Oceanis 393 pte : comportement sous voiles

J’ai un Oceanis 411 clipper plutôt type bateau de voyage te 1,75 m dont la carène n’est pas trop éloignée de celle de 393. Gv FB grand génois en bon état sur enrouleur gennaker sur emmagasineur et bout dehors. Hélice à pales orientables joprop carène propre. Avec 15 n sous GV + Génois mer plate portant pointes à plus de 8 noeuds régulières 8,7 max; c’était Avant hier 65 milles au portant 8h30 dans un très grand confort sous PA. Au près serré c’est pas un foudre de régate mais ça le fait. Sous gennaker ça dépose ceux qui n’ont pas cette arme fatale. Tout est dans la qualité des voiles et de l’équipement accastillage hélice une à pales orientables c’est +0,5 n. Carène propre un minimum

Bonjour

Commence par lui offrir un jeu de voile et tu trouveras ton bateau métamorphosé
Mon ex voisin de ponton avait un 393 PTE d'avoir fait des sortie en groupe il faisait très bien marcher son bateau, mais il avait de belle voile pas des chiffons de 25 ans d'âge.

Le Moko

j'ai eu un 393 PTE pendant 10ans. si la question ne concerne que cet appendis, je ne suis pas reparti sur du pte. le manque de cap est pour moi trop pénalisant. c'est la seule différence. le Gte que j'ai maintenant (O50) ne gène pas tant que cela au portant (TE2.1m). coté rouleur le pte a 300kg de fonte en plus vs le gte c'est semblable vs le GTE. Concernant les avis indiquant que avec un jeu de voile performant ça marche bien, certe, mais le GTE doit aussi être dans la même config pour comparer. Le choix GTE/PTE se fait uniquement sur la capacité à caper. c'est là où le PTE aura tendance à déraper en dessous de 37/40° du VA.

Bonjour,

Je suis copropriétaire d'un first 40.7 PTE (1,90m vs 2,40m pour le GTE) que nous utilisons régulièrement en régate et en croisière.

Voici quelques conseils pour améliorer les performances de ton bateau au près :

1) mettre la main sur les polaires du bateau faites par l'architecte.

2) en premier on vise la vitesse cible
correspondant à la vitesse du vent réel avec un angle de remonté 5° au dessus de la cible.

3) quand la vitesse est atteinte, la quille accroche suffisamment pour grappiller degrés par degrés jusqu'à l’angle cible

4) si tes voiles sont fatiguées tu rajoutes 3-4 degrés aux données de la polaire.

5) dans les risées, contrairement au grand tirant d'eau ou tu acceptes la gîte pour faire cranter le bateau, tu choques 15cm d'écoute (avec un chariot au vent et un halebas un peu molli) pour faire twister le haut de la GV et conserver l'assiette du bateau en dechargeant le GV pour que la quille ne décroche pas... L'assiette du bateau doit rester la plus constante possible, et c'est à ce niveau que des voiles performantes sont essentielles car leur profil est stable dans les risées.

Pour naviguer sur le bateau depuis 5 ans, tantôt avec des voiles de régate en membrane haut de gamme, tantôt avec des voiles de croisière en dacron avec une coupe cross-cut basique, l’enregistrement des données de navigations via un d'ongle wifi couplé à SailGrib et Navygatio, nous avons constaté les résultats suivants :
1) carène nickel vs carène pas frotté depuis 2 mois = + 0,5 noeuds
2) voiles de régate vs voiles de croisières au près = +0,2 nœuds et -4 degrés.
3) avec les voiles de régate le bateau gîte beaucoup moins dans les surventes, la prise ris est retardée et la conduite au près est beaucoup plus facile.
4) nous avons, pour la croisière, remplacer le génois (46 m2) par un Solent (35m2). Ne pas oublier que la voile qui fait le plus giter le bateau est la voile d'avant, à remplacer donc en priorité. En med, l'été, soit il n'y à pas de vent (- de 6 nœuds) est nous faisons le choix du moteur au près, le solent est pleinement fonctionnel dès 8 nœuds. Pour le portant, c'est genaker jusqu'à 12 nœuds et ensuite Solent tangoné.

Bien cordialement.