Mât traversant ou pas ?

Je trouve un mat traversant sécurisant car en théorie mieux solidaire de la coque (mais est ce une réalité ou un non traversant tient il aussi bien ?) A contrario ce type d'espar semble favorable aux infiltrations d'eau. Et en cas de démâtages aïe aïe aïe dans le roof !
Bref dans le calme et la mesure comme toujours ici qu'en pensez vous ?

L'équipage
04 mars 2024
04 mars 2024

C'est surtout des voiliers typé régate qui ont un mât traversant...en cas de dématage il peut plier beaucoup plus haut que le rouf à mon avis !


04 mars 2024

l'étanchéité n'est pas le fort de cette disposition.
C'est vraiment une source de galère pour des avantages qui restent à démontrer pour un programme de croisière.
Pour moi, c'est à fuir.


04 mars 2024

Erreur de grutier interdite..


04 mars 202404 mars 2024

Je rejoins dilun04
Le Neptune 94, sorti en 1979 ou 1980 avait un mât traversant, posé sur une varangue en CP sur chant. C'était une source de bien des ennuis avec des infiltrations d'eau (malgré la mousse de remplissage). Lesquelles conduisaient à un pourrissement de la dite varangue et un affaissement du mât.
A partir de 1982 ou 83 le chantier est revenu au mât classique posé sur le pont, ce qui a été la fin des soucis.


04 mars 202404 mars 2024

Nous on a un mât traversant. Ça semble robuste.
Niveau infiltration, on en avait jusqu'à ce que je trouve la solution : Lorsqu'on a installé un poêle à bois, on a mis un solin tubage-center.fr[...]m-noir/
La dernière fois qu'on a posé le mât, on en a mis un. Depuis, plus aucune fuite.


KOALA-5:Pas d'entrée d'eau par les passages des drisses ? ·le 04 mars 22:13
ED850:Si surement, mais bon, mon bateau est profond et tant qu'on n'a pas des centaines de litres dans les fonds, on ne le voit pas vraiment. La pompe automatique dans le puisard s'en occupe sans qu'on ait à y regarder.·le 04 mars 22:17
04 mars 2024

J'ai un mat traversant et c'est vrai que j'ai des infiltrations des que je remonte au près par F6 ou plus et que le pied de mat est régulièrement sous l'eau. C'est très agaçant. C'est un des seul vrai défaut que je trouve à mon bateau


04 mars 2024

Par rapport à un mât reposant sur le pont, un mât traversant permet de choisir un profil de mât un peu plus léger. Voir la photo d'une page du Rigging Handbook de Brian Toss ci-dessous.

Éliminer du poids dans les hauts améliore le confort et la performance. Mais effectivement l'étanchéité au passage du pont est souvent source d'ennui.


04 mars 2024

Comme dit Ed si l’étanchéité est bien faite aucun souci.
Pour l’intérêt en croisière, moins de poids dans les haut…


04 mars 2024

L’epontille est une solution éprouvée qui fonctionne très bien.
Elle n’en reste pas moins qu’une piece de plus qui ne fait que reprendre l’effort de compression : elle reconstitue le mat qui « devrait » descendre jusqu’au fond.
Le mat traversant est donc plus pur au niveau du design : plus simple, plus rigide, plus leger. Et moins etanche. C’est le seul vrai defaut. Ah et puis l’esthétique peut être, meme si les traces de mains grasses sont presques moins visibles sur l’alu que sur l’inox…


mon mât est parfaitement étanche à l'etambrai mais par certaines conditions de vent de la pluie peut entrer par les drisses elle est récoltée en pied mât dans un boîtier et un tuyau la guide vers un bidon en fond de cale dans la quille.


04 mars 2024

En tout cas un certain nombre de voiliers réputés extrêmement solide ont un mât reposant sur le pont, et je ne crois pas avoir lu que ce soit source de fragilité exagérée... Dont le mien, le rival 32.


05 mars 2024

sur le hood quand nous avons changé le gréement ,j'ai mis un bouchon avec un tube pvc pour passer les câbles et deux petits trous au dessus du pont pour que l'eau s'écoule
confectionné une petite jupe en toile par dessus le joint d'étambrai
et pratiquement plus d'eau en pied de mat


05 mars 2024

Mat traversant va souvent avec bateau performant. J’en ai un avec des petites infiltrations mais c’est pas vraiment un pb sur un bateau brut sans plancher ni autres boiseries. Un coup de serpillière dans le fond et c’est terminé. Il faudra un jour que je m’occupe de son étanchéité 🙄


05 mars 2024

je vois le point positif, qui est l'augmentation du module de flexion dans une belle proportion, donc une meilleur raideur du mat . Il faut que ce soit accompagné d'un porque pour qu'à la gite la coque ne se déforme pas
( vu sur un super cha refité ). Si l'étambrai est bien fait, c'est pas la mer à boire ...
le premier dématage de pen duik 6 c'était l'épontille qui avait laché ...
En général cela équipe des bateaux qui ne sont pas faits pour les canaux et passer sous les ponts ...


PeeFl:Pour PD6, j'avais en mémoire qu'il s'agissait d'une trop grande flexibilité du pont et le pied de mât, mal tenu, sautait de son assise. Mais peut-être me tromp'je. Pour les mâts à section constante, la pose sur le pont favorise le cintrage du mât que les malades du pré serré veulent obtenir. Intérêt très modéré en croisière.·le 05 mars 09:46
FredericL:Vu le nombre de démâtages de PD6, avec des mâts de différents fabricants, et des implantations différentes, on peut seulement en déduire que les efforts ont été largement sous estimés. ·le 05 mars 10:46
FredericL:Cintrer le mât permet d'aplatir la voile, ça marche aussi en croisière et ce n'est pas réservé aux malades. ·le 05 mars 10:49
LAKS:Le 1er dématage de Pen Duick 6 fut causé par l'écrasement, sous la pression du pied du mat, de la pièce intermédiaire entre pont et épontille. L'architecte avait prévu cette pièce comme devant résister largement, il avait calculé 75 t, masse du bateau 28t. Or c'était un simple croisillon de toles d'alu.Je suis intéressé par les informations montrant plus de dématages que les 2 de la 1ère course autour du monde avec équipage en 4 étapes, ainsi que le déplacement du pied de mat.·le 05 mars 18:21
FredericL:Après le deuxième démâtage peu après le départ de la 3 étape, le fabricant de mât australien a convaincu Tabarly d'implanter le mât (de section plus faible) sur la quille. Ce mât a cassé en 1974. Le mât suivant a été fourni par un fabricant anglais, était sensiblement plus lourd que le mât original, et a priori également posé sur la quille. Je crois me souvenir que PD6 a encore démâté au début des années 80 mais c'est à confirmer.·le 05 mars 21:11
05 mars 2024

le mat traversant permet un pont un peu moins échantillonné, un gain de poids aussi sur l'épontille. cela permet aussi de remonter un peu le 1er étage de BDF, ou de réduire un poil la section. (c'est la partie sous le 1er etage de BDF qui est la plus sollicitée, notamment en compression et qui dicte (entre autre) la section que l'on pose.

Bref, cela permet de gagner pas mal de kilos et un poil d'aérodynamisme.

concernant les inconvénients, c'est pas adapté au voyage: un démâtage et c'est un trou béant dans le bateau!
Enfin, c'est jamais vraiment étanche.

NB: de très nombreux chantiers "généralistes" ont posé des mats traversants, et cela se passe mal pour les propriétaires derrières: Difficile de trouver un 31.7 ou un 36.7 pour ne citez qu'eux qui ont un mat d'origine non réparé ou non changé... ou alors le bateau n'a pas beaucoup navigué!


bonzi:pour satisfaire ma curiosité, pourquoi le pb sur les First ?·le 05 mars 09:16
Cédric 1983:section de profil trop juste. fissures entre autres...·le 05 mars 09:15
05 mars 2024

tout a été dit ou presque. Il ne reste que :
- l'histoire du parafoudre plus facile à poser sur un mât alu traversant, encore que il semble que cela passe plus fréquemment par les haubans. Cela mériterait un petit sondage d'ailleurs ;-)
- La mise en place du mât : le mât est maintenu sans les haubans. Bon tout petit avantage. Cela dit c'est possible aussi de démâter avec une chèvre bien conçue sur des petites unités. Déjà fait plusieurs fois, mais là faut être deux. C'est plus compliqué.

A+


05 mars 2024

Equipé d'un mat traversant, la chape qui tient l'étai sur le mat a cassé et ... le mat est resté en place ! Pourtant, on était au près dans une mer "tapante"... Avec un mat classique, tout était par terre !

Je n'ai pas fait le choix d'un mat traversant ou pas, mais là, j'étais très content, malgré le problème d'étanchéité (en mer, comme au port...).


05 mars 202405 mars 2024

Une chose qui n'a pas été dite c'est le risque à l'intérieur du bateau en cas de démâtage si le pieds de mât quitte son emplanture lorsque le mât tombe. On trouve des photos assez effrayantes sur le net où le mât a ravagé l'intérieur de bateau. Mieux vaut ne pas se trouver dans la cabine avant ou proche de la cloison avant lorsque le mât tombe.
Avec un mât posé sur le pont, au moins on est en sécurité à l'intérieur du bateau en cas de démâtage.
Tout cela à relativiser avec les avantages du mât traversant et aussi il me semble le fait qu'il a plus de chances de rester debout en cas de rupture de pièce de gréement.


BWV988:Le risque que le mât quitte son emplanture en cas de démâtage est réel, ç'est pour ça qu'il faut faire en sorte que cela ne puisse pas se produire en prévoyant un dispositif de fixation du pied de mât sur son embase.·le 05 mars 14:04
05 mars 2024

Une fois de plus il n'y a pas de vérité dans ce domaine, y'a du pour et y'a du contre, mais en tout état de cause ce n'est pas une solution à rejeter systématiquement, et ce n'est certainement pas un critère déterminant pour le choix d'un bateau, selon moi. Quant aux problèmes d'infiltrations, j'en suis à mon deuxième bateau équipé avec un mât traversant et j'affirme ne pas avoir la moindre goutte d'eau à l'intérieur.


roc:Moi je n'en suis qu'à mon premier, et j'ai eu juste deux fois une petite goutte qui glissait en séchant avant d'arriver au plancher.·le 05 mars 14:24
ds34:J'ai des infiltrations par les drisses, et peut être aussi par l'étambrai, mais avec un puisard profond en pied de mat et une pompe de cale automatique, je ne vois pas de problèmes... Il y a toujours un peu au fond, sous le niveau de la pompe, et alors?Et ça permet de tester l'anxiété des nouveaux équipiers quand ils entendent glouglouter dans le carré :)·le 05 mars 16:28
KOALA-5:Sur mon Neptune 94, malgré le mât rempli de mousse depuis le pied jusqu'à environ 1 mètre au dessus du pont (juste en dessous des sorties de drisses), j'avais toujours de l'eau qui rentrait.
Et comme dit plus haut, la varangue en CP sur chant, qui supportait le mât, était complétement pourrie après 3 ou 4 saisons. Heureusement que je m'en étais aperçu au mouillage, aux Baléares, et que j'avais pu faire une réparation provisoire, sinon j'aurai probablement démâté, lors de la traversée retour.·le 05 mars 16:34
05 mars 2024

Les mats non haubannés sont traversants. Cat, cat ketch type freedom, jonques etc
Ca doit dire quelque chose sur la relation type de mat/contraintes non ?
Peut être que c'est plus adapté aux gréements sous faible tension ?


05 mars 2024

J’ai eu les deux
Sauf sur des bateaux, très bien conçus, j’ai dû refaire la cale de pied de mat pour ceux qui avaient à mat posé sur le pont, et rajouté un gousset pour mieux reprendre les efforts sur l’epontille.
Quand le pont est très bien fait, c’est parfois l’epontille qui fatigue fort… et alors nécessiter des travaux importants.

J’ai maintenant un mat traversant sur un bateau, pas du tout destiné à la régate, mais plutôt aux grandes traversées : c’est plus rassurant, c’est plus simple à régler, par contre c’est en effet une source d’infiltration.
Ça peut être bien géré, si c’est pensé lors de la conception, comme un ticket par exemple dans le catalogue Selden (bouchon, drains inférieurs et supérieurs, puisard dédié…).

Me concernant, je fais le constat suivant : avec un mat posé sur Le Pont on peut avoir des gros soucis, alors qu’avec un mat posé sur la quille, on a plutôt des petits soucis.
C’est plus rarement l’inverse.
Ça peut aussi très bien se passer dans tous les cas.
C’est essentiellement une affaire de rigueur à la conception.


05 mars 202405 mars 2024

J'ai un mât traversant sur mon selection 37 mais cela m'empêche pas les soucis de pied de mât. Il faut un calage parfait à l'étembrai. Un des avantages est l'absence de passe roof pour les divers câbles (électriques, VHF, aérien...). A l'époque du selection 37 au milieu des années 80, on concevait les voiliers de course avec des mâts traversant. Aujourd'hui c'est plutôt mât sur le ponton tenu par une cloison structurelle comme sur le figaro 2 et 3 . L'inconvénient c'est le volume intérieur coupé par la cloison.


Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

Phare du monde

  • 4.5 (199)

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

2022