Oxymore asturien et conjugal

bonnes vacances... :pecheur:

Je n'avais pas voulu intervenir, car je n'ai jamais fait ce genre de balade, par mer ou par terre.
Mais j'ai passé des tas de vacances, dans mon enfance lointaine, dans un petit village qui s'appelle Pechon.
A la limite de la Montana et des Asturies, à 4 ou 5 km de Unquera Bustio (Asturias). Les paysages étaient fabuleux, la ria vert émeraude, la plage avec un tombolo... Et les environs ! Santillana del Mar, San Vicente de la Barquera, Llanes (ya pas une fête fabuleuse, vers le 15 août ?) ... voire les Picos...
Non, il ne faut pas en parler de ce coin. Je crois qu'il est resté assez préservé. Rien à voir, passez votre chemin !

Et bien merci beaucoup ; elles sont effectivement excellentes. Et je comprends parfaitement Carthage qui pointe le caractère préservé de la région qui rejaillit sur le caractère des Asturiens eux mêmes : une extrême gentillesse et simplicité.

J'étais en mer quand ce fil a été lancé - dommage car je suis tentée depuis longtemps par la découverte des Asturies et de la Galice par la terre (mais j'ai du mal à abandonner mon bateau !).

Merci donc pour ces infos.

C'est trop surpeuplé à mon goût en cette saison mais en janvier peut-être ?

Bonjour à tous,

De retour à bord ce midi, je prends connaissance de vos messages ; merci !

Bon, me concernant, la varappe dans les calanques, c'est un peu extrême et complètement exclu ! Mon trip c'est la rando où on sue à grosse goutte avec croquenots aux pieds, panorama des cîmes, regard sur la faune, la flore et la population locales (et on est vraiment pas déçu). Mais certainement pour des spécialistes entrainés ça doit être un plan intéressant.

Carpe Diem, je ne sais pas si ton propos sur le caractère surpeuplé concernait les calanques ou l'Asturie ; en tout cas je peux vous assurer que sur l'eau comme en altitude on a été plus que tranquille jusque là. C'était même assez surprenant dans les hauts lieux touristiques des Picos de Europa normalement très fréquentés à cette époque. Notre aubergiste nous a vite donné l'explication : avec la crise, les Espagnols ont coupé dans leur budget vacances. On essaie alors de se faire discret et de pas trop la ramener... Ce qui ne pose aucun problème ; on a rarement trouvé autant de gentillesse et de simplicité (l'Irlande peut être).

MN31 ; merci, je me sens flatté, mais tu sais que je suis assez discret sur ce site et ne lance de sujet (de préférence navigatoire) que quand j'ai le sentiment que le sujet peut à la fois faire rêver et faire contribuer et croiser les expériences qui amplifieront encore le rêve... avec toujours la perspective que ça se réalise. Bon, mais comme tout le monde, je me plante aussi.

Bon, la meteo qui s'installe dans le fond du Golfe de Gascogne semble vouloir tendre vers l'orage sans phénomène dangereux. On verra demain, normalement cap vers Ribadesella ou Llanes.

A suivre et bien amicalement à toutes et tous

Hervé

Bonjour,

De retour depuis une semaine de cette boucle asturienne, je voudrais tout simplement y apporter quelques éléments de conclusion.

En premier lieu pour souligner le grand plaisir de ce voyage de 5 semaines qui a très harmonieusement mêlé navigation et randonnée. Il est vrai que nous avons été particulièrement servi cette année par une MTO clémente ; si on excepte toutefois la (grosse) claque prise le 5 août au large de Concarneau en remontant vers Audienre qui en a surpris plus d'un j'ai cru comprendre (passé totalement inaperçu des prévisions).

Quand on évoque l'Espagne Atlantique, c'est le plus souvent de Galice qu'il est question et je voudrais tout simplement, sans rien enlever à la réputation justifiée des rias galiciennes, plaider pour ce territoire des Asturies qui nous a comblé. Certes, les deux mouillages qui nous ont vraiment le plus charmé sont ceux des rias de Niembro et de Villaviciosa qui nécessitent de pouvoir échouer ce qui n'est pas possible pour tout type de canot. Mais quelle sérénité et beauté une fois mouillé dans ces "pools" qui n'ont rien à envier de leurs cousins irlandais ! Et la même solitude au mouillage si reposante...

Je l'ai déjà dis précédemment, le plaisir aura été ce mixt mer-montagne qui vous fait basculer de mondes à la fois si différents et pourtant si intimement liés par la puissance du milieu naturel qui les habitent. Et sur l'eau comme sur les sentiers, un tourisme suffisamment raisonnable pour rendre possible la rencontre et l'échange. J'aime beaucoup les Glénans, mais j'avoue qu'à mon atterrage retour en provenance de Gijon, le choc a été rude... heureusement en remontant en Bretagne Nord, le mouillage sous l'Ile Vierge m'a redonné un peu de ma sérénité !

Voilà ; l'expérience sera certainement reconduite dans les années à venir. En soulignant que la ligne de ferry St Nazaire-Gijon, l'aéroport d'Oviedo et la marina discrète et peu onéreuse d'Avilès sont autant d'atouts pour composer de multiples combinaisons entre navigateurs exclusifs, randonneurs exclusifs et ceux qui veulent combiner les deux.

Hervé

Merci Hervé pour ce chouette compte rendu, ça donne bien envie d'aller y faire un tour.