Orques Ibériques : la dissuasion sonique, une voie à poursuivre et à démocratiser ?

Sources : genuswave.com[...]/
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Des recherches menées en Norvège par l'Institut de recherche marine et l'Université de St Andrews Scotland sur les zones de pêche de Tromsø en novembre 2021 et novembre 2022 démontrent l'efficacité du TAST -Targeted Acoustic Startle Technology- pour dissuader les orques d’approcher les bateaux.
En moyenne, une vingtaine d’orques s'emmêlent dans les filets à harengs norvégiens chaque année, un problème pour les animaux comme pour les pêcheurs. Certaines baleines peuvent mourir, mais beaucoup survivent. Mais les sortir vivantes demande beaucoup d'efforts. Dans de nombreux cas, les pêcheurs perdent leurs prises et voient leur matériel de pêche détruit, ce qui est coûteux et chronophage. Même si la baleine survit, on ignore quelles blessures elle a pu subir. C'est donc un problème à la fois pour les baleines et pour les pêcheurs.
Depuis 2021, l'Institut de recherche marine, l'Université arctique de l'UiT Norvège et l'Université de St. Andrews Scotland testent des méthodes pour réduire les interactions entre les bateaux de pêche -et leurs filets- et les orques.
De nouvelles expériences montrent que le son pourrait être la solution : l'idée est que les baleines évitent les filets des bateaux si ces derniers émettent un son qu'elles n'apprécient pas -en l’occurrence le son émis par un congénère avertissant d’un danger extrême et suscitant une attitude réflexe de fuite-.

Les chercheurs marins ont utilisé une méthode développée par les chercheurs écossais et GENUSWAVE Ltd pour identifier les sons perçus comme désagréables par les orques, sans pour autant endommager leur ouïe. Les résultats sont positifs.
Les résultats ont montré que le signal GENUSWAVE a entraîné :
• Une réduction de 85 % des observations d'orques sur les zones de pêche
• Une portée de dissuasion principalement comprise entre 0 et 50 mètres de la source sonore
• Aucun dommage pour les orques dû au son et surtout aucune accoutumance
• Aucune exclusion durable de la zone une fois le son désactivé, elles y reviennent dès la fin de l’émission

Evidemment cette solution (location? production en masse) est basée sur l’usage du son -avec/sans cédille-, et comme il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre…

L'équipage
24h

Très intéressant.
Yapluka tester avec un bi-safran sur 2-3 allers retours la Corogne-Gibraltar.
Si ça marche il y a un business à prendre en location du matos avec prise en main et restitution au debut et à la fin du parcours !


PierMi:Exact. Vive la libre entreprise: Dieu soit "loué"...·le 12 oct. 13:45
21h21h

Pourquoi pas si on arrive à en baisser le prix mais en attendant un bon vieux pétard à 0.5 EUR lesté avec un peu de féraille ou des bandes de "picots" strappable sur le safran épicétou. Keep it simple & affordable when possible.


Il reste à diffuser en open source la melodie désagréable pour que tout chacun bricole son système audio étanche.


Pierre3:Dans mon cas un simple enregistrement de moi qui essaye de chanter devrait faire largement l'affaire.·le 12 oct. 16:07
PierMi:@Pierre3: excellent ! Il y a donc un 2nd business à faire à côté de la location...·le 12 oct. 16:18

En plus, ne serait-il pas possible que les Autorités se chargent d'affréter quelques voiliers bi-safrans afin de sillonner du N au S tout l'ouest de la péninsule ibérique ? Ceci afin de renforcer le conditionnement négatif à destination de la petite dizaine d'orques "déviants" (sur les 50 comptabilisés dans ce bassin de navigation, rappelons le). Ils ont appris à s'intéresser aux safrans, à nous de faire en sorte que ces 8-là en aient peur dès qu'ils approchent la poupe. ça permettrait en outre aux Cadets de Marine d'engranger des heures de navigation dans des conditions agréables.


Phare du monde

  • 4.5 (106)

2022