navigation en lames de travers et forme de coques

Bonjour,
J'avais un bateau "traditionnel années 80" avec section rondes et aileron de quille fonte assez lourd. Du petit largue au débridé avec 2/3 m de houle dans le vent à 15/20 Kn il bouchonnait en restant normalement gité en montant la lame, donnait un coup sec après le passage de la crête, un coup de contre-gite et c'est tout. C'était assez "casse bonhomme" à l'intérieur mais rassurant quant à tenue du bateau. J'ai maintenant un coque en V quille longue scandinave et les lames de travers dans les mêmes conditions lui donne un coup de gite sur le flanc de la lame (au moins 30 à 45°) . en somme le mat reste perpendiculaire à l'eau. Est-ce une impression ou la forme de la coque y est-elle pour quelque chose (j'ai pourtant 40 % du déplacement en plomb ) ?
Merci de vos expériences.
(MALODAN = Malö Dannemark)

L'équipage
(malö_cobra)(malö_cobra)
03 avr. 2014
Oliv44Oliv44
03 avr. 2014

D'un coté tu as un bouchon rond qui flotte à la surface, et de l'autre tu as une grande planche immérgée qui offre une grande résistance à l'eau (la quille longue).
C'est encore l'effet "croche pied" (décidement, je vais passer pour un Ayatholla!) dont le théme est abordé sur le fil d'a coté:
www.hisse-et-oh.com[...]eriveur

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(60nora)(60nora)
03 avr. 2014

bonjour,
la lame pousse sur les oeuvres mortes et les oeuvres vives sont retenues par l'eau ..
donc plus la surface immergée est importante ,plus le bato accusera le passage de la vague ,
l'idéal c'est le dériveur intégral ,on sort juste ce qu'il faut de dérive pour garder le cap et ça passe tout seul ..
en cata c'est l'enfer la vague de travers en tri je ne sais pas mais ça doit pas être triste non plus .mais il suffit d'abattre un peu pour calmer le jeu si on a de l'eau a courrir
alain

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(correlation)(correlation)
03 avr. 2014

non non le liena beaucoup de surface mouillée et un quille mastoc mais beaucoup de lest, et ben grosse lame de travers, il ne derive passe en se couchant mais se couche peu et ne nous secoue pas non plus.
sans doute les bouchains. ou pas: mais il y a aussi les reglages et l'incidence par rapport au vent et aux vagues, la voilure choisie le reglage du pilote....bref je ne crois pas que seule joue la coque. le marin y est pour 50%, ne croyez vous pas
philippe

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(malö_cobra)(malö_cobra)
03 avr. 2014

Merci Motutunga. C'est vrai que c'est nouveau pour moi et il doit y avoir des réglages différents que je n'ai pas encore "senti". Mais Oliv44 doit aussi avoir raison. Disons que dans cette configuration bouchon les réglages sont moins subtil. La prochaine sortie dans la houle dans le sens du vent sera l'occasion d'affiner. De toutes façons la houle, croisée avec les vagues et les effets de courants dans la Teignouse sont toujours inconfortables, le passage de Penmarch, c'est pas non plus un endroit pour mittoner une omelette "en bas". Il faut que j'apprenne les réactions de mon nouveau bateau "un Malo 40 H" de conception pour la mer baltique. Au fait pourquoi là bas font-ils encore des arrières "norvégiens" inconcevable du côté des herbiers?

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(malö_cobra)(malö_cobra)
04 avr. 2014

Merci encore à tous. Ci joint les mini photos de deux carènes (même poids, 5 tonnes) est-ce que cela conforte vos diagnostics ? si vous pouvez voir quelque chose sur ces vignettes !
J Luc

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (30)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022