L'équilibre au près

Bonjour à tous,
Voilà je vous expose le probleme : je navigue sur un F27.7.
Parfois au près cela marche très bien et parfois non ( cap et vitesse faible)
J'ai déjà essayé plien de réglage et jai notamment compris qu'il fallait mettre le genois dans la zone de puissance et non de finesse. Mais cela ne fonctionne pas toujours.
Je voudrais élargir un peu cette recherche d'optimisation à l'ensemble des paramètres qui peuvent influer sur la perfo au pres : quête du mat, cintre, quille,...
Ma quille à un voile fin avec un bulbe à son extrémité il paraîtrait que cela serait pus compliquer à géré pour le près mais j'en doute.

Voilà donc si vous souhaitez apporter votre contribution je vous en remercie par avance :litjournal:

L'équipage
29 mai 2017
29 mai 2017

Lorsque je naviguais sur mon F 31.7, pour le près ou près serré, j'avais tendance a conserver un génois puissant (chariot d'écoute avançé), bordé, GV choquée et vrillée, pataras pris pour éviter le départ au lof. Pas de réglages possible sur la quille !

29 mai 2017

Guill27 : Prendre du pataras pour éviter le départ au lof ?
Même carène, je ne constate pas d'action claire du pataras en ce sens...
J'ai loupé quelque chose ?

29 mai 2017

Quand ça souffle trop : tatars + bordure + drisse + cunningham + vrillage de la GV résolvent une partie du problème dû à la surpuissance de la zone arrière du plan de voilure.

30 mai 2017

Je confirme. Tu ne l'as pas constaté .... tu as la même carène mais pas le même bateau. La différence est peut-etre la ?
Je prenais du pataras uniquement au dela de 15 noeuds de vent. En deca, je perdais de la vitesse.

29 mai 2017

Cap et vitesse faible = trop pointé donc ça n'accélèrera jamais. Il faut abattre de 15 à 20 degrés le temps de reprendre de la vitesse et pouvoir relofer.
C'est pas naturel, surtout quand on abat, mais efficace.
Tenir compte aussi des vagues et du courant pour choisir son près.

Si tu as de quoi enregistrer ta trace ça permet de faire des progrès, c'est factuel et je suis souvent surpris de la différence trace/sensations.

29 mai 2017

Il est possible de perdre bcp de puissance dans la GV si le pataras est très pris alors que tu n'es pas en surpuissance. J'ai perdu bêtement une régate en class 8 comme ca une fois... Il ne faut pas non plus tropaplatir le bas des voiles, pour garder de la puissance (sauf dans la brise bien sur), mais tu ne donnes pas bcp d'infos sur tes reglages donc ça ne peut être que des suppositions un peu au pif !

01 juin 2017

Reprise du pataras = frein a main.
Il faut vraiment que ca monte dans les tours (+20nds) pour commencer a l'utiliser.

01 juin 2017

J'ai generalise un peu vite...
Sur les greements fractionnes avec des mats pas trop nerveux, la reprise du pataras bouffe tres vite le creux de la GV en sus de faire deverser le haut de la GV ce qui reduit sa puissance tres rapidement.
Mes souvenirs remontent aux Class 8 (lac Leman) et Ailes (Nord Bretagne) ou le phenomene etait flagrant. Sur ces greements c'est l'ecoute de GV qui tient le mat.
Sur des voiliers bien toiles et avec des greements plus sophistiques je veux bien croire que la reprise du pataras se fait plus bas vers les 15nds.
Sur Altair du fait de la corne il n'y a pas de pataras, juste des bastaques a bien souquer quelque soit le vent. Les ballasts sont remplis a 11nds et on ouvre progressivement la corne jusqu'au premier ris vers 19-20nds.

01 juin 2017

Faudrait vraiment que je trouve une méthode pour déterminer la position 0 (zéro) de la tension du pataras...

01 juin 2017

Par mer moderee je suis plutot adapte de tester les pennons en permanence ce qui revient un peu au meme. mais c'est plus une culture de deriveur.
Quand au pres dans la bafrougne, je suis moins dans la finesse. On serre les dents en se faisant rincer et on se dit que ce sera bien quand ca sera fini...

01 juin 2017

Tu as raison, la girouette permets de visualiser le vent apparent mais n'est pas assez precise pour tenir un angle au vent.
Les pennons sont beaucoup plus sensibles. a peine 2 degrees de debattement entre le pennon qui flanche au vent puis celui sous le vent.
La girouette electronique bien degagee, bien ammortie et avec un gros afficheur qui ne fatigue pas les yeux est parfaite pour cet usage.

01 juin 2017

Altair2 : Je manque cruellement d'expériences et de compétences pour étayer ma réponse ;
LauBen, gréement 9/10, de par les expériences des autres utilisateurs, doit très rapidement reprendre son pataras pour fonctionner...
? ? ?

01 juin 2017

Ca dépend du bateau quand même, surtout les monotypes de régate. En Mumm le pataras c'est à partir de 10/12 nds. Je pense que sur le Figaro c'est entre 12 et 15 nds.

Par ailleurs, pour bien marcher au prés, la route la plus efficace n'est pas une droite, mais plus souvent une série d'abattées pour reprendre de la vitesse et d'auloffées pour gagner en cap en fonction de la mer et du vent.

01 juin 2017

Les penons sont mon principal indicateur. (curieusement, je ne regarde pas la girouette ; les oiseaux s'en étant occupés, je ne l'ai pas remplacé). Je vais "par là", je règle (par les penons) en conséquence.
Quant au pataras, est-ce dû à l'âge de la GV (en Dacron, elle a des tampons de jauge de transat des années 2000...), son influence sur la GV est très peu perceptible, elle reste creuse et ne s'ouvre guère. Je ne parle pas des voiles d'avant.

01 juin 2017

Bien plus que 2° sur LauBen....
État des voiles ? Penons mal fichus ?

29 mai 2017

Pour faire du cap il faut d'abord lancer le bateau, sinon le plan de dérive n'est pas efficace et le bateau dérive beaucoup. On fait du cap par rapport au vent mais pas sur le fond. Avec un téléphone ou une tablette il doit exister des logiciels qui calculent la VMG et indiquent les meilleurs compromis.

30 mai 201730 mai 2017

le juge de paix impartial pour le reglage des voiles sont les penons. Il faut en abuser.
Pour la GV un par latte au 1/3 de la corde et un autre sur la chute. Ne pas hesiter a doubler dans les hauts car c'est la que se visualise le vrillage de la GV.
Pour les focs au moins trois niveaux (1/4, 2/4 et 3/4 de la hauteur) a 20cm derriere le guindant et sur la chute.
Ensuit le jeu est de les mettre tous a l'horizontal. Et c'est la qu'on prend conscience de l'aspect capital du vrillage des voiles.
En gros on regle d'abord le foc, le guindant avec la barre et le vrillage avec le chariot et un tout petit peu avec l'ecoute.
Pour ceux qui on des reglages 3D du point d'ecoute de foc c'est encore plus simple car les reglages ne se perturbent pas les uns les autres.
Ensuite on regle la GV. Le vrillage par l'ecoute, l'angle par la barre d'ecoute. Pour ceux qui n'ont pas de barre d'ecoute digne de ce nom, il reste le hale-bas. Les penons de la chute sont plus importants que ceux de la corde, surtout avec les genois a grand recouvrement.
Apres selon la mer et la forme de la coque, pour chaque force de vent il existe un optimum entre cap et vitesse qui s'appelle la VMG.
Plus la coque freine a cause du clapot plus il faut de puissance dans les voiles. Cela ce traduit par 2 ou 3 degres a abattre (pas plus).
Une bonne girouette electronique est un superbe outil pour se caler correctement et retrouver ses reglages.
Sur les deriveurs legers on apprend tout cela avec les fesses et le toucher de barre et des heures de regate entre trois bouees a monter au pres serre. Ils sont un peu passes de mode, c'est bien dommage.
Il reste l'electronique pour remplacer cet apprentissage

30 mai 201730 mai 2017

morsque j'essai d'apprendre le pres a quelqu'un j'essai de lui decrire comment resentir l'ecoulement laminaire ( en barrant sous le vent)...pour un reglage final , ne pas oublier que le bon angle est a 1° pres, de plus comme le souligne altair , le clapot est souvent la cause du defaut de puissance propulsive, car peu de vitesse + variation du vent en force et direction = cap incertain=> pas de rendement des voiles.
.
dans les conditions merdiques , toujours dans l'esprit de ce que dit altair, j'abats franchement ( 10-15°) quand la vitesse est satisfaisante , je loffe tres lentement et par etapes en reglant au fur et a mesure les voile, lorsque la vitesse s'effondre je reabat un peu et je reloffe un peu moins..
.
mais ceci est en fait la methode de base
si on n'a pas envie d'etre rivé a la barre et aux penons il faut se resoudre a perdre 5 °
pareil si on est au pilote ou au regulateur
.
enfin parfois on ne peut pas faire de pres du tout : clapot demesuré par rapport au vent ou encore gros temps avec mer cahotique..dans ce dernier on fait du bon plein/ petit largue et on change les plans...au moins ca avance

01 juin 2017

La GMT selon Philippe. Si elle s effondré, tu abats et tu changes de port de destination :-D

30 mai 2017

J'ai souvent experimente qu'un bon pilote barrait mieux qu'un equipier sur le duree quand les conditions permettent de se focaliser sur l'angle au vent apparent. Ce qui est souvent le cas en plaisance "normale".
Par contre une variation de vent de 1 a 2 noeuds impose une reprise des reglages de vrillage, etc. Et pour cela il faut un equipier de quart attentif qui ne roupille pas trop dans le cockpit.
Si on est surtoile avant le passage d'une marque et que le barreur pipe pour enlever de la puissance tout en continuant a monter au vent, ca le pilote ne sait pas le faire.
Pareil au portant quand il faut plonger dans les creux pour declencher une survitesse avant de relofer pour garder la route.

30 mai 2017

oui mais on fait pas de la regate au pilote non??

30 mai 2017

Bin si. En solo...

30 mai 2017

Non, sauf quand le barreur donne un coup de main au piano pour les changemenx de voiles.
Ma reflexion est plus fixee sur les traversees rapides a deux ou trois equipiers ou le pilote fait le troisieme ou le quatrieme.

30 mai 2017

Y a til des spécificités pour les faibles recouvrement car on a plutôt l'habitude des genois a fort recouvrement qui sont a priori plus facile pour le réglage.

31 mai 201731 mai 2017

Je dirais que c'est l'inverse. Il est plus facile de travailler le vrillage d'un foc a courte bordure que l'inverse.
Avec les grands recouvrement on peut grosso-modo dire que la partie GV qui est recouvree par le genois ne sert a rien. Donc ne surtout pas se focaliser sur le renvoi du genois dans la GV. Il faut se fixer uniquement sur les penons de chutes de la GV.
Ceci dit un fort renvoi de genois veut souvent dire pas assez de vrillage du genois donc il faut reculer un poil le chariot de genois.
Pour cela il faut des chariots de genois qui bougent sous tension. Il n'y a que les chariots a billes et un palan 4 brins (32') ou 6 brins (35') ou 8 brins (40') au ras du pont qui fonctionnent.
Ne pas oublier le cunnigham et la bordure pour garder le creux de la GV dans le tiers avant de la corde. Si tout est lache, le creux recule vers le milieu de la corde avec le vent et cela revient a vouloir faire voler un avion en marche arriere.
Les hydranet et autres membranes sont moins sensibles a ce phenomene qui concerne surtout le polyester (Dacron).

Des étoiles pour François-Xavier et Philippe, ça fait du bien de réviser

31 mai 2017

Mon problème en particulier est que quand le bateau plante cela ne se voit pas sur les pennons. Peut être un pb lie au décrochage de la quille ?

31 mai 2017

Dans quelles conditions de mer et vent as-tu constate ce phenomene ?
C'est vrai que les voiles etroits ont une meilleur rendement mais decrochent brutalement en dessous de 1.5nds (environ)
Dans les manoeuvres de port il faut garder au moins 2 nds en vitesse surface pour ne pas se retrouver en vrac contre un ponton a la premiere rafale.

01 juin 2017

Plutôt dans le vent léger médium et clapit

Phare du monde

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2022