Le dragonfly tient-il la houle ?

Si tu veux être "safe" dans le gros temps, ne prends pas un petit (800 ou 920)DF.
Mais dans un temps un peu musclé, le 920 étale bien.

Un blog sympa qui montre ce qu'on peut faire avec un Dragonfly :

maiblog.net[...]/

Le problème des catas ou trimarans est qu'une fois retournés il n'y a aucune possibilité de revenir à l'endroit (cf trappe d'évacuation obligatoire). Heureusement que ces bateaux sont sous toilés par rapport à ceux de course.

Le titre de ce fil est surprenant : c'est quoi la houle ? C'est quoi "tenir la houle" ?
Ce n'est pas la hauteur des vagues qui pose problèmes, c'est le rapport entre la hauteur et la longueur et l'allure du bateau.
Passer dans une mer hachée de 1,5m/2m, 20 kts de vent contre violent courant juste au nord de l'île de Batz, au près serré, c'est un vrai supplice pour un DF 920. Le bateau se tord, craque, soufre. Idem pour contourner un ou deux caps anglais de la Cornouaille qui nous ont laissé les mêmes mauvais souvenirs. Aucune sensation de danger mais le ressenti est que ces bateaux ne sont pas structurellement fait pour ça !
Nous avons eu le témoignage d'Anglais qui ont, en DF920 par force 7, traversé la Manche allure portante à 14 kts de moyenne. Cela semblait être un "maxi raisonnable" (état de la mer et durée dans ces conditions) de leur expérience de 12 années avec ce bateau.
Traverser un océan avec un tri repliable me semble totalement déraisonnable pour le bateau, j'aimerais voir son état structurel à l'arrivée !
Ces bateaux sont des "bateaux plaisirs" pour de la croisière côtière. On peut faire le tour de l'Europe sans jamais passer plus d'une nuit en mer et naviguer dans de "bonnes conditions". Leur atout est l'encombrement idem un monocoque pour les places de port mais c'est le SEUL versus un trimaran rigide. Pour de la hauturière, un trimaran rigide s'impose.
Cordialement
Yves