manoeuvres de port

Bonjour
Je navigue presque toujours en solitaire sur un love love. Quand je rentre à ma place de port avec une bonne brise mal orientée, je ne suis pas trop inquiet, car en cas de manoeuvre pas trop bien réussie, je peux facilement retenir le bateau à la main (une fois à quai).
Comme j'envisage d'acquérir un bateau plus grand, je me demande jusqu'à quel taille je peux continuer à naviguer en solo sans angoisser pour accoster.
A partir de quelle taille il est illusoire de rattrapper seul à la main une manoeuvre mal négociée?.
Merci

L'équipage
01 juin 2008
01 juin 2008

en solo
j'ai souvent navigué seul sur mon Biloup89, 3T5, sans trop de pb
au delà de 3 à 4T, ça devient très délicat, amha bien sûr
bonne chance pour les recherches d'un nouveau bateau

01 juin 2008

Bonne question
je navigue assez souvent seul sur mon 34, ou avant sur un sunlight31. Le plus gros probleme reste le smanoeuvres de port.
En solitaire, avec une bonne preparation, ca se passe bien quand tout va bien, quand le vent est ok. La preparartion est vraiment le mot cle, mais y'a tjs des imponderables !
Sur mon bateau actuel de pres de 7 tonnes, il est illusoire de rattrapper qqc seul quand le vent est fort.

La solution est d'adapter ma manoeuvre a ce que je peux faire : ne pas essayer d'avoir une bouee ou un poteau quand je rentre dans une place entre 2 bateaux mais me contenter d'une amarre a l'arriere et d'une sur un des voisins le temps de fignoller.
Et, souvent, ne pas tenter certaines manoeuvres. Prendre le ponton de la station essence et demander de l'aide par ex, ou aller voir a pied depuis le ponton accueil la place visee/attribuee et demnader a qq de m'aider a l'arrivee.
JF

01 juin 2008

solution?
une amarre frappée au maitre-bau permet de retenir facilement un bateau en attendant dee frapper correctement amarres avant/arrière et garde

01 juin 2008

La préparation...
Je navigue également en solitaire.
Il est exact que les seuls problèmes finalement, sont au port pour prise de ponton (ou autre installation) et départ.
Je crois que tout est dans la préparation : avoir toutes ses aussières prêtes et claires, défenses des deux côtés etc... mais surtout étude du plan d'eau et réflexion : le vent, le courant (ne pas oublier qu'il y a presque toujours du courant dans les ports à marée, surtout à l'ouverture des portes!).
Lorsque l'on rejoint sa place, on connait généralement tous les paramètres.
Par contre, lors de l'arrivée en un lieu inhabituel, ne pas hésiter à faire un tour de reconnaissance pour évaluer la situation et ne pas hésiter à se mettre provisoirement à un emplacement "facile", si cela semble trop compliqué!

01 juin 2008

Ne pas oublier ....
en cas de vent fort de s'aider des Winch... ou du Guideau, cela ne sert à rien d'essayer de se battre contre plus fort.

01 juin 2008

tonico,
un gros, c'est comme un petit.
il me semble que ce n'est pas une bonne habitude de retenir ton bateau à la main...tu devrais te "défaire" de ce réflexe qui peut être dangereux sur un plus gros bateau.
entraîne-toi ,sans complèxes à faire des accostages et des manoeuvres portuaires.
sers toi des élements autant que possible.
ne jamais essayer de passer en force et ne pas se presser. quitte à s'y reprendre plusieurs fois.
un accostage réussi est au plus prés du quai sans le toucher.

02 juin 2008

j'ai un 39 pieds
depuis peu.
Je galère pour rentrer au port mais c'est surtoutsuivant l'orientation du vent. Il faudra que je m'entraine à manoeuvrer en marche arrière, le plus délicat car les réactions du bateau ne sont pas franches. Sinon en cas de risque ne pas hésiter à se mettre nez à quai.
A mon avis le must serait un propulseur d'étrave, donc recherche d'un bateau déjà équipé ou envisager l'investissement dans le budget achat.
Sinon il y a toujours quelqu'un prêt à aider.

Tout ce qui a été dit avant est important aussi.

Paradoxe
Dabs mon expérience, plus la bateau a été lourd, plus les manoeuvres ont été faciles (c'est sans doute aussi parce que je prenais de la bouteille).
Des éléments utiles ont étés cités plus haut:
- un taquet à mi longueur aide beaucoup
- tu peux te mettre à couple des voisins en attendant de passer tes amarres ( le plus dur est en général la prise d'une place sans voisins, mais pas assez de box vides pour mettre le bateau en long. Il m'arrive de me mettre deux places plus loin, à cou^ple d'un voisin, puis de passer une amarre et d'aller chercher ma pendille... ne reste plus qu'à haler le bateau en place.
- Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, les catways comme on en trouve dans le nord sont une catastrophe pour accoster un bateau seul, de nouveau, surtout sans voisins, et surtout si il y a des anneaux en guise de bittes, car alors tu es obligé de quitter le bord pour crocher. Le coin du catway aime ton gel coat, et est souvent mal défendu :-(
- un propulseur d'étrave n'aide pas toujours, car quand tu quittes la barre pour passer des amarres, le propulseur ne tourne plus, donc mieux vaut na pas compter dessus.

IMPORTANT: Huit défenses, pour pouvoir en placer sur toute la longueur des deux côtés. Ca fait déja un soucis en moins quand tu as des voisins.

02 juin 2008

le propulseur d'étrave
surtout pour aider à se mettre dans l'axe de la place en reculant, pour compenser le manque de réaction à la barre.
Après c'est vrai que ça ne fait pas tout

02 juin 2008

merci
Pour vos conseils.
Mon moteur est un hors bord, je crois que c'est aussi plus facile avec un inbord.
christophe

03 juin 2008

seul défaut
peu de puissance en marche arrière.

donc avec le vent dans le cul , il faut y aller prudement

02 juin 2008

Les moteurs...
Effectivement, un HB n'est pas idéal pour les manœuvres. Avec un IB, non seulement le flux de l'hélice est directement envoyé sur le safran, mais encore on bénéficie de l'effet de couple de l'hélice qui permet de faire pivoter le bateau d'un côté ou de l'autre lorsqu'il est à l'arrêt. Cela permet par exemple de coller l'arrière à un ponton ou un catway avec un coup de gaz en marche arrière pour arrêter le bateau.
Eric Tabarly avait réalisé un bouquin sur le sujet avec de nombreux croquis qui expliquent toutes les manœuvres, à la voile et au moteur.

03 juin 2008

au contraire
si ton hors-bord pivote, tu es au contraire bien plus manoeuvrant avec un hors-bord, la barre du bateau restant dans l'axe
sur un love-love c'est facilement accessible sans rallonge de barre sur le moteur, et tu fais alors demi-tour sur place

03 juin 2008

il y a les deux methodes
on peut aussi maneuvrer en puissance , avec de la vitesse , mais il faut une reponse moteur et une traction irreprochable

et ça le fait bien avec un peu d habitude , le secret est de ne jamais hesiter

j ai tendance a maneuvrer comme ça et sans aucun problemes a ce jour ( et poutant les ecluses a Ouistreham , c est pas toujours tendre )mais je connais tres bien mon boat , qui a des reactions franches et pas vicieuses !

;-) ;-) ;-)

03 juin 2008

c est gratuit et pas tout a fait vrai cette histoire de "mode "
comme remarque !

parce que dans l ecluse i y a toujours un courant du canal vers la mer et quand tu sors , du fait de ce courant tu avances par rapport au quay mais plus par rapport a l eau , et a l arrivée ta barre ne repond plus par manque de vitesse

il est beaucoup plus simple d arriver avec une vitesse un peu plus importante et de garder la maitrise de ta direction , mais il faut une bonne marche arriere

cela fait des années que je passe ces ecluses et je n ai jamais touché qui que ce soit bien qu etant le plus souvent en solo , c set juste une question de methode

;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

04 juin 2008

tu sais
avec un peu d habitude , une bonne helice et surtout une bonne technique , au demeurant tres simple ça se gere relativement facilement

;-) ;-) ;-) ;-)

03 juin 2008

Et en plus ....
à la sortie (idem à Honfleur et Port Deauville!), on bénéficie d'un sérieux courant aux fesses, ce qui complique un peu l'exercice.
Sortie typique de Ouistreham un dimanche matin, outre le paquet de bateaux qui se ruent dans le sas dès l'ouverture : généralement un bateau à moteur, Monsieur à la barre avec beaucoup d'autorité et Madame à l'avant avec la hallebarde de l'acte 2 (quand je vois un hallebardier à l'avant d'un bateau, je me méfie toujours car je sais que la manœuvre sera foireuse!).
Monsieur s'engage dans le sas et donne très vite l'ordre à sa matelote de passer son aussière dans un des câbles verticaux. On sent déjà la tension à bord. Madame passe son aussière et le courant de l'arrière fait son effet sur un bateau amarré seulement à l'avant qui se retrouve en sens inverse des autres, sans compter la pagaille engendrée, d'autant plus que beaucoup s'amarrent sur des bateaux qui ne sont pas eux mêmes encore amarrés!
Qui se fait traiter de tous les noms pour son incapacité à amarrer correctement le bateau, qui ne comprend jamais rien à rien etc...???

04 juin 200816 juin 2020

oui ! stréham...
j'aime!

03 juin 2008

Heureusement....
que les câbles furent installés, ce qui facilite grandement l'exercice. Auparavant, il fallait sauter sur le quai et la manœuvre, n'était guère facile en solo.
Tout à fait d'accord sur ta remarque. Je conçois toutefois que la vitesse du bateau ajoutée à celle du courant puisse impressionner, voire effrayer certains qui n'ont pas acquis tous les mécanismes de l'opération. C'est peut être pourquoi il se hâtent de s'amarrer (j'allais écrire "s'accrocher"!) le plus vite possible, même si l'autre ne l'est pas encore!
Il y a 25 ans, environ, ma femme est tombée à l'eau dans le sas : problème d'enclenchement de la marche arrière du hors bord, le bateau passait un peu vite et un peu loin de l'échelle et elle a raté son coup!
J'ai pu la remonter à bord avec l'aide des voisins.

03 juin 2008

Maneuvrer en puissance
C'est ce que je faisais il y a lomgtemps avant d'avoir eu un problème d'inverseur et d'avoir défoncé un ponton (et mon étrave)!
Maintenant, je procède tout en douceur! et j'anticipe
le passage en marche av / ar bien avant le petit coup de fouet final éventuel.

Claude

03 juin 2008

en solo
jusqu'à 3 tonnes je pouvais retenir mon bateau; avec 4,5 tonnes je n'essaie plus (je pèse 52 kgs). Ne pas compter sur les voisins ou toute autre aide extérieure: lorsqu'on navigue à la voile on arrive parfois tard dans les ports. Je confirme donc qu'il faut arriver en douceur avec un max de pare-battages. Piège expérimenté récemment (Port Joinville): arrivée sur un catway très court équipé d'anneaux, sans voisin, vent arrière; le bateau a touché en douceur mais a pourtant reculé (suite à l'impact ou à l'effet retard du coup de marche arrière ?)- j'ai eu du mal à le retenir... La prochaine fois j'utiliserai les crochets qui servent à s'amarrer sur les anneaux des bouées - çà devrait marcher quand les anneaux ne sont pas trop épais.

Dans les marinas espagnoles, italiennes et grecques l'aide à l'amarrage fait partie du service - c'est bien agréable !

03 juin 2008

la vitesse bien sûr,
avoir suffisament de vitesse pour être manoeuvrant est essentiel. ni trop lent ni trop rapide non plus...chaque bateau réagit à sa façon mais en effet j'ai l'impression aussi qu'avec un bateau lourd les manoeuvres sont plus franches.
sans doute gràce à une meilleure tenue à la dérive due au courant de surface.
à chaque bateau il faut s'adapter aussi , selon le pas de l'hélice à g ou à d, le bateau aura tendance à"refuser" de virer en marche arrière sur un bord ou sur l'autre.
quand le bateau refuse, inutile d'insister et se représenter dans l'autre sens...

03 juin 2008

En solo
depuis pas mal d'année ou en équipage tres réduit (ma compagne...haie pas sur la tete !!!) d'abord sur un Fantasia hb, puis sur un oceanis 323: + c'est lourd et plus c'est stable donc à priori plus facile surtout avec un ib. Mais quand la manoeuvre est foirée le pied ne suffit plus voir dangereux !
Donc je prépare tout avant de rentrer (défenses a poste, 2 pointes avant et arrière + une garde ainsi qu'une ammarre bien lovée disposée à etre envoyée).
Je n'hésite jamais à faire 3 fois le tour tu plan d'eau si je ne le connais pas bien (aucune honte !)bien regarder sa girouette pour se servir du vent (c'est l'équipier le plus sur!) et enfin se rappeller qu'un bateau n'est manoeuvrable qu'avec un minimum d'erre donc mieux vaut arriver trop vite et donner un grand coup en arrière que de se voir dériver sur la pointe d'un catway ou un autre bateau en toute impuissance !
Enfin l'été il y a souvent l'acceuil de la capitainerie en zodiac, donc ne pas hésiter à leur demander un coup de main ! Et ne pas hésiter à donner un coup de main pour amarrer!!!
Bonne nav à tous !

03 juin 2008

j'ai eu l'inverseur bloque en marche avant
je n'ai pas cherché:viser entre deux coques.les degats on ete minimes (mon balcon avant)eviter les quais

03 juin 2008

Il est souvent question .............
........d'un coup de main qu'on aimerait avoir ou qu'on ne nous propose pas a l'accostage.

Au risque de surprendre rien ne m'enerve plus que les gens qui arrivent pour m'aider, le pire c'est lorsque mon balcon ou filiéres sont accessible et qu'ils modifient la trajectoire de mon boat......

je suis pas normal ? ça vous le fait pas ?....
bon je sors....:jelaferme:

03 juin 2008

Si fait si fait.
Pas plus tard que ce ouikaine en arrivant à Groix.

Un encombrant prêt à tout (un c.n ça ose tout !) qui m'agrippe le balcon et entreprend de prendre en main la direction de mon amarrage, ainsi que mon instruction sur la méthode compatible avec sa responsabilité auto proclamée sur la sécurité d'icelui.

Je me suis permis de lui signaler que son avis sur mes affaires n'avait pas été sollicité et que si le désir lui prenait d'aller se faire foutre il pourrait être assuré de mon assentiment le plus complet.

C'est en effet insupportable.

04 juin 2008

Une étoile
pour la tournure des phrases et le vocabulaire.

J'ai bien ri.

03 juin 2008

Oui, j'ai déjà ressenti une réticence
chez quelques skippers très sûrs d'eux, au moment de leur filer un coup de main.

Alors maintenant je regarde bien leur tronche au moment où ils se préparent à la manoeuvre, ça en dit long sur leur confiance en eux ou en leur bateau, et en général je ne me trompe pas...

Le mec très sûr de lui, qui fait sa manœuvre un verre de whisky à la main et un cigare dans l'autre, je ne me déplace même pas. S'il est si sûr de lui, il n'a pas besoin d'aide, et s'il se ramasse, ça lui fait les pieds (sauf si c'est mon boat à côté...).

Par contre, le gars très concentré qui envoie sa femme devant avec la gaffe, qui garde une main sur la manette des gaz, l'autre sur la barre, avec une amarre entre les dents et prêt à faire un saut de deux mètres pour aller la ficeler (l'amarre, pas sa femme) sur le 1er taquet venu, pendant que sa femme change deux ou trois fois de côté en accrochant sa gaffe partout sauf sur les endroits prévus à cet effet, celui-là, il a grand besoin d'aide. Et en général il dit merci avec un grand sourire, et sa femme aussi...

03 juin 2008

Oui, mais la difficulté subsiste :
Comment être savoir si le gars a besoin d'aide ?

Personnellement, il l'est arrivé d'être aidé sans l'avoir sollicité, simplement parce qu'au moment de la manoeuvre un bout qui partait à l'eau vers l'hélice du HB a attiré mon attention, du coup je ne regardais plus devant pendant que le boat avançait, et le gars m'a arrêté par le balcon avant que je ne tape dans le ponton relativement brutalement, et j'étais bien content qu'il l'ai fait...

Donc, faut bien regarder la tronche du gars préparant sa manoeuvre, ça en dit long...

(Depuis un certain temps enfin, je ne reçois plus d'aide, ce qui doit signifier que j'ai arrêté d'avoir l'air abruti au moment d'accoster le ponton... et de fait, il y un bon moment que je n'ai pas eu à remettre du gelcoat sur l'étrave)

03 juin 2008

Me suis mal exprimé, et face à PYM ça se paie cher... :-)
Je voulais dire que je ne vais pas non plus demander à chaque bateau qui passe pour s'amarrer s'il veut un coup de main... Donc je jette un oeil, et si je le sens, je propose mon aide.

J'ai ma fierté et mon orgueil, et je ne supporterai pas que le gars très sûr de lui, avec son cigare et son whisky, me réponde "de quoi j'me mêle ? Quand je crierai pot de chambre, vous sortirez de sous le lit, ok ?"

Sauf s'il se ramasse là, devant moi, me permettant du coup de me marrer franchement.

Si, si, y a des cons qui boivent du whisky...

03 juin 2008

Quand elle est mignonne,
c'est elle qui m'invite.

03 juin 2008

Dialogue...
Demander AVANT de donner le coup de main histoire de savoir si il est, ou non souhaité pourrait éviter nombre de désagréments.

En cas de refus et de contact avec le ponton, tant pis.

Si il y a un accord c'est parfait.

Ce qui est insupportable, c'est le gars qui fait sans savoir si c'est désiré.

C'est un peu comme un aveugle qu'on oblige à traverser sous prétexte qu'il est arrêté a proximité d'un bord de trottoir : rien ne dit qu'il avait envie de traverser et une fois de l'autre côté, il faut qu'il revienne et là : y'a plus personne.

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

03 juin 2008

Comment être savoir si le gars a besoin d'aide ?
Demander...

C'est facile, je te donne le mode d'emploi :
articuler la phrase suivante :
"Voulez-vous un coup de main ?"
en expirant une veine d'air modulée par les cordes vocales par le nez et la bouche en direction du ci-devant.

Attendre la réponse.

Si la réponse est :
oui =&gt agir
non =&gt vérifier que son propre bateau n'est pas dans la trajectoire et regarder
What, yes, qué, yavol, enclume =&gt vérifier que son propre bateau n'est pas dans la trajectoire et regarder

03 juin 2008

Absolution Hi
vous me direz une nave et deux pas terre, mon f'Hisse et ça fera la rue Michel.
:-)

03 juin 2008

Exact HI...
tu as raison et en plus quand Madame est mignonne,
je les invite le lendemain à prendre un pot!!!

03 juin 2008

Dans l'incertitude....
de ce que je vais trouver à l'arrivée, je m'organise pour tout préparer en vue d'une manœuvre seul. Si quelqu'un a la gentillesse de tenir mon balcon, cela me laisse un peu plus de temps et me facilite la tâche. Je remercie, naturellement.
Lorsque je vois arriver à proximité un bateau avec un équipage réduit, je vais aider en attrapant une aussière que je frappe provisoirement au taquet tout en le signalant et tout le monde est heureux!

04 juin 2008

Ce que je voulais dire c'est................
........par exemple.

Etat de la situation ;
- arrivée au Frioul 22h00,
- je suis seul a bord
- mon régulateur du YS8 est déréglé mon moteur ne tient pas le ralenti je le sais je verrais ça quand je serai rentré chez moi pour l'instant je fais avec.
- j'ai fait deux trois tours dans le port, j'ai choisi ma place
- mes défenses sont en place sur les deux bords
- j'ai préparé ce qu'il faut pour une prise de pendille classique.

Action;
- je lance mon boat en marche arriére perpendiculaire au ponton
- je passe au point mort pour finir sur l'erre que j'espére etre la bonne moteur arrété (pas de ralenti)
- sur le ponton le sympathique gars saisi mon balcon et commence a faire tourné le boat considérant que je serais mieux parraléle au quai.
- le bateau légérement en travers le vent finit le boulot, je ne peux rien faire sans moteur.

Conclusion;
- réglage rapide des défenses pour le quai (ya pas eu de casse)
- le bateau parralléle au ponton, donc 2/3 place occupées, ce qui me fait un peut honte mais bon j'étais fatigué et je partais trés tot le lendemain

Pas grave et on a bu qqs biéres quand méme mais bon.........

04 juin 2008

Manoeuvres

Dans mon port il y a un plaisancier privilégié...

Sitôt qu'il se présente milieu du port des réceptionnistes sont la pour l’accueillir :-D
Des 2 cotés du chenal, devant sur leur balcon, sur le ponton d'arrivé, il y a de l'aide, gaffe à la main.
Bien entendu ce n'est pas par pur philanthropie mais tout simplement pour éviter la casse..

Le safran du gars c'est quand même un panneau de porte et la barre un étais...

et même si coup de main...
il m'arrive de manoeuvrer avec équipiers, on peu se faciliter la vier parfois.
Tous mes équipiers sont drillés à coup de fouet et grands efforts de langage à capeler au plus vite, mais laisser tout mou jusqu'à mon signal...

Grand classique: l'homme de bonne volonté qui accepte l'amarre de l'équipier et au lieu de capeler et laisser l'équipage règler, s'empresse de tourner sur un taquet et de souquer comme un malade... avec les conséquences normales: manoeuvre ratée et gel coat faché.

Et le corollaire inversé: on me file une amarre sur le ponton, je la prend à la main en la laissant molle et regarde le matelot d'un air interrogateur. Soit il me montre où et me dit de capeler ou de passer double, soit il devient vert parce que je n'amarre pas son ship illico...

Et le corollaire du corollaire: il me huuuurle dessus d'amarrer son ship, puis son skipper commence à huuuurler sur tout le monde car il voulait du mou.

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté
:alavotre:

04 juin 2008

des bonnes volontés pff
moi j'en ai connu plein des hommes de bonne volonté. Mais j'ai toujours pas compris pourquoi, à chaque fois qu'ils m'ont aidé, ils m'ont demandé de passer au bureau du port pour payer.... moi ch'suis naif, je croyais que c'était pour mes beaux yeux

04 juin 2008

tu as de la chance
ils t'ont aidé...

j'en ai connu qui avaient le carnet à souche à la main et qui te demandait de payer pendant que tu avais la garde dans une main , le traversier dans l'autre...

Les grecs sont super
... invisibles.
Il a vraiment fallu qu'on traine à Egine pour qu'en désespoir de nous voir filer, le chef de port, qui buvait des frappés à 20 mètres de là depuis le petit matin, se décide à venir nous escroquer de... 10 euro.
Je re-signe pour là bas moi, bon, pas en saison, trop de monde surement.

04 juin 2008

Dans la serie des bons conseils
Y a aussi le type qui est sur le quai, les mains dans les poches (seul ou avec des amis) et qui prodigue des conseils en pleine manoeuvre. En ponctuant ses phrases de "non pas comme ça !"

Y a pas une seule façon de s'amarrer que je sache !

C'est enervant, surtout quand on sait que sa propre manoeuvre se déroule très bien...

04 juin 2008

Une anecdote …

Je crois bien que c’était à Brest 2000. Imaginez le remplissage des darses : bateaux à couple sur 10 rangs, grappes de bateaux mouillées au milieu, etc…

Une barge de la Tamise se présente pour prendre son poste d’amarrage au fond de la darse. Imaginez le truc : une espèce de péniche de 40 m avec une prise au vent importante (voile à livardre ou aurique à corne fixe grossièrement ferlée), vent de travers. Un bruit de diesel (probablement un gros mono) tournant au ralenti à extrême.

Lorsqu’il devient évident que la barge tente de rejoindre le fond de la darse, des cris s’élèvent des bateaux environnants. Pas des cris isolés, mais une véritable huée agressive.

En regardant de prés, j’aperçois au milieu de la barge un mec assis dans un fauteuil, barbe de père noël, visage rougeaud, pipe au bec et verre à la main, impassible. C’est visiblement lui qui est aux commandes. A la proue et à la poupe, quelques jeunes préparent les amarres.

La barge se faufile sans rien toucher dans le dédale. Des zodiacs venus d’on ne sait où essayent de l’aider en poussant le nez, le cul, sans coordination. L’équipage a les plus grandes difficultés à les convaincre de ne toucher à rien et de partir.

La barge s’arrête parallèle au quai, au droit de son emplacement qui ne fait guère plus de 5 m en plus de la longueur du bateau. Les cris s’amplifient, mais il semble ne plus rien se passer. En étant attentif, on entend toutes les minutes environ un petit coup de moteur accompagné d’un petit nuage noir et on voit l’immense safran bouger d’un bord sur l’autre. Le pilote continue à fumer sa pipe et à siroter tranquillement tandis que la barge s’approche imperceptiblement du quai tout en restant rigoureusement parallèle.

Au bout de 5 à 10 minutes, la barge est suffisamment près du quai pour passer les amarres. Les cris s’éteignent progressivement et (interprétation personnelle) un peu honteusement.

J’ai rarement vu une telle manœuvre effectuée avec autant de flegme, en dépit des gueulantes et des pseudo-bonnes volontés qui voulaient aider.

Quelques années plus tard, j’ai appris que le flegmatique pilote était le copain d’un copain et qu’il était connu dans son pays pour son habileté manoeuvrière.

Moralité : quand on voit de telles manœuvres, on s’assoit sur le quai et on savoure en silence. Éventuellement, on va causer après.
Personnellement, je m’assois aussi parfois sur le quai quand je vois une vedette, madame à l’avant gaffe brandie et monsieur à la barre avec une casquette d’amiral. Mais là, c’est pour le fun …

04 juin 2008

Mon meilleur souvenir.....
c'est à Hyères en mai 2007, c'était une sortie,
mais c'etait Papi et Mami avec au moins 85 h de vol! Mami à la barre de son MARAMU en CHEMISE DE NUIT qui dirigeait la manoeuvre, Papi qui se faisait houspiller car au gout de Mami il faisait tout mal... et surtout pas assez vite, l'histoire ne dit pas si Mami a navigué toute la journée en chemise de nuit les cheveux au vent.
Ma conclusion a été de me dire que si dans 20 ans j'ai la même forme même en chemise de nuit j'en serai ravi, surtout si je fais rigoler les autres!!!

04 juin 2008

Mon meilleur souvenir
à moi: à bord d'un First 35.

1 skipper, 2 ou 3 équipiers (dont moi)et une Invitée.

L'Invitée, au demeurant excellente navigatrice, demande la faveur de pouvoir faire la manoeuvre pour quitter le quai. Le skipper, ne pouvant visiblement rien lui refuser ce jour-là, lui passe les commandes. La manoeuvre est délicate car le vent pousse le bateau contre le quai. Bien que les amarres soient passées en double, voulant se montrer galant, il saute sur le quai pour libérer l'amarre arrière, l'Invitée réalise une manoeuvre impeccable et s'aperçoit qu'elle a laissé le skipper sur le quai!
Notre hilarité fut directement proportionnelle à son couroux!
Et on a refait une manoeuvre pour venir le récupérer.

04 juin 2008

manoeuvres de port en solo
Hello !

Je navigue régulièrement en solo et je me suis posé la même question. J'ai cependant franchi les étapes en passant de 6m à 7,5 (First 25) puis 9m (Dehler 31), puis 11,30 (un Evasion 37 mais avec propulseur d'étrave ...).
Avec le First, pas de pb. Le Dehler (2T5)pas évidant mais possible. A présent avec les 8T de l'Evasion, il ne faut surtout pas mettre les mains mais si l'on manoeuvre doucement et calmement, rien à craindre car le déplacement change complétement le effets du vent. Il faut bien sur anticiper un dérapage qui se produira mais trés lentement.

Alors si c'est la seule objection pour changer de boat, ne te prive pas d'augmenter ta zone de navigation en passant au mètre de plus !

04 juin 2008

Un bon souvenir
Appontage à l'Ile aux moines. Un copain (qui ne pense qu'au c..) est à l'avant prêt à sauter.
Deux filles mignonnes passent sur le ponton. Il est béât et ne vois pas que nous avons trop d'erre.
Le skipper part à l'avant en courant, coup d'épaule et le copain au bouillon. Les nanas rigolent encore

04 juin 2008

une autre avec le même copain
meuh non y s'appelle pas Gaston... quoi que !!
Amarrage à Sauzon, discussion nocturne, fatigués tout le monde se couche. Dans la nuit, arrive un pêcheur qui veut se mettre à couple. Le skipper propose d'aller sur un corps mort pour lui laisser la place. Il déplace le bateau à la godille pour pas réveiller l'équipage fatigué.
Plus tard, le copain, vas pour Gaston, se reveille avec une envie de pisser et ... saute sur le quai qui avait disparu... ça refroidit toute les ardeurs et ç a fait d'excellents souvenirs

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

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Québec, le cap Gaspé

2022