merci Mr Amel...

d'avoir toujopurs voulu faire des bateaux solides et marins.
samedi et dimanche dernier les BMS se sont succèdés sur la médittérannée occidentale.
force 9 annoncés sur cabrera est et vagues moyennes de 6 à 9métres.
mon Merltem, Evasion, avec deux personnes-heureusement expérimentées-à bord y était.
Le vent a atteint 70noeuds. le coup de mistral a commencé de l'ouest pour passer au Nord ouest, créant une mer croisées avec des vagues pyramidales grosses comme de immeubles. Entre sud sardaigne et tunisie l'effet venturi a accentué le phénomène.
L'épreuve a été dure pour l'équipage. le bateau a été recouvert d'eau plusieurs fois. le cockpit s'est trouvé rempli d'eau par les deux cotés à la fois, ce qui fait froid dans le dos.
la gestion de la tempête a été exemplaire. lorsque les conditions sont devenues extrémes, avec la menace de prendre les vagues dans le gréement, tout a été affalé et le bateau a continué au moteur, pour enfin se mettre à l'abris a cagliari.
Bilan: de l'eau partout, mais pas dans la cale moteur. par contre l'eau est rentré par tout le reste: éviers , lavabo, fenêtre de roof, cheminée du webasto (pourtant à deux mètres de hauteur). aucune avarie structurelle, seule la blu a pris l'eau. les batteries moteurs ont végalement légèrement bougés.
merci mr Amel.

L'équipage
16 mars 2006
16 mars 2006

Une question
Pourquoi avoir pris la mer dans ces condtions ?
Il me semble que ce gros temps etait prevu, tu en avais meme parlé dans un fil en fin de semaine derniere. :reflechi:
Enfin bon comme dirait gb, cnciv...
Tout finit bien ici, mais il faut avoir à l'esprit que quand on joue trop avec elle, c'est toujours la mer qui gagne.

16 mars 2006

tu as raison
Il était prévu un stop et un pont météo à minorque. Le BMS parlait alors de force 7. c'est ensuite que ça s'est agravé. Ce sont des circonstances exceptionnelles pour le mois de mars. au même moment il y a eu 1,5mètres de neige en savoie, comme si nous étions en janvier ou février.
force 7 par l'arriére sur ce bateau, c'est de la routine. 9 beaufort, c'est différent.la préparation du bateau et de l'équipage a permis de passer sans casse.les hauts fonds ont été évités soigneusement. c'est la mer, plkus que le vent, qui a posé des problèmes. la pose de panneaux latéraux au cockpit, prévus en cas de temps méchant, a même permis un confort relatif.

16 mars 2006

en theorie
les voiliers sont prevut pour des fois subir ca , mais dans la realité vaut mieux certain voilier que d autre

16 mars 2006

pour Dan
si c'est le ç'est le ^m à qui je pense,j'ai bien peur que son bôat dans de telle condition soit trop chargé.j'ai suivi sa preparation et dans cette taille de bateau acier çà sera tres dure.
Wilfrid qu'elle etait ta route? l'allure de fuite n'aurait pas calmé la mauvaise mer?

17 mars 2006

La tactique par rapport aux vagues est toujours digne d'intérêt
Les concurrents d'une Sydney-Hobbart par force 10 moyen sur la traversée trouvaient que l'angle le plus secure par rapport aux vagues était à 40 °
Nos carènes de croisières semblent mieux s'accomoder d'un angle plus proche du travers (au dessus comme au dessous de 90), Qu'en penses-tu, Wilfrid ?
J'ai été surpris de l'excellent comportement du mien à 70° de la mer du vent sans aucune impression de croche-pied.
Evidemment, chaque coque a ses particularités et dans la mer-foutoir, hachée,courte, croisée ou déferlante, mieux vaut ne pas prêter le flanc.
Mais ta trajectoire perpendiculaire à la vallée du rhône laisse penser que tu devais être dans le même cas que moi et je trouve çà plutôt rassurant...

18 mars 2006

Perso
J'ai jamais vécu ce genre d'enfer et j'espère l'éviter encore longtemps ... mais j'ai récupéré mon vieux tourmentin de corsaire (5m50). C'est un mouchoir de poche sur mon bateau (9m) mais il me semble qu'il suffirait pour être manoeuvrant, juste pour éviter d'être complétement à sec de toile.

C'est un avis inexpérimenté.

17 mars 2006

Et à ce que je me rappelle
les Scorpions sont réputés d'excellents bateaux au long cours.

17 mars 2006

fuite puis travers
La fuite emmenait direct sur la Tunisie ou vers les hauts fonds nord de tunis.Trés dangereux!
la vitesse en fuite à atteint 14 noeuds. Deux ou trois départs au lofs.le problème est aussi la houle croisée et les vagues pyramidales vraiement monstrueuses.
Ensite pour revenir vers cagliari ce fut travers.
RAS, il suffisait de négocier les vagues au mieux. passé le niveau de l'ile san pietro la mer est devenue plus maniable.

17 mars 2006

Les ptits gars...
Je ne suis pas sur que vous ayez navigué autant que celui que vous attaquez personnellement.
Quand à son bateau, ce n'est pas le moins adapté dans ce type de mer...
Son choix est bon: j'ai le même Scorpion :-)
Tom B

17 mars 2006

Petit rajout
Pour faire route dans le foutoir du force 10 il faut un peu de toile .
Sinon le bateau n'est pas maneuvrant et se met immanquablement en travers , situation périlleuse.
Et ce peu de toile doit être vraiment petit.
Et bien placé.
Que préférez vous: une voile de cape genre mini suédoise: avantage elle est au centre du plan véliquegenre GV à 5 ris, mais pas facile à installer.
Ou bien un micro tourmentin,si possible endrayé sur un bas étai?
Tom B

17 mars 2006

c'est

c'est après ces moments que lorsqu'on rentre au port on fait "pat pat pat" avec la main sur la coque du bateau en lui disant bravo..

17 mars 2006

En faisant attention aux rayures !
quand on a encore le chapelet dans les mains...

:-D

18 mars 2006

je suis surpris

que l'on utilise le moteur dans ses conditions car celà ne rends en rien le bateau main oeuvrable ,.L'helice est plus souvent hors de l'eau que dans l'eau et le safran se trouve trés trés sollicité ou le bateau doit se trouver livré à lui m^me.De plus la voilure tres reduite permet d'appuyer le bateau sur la mer et est donc bien moins balotté.

Et je rajouterais dans ses conditions une panne moteur est toujours à craindre alors là pas de voile pas de moteur....

je serais interessé que Wilfrid nous donne son avis .

josé

18 mars 2006

Je suis content que tu abordes ce sujet Calypso
quand je lis de Wilfrid , j'avais 2 équipiers expérimentés, la gestion a été exemplaire ...perso je ne pense pas que vous avez " géré le truc " aussi bien que ça. Tout d'abord dans ce type de temps on ne laisse pas la descente ouverte, on boucle tout. Même avec 70 noeuds on navigue au moins avec un tourmentin et non pas au moteur avec le risque de foutre le moteur en l'air par manque de lubrification , pasque il peut s'arrêter pour diverses raisons.Quant à " merci Mr.Amel " il y a bien d'autres bateaux capables d'affronter ce type de temps et heureusement. Les pépins sont plus souvent dûs par la faute de l'équipage que du bateau , c'est bien connu.Le vieux proverbe la mer ne pardonne pas et bien je trouve qu'elle pardonne beaucoup à lire votre périple.J'aimerai beaucoup savoir en détail les mesures que vous avez prises dans ce type de temps ( voilure, harnais et autres ). Bien amicalement

20 mars 2006

un tourmentin sans estrope
assez longue pour le dégager du plus gros des paquets de mer est un objet décoratif.

mais pas longtemps....

20 mars 2006

Merci de tes précisions Wilfrid, tu n'avais pas tout faux
mais cela me conforte dans mon choix de ne pas mettre d'enrouleur sur la trinquette de mon nouveau boat ( RM1200) car une fois enroulée et vieillissante on se retrouve avec un sac qui n'est plus une voile mais un fardage supplémentaire, perso je prévois d'endrailler mon tourmentin sur l'étai de trinquette , par ce type de temps il faut une tôle et placée haut . Le Meltem présente beaucoup de fardage, " casquette du rouf , plus encore ces rehausses que vous avez mises qui représentent du confort mais un danger pour l'impact des vagues, c'est une fausse impression de sécurité AMHA, un ketch à sec de toile donc du fardage, je ne suis pas pour les ketchs ( peut-être pour m'être pris trois bonnes branlées avec un Galapagos 43 entre autre), garder un peu d'artimon aurait peut-être été la solution. Quant à mettre le moteur même s'il est conçu pour 30° de gîte pendant 20', je ne sais si je m'y serais risqué, je l'aurai utilisé en dernier recours si le bateau dérivait à la côte et si aucune possibilité de s'en dégager, enfin je pense. Cela m'amène à dire à nouveau que je n'aime pas les bateaux lourds avec des carènes dépassées, les Amel sont d'excellente qualité j'en conviens , avec de multiples astuces mais dépassés, il est bien dommage qu'ils ne se fassent pas dessiner un bateau actuel avec une stabilité de forme, etc ... et plus léger, léger ne veut pas dire fragile pour autant , ni inconfortable et puis un bateau lourd demande plus de toile dons plus de toile à torcher ou, pour la plupart de ces bateaux " dépassés", des bateaux commençant à avancer à partir de 20 Noeuds, perso , ce n'est pas ma tasse de thé. Je préfère un bateau que je dis réactif capable de continuer à faire route soit à mettons 60/70° du vent ou en fuite, des carènes larges permettent de partir en fuite plus facilement.Si vous en êtes arrivés à mettre le moteur, il me semble que c'est plutôt à cause de votre bateau lourd, son fardage au vent et aux vagues, sa carène rondouillarde c'est mon humble avis et tout du moins le mien. Ceci dit ce n'est pas pour faire hurler ni se faire incendier de bêtises. Bonne continuation Wilfrid et on est pas obligé de se fâcher pour autant, n'est-ce pas? A plus et toujours d'accord d'en débattre et d'éventuellement admettre que j'ai tort mais faut me le démontrer das ce cas.Bien cordialement

19 mars 2006

réponse à Brain storming3
la descente était bien entendu fermée.
lignes de vie en place
harnais pour tout le monde
Il y a une cadéne sur contreplaque de chaque coté du cockpit pour les harnais, en plus des lignes de vie qui font le tour du bateau.
L'échantillonage est calculé pour 2,5tonnes.
Pont rangé, sans rien qui traine.
Le tourmentin n'a pas été utilisé. Il est sur mousqueton et étai largable. Il aurait immanquablement pris des vagues et aurait soit explosé, soit endommagé le gréement.
La trinquette sur enrouleur, partiellement
enroulée, est plus efficace, car plus haute.
Vu la force du vent, aucun besoin de toile, le fardage et les mats sont bien suffisants. Le moteur permets de rester plus manoeuvrant. Il est garanti pour 30° de gite pendant 20'.
L'autre option, non testée aurait été la cape séche avec un peu d'artimon pour présenter l'étrave à la vague. je manque d 'expérience pour le conseiller, bien que de nombreux propriétaires de ketch ou yawl le fassent.

20 mars 2006

Un tourmentin
Sur étai largable m'inquiète aussi: avez vous pratiqué?
C'est assez solide un étai largable?
En Tête ou sur barres de flêches?
Tom B

18 mars 2006

Une bonne gestion ...
c'est d'abord d'arriver au but fixé, ce qui a été le cas ici. C'est donc que ce qui a été fait était approprié.

Faut jamais oublier que lorsqu'on n'y était pas soi-même, juger après coup est hasardeux ...

18 mars 2006

ben , !!! Brain storming
La pleine lune !! ;-)C est fini !!! ;-)mdr :-D :-D :-D

18 mars 2006

Mon intervention ...
Si mon interventin est destinée à une personne, c'est d'abord à l'auteur du fil, pour lui éviter d'avoir à regretter d'avoir raconté son aventure ... ce qui nous aurait privé d'une histoire intéressante.

18 mars 2006

Votre intervention s'adresse à qui Mr.Robert
pas qu'à moi j'espère, je ne suis pas le seul à penser que le choix de naviguer au moteur soit recommandable tant qu'on a un gréément en état. Bref , Robert soyez plus objectif et impartial, je vous en remercie cher ami

18 mars 2006

Utiliser le moteur par mer démontée
C'est possible, et à essayer comme d'autre solutions.
Vu la taille du batea&u ça m'étonnerait que l'hélice cavite beaucoup, quand à la fatigue sur le safran je ne vois pas en quoi l'usage du moteur la solliciterait plus.
Dans une mer extrème il faut à tout prix rester manoeuvrant. Se mettre à sec de toile et attendre passivement que ça passe c'est prendre le risque de se faire roulet. Un voilier passif se met en travers de la lame, et les "chances" de faire un tour complet , et de se relever plein d'eau et sans mature sont trés fortes.
Donc il faut à tout prix éviter cela.
Fuite, trainards, voilure microscopique, moteur, ancre parachutte, et d'autre encores à découvrir (pour moi): allez y les copains, donnez vos impressions, car l'essentiel c'est d'être prèt avant, d'avoir envisagé la solution et préparé le matos, la manoeuvre.
Et d'après le témoignage le bateau était préparé, et son cap' aussi.
D'après la desnière version de "Naviguer par gros temps", une bonne technique consiste à barrer en virgule, loffant et abattant pour toujours prendre la vague de face. Car c'est de face que le bateau reçoit le mieux les vagues.
L'inconvénient, c'est qu'il faut avoir suffisament d'équipier aguerri à bord pour se relayer à la barre.
C'était la technique employé par Tabarly qui avait quitté le port à l'approche d'un cyclone (dans le Pacifique je crois)
Merci Wilfrid pour ce témoignage, qui nous permet d'exorciser nos craintes des mers monstrueuses.
Tom Bombadil

18 mars 2006

ben moi ,perso !!
j ai un étai larguable avec s il le faut le foc n 2 ,au pire le tourmantin!!Et si j installe un moteur neuf ,c est bien pour qu il serve ,pour rester manoeuvrant le plus lontemps possible !! ;-)en m appuyant dessus si nécessaire ! et comme je serais souvent en solo ,je préfére réduire trop tot que trop tard!! bon , au pire je donne le bonjour aux poissons de votre part !! ;-)mdr :-D :-D :-D

18 mars 2006

Ma très modeste expérience ...
... de la mauvaise mer me laisse penser qu'il est essentiel de garder le bateau gouvernable à tout instant.
Le moteur peut y aider, notamment au près, lorsque le bateau peut être arrêté par crête de vague ou en venant involontairement bout au vent. J'ai le souvenir de navigation "à la marseillaise" (près serré sous voilure réduite + appui au moteur), c'était très sécurisant et efficace.
Il n'y a aucune raison que le moteur souffre particulièrement dans de telles conditions (régime réduit).

Naturellement, au travers ou au portant, c'est une autre histoire ... Là je ne sais pas.

18 mars 2006

Fiabilité ?
D'accord avec Tom Bonbadil ;-)

Il n'est pas du tout évident que le moteur soit moins fiable qu'un autre élément du bateau. Les temps héroiques de la marine à voile quand le moteur n'était que "auxiliaire" sont loins ! Un moteur bien entretenu est sûrement aussi fiable qu'un tourmentin dont les coutures sont moisies à force de rester au fond du coffre ;-)

Sur des bateaux modernes de voyage bien pensé, le moteur a une puissance face au vent qui étale bien même par vents très forts. En plus, avec le moteur à bonne puissance, grâce au souffle de l'hélice sur le safran le bateau reste manoeuvrant même si sa vitesse est quasi nulle.

Un avantage psycholgique non négligeable est aussi le gain de temps. Si l'usage du moteur améliore de manière notable le gain de vitesse sur la trajectoire vers l'objectif, c'est excellent pour le moral, ce qui est primordial.

Plein de bonnes raisons pour compter sur le moteur et l'utiliser si on en a un bon pour se sortir d'un mauvais pas. Et aussi pour penser à bien l'entretenir avant de partir loin :reflechi:

Cela n'empêche pas de se servir d'un tourmentin ou d'autres accessoires si cela est utile.

18 mars 2006

Moi aussi
Je n'ai pas d'expérience d'une grosse mer et de plus étalée avec un moteur mais...
Gérard Borg, dans les Nauticus, partageait déjà à l'époque le même point de vue quant à l'utilsation du moteur.
D'auxilière, il est devenu aujourd'hui presque un équipier à part entière.
Je ne suis pas spécialement pour le "moderne" à tout prix mais il faut vivre avec son temps, tant que c'est logique, approprié, prouvé et sécuritaire.
Cela manque peut-être d'un certain romantisme de la voile d'autrefois mangé petit à petit par du pragmatisme réaliste mais amha devenu sans doute indispensable.
Amicalement.

18 mars 2006

Moteur pas moteur
En navigation cotière, peu d'expérience du très gros temps, mais sur quelques exemples personnels, j'ai pu noter que cela dépendait éminament du bateau...
Sur un rush bien affuté, le moteur n'apportait rien pour gagner au mistral et la gîte interdisait même son bon fonctionnement.
Sur un sun rise, même constat au près puis en fuite, insuffisant pour apporter de la vitesse dans les creux...
Par contre sur le Gin-Fizz, à puissance modérée, avec un bon équilibre de toile (un mouchoir à l'avant et à l'artimon), il ajoutait un brin de confort au barreur pour contrôler l'axe du bateau...
Je ne crois donc pas aux dogmes péremptoires qui le condamne comme moyen parmi d'autres.
A noter l'effet psychologique positif sur l'équipage par son simple fonctionnement et s'il rapproche de l'abri.
Un bémol, la nécessité d'être encore plus rigoureux dans le rangements des ficelles...
:-)

18 mars 2006

un peu aussi...

Ma maniere de voir les choses concernant le moteur.Je site le "Glenan" ils disent les choses bien mieux que moi .

"La veritable sécurité n'est jamais obtenue par des solutions faciles.Elle est liée au but que l'on poursuit à la voile,c'est probablement que l'on accepte d'affronter une réalité entiere-sans chercher systematiquement la difficulté,mais sans s'y dérober non plus lorsqu'elle se présente.La sécurité consiste alors à observer strictement les régles du jeu:parmi celles-ci le souci d'une manoeuvre exacte est primordial.Dans la mesure ou l'on se soumet à ces regles,il est normal que l'on veuille jouer le jeu entierement, et conserver le simple droit de prendre le temps comme il vient, le mauvais vent avec le bon."

Par ailleurs ma tres modeste experience du gros temps mais du vrai gros temps .Me croyant etre plus en securité avec le moteur (facilité surement) qu'avec les voiles celà à bien failli se terminer sur les rochers de Chausey jusqu'au moment ou j'ai joué "le jeu" arreter le moteur et manoeuvrer à la voile.Bien sur lorsque j'ai mi le tourmentin j'avais de l'eau jusqu'a la poitrine mais ensuite le bateau était manoeuvrant et les sourires ont reaparu et aujourd'hui je peux raconter mon histoire ....

Mais bon je sais :je suis un nostalgique,m^me quelqu'un ici m'a dit un passéiste à moins que je sois un "vieux" :-D

josé

18 mars 2006

La bonne solution ...
est celle adaptée au bateau, aux circonstances et aux personnes. Si donc ta solution t'a satisfaite, c'est qu'elle était adaptée à la situation. Le risque c'est de vouloir extrapoler à d'autres, en d'autres lieux et avec d'autres bateaux .... mais c'est humain de vouloir faire cela, ça rassure ;-)

20 mars 2006

tu as oublié"tu enfanteras dans la douleur"
où il est prouvé que la bible des glénans sait aussi raconter des conneries sans fond

amicalement

18 mars 2006

Je signe et persiste
mettre un moteur en route avec ce vent et cette mer, on se retrouve automatiquement avec des coups de gîte et on risque de foutre le moteur en l'air par manque d'huile; le danger de se mettre trop face au vent par trouille de gîter fait qu'on peut se retrouver à contre avec le tourmentin après la crête de la vague, dans ce cas tourmentin bordé à mort le bateau va abattre et vous allez être bon pour empanner et repartir sous l'autre amure et c'est là que ça risque de faire mal. Enfin bref, le jour où ça vous arrivera, vous verrez bien, à 70 noeuds le moteur est quasiment inefficace à moins d'avoir un gros bourrin mais si le doux ronronnement du moteur vous rassure tant qu'il tourne , pourquoi pas , chacun voit l'milieu de sa porte ! lol

18 mars 2006

La météo avait sous estimé le vent
Je raconte à mon tour :
Toute la semaine du 6 au 12 Mars c'était BMS sur BMS

Samedi 11 mars la météo annonçait force 7 à 8 entre Fos et Porquerolles . Nous étions à Saint Mandrier nous partons avec trois ris et tourmentin vers Porquerolles . Dès la sortie du port il y avait 40 noeuds . Nous avons affalé la GV et continué sous tourmentin seul . Très vite le vent est monté à 50 noeuds avec de nombreuses claques à 60 noeuds ( une pointe à 64 noeuds ).
Tout ça la météo ne l'avait pas annoncé et quand on est dedans on ne peut plus faire demi tour . Heureusement plus on s'approchait de Porquerolles plus ça devenait maniable Mais c'est sûr que lorsqu'on est là dedans on se demande quand ça va se calmer !

18 mars 2006

Brain S......
Tu me fatigues , mais tu me fatigues .......

18 mars 2006

C'est sûr JIPE on a hâte d'être devant un bon feu de cheminée
j'ai connu ce typede temps un certain nombre de fois: en 79 durant le fasnet sur un half, en 90 au cap finistère toujours sur un half et la 1ère nuit de la 2ème étape du Figaro en partant de Vigo et on allait à Bénodet , pas question ni de mettre le bourrin , ni de faire demi-tour, la dernière fois le 11 Novembre 96 en montant sur Guernesey sur un Sun Charm 39, bref des expériences vécues sur différents boats et qui restent, après coup, des bons souvenirs ou beaux souvenirs marquants mais je ne cherche pas ce mauvais temps bien que sachant que je le rencontrerai à nouveau tôt ou tard surtout avec Météo France ... A plus

19 mars 2006

Mais mon cher Melda , personne ne t'empêche d'aller te coucher
on peut s'exprimer non ?

19 mars 2006

Et à part ça, qu'as-tu à apporter au sujet ?
C'est ce qu'on appelle une contribution hors sujet, qu'est-ce qui te fatigue au fait ? Démontre par A + B que j'ai tort, aucun problème pour en débattre vois-tu ( Brain Storming entre autre ça veut dire se remettre en question ...). Bien cordialement tout de même

19 mars 2006

tu as fait le fastnet de 79, le force 10 ???
Il y a un bouquin sensationnel, Fastnet Force 10 de john rousmaniere, bien mieux que les adlard coles., absolument passionnant et terrifiant, prevoir nuit blanche si lecture commencee tard le soir. rousmaniere dit que les skippers qui ont pris la meteo francaise ont appris le force 10 `a 20 heures tandis que la bBC s'est plantee avec un force 8. tous ceux qui ecoutaient france inter ont renonce, tu confirmes ?

rousmaniere etait equipier sur un swan 44 qui a fait la course sans probleme
A+jean

19 mars 2006

En réponse à mon ami Littlewing
ben oui Jean l'année 79 fut particulièrement ventée, pourb le fasnet on était en tête de flotte , c'est le gros de la flotte qui se l'est pris , nous on était un peu plus haut en mer d'Irlande, bref , au Figaro ce fût venté également en montant sur l'Irlande , je me souviens d'un gars qui demandait des conseils à Patrick Elies à la VHF et qui appelait Môman ! lol. En NOvembre j'suis descendu en Muscadet de Brest à Tanger, rebelotte , rebranlée dans le golfe, j'me disais si j'ai le bonheur d'arriver en espagne, j'mets le muscadet en vente , je rentre par le train... La flotte giclait par les trous des béquilles, je bouchais tout ce que je pouvais en découpant une serviette éponge à l'opinel . Dehors j'avais des bouts tendus dans tous les sens dans le cokpit pour m'accrocher , impossible de respirer face au vent... Bye Jean , faudrait que je cherche ce bouquin , on trouve ça où ? dans une bonne pharmacie . A plus !

18 mars 200616 juin 2020

Yes, merci à Henri Amel, et aussi l autre Henri ...
Wauquiez.

J ai eu un viel Euros 39 dans une vie anterieure.
Je reve de remercier Mr Euromillions pour un 54, meme ça veut pas le faire ... pour le moment !

19 mars 2006

Une vidéo à voir
Que l'on soit pour ou contre amel, regardez quand même cette vidéo :

www.amel.fr[...]eos.htm

800.000 euros et le champagne est offert.

MooTEA

19 mars 2006

qui a raison ?
débat difficile... si on enlève la suffisance et l'arrongance de BrainStorming, dans le fond il n'a pas tort. En coup de vent ce qu'on voit dans la réalité ce sont de rares bateaux en mer au moteur voiles affalées, attitude illogique voire dangereuse pour qui a appris la mer. Une voile même petite est beaucoup plus fiable qu'un moteur même gros.
Mais les voiliers modernes surtout de série (je parle pas des Amel ou X-Yacht ou Contessa) ne sont pas conçus pour affronter de telles conditions. Alors quand on ne peut plus porter de toile pourquoi pas le moteur ?
Ce n'est qu'un pis aller

19 mars 2006

Permets-moi de ne pas être d'accord avec toi Pierre-yves
il y a beaucoup de bateaux modernes qui étalent aussi bien que certains anciens camions et qui peuvent continuer à faire route plutôt que de subir les éléments avec ancre flottante et compagnie, c'est ce que j'appelle des bateaux réactifs avec une sécurité active et non passive.Comme je le disais précédemment par ex les halfs tonners apparemment fragiles de visu étalaient très bien, n'importe quel First actuel aussi et bien d'autres. Ne compare pas un X -Yacht avec un Contessa par pitié, ça n'a rien à voir et ce n'est pas la même époque, supers bateaux que les X-Yachts ! j'ai navigué et navigue de temps en temps sur un X 442 et je peux te dire que ça étale autrement Pierre-Yves! j'comprends pas , tu es jeune pourtant ... Ceci dit en toute camaraderie

non seulement
certain de ces vieux boats tiennent mieux la mer!mais des fois ils sont plus rapides :je me souviens d'un delphe 32 qui a gagné la trimed il y a 4ans devant une horde de mumm 30 et consorts

non seulement
certain de ces vieux boats tiennent mieux la mer!mais des fois ils sont plus rapides :je me souviens d'un delphe 32 qui a gagné la trimed il y a 4ans devant une horde de mumm 30 et consorts

21 mars 2006

Fasnet 1979 et Contessa 32

Suite aux accidents lors du Fasnet de 79 il y a eu des etudes faites (voir P Gutelle) qui ont demontré l'excellence du comportement du Contessa 32 contrairement à d'autre bateau et les raisons de sa bonne tenu à la mer.

Rapport lest/deplacement,courbes des moments de redressement,facilité de redressemnt apres chavirage tous celà étaient à l'avantage du Contessa 32.

josé

21 mars 2006

dans l'article sur Gigi
on rappelle que sur 58 bateaux de la classe 5 seul un bateau a fini, un contessa 32

22 mars 2006

marin , tout le tremblement et tout mais un tank au jour d'aujourd'hui
nous sommes bien d'accord Jean

22 mars 2006

Daniel , le comportement du Contessa est peut-être rassurant
pour moi , c'est plutôt une sécurité passive, à l'heure actuelle on fait mieux, même si tu connais un X-Yacht qui a démâté, cela arrive à tout genre de bateau et il ne faut pas oublier qu'il y a des équipages plus ou moins compétents qui savent faire marcher leur bateau ou pas. Je ne veux pas dire que tu ne sais pas faire marcher ton bateau . Il est certain que vu l'inertie du Contessa , vu son poids, cela donne un certain confort dans une mer hâchée j'en conviens mais un X-Yacht de même taille te larguera. Excuse, mais j'aime aller vite sur l'eau , chacun son plaisir.

22 mars 2006

Question de rating Pierre , tu le sais bien !
je suppose que tu connais par ex Ponroy bateau La Délirante complètement trafiqué , et l'Armagnac Weldom de Taniou , deux beaux tricheurs !
Tu sais également que chaque bateau a un type de temps qui lui est plus favorable , que tout dépend de la clairvoyance de l'équipage et 20 % de facteur chance ...

22 mars 2006

et encore on parle des bateaux affutés
mais avec le First 30 je surprends pas mal de croiseurs d'aujourd'hui jusqu'à 10 metres, surtout par petit temps ou au baston, dans le medium c'est souvent jeu egal.

21 mars 2006

comportement des contessa par gros temps
Permettez moi de vous contredire quand à vos propos sur le comportement des contessa par gros temps. Possésseur d'un contessa 35 j'ai eu l'occasion de naviguer par plus de 40 N en mer du nord et en manche et je peux vous assurer que ce type de bateau à un comportement plus que rassurant face à une mer très irrégulière creusée et courte comme on en rencontre du coté des cotes hollandaises ou belge. Pour avoir également naviguer sur un x382 et UN x 362 dans ce type de temps je peux vous dire que je préfère être sur mon contessa que sur un X temp pour le confort interrieur que pour la solidité du grément qui sur l'un des deux X n'a pas résisté aux conditions évoquées plus haut.

22 mars 2006

Pierre2, en réel ou en compensé ?
ce qui n'et pas du tout la même chose et il y a la qualité de l'équipage aussi et le facteur chance sur une option et autres. Et puis que veut dire tenir la mer ? c'est comme quand on dit une voiture tient la route , c'est très, très suggestif

21 mars 2006

LE CONTESSA 32 AU hORN
Un marin / convoyeur de luxe / ecrivain tres connu aux states : John Krestchmer s'est fait connaitre par un new york san francisco par le horn, avce passage du cap contre le vent et la mer.

le contessa 32 est exceptionnel. 140 degrés de stabilité positive, un tank mais rapide et sur

www.sailnet.com[...]dex.cfm

www.selfsteer.com[...]iew.php

22 mars 2006

Peut-être l'ami José, maix ça fait 27 ans
il me semble que les bateaux ont énormément progressé depuis comme tout le reste, non ? Et puis perso , je parle de performance, de rapidité à se dégager, de capacité à remonter au près, bref chacun ses opinions . A plus José

les bateaux des années 80 vont vite aussi
souvent ils trustent les victoire a l'obelix trophy et autre compets en atlantique je suis sur qu'un aphrodite 101 largue un rm1050!

22 mars 2006

Et mouaaa alors Jean avec mon 325 de 85 !
c'est que le Brain Storming II il en allumé plus d'un aussi , challenges hivernaux , tour du Finistère, Tresco, 3 jours d'armor, westland et touti couanti ! lol merde , j'me laisse aller , j'vais m'faire z'allumé :! hi ! hi !

c'est sur
avec mon super arlequin je grattais tous les boats de croisiere plus grand sans mal jusqu'au medium

19 mars 2006

carene de voilier et de moteur

Bon j'essai de faire trés attention dans mes propos pour eviter de declancher une polemique alors que le sujet moteur ,pas moteur me parait interessant car on n'a trés rarement l'occasion d'experimenté la chose alors une petite discusion peu nous éclairer un peu et parfois mettre le doigt sur un élément du probleme.

Il ne faut pas oublié qu'une carene de voilier est étudiée et conçue pour etre principalement propulsée par des voiles (il fallait y penser :-D).Dont decoule sa forme, son centre de carene /au centre vellique ,sa surface de derive etc etc....Et la propoulsion par son helice devient secondaire et l'on fait ce que l'on peut.La propulsion et surtout la gouverne ne peut qu'etre que mediocre mais suffisante dans la majorité des cas.Mais l'on a un bateau à "voiles"
Par contre une carene de bateau à moteur se fait autour de la propulsion entre autre ;positionnement helice/safran , arrivé de l'eau sur l'helice,profondeur de l'helice pour eviter le dejauge ,rapport centre de derive /centre de carene pour la tenu de route ,puissance aussi etc....et l'on obtient ainsi un bateau à "moteur" .

Et ses differences de conception vont prendre toutes leurs dimensions dans le mauvais temps .Il m'apparait donc assez logique d'utiliser l'outil adapté , étudié,reflechi fasse à une situation surtout lorqu'elle est perilleuse plutot qu'un autre qui n'est qu'un auxiliaire.

Mais bon l'essentiel est d'arrivé à bon port n'est ce pas?

:-D

josé

19 mars 2006

x yacht
jolie boat , de convoyage retout depuis les antilles sur un x 472 , a 400 M des acores , gros coup de vent mer forte , mise a la cape pendant 8 h et dodo en attendant , la mer deferlait en permanence et recouvrait le boat et bien sur le cockpit qui etait equipé d aerateur pour la zone technique en dessous , pilote , relais winch electrique et terminale electronique , imondé d eau de mer , resultat 400M a barrer ( quel froit la muit en avril ) et gps portable jusqu au acores , attention , bien regarder le boat que l on achete

19 mars 2006

pour le moteur ,par gros temps...
Pour le moteur par gros temps, l'helice qui sort de l'eau, ça ne vous pose aucun problème ?

19 mars 2006

Ben non...
M'enfin, dans le vrai gros temps, il y a autant d'eau dans l'air que d'air dans la mer !

:mdr:

19 mars 2006

Merci de confirmer pour le risque de casse du moteur
je commençais à douter ... Lol

19 mars 2006

Et par ce type de mer décrit et 70 noeuds
je ne vois pas comment naviguer à plat d'ailleurs, je veux bien qu'on m'explique. Même à sec de toile, le fardage du bateau fait voile , ne pas oublier qu'il s'agit de 70 noeuds de vent.

19 mars 2006

attention
tous les moteurs ne se valent pas quand ça barde ... Certains yanmar (tu confirmes, jp ?) lorsqu'ils sont trop inclinés, avalent leur propre huile moteur, s'emballent et peuvent pèter (plus de régularisateur à l'injection) . D'autres ne se lubrifient pas correctement et ne finiront pas la traversée ... Donc, ce qui compte, c'est la gîte , et donc l'allure . Si le bateau se prend une claque de temps en temps, et revient de suite en position, ça peut le faire .
Quant au bon vieux perkins 4108, la notice dit qu'il fonctionne normalement jusqu'à 30° de gîte, à condition de le remettre droit un p'tit coup toutes les 20 mn pour lubrifier la culbuterie ! Pas mal, l'ancêtre ;-) (je parle du 4108, pas de jp, hein ?)

20 mars 2006

sauf erreur de ma part,
l'hélice sur les Amel est bien grosso modo au milieu de la quille (Wilfried, merci de corriger si j'écris des conneries)

donc avant de la faire sortir de l'eau....

pour le débat rapide et legers vs lourds et (pas si) lents, il me semble que l'on ne navigue pas tous de la même façon et que l'on a pas tous les mêmes aspirations. heureusement, on serait tous au même endroit, au même moment avec les mêmes jouets.

et j'ai pas forcément envie d'être avec tous (mais non, Bruno tu sais que je t'aime bien ).

quand aux foces de vent racontées, pas d'avis, pas compétent, les 60 nœuds, je ne les ai connu qu'au port et ca me suffit. En plus, je ne fais pas du bateau pour leplaisir de prendre une branlée.

merci Wilfried pour ton retour d'expérience

20 mars 2006

Mais moi non plus je ne vais pas au devant des branlées
mais tôt ou tard on s'en prend une , et ça fait du bien ... Bye !

19 mars 2006

Afin d'apporter une contribution constructive
Lorsque je m'attends à du gros temps je prépare le bateau en conséquence: je grée mon tangon à poste sur le mât , l'autre bout dans l'étrave et brêlé dans le rail de fargue à une vingtaine de cm du point d'amure pour ne pas être gêné pour changer de foc, ce tangon me sert de " garde-corps quand il faut aller se baigner sur la plage avant, très sécurisant.Je double mes écoutes de foc ayant 2 rollers par rail, cela permet de changer de foc plus vite, foc ferlé le long de la main courante et pas dans les filières à cause des vagues, écoutes déjà prêtes, j'utilise des sangles, j'utilise également des erses en vectran ( anneaux) que je passe dans les oeillets de point d'amure pour plus de facilité avec plus de prise, les mousquetons ont des petits bouts pour pouvoir les ouvrir plus facilement surtout quand on a les doigts engourdis, je ne laisse pas de drisses le long de l'étai ce qui peut entraîner des merdes, drisses étarquées à mort, faire attention à la balancine trop choquée qui peut venir dans le pataras qui peut empêcher de choquer la GV dans une survente ( une fois en mer), faire également attention à garder la contre écoute du foc tendue pour qu'elle ne s'entourllile pas avec la force du vent , quand vous voulez virer l'écoute est bloquée dans le roller avec les inombrables coques qu'une écoute libre va faire immmanquablement avec la force du vent, à noter que le tangon à poste facilite le virement de bord à condition d'avoir bien fait passer les 2 écoutes au-dessus d'où surveillance de vos équipiers quand ils changent de foc.Je saisis les drisses lovées en pied de mât par des lanières de chambre à air sur les taquets( vite mis , vite défait ! ) bien que correctement lovées sur les taquets elles peuvent se défaire et se retrouver à traîner dans l'eau et quand moteur, paf ! dans l'hélice...Je ' neutralise" les taquets sur la plage avant pour pas bloquer une écoute dedans ce qui évite d'aller s'exposer sur la plage avant pour les débloquer.Sur le GV , je passe des erses vectran sur les oeillets aussi bien aux points d'amure et aux points d'écoute pour les prises de ris à venir ceci pour avoir plus de prise pour amener la GV.Pour le bonhomme, barres de céréales et autres plein les poches, bouteille d'eau, etc ... en prévision de ne plus avoir à descendre à l'intérieur, GPS portable dans la poche, ways points rentrés et je ferme la descente. Je tends des bouts dans le cokpit pour pouvoir m'accrocher, harmais amarré court... Etc ... Etc ...

19 mars 2006

ben voila, BS3
quand tu veux, tu peux ... remerciements,donc ;-)

19 mars 2006

tu sais,
moi aussi, quand j'étais petit, j'étais méchant ... ;-)

21 mars 2006

gutt !
ein klein berzonnache ! Mit ballmaresse ! :-D

19 mars 2006

Ben vi Pingouin
Fait ce qu'il peut mais peut peu ! j'rigooleee

19 mars 2006

Queke tu racontes Pingouin ?
j'suis pas méchant mouaaa ! un franc parler seulement à ne pas confondre avec une grande gueule ! une grande gueule c'est quelqu'un qui ramène sa fraise sur tout et sur rien pour ne rien dire, est-ce mon cas, franchement ? non , hein ? LOL

21 mars 2006

(Pour Pingouin):Ach...
...il est pien mignon,fôtre Adolf, Frau H...:mdr:

19 mars 2006

nourriture de gros temps
c'est bien quand tu parles comme ça BrainStorming, constructif et pas polémique. Pas bête, le coup du tangon ! mais comment "neutralises" tu tes taquets ?
Dans le gros temps qui dure il faut se nourrir. Essentiel pour le moral et pour rester opérationnel. Les barres de céréales ça va 5 mn, pour le goûter par exemple mais ça suffit pas. Eh bien il y a un truc génial question bouffe, que j'expérimente à chaque fois: des briques de repas complet. Ça s'appelle RESOURCE Nutridoral, concentré hyperprotidique de 250 mL, ça se trouve en pharmacie, moins de 2 euros. Ça se boit à la paille, c'est délicieux (je recommande le parfum café) et c'est complet. Il y a là-dedans toutes les protéine, calories, vitamines, oligo-éléments nécessaires à une alimentation exclusive. Bref on peut se nourrir exclusivement avec ça pendant des jours, des mois et des années sans aucune carence. De la bouffe de cosmonaute en quelque sorte.

19 mars 2006

Pour neutraliser les taquets Pierre-Yves
j'utilise deux sortes de coins en bois coincés de chaque côtés du taquet et assuré toujours par une lanière de chambre à air, comme tu l'as bien compris cela évite de bloquer l'écoute et d'aller sur la plage avant ( combine de Figariste donc en solo systématiquement mis en place quand on navigue ... ). J'en ai d'autres si ça t'intéresse .. des combines ) A plus
Mon fiston plus pointilleux sur l'esthétique en a fabriqué avec résine et tout l'tremblement avec élastiques intégrés y tout pour neutraliser les taquets

19 mars 2006

il existe d'ailleurs des taquets escamotables
le prix par contre , moi yanate pas savouareee

19 mars 2006

Question nourriture
il est certain que le sucré ça ne nourrit pas son homme, au départ d'une course en solo de plusieurs jours, nous avions une diététicienne ( charmante d'ailleurs au demeurant ... ) qui nous conseillait évidemment les sucres lents, pâtes et riz et avec beaucoup de vinaigrette, le vinaigre évitant les crampes , et du coca pour une assimilation de sucre rapidement avant des efforts brefs et violents genre virements, etc...
Quant à ton truc Nutridoral j'espère que c'est moins gerbant que les Bolinos , quelle horreur ces trucs-là ! beurk !J'ai connu une époque Viandox dans une thermos , c'était revigorant la nuit ... En équipage , c'est moi qui fait la bouffe et du chaud, je nourris les p'tits jeunes et pendant ce temps j'suis au chaud peinard ! facile avec eux , tu leur fais des pâtes et kecht up! lol

19 mars 2006

Le moteur par gros temps

A cette époque j’étais suffisamment inconscient pour décider de faire une traversée Port Leucate -&gt Mahon en plein mois de Décembre.
Nous avions décidé de décoller pendant ce qui devait être la fin d’un coup de vent (classique en cette période).

Parti de nuit pour une traversée de 36 heures de nav, nous avons longé la cote, poussés par 40 nœuds de vent. Dans ces conditions
notre Alpa est un bateau très agréable, en restant prés du rivage les vagues restent raisonnables et le vent procure une puissance plutôt
grisante.

Ces conditions nous ont accompagné jusqu’au cap San Sébastien. Il y avait juste la météo qui n’était pas au rendez-vous. Le vent
soufflait toujours et peut être à cause d’une légère accalmie de début de nuit, nous avons décidé de poursuivre en pensant que le vent
se calmerait comme le prédisait le dernier bulletin.

Petit à petit, le dessin de la cote disparaissait dernière la houle qui elle grossissait.

En pleine nuit le vent à repris de plus bel et au petit matin nous nous sommes retrouvés dans une mer déchaînée avec des creux de 10 mètres.
Sous tourmentin il n’était pas rare que le loch soit bloqué à 12 nœuds en dévalant les murs d’eau. Le cockpit était remplie d’eau à chaque
déferlante et il a fallu calfeutrer le panneau de la descente. Le pont était balayé par les vagues et l’intérieur fut rapidement trempé par
la pression de l’eau.

Les seuls instruments de bord étaient un compas et le loch. Notre cap était plutôt dicté par les vagues que nous négocions une par une.
Péniblement nous nous retrouvons au large de la cote nord de Minorque. Sur cette cote et par ce temps, le seul atterrissage possible
était Fornells. Mais à cause de la fatigue et du manque de visibilité il n’a pas été possible de trouver l’entrée de la passe. En fait, en voyant
la coté se rapprocher dangereusement je compris qu’il était encore temps de prendre un autre option en essayant de contourner l’île.

Mais le cap avec le tourmentin et les déferlantes s’avéra incontrôlable. Malgré tous mes efforts à la barre, le bateau était
comme un bouchon dans l’eau et suivait inexorablement sa route vers les falaises de la cote nord de Minorque.

Ne sachant quoi faire j’ai mis en route le moteur pour essayer d’appuyer un peu le tourmentin. Grâce à lui j’ai pu gagner environ 20° de cap
et passer la pointe del Espero, dernier cap avant Mahon. Une fois à l’abri du cap, plus de vent, un plan d’eau plat,
je vous laisse imaginer notre soulagement…

Le moteur nous a sans doute sauvé l’équipage. Depuis j’ai toujours considéré le moteur comme un élément de sécurité.

O.

19 mars 2006

N'ayant pas la carte sous les yeux, je ne peux pas juger
mais la sécurité c'est le large quoique je comprenne bien qu'on a hâte d'être au port. J'ai été confronté à ça en montant sur Guernesey, plusieurs miles avant la pointe de St.Martin , je constatais que ça allait être juste pour passer la pointe d'autant que la renverse arrivait, mes équipiers et moi avions envisagé de débrider et de partir en fuite au milieu de la manche et GPS portable en main on surveillait notre dérive, finalement ça a passé mais juste, ouf !
Concernant les cockpits remplis cela conforte mon choix d'un cul ouvert comme les halfs et 3/4 que j'ai connu d'où mon choix d'un RM 1200. 1 m3 d'eau dans le cockpit c'est une tonne si je ne m'abuse et le danger c'est aussi l'eau qui rentre à l'intérieur, on a vite fait de se retrouver avec l'eau sur les batteries , plus de jus plus de moteur, plus de pompe de cale, etc ... quant à démarrer le moteur à la manivelle dans ce type de temps, pas évident.Mon principê de base, ne jamais compté sur le moteur, j'ai pour habitude de rentrer au moins dans les avant-ports à la voile mais ceci ne regarde que moi ... A plus !

19 mars 2006

Question sécurité des bonhommes ...
Chacun fait comme il veut à bord, je leur conseille le harnais évidemment, le gilet gonflable, flashlight en brassard à l'arrivée de la nuit, bâtons de cyalume dans la poche du ciré. Bien qu'aillant des lignes de vie en sangle , perso je ne les utilise pas , trop élastique, je préfère y aller à 4 pattes en crochant mon harnais au plus court.Je laisse traîner une ancienne écoute de 25/30 mètres derrière avec une défense au bout et une boucle suffisamment grande pour se la coller sous les bras.Mes équipiers ont pour consigne de balancer tout ce qui flotte coussins, planchers, etc ... afin de baliser la zone car trouver une tête qui dépasse dans l'eau pas évident, si recherche par hélico plus facile pour eux également. J'ai récupéré un véliplanchiste à l'eau sans sa planche de la sorte, il est plus facile de tourner autour du gars dans l'eau que d'approcher le bateau au risque de l'assommer. Dans le cas cité le temps était encore maniable et j'ai réussi à la voile à tourner autour , le bout formait une spirale jusqu'à ce qu'elle se resserre sur lui, le remonter à bord a été une autre affaire, quand on crochait dedans , ses fringues se barraient ...D'où l'utilité d'un harnais complet.

19 mars 2006

chacun fait comme il veut ?
pas avec moi: pour tout l'équipage harnais obligatoire de nuit, par gros temps ou sous spi sportif

19 mars 2006

A plus ??
Non , pitié , BS , je vais etre épuisé , et vu le nombre d étoiles que la constatation de mon asthénie a récoltée , je ne dois pas etre le seul ...

20 mars 2006

vu sous cet angle

d'accord je comprends ,le moteur peut te permettre de te mettre à l'abri avant que le mauvais temps te tombe dessus et là c'est un element de securité.

Mais quand tu es dans le baston....

josé

19 mars 2006

Ben c'est bien ce que je dis, chacun fait comme il veut
nous sommes bien d'accord; A plus

moi aussi
je pense que le moteur est un element de securité dans le mauvais temps chez nous le vent se leve tres vite et tres fort et le moteur m'a souvent aidé a regagner un abri tres vite !

20 mars 2006

beau match
15/15
je comprend l'agacement de melda
j'apprecis le "fair play" de B S
on ne s'ennuie pas ;-)

20 mars 2006

mac enroe contre noah!
deux styles incompatibles (:&gt)

21 mars 2006

ouai...
y'en a un qu'est fumant,l'autre qui fume...:heu:

20 mars 2006

j'y connais pas grand chose mais...
sur le truc de faire marcher le moteur, on pourrait dire que :
1/ avec un sail-drive, l'hélice est plus dans l'eau (toujours ?) dans l'eau, car le sail est presque (!!) au milieu du bato.
2/ les moteurs modernes ont-ils vraiment une lubrification si défallante à 30 ° de gite ??
3/ je me ferais plus souci sur le desarmorcage de la pompe de gasoil si le reservoir est carré save le bato gité.
4/ et si on peut pas faire autrement (cap à passer ...etc..) combien de temps peut-on utilsier le moteur avant de la griller ??

20 mars 2006

c'est tout simple
en sachant qu'un moteur peut même fonctionner "la tête à l'envers" s'il a été prévu pour ... C'est à dire, dans notre cas, que la crépine de la pompe à huile (c'est la petite grille-filtre en bas de la pompe) ne désamorce pas à certains angles . Ici, il faut qu'elle trempe bravement au fond du carter et que le niveau soit donc bien au dessus d'elle ... Pensez-y si vous souhaitez ne laisser que le mini dans le carter (pour cause de fuite ou de consommation d'huile si niveau élevé) . A l'inverse, trop remplir le carter conduit à battre l'huile en mayonnaise : il ne prend pas ses tours, crache son huile par le reniflard ou peut expulser un joint spi pour cause de surpression . Demandez une doc technique stipulant l'angle en latéral, c'est une donnée importante, elle doit bien être mentionnée quelque part :-)
Il m'est arrivé d'avoir beaucoup de gîte avec un yanmar 27 ou 29 ch récent, sans problème, avec le niveau au maxi . Beaucoup, au moteur, ça veut quand même dire moins qu'à la voile, ne mettez pas les chandeliers dans l'eau ! ;-)

20 mars 2006

le mât n'a rien eu ?
d'habitude, c'est le premier à trinquer :-)

20 mars 2006

je suis trés fier!
..d'avoir déclanché cette effervescence!
Evasion a quitté Cagliari pour Malte et la Créte par un temps de demoiselle.
Merci à tous.

20 mars 2006

C'est vrai Pingouin , qu'un diesel marche à l'envers
J'ai fait un toit au Rallye des 1000 Cîmes avec un Mitsu Pajero et le moteur continuait à tourner et j'peux te dire que ça fumait avec l'huile qui dégueulait dans le filtre à air, impossible d'arrêter l'bourrier didon ! lol mais ceci est hors sujet ! arfff LOL

20 mars 2006

non , non ! le mât avait rien ! lol
c'est Môman qui gueulait ! que veux-tu , sont jamais contentes , z'aiment pas nos jouets ! hi ! hi !

21 mars 2006

J'en retiendrai
à minima qu'un tourmentin s'endraille au bout d'une estrope suffisamment haute pour ne pas prendre (trop) de paquets de mer.
Ce uqe j'avais fait jusqu'ici sans savoir pourquoi. En me disant quand même que si plus haut que assez haut, alors plus de couple, peut être même trop. Donc pas trop haut quand même.

Je me relis, je me comprends. C'est déjà beau !

Quant au moteur, quand t'es en train d'arriver sur une côte et que ça dérive (coque bouchain vif en Roussillon par coup de marin), en fait tu es prêt à sacrifier to moulin plutôt que le bateau (dont le moulin). Effectivement en rentrant dans Port la Nouvelle, plein vent arrière, j'avais envie de faire tap tap sur la coque, mais une entrée qui permet aux pétroliers de rentrer, en vent arrière, des ris partout, tu surveille les départs au lof et tu la trouve drolement étroite, cette entrée !!!

21 mars 2006

Au sujet de l'estrope du tourmentin
C'est quoi pour vous "suffisament haute" ?

Sur Swanee, elle fait 1,20m et je ne peux pas mettre plus car sinon il faudra renvoyer l'écoute en arrière du tableau arrière... :non: ;-)

jusqu'à présent, j'ai utilisé le TMT pour des conditions qui, bien qu'agitées (coups de tram ou marin avec 4 à 6m de creux, mer croisée déferlante), ne me semblaient pas représenter de danger particulier au niveau des paquets de mer dans le TMT.

Quelqu'un a-t'il déjà eu un TMT explosé par des paquets mer ?

21 mars 2006

un tourmentin, non
un foc 2 oui.

mais c'est vrai que 1.20m c'est long comme estrope.

j'ai prévu 0.8 pour bien dégager du pont et le franc bord est de 1m à l'étrave

21 mars 2006

Remarque pertinente Swanee
nous sommes limités par la position du roller en bout de barre d'écoute, ceci dit ça permet d'avoir un tourmentin largement assez haut il me semble

21 mars 2006

C'est bien ce fil
on y rencontre la majorité des questions qu'on peut se poser avant , pendant et après. Merci Wilfrid :-) .
Pour le moteur, Alain Gréé nous affirme (après essais dans le gros temps bien evidemment), que le moteur permet de conserver une allure plus équilibrée dans le passage des vagues : le bateau est moins soumis au ralentissement et à l'enfournement au creux de la vague.
Perso, avec le cata, je ne sais pas comment je pourrais gérer 70 noeuds au portant... alors, comme je suis aussi en med, vu la difficulté d'avoir des prévisions exploitables, j'évite de sortir dès qu'on annonce 30 noeuds ou +.
Quand on se retrouve dedans, un joli petit résumé des précautions élémentaires se retrouve dans ce fil, et l'expérience détaillée de wilfrid nous permet d'être rassuré sur le fait que bien préparés et menés avec un équipage qui a assez d'expérience, les bateaux d'aujourd'hui sont capables du meilleur.

27 oct. 200816 juin 2020

"toit" de cockpit en dur
Je suis tombé sur ce fil je ne sais plus comment, mais je me demande toujours comment les "toits de cockpit" en dur peuvent résister à 70 noeuds de vent, surtout sue le meltem si cela correspond bien à la photo jointe.

70 noeuds c'est par rien !! Jamais de toit arraché ?

visite au phare des Roches Douvres

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