rien de romantique. En fait, le romantisme d'une aventure solitaire n'existe que dans l'esprit de l'aventurier de salon. Nourri de littérature[...]" etc :)·le 31 août 21:08
Peace and Love:Bravo Bianca !·le 31 août 21:44
creek:@Alex , Perso j'ai jamais été citadin et encore moins parigot , j'ai vécu pendant des années dans les forêts des Landes pas loin de l'océan au moins jusqu'à 12 ans pour les landes, souvent avec de longues rando de plusieurs jours en solitaire en faisant des bivouac ou cabanes, et pour moi c'était logique de repartir en sac à dos ou à vélo au début, y compris dans pas mal de pays en évitant les villes et les foules . Par contre je n'ai jamais romantisé la vie dans la nature ou sur la mer, justement parce que j'y étais habitué depuis toujours. Pour moi vivre à terre ou en mer ne devrait pas être un exploit (par exemple des gens comme Mike Horn qui fait rêver les bobos urbains ne m'intéresse pas vraimen, t c'est peut-être des exploits mais c'est pas vraiment un mode de vie durable , c'est juste l'autre extrême de la vie urbaine . Pareil sur les mers, je pense que le mode de vie plus raisonnable et durable c'est simplement de vivre sur l'eau comme sur la terre , si possible en harmonie avec la nature mais pas spécialement faire des expéditions de dingues qui n'ont aucune utilité et qui sont surtout éphémères.Cela dit chacun ses trips bien sûr.Pour moi un bateau c'est aussi un ermitage et un lieu de méditation , que ce soit en navigation , ou même en un lieu précis, comme on peut le faire dans un tipi ou ailleurs.Je pense que les solitaires cherchent avant tout la liberté quel que soit le moyen ou le véhicule·le 31 août 22:53
SailorAlex:Salut Amigo, tu as tout à fait raison ! Je m'en suis aperçu avec mon ex-compagne qui était Lettone et de la campagne, autrement plus rustique que moi donc. Nous n'avions pas du tout la même approche de la nature et j'ai énormément appris avec elle. Moi, j'avais le baston sur le dériveur de mon père, le scoutisme, et plus tard les catacombes de Paris comme exutoire d'aventure. Sinon pour la solitude et ta dernière phrase, je crois que la définition de la liberté est au moins aussi précise et établie que le mot "mañana"" dans un chantier Mexicain. Etre en couple, heureusement, ne me retire aucune liberté. Faire des concessions sur les choses sur lesquels on accepte de compromettre ne réduit pas la liberté. Pour moi bien au contraire, je me sens bien plus serein et plus humain ainsi. Liberté =/ égocentrisme ·le 31 août 23:07

A ce que je lis, je pense que si on considere que la navigation est un moment different de sa vie en général, mon peut voir la navigation en solitaire comme un moment privilégié ou la solitude peut etre un moyen de decompresser de se retrouver ou faire un break necessaire. Par contre, si on vit à bord, que son mode de vie est de naviguer, la vie en couple et meme avec des enfants est un mode de vie partagé par une grande majorité des terriens.Il est donc tout à fait normal que les couples voir avec des enfants soient la tres grande majorité des habitants nautiques.


J'ai fais une premiere petite nav solo de quelques heures en debut de saison pour confirmer que j'étais capable de maitriser seul mon nouveau bateau (feeling 326) dans des conditions un peu musclées.
Je t'avoue qu'au moment de lacher mes amarres dans les courants du golfe du morbihan j'etais hyper concentré me demandant si je ne faisais pas une connerie. Quand tu sors du golfe avec le jusant tu sais que tu devras attendre la renverse pour revenir.
Tout s'est bien passé et cela m'a rassuré pour la saison en famille.
J'ai toujours une certaine apprehension quand nous partons en famille plusieurs jours en dormant au mouillage. Je vis ca comme quelque chose de normal qui fait que je suis tres vigilant. La mer c'est le paradis mais il faut garder en tete que ca peut vite etre un cauchemar. De trop edulcorer les choses,de trop minimser le risque amene le danger. Et puis sur l'eau, il y a toi et les autres..et parfois les autres ca fait encore plus peur..
Finalement en solo je me suis senti tres bien car je n'etais responsable que de moi meme.


Peace and Love:Après qd même pas mal de milles de convoyage et autres en tant que skipper, la première fois que pour quelques milles de ant le port j’ai quitté ma bouée à Chicago, c’était F2, en serrant les fesses. C’est un autre monde, passionnant, ensuite ça vient vite·le 31 août 23:49

Ayant souvent navigué seul, naturellement, entre octobre et mai , il y a trois décennies en arrière, j'appréhende un peu désormais à cause du trafic .
Naviguer de nuit (forcément quand on va aux baléares) ne me posait pas de probleme, je somnolais dans le cokpict . Quand je n'avais plus trop d'électricité je mettais la lampe tempete à mi mat ...
Maintenant je suis comme une brêle, toujours en défaut d'un matériel électronique ou non .
Autre facteur, pour naviguer seul il faut parfaitement connaitre son bateau .
J'avais super confiance en mon challenger alu, puis mon super cha ...
Pour ce qui est de la solitude Shopenhauer a pas mal écrit la dessus ...


Bonjour Pierre, Je navigue souvent seul avec une transat solo au compteur. Malgré la pratique, j'ai toujours grosse appréhension avant le départ. En mer tout les réflexes reviennent et le gout du bonheur avec. Comme dit par plusieurs autres marins, le secret c'est bien connaitre son bateau et être sur que tout fonctionne pour en profiter au maximum. Aussi anticiper tous les problèmes que tu pourrais rencontrer au cours de la navigation. A l'achat du bateau, s'assurer que un maximum de manœuvres reviennent au cockpit. Si ce sont les manœuvres de port qui t’inquiètent, après une sortie en solo, cette appréhension disparaitra remplacée par une plus grande assurance.


Réponse: à


1j1j

Il y a quelques années, j'avais une place de port avec beaucoup de courant, et très peu d'espace entre les pannes (même pas la longueur du bateau, je devais arriver en biais). Résultat je stressais quand j'avais raté l'étale. C'était difficile de partir ou d'arriver seul s'il n'y avait personne sur le quai. Une fois parti, plus de soucis. On est bien occupé en solo, surtout en cotier.

A ce jour je n'ai fait que du solitaire qu'en cotier, et en général de jour.

Je trouve que c'est une bonne expérience, avec l'équipage habituel, de faire les manoeuvres de port seul pour prendre les bons réflexes. C'est rassurant d'avoir des équipiers pour rattraper le coup au cas où, le temps d'apprendre à bien s'organiser, surtout quand il y a vent. Ensuite, seul, on privilégie les mouillages. C'est déjà notre choix naturel quand c'est possible.

Mon Amirauté trouve les grandes traversées un peu lassantes (au delà de 15 jours). Aussi, pour les étapes où elle ne voudra pas m'accompagner, Je préfèrerai naviguer seul qu'avec un équipier que je ne connais pas bien.

Mais, autant des navs ponctuelles en solitaire ne me font pas peur dès que je suis sorti de la place de port, autant je trouverais déprimant de me retrouver seul au mouillage tous les soirs, sans rien à partager. et je m'interroge sur ceux qui font une transat seuls juste pour se prouver qu'ils en sont capables.


Pat45:Heureusement qu'il y a souvent des copains autour...ceci dit, quand je me retrouve seul au mouillage, je me fais des cures de lecture...Il faut s'adapter, les années se suivent et ne se ressemblent pas toujours, après tout, ce n'est pas plus mal quelque part. 🙂·le 01 sept. 19:00

que veux dire appréhensif ?


Pierre3:Avoir des appréhensions ;-)·le 01 sept. 20:02
matelot@19001:Depuis le début je me pose cette question 😁 Puis je me suis dit que ça devait être une tournure belge. J'aurais plutôt dit "j'appréhende " 😅·le 01 sept. 21:26
Pierre3:C'est clair que ce mot n'est probablement pas utilisé tous les jours par Nabila.·le 01 sept. 21:33
matelot@19001:C'est qui Nabila ?·le 01 sept. 22:09
Pierre3:Une jeune personne assez appréhensive. Elle aurait été à la source de la détermination du calibre des obus utilisés par l'Otan (155mm), mais ce n'est qu'une rumeur.·le 01 sept. 22:45
Meaban:🤣·le 02 sept. 05:00
Solent:Ce titre m’interpelle également. J’aurais aussi écris j’appréhende, mais la forme est correcte, j’ai vérifié 🤓·le 02 sept. 09:02
Peace and Love:moi aussi, c dans le dictionnaire mais peu utilisé car ca sonne mal je trouve·le 02 sept. 09:30

Beaucoup de navigation côtière en toutes saisons en solo, ma compagne ne vient que par pétole et soleil...
J'ai le temps de pêcher, regarder les différents mammifères marins du secteur, lire, buller..
Après de nombreux bateaux en plus de trente ans, j'appréhende moins les manœuvres de port, je prépare le maximum de possibilités en amont.
La navigation ne me pose pas trop de souci, je reste peu ambitieux et choisis des météos adaptées à mes capacités...


Pierre3:Merci pour ce retour (& celui de ton voyage au sud ouest de l'irlande). Quand tu écris "La navigation ne me pose pas trop de souci, je reste peu ambitieux et choisis des météos adaptées à mes capacités..."C'est exactement ce que je pense dans le sens qu'en solo de bonnes grosses marges me parraissent nécessaire, avoir tout le temps qu'il faut pour renoncer, adapter son programme etc."·le 01 sept. 20:14
Pat45:Oui, il faut savoir renoncer.J'avais fait demi tour la saison dernière, lors d'une nav entre Bocas et Linton Bay, au Panama. Les conditions s'étaient avérées bien plus compliquées que prévues, notamment avec une forte houle presque de face.Bien malade, j'avais du coup décidé de rebrousser chemin, après quelques heures.Cela avait été heureusement bien plus facile quelques jours plus tard...·le 01 sept. 20:22

Phare du monde

  • 4.5 (67)

2022