L'amour dure 7 ans ?

Serait-ce comme la durée des mariages avec la crise des 7 ans se solvant par un divorce?

Quel exhibitionnisme !? 😄

Apres c'est ptet aussi juste changer de truc aussi,
fin je sais que certains ici on commencé la voile a 7ans et continuerons jusqu'au bout, (et tant mieux si ils s'eclatent de bout en bout) je trouve ca un peux monomaniaque perso.

Ya des centaines d'autres truc a faire que voyager a la voile dans une vie, perso me donne encore 7/10 ans pour me balader et apres je passerai a autre chose sans regrets.

C est pas tj facile la vie de bateau en voyage , trouver et faire les courses , souvent à pieds , pas tj à côté , l entretien du bateau ( je viens de finir la peinture antidérapante du pont , sous un soleil épuisant, le carénage, les pannes . Il faut être très bricoleur dans beaucoup de domaines. Mais tu as les rencontres ( très peu aux Antilles) le voyage ça c est sympa, une belle nav sous voile , l excitation de l arrivée, une bière au coucher du soleil etc …

Il suffit de voir autant d épaves de vieux voiliers avec des personnes en bout de courses financières

Les gens de « grand tour « c étaient pour frimer sur YouTube

Il y a aussi eu un effet de mode avec la "boatlife " comme il y en a eu sur la vanlife, avec des gens qui n'étaient pas spécialement passionné par la voile à la base, et qui s'y sont mis par moutonisme avec les influenceurs youtubeurs & Co . Ceux qui ont voulu s'y essayer de cette façon , je pense qu'une majorité n'ont pas tenu très longtemps , parfois ils ont essayé de se financer en faisant de la pub sur Youtube ou autre . Bref plutôt une façon superficielle d'aborder dans le domaine.
Pour ma part je pense être plus tôt en alternance entre la terre et la mer, puisque j'aime quand même aussi les voyages en sac à dos ou à vélo entre autres, et d'autres activités .
Après mes deux premiers voiliers en Asie et pas mal d'expériences et de navigations, j'ai fait une pause plus importante avant d'y revenir certainement dans pas trop longtemps. Pour moi la voile comporte quand même son lot de contraintes, de complications assez souvent , entre l'entretien, les frais , les risques en plus, et passer son temps à gérer seulement ça, ça peut aussi devenir un boulet plutôt qu'une liberté . Donc je pense que pouvoir faire des pauses ou bifurquer avec d'autres choses de temps en temps , c'est quand même intéressant et éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier / ou dans le même bateau , d'autant plus s'il coule

ça a du le marquer ses transats enfants car plus tard , a 19 ans il a pris un équipier de 20 ans et sur mon 45 pieds moderne et speed à fait la transat sans souci puis viens de passer 20 ans dans l aéro naval

Comme l'a écrit Frédéric Beigbeder l'amour dure 3 ans ! ... Ah oui c'est peu !

Il y a toujours eu un certain conflit entre les sédentaires et les nomades. Caïn l'agriculteur sédentaire tua Abel le berger nomade, car il lui reprochait sa liberté.
Passer de l'état de sédentaire à l'état de nomade voileux n'est pas facile. Ce n'est pas tant une question matérielle qu'une question d'état d'esprit.
La vie terrestre est faite de matérialité, d'activité, de rapidité, et de tout ça, il faut peu à peu se débarrasser.
Certains ont besoin de vivre leur vie dans le même village, la même ville, le même pays, avoir une sécurité sur l'avenir, une maison en dur et un travail constant.
En devenant nomade, il faut apprendre à se passer de tout ça. Ça prend du temps, des années, car au début, on pense que la vie nomade n'est qu'une adaptation de la vie sédentaire. On cherche à conserver le plus possible de cette sédentarité en adaptant son bateau pour qu'il ressemble à une maison, en équipant, en assurant, etc...
Peu à peu, comme Robinson dans le livre de Michel Tournier fr.wikipedia.org[...]cifique , on comprend que la liberté n'est pas d'adapter l'environnement, mais à nous de s'y adapter.
Et on devient nomade libre. Partant quand on en a envie, prenant le temps de vivre et d'être bien.

Je suis rarement d’accord avec ED850, mais là il a raison, la vie à la maison est très matérialiste, dans le bateau ou le camion ont ne peut pas trimbaler tout le "bordel", les ustensiles de cuisine réduit aux minimum, le linge de maison, les vêtements…etc. La période où nous n’avions plus rien était la vraie liberté, passer du camion au bateau et rien d’autre, partir du jour au lendemain, beaucoup de nos voyages ont été fait comme ça, envie d’aller plus loin simplement.Ne rien prévoir est un luxe que nous ne pouvons plus nous offrir.

On peut en effet être très libre avec son potager à la maison ds un coin tranquille sans les gaz d'échappement de la ville et les voisins relous.

Et quid de la liberté du nomade qui se fait jeter de partout, se heurte aux barres à 1m80 ds les parkings, se prend des PV ds les spots sympas par la maréchaussée locale ou se trouve empêtré ds les sargasses 3 fois par jour, se fait racketter de 60ec à chaque mouillage par le boatboy harceleur local ou doit passer 3h à marcher pour trouver enfin 2 légumes frais ds un bouiboui mal achalandé s'il veut varier des pâtes et du riz...

La liberté dans la tête du poète qui regarde les nuages à longueur de journée, mais doit passer le reste du temps est pendu au tel à chercher un éditeur assez fou pour l'aider à remplir son frigo...

Il y a bcp à dire, et bien loin du sujet sans doute.

J., à chacun ses propres barreaux.

Pour avoir alterné des periodes de navs en france, europe, en asie, sur mon voilier , ou loué ou ceux des autres, avec d'autres choix terrestres, voyages en roues libres, expériences de vol libre et licence de pilote ulm, arts martiaux, etc, je pense justement que pouvoir changer, avoir differents choix possible, c'est une des plus grandes libertés sur terre. Je n'envie pas les gens qui mettent presque tout leur fric et vie dans un "grand projet bateau ", d autant plus si des gamins y sont engagés, et qui se sentent parfois bloqués dans un choix qui finalement ne leur convient pas, et parfois ils n'ont pas tant de plan B facile. Je prefere etre un electron libre, petit bateau, petit budget pour ca, et pouvoir revendre et y venir plus tard si j en ai marre.
Bon perso je suis minimaliste, je n ai plus ni appart, ni maison, ni gamins, ni bateau en ce moment, ni vehicule moteur, juste mes backpacks et mes vélos et tente. Et pour moi c'est souvent mes periodes où ma liberté est a son maximum

Bonjour,
38 ans de navigation dont 30 avec vie active très prenante.
80% des loisirs sur le bateau . Navigation côtière et semai-hauturière.
2 ans tour de l’Atlantique.
6 ans de vie non stop à bord.
Pour moi, les contraintes terre/mer sont aussi importantes, seulement différentes.
Après, nous ne sommes pas beaucoup matérialistes, la fièvre acheteuse ne fait pas partie de notre quotidien.
On a juste ce qui nous convient pour vivre confortablement suivant nos critères.
La vie à bord nous va bien. La règle: un bateau prêt à naviguer en une demi-heure. Ce qui impose un rangement permanent.
Je pense que le dérèglement climatique mettra un clap de fin à cette belle histoire. Cette météo très changeante, parfois violente devient délicate. Les projets de navigation sont difficiles à prévoir.
Bonne journée,
Patrice

Un peu simpliste l'idée d'opposer vie sédentaire et sur un bateau nomade...

Je connais des potes qui ont des maisons qui peuvent ressembler à des bateaux, panneaux solaires,un puits tout un tas de systèmes pour se chauffer et cuisiner à leur façon de manière autonome (leur maison en montagne est isolée du réseau électrique) et on est bien loin du confort presse bouton des maisons modernes, sans parler de l'accès en quad ou 4x4 obligatoire,ou à pied.

Inversement quand on voit des bateaux suréquipés,des troisièmes âges avec un gros bide incapables du moindre effort à part parler de longue sur les pontons (ou sur Héo hi hi hi),avec un niveau de confort supérieur au petit studio que je loue l'hiver...des annexes énormes avec des 25 CV au cul à fond sur les mouillages,racistes à souhait et incapables de comprendre la culture locale qu'ils méprisent au fond on sent que la nomadisation n'est plus ce qu'elle était hi hi hi

Perso vivant 6 mois à bord et 6 mois à la montagne je sens parfois le désir l'été de sortir du bateau,de ne plus avoir ce fil à la pate, d'avoir l'inquiétude quand je suis invité à terre du bateau qui peut se faire visiter,se faire tamponner par d'autres quand la météo est mauvaise et que les blaireaux dérapent,etc...

Les rentrées à la nuit sont parfois folkloriques, surtout quand ça souffle...
Et quand je passe la nuit chez une copine des fois je ne suis pas tranquille.

Alors de temps en temps je me paie le port quelques jours (souvent quand le temps est pourri),pas trop ça doit faire un jour par mois en moyenne,et je bouge beaucoup dans les terres,je peux faire une grosse rando sans penser aux voisins de mouillage qui n'ont pas l'air très à l'aise,sans m'inquiéter si le vent doit tourner ou si le temps est à l'orage.

Ces moments de break me font le plus grand bien et je suis content après de me remettre au mouillage.
De longue sur le bateau sans en bouger j'aurais du mal, mais après 6 mois d'hiver je ne rêve que de repartir à l'eau !

Oui je suis d'accord 15 L c'est pas assez il faut bien 40 L avec ça quand c'est à la bonne température on a facilement 2 jours d'autonomie avec une grosse inertie.
Pour l'annexe je dois dire que j'ai aussi un 6 chevaux mais que je ne m'en sers pas car on a peu même avec les clients de trajet à faire et ça suffit.
Après sur un ravitaillement loin où il faut ramener beaucoup de poids ou de gens là le 6 chevaux serait utile d'autant que j'ai fabriqué une nouvelle annexe qui est plus grande et plus légère.
Pour la vitesse des annexes si la personne qui la conduit est bien élevée ça se voit tout de suite, elle n'utilise pas la puissance et dit bonjour aux gens au passage.
Une retour de nuit sur un mouillage au bateau en annexe, moteur au ralenti ne fait pas trop de bruit je pense...