Monter ou descendre le tangon de spi

Salut je peux me tromper mais en réglage normal le tangon doit être perpendiculaire au mat. Et la larme doit se former sur le milieu du guindant . ( du côté du tangon donc )
Si la larme se forme sur le haut il faut descendre le tangon et remonter si la larme est plutôt sur le bas.
Ce réglage perso j y touche jamais si le spi est bien réglé
Si tu loffe, le tangon tu dois le debrasser c est à dire le rapprocher de l'étai. Si tu abat, tu dois le brasser c est à dire le rapprocher des haubans...
Mais le tangon doit plus ou moins rester à la même hauteur et perpendiculaire au mat ( et donc parallèle au pont )
Aptes peut être que la force du vent ou l allure modifie la hauteur de la larme et dans ce cas il faut intervenir sur la hauteur de la cloche. Mais cela m arrive vraiment jamais d y toucher...et la devente du guindant se fait toujours à peu près au milieu du spi (larme) peu importe l'allure et la force su vent...
Après il y a peut être des réglages fins que je ne connais pas. Des regatiers avisés pourront peut être te donner leur avis...

Cela commence très fort en redessinant les spi pour avoir la chute au vent. ;-(
Zaf risque de ne plus savoir qui suivre :-(

@ZAF
Bon la dernière discussion sur le sujet a révélé pas mal de désaccords et d’incompréhensions, parce que les réglages de spi sont assez subtils et dépendent de beaucoup de paramètres, je ne prétend d’ailleurs pas maîtriser complètement le sujet, mais bon je vais quand même y aller de mon grain de sel.

Tout d’abord on ne remonte pas au vent avec un spi symétrique, même si on peut quelquefois en avoir la sensation, on peut tout au plus serrer plus ou moins le vent selon la coupe du spi. Il y a en effet des spis plutôt conçus pour descendre dans le vent, et d’autres plus polyvalents qui peuvent serrer d’avantage.

Je suppose donc que ce que tu appelles « remonter au vent » signifie pour toi serrer le vent au maximum de ce que te permet ton spi…et la force du vent.
Globalement, et si on part d’une position médiane, le fait de remonter légèrement le tangon aura pour effet d’affiner le bord d’attaque du spi et donc de permettre de serrer le vent au maximum, ce qui peut être intéressant dans le tout petit temps, mais cela aura pour effet de creuser le spi, ou plutôt de reculer le creux, et si le vent fraichi un tant soit peu tu seras vite en surpuissance et tu vas te vautrer ; il te faudra donc rabaisser le tangon ce qui aura pour effet d’avancer le creux et donc d’aplatir ton spi, mais avec la contrepartie de creuser le bord d’attaque ce qui t’obligera à abattre .

Maintenant quand je parle de monter ou descendre la tangon, il ne s’agit pas de mettre le tangon à 45° de la verticale.
Cela dit la hauteur du tangon n’est pas le seul réglage, son orientation a tout autant d’importance, ainsi que les réglages d’écoute et de barber.

pour remonter le plus possible sous api il faut bien sur aplatir le guindant en baissant le tangon mais a trop tendre le guindant on avance le creux (comme lorsque on êtarque une drisse ou qu'on repend du cunningham ) aussi dans le petit temps on peut améliorer le cap en choquant un peu la drisse de spi ce qui va reculer le creux et donc permettre de mieux caper mais attention en faisant cela on diminue la puissance de la voile et on augmente la dérive et on diminue le force propulsive et donc perdre en vitesse . comme toujours tout est un compromis entre cap et vitesse mais pour passer un concurrent en régate ou passer une bouée de parcours ca peut sauver la situation

Tout a été bien dit sur les réglages des spis
Normalement un tangon doit travailler à la perpendiculaire sur le rail,s'il est en biais il force différemment dans un mauvais sens...si le piston ou les bouts du rail sautent ça peut faire des dégats

Le réglage de base est d'avoir les points d'amure et d'écoute horizontaux (parallèles à l’horizon) en jouant sur la hauteur du tangon.
Au travers, il vaut mieux descendre le tangon pour aplatir le guidant.
Les réglages de petit temps sont plus sioux, il y a 2 écoles : ceux qui creusent pour donner de la puissance et ceux qui aplatissent pour maintenir le faible flux laminaire, considérant qu'il est trop faible pour générer de la puissance. Je fais plutôt partie de ceux là

Et oui….! Il y a des mythes qui ont la vie dure…