Le simulateur de bateau qui coule...

Excellent ce simulateur de la navy...

Si quelqu'un cherche une idée de business, il trouve une vieille coque de voilier (1 EUR + frais de transport), la met dans un bassin en béton et en fait un simulateur de bateau qui coule pour des stages payants... :-P

Sans blagues je trouverais ça une bonne idée, recherche de la voie d'eau, utilisation de différentes techniques (tourmentin grée à l'extérieur de la coque, pinoches, boule de mastic epoxy, etc...)

L'équipage
19h
19h19h

...mais aussi, expérimentation de différentes pompes, celle de base en 12V, celle à gros débit en 12V (3500 GPH), celle à moteur essence à 200 EUR en grande surface brico pour ceux qui (par exemple) envisagent la navigation vers Gibraltar. En pratique combien de temps ces pompes étalent une voie d'eau de type X, Y & Z (le type "X" étant l'usuelle vanne foutue). Entraîner ses réflexes pour pouvoir colmater suffisament vite une voie d'eau dans les temps impartis.


James :Un vide cave en 220 v ça dépote en cas de grosse urgence sinon...un peu volumineux à caser dans un coffre quand on n'en a pas besoin ·le 17 déc. 13:10
Pierre3:Oui mais en eau salée il y a une risque d'électrocution. Mais peu importe je pense réellement qu'il y a un manque crucial de formation en ce qui concerne le combat contre les voies d'eau. Le HR 36 français qui a coulé avec la petite famille à bord en plusieurs heures aurait pu probablement éviter le naufrage avec ce type de stage et la préparation qui en résulterait pour une nav dans une zone "infestée" d'orques.·le 17 déc. 13:15

La Marine Nationale fait cela pour ses pilotes d’hélicoptère.
La gloutte du CESSAN


Fregoli:C'est aussi un passage obligatoire pour tous les personnels qui travaillent sur des plateformes en mer du Nord.·le 18 déc. 07:42

Bon le "business model" ne semble pas exister vu le manque apparent d'intérêt, la tendance montante semblant être de simplement appeler l'hélico, de prendre son portefeuille, clefs de contact de bagnole et appel à l'assurance dès retour à terre.
C'est dommage, je ne pense pas que ce serait effectivement viable économiquement mais en ce qui me concerne une formation qui combinerait recherche et colmatage de voie d'eau et navigation sans safran serait top. J'en ai strictement rien à caler de la réglementation de la boule de mouillage et de la division 240 (440??) mais serait rpès à voyager loin pour une telle formation. Aussi je pense aux familles avec gosses qui partent sur des longues distances ou des endroits ou les secours sont aléatoires.


il y avait ça dans la marine nationale, je me souviens d'avoir fini avec de l'eau jusqu'au cou, j'avais 17 ans...


Il y a bien les formations de "survie, world sailing". Obligatoire pour courir au large. Des plaisanciers les suivent aussi. Il pourrait y avoir un module supplémentaire.
Ou qu’un centre existant ajoute ce cours à ses programmes.


Bonsoir Pierre,

ce que tu proposes est bien en théorie, mais je ne vois pas comment on pourrait reproduire des conditions "proches du réel".

Par 2 fois j' ai eu des très grosses voies d' eau (Corvette remplie jusque plus haut que le fond du cockpit, et eau au dessus des couchettes en quelques minutes sur mon Armagnac) et, en équipage réduit (voire sans pilote), il est hyper difficile de trouver l' origine d' une voie d' eau quand il y a 2 m de creux.

Dans ces deux cas, j' aurais pu étouffer les voies d' eau... si je les avaient trouvées suffisamment rapidement, mais quand toutes pompes en marche + 1 seau de 10l toutes les 5 à 10 secondes on arrive pas à étaler, on fatigue très vite... et quand on arrête de pomper/vider des seaux, l' eau monte encore plus vite.

Je pense qu' entre trouver l' origine d' une voie d' eau sur un bateau entrain de couler dans une piscine bien calme et la réalité, la différence est malheureusement énorme.


Pierre3:Oui tu soulèves une réalité que je ne connais pas n'ayant jamais eu de voie d'eau moi-même. Il est clair que le dépistage d'une voie d'eau devient vite impossible quand le niveau monte car on ne voit tout simplement plus de flux. Je me demande à quel point le "punch" des nouvelles batteries lifepo4 ne pourrait pas être mis plus à contribution dans ces cas. Si je mettais à bord en poids et volume équivalent le nombre de batteries lifepo4 que j'avais en plomb ça donnerait dans les 600 Ah et il existe de fameuses pompes de cale en 12V. Juste une idée.·le 17 déc. 18:40
Polmar:Quand on lit l’appréhension de beaucoup devant le besoin de retirer à flot la sonde du speedomètre, une dédiabolisation du sujet même imparfaite ne peut qu’être bénéfique.·le 18 déc. 08:16
14h14h

.


Pierre3:En combien de temps l'eau est-elle monté au niveau des bannettes ? En fait ce fil est plutôt une réaction au HR36 qui a mis tout une demi journée à couler. Je ne rends pas compte de la proportion des bateaux qui coulent en 10 minutes et ceux qui coulent en 10 heures. Toute la différence est la.·le 17 déc. 18:42
tikipat:Pas de lest et en sandwich donc lentement, le cargo était là une heure après ·le 17 déc. 19:11
gorlann29:Dans ces moments-là, on a plus tellement de notion du temps, mais à priori, probablement entre 5 et 10 mn.A deux sous régulateur, on se relayait à vider au max et chercher la voie d' eau.Vider au seau était plus efficace que les deux "relativement grosses" pompes électriques mais c' était exténuant et le rythme baisse rapidement.La grosse erreur que j' avais faite était de ne pas avoir viré de bord immédiatement après le choc... alors que c' était le bordé qui avait explosé sur 70 cm de long (plus cloison structurelle de cabine avant et une lisse).C' est bien d' avoir une check-liste de choses à faire en pareille circonstance, car à deux, il y a vraiment beaucoup de chose à penser et à gérer rapidement... dont le stress de l' équipier qui voulait abandonner le bateau.C' est finalement le Navik qui nous a sauvé en virant (le bateau ne devait pas du tout réagir normalement avec l' eau qui montait). A la cape gîté sur bâbord, le trou s' est retrouvé hors d' eau et les pompes ont fait leur boulot.·le 17 déc. 19:23
14h14h

Ca demandrait un peu de "hardware" mais rien d'exceptionnel.
Comme écrit plus haut une vieille coque de voilier mais trop vieille pour qu'elle ressemble suffisament aux bateaux des stagiaires qui viendraient.
Les aménagements devraient être en matière qui résiste à des immersions répétées de manière à ne pas vite devenir une champignonerie. Inclu dans le bateau devrait être suffisament de "bordel divers" pour simuler la difficulté d'identifier une voie d'eau dans un bateau chargé pour une transat. Par exemple si le coup du tourmentin ou "foc 4" utilisé en extérieur pour suffisament colmaté une brèche fonctionne dans la réalité, c'est ce type de stage qui pourrait déterminer dans quelles circonstances, il en va de même pour toutes les autres techniques (les "boules de mastic epoxy, les pinoches gros modèle & souple).
Ce matos est vendu sans qu'on ai une réelle idée si ça fonctionne dans la réalité ou non, je me ballade avec ma pinoche rouge en mousse de 30cm depuis des années sans savoir si sa seule utilité serait de servir comme plug anal pour un éléphant. De tels stages permettraient de répondre à ces questions et de ficher la paix aux éléphants en passant.
Les simulations pourraient porter sur une vanne qui pète et une voie d'eau causée par un impact sous la flottaison (déchirure dans le GRP).
Pour la perte de safran, l'idée serait de simplement dire aux stagiaires, vous ne touchez plus à la barre, débrouillez vous pour faire en sorte de controler la direction du bateau à 40 degrès près (suffisant pour compléter une traversée de l'Atlantique), vous avez du bout, des poulies, un mouillage secondaire, etc.


Quand on connaît le prix d'un simulateur de crash hélicoptère ça laisse songeur quand au coût d'un tel système, quand à la clientèle... les stages ISAF sont en majorité suivis par des regatiers dans un cadre réglementaire, il n'y a que la formation professionnelle qui est véritablement rentable, et ce type de module n'est pas exigé


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