Partir au lof

Si vous me permettez une question:

J'ai lu sur un autre fil, quelqu'un disant qu'il était partit au lof par vent arrière avec seulement la grand voile comme toile.

C'est peut-être clair pour vous, mais pour moi ça ne l'est pas du tout. Je ne comprends pas comment il est possible de partir au lof par vent arrière, déjà d'une et de deux avec uniquement la GV hissée. Effectivement il me semble qu'à cette allure la GV est déjà choquée en grand, et on est au portant. Et en plus sans rien devant!!!!

Je pensais que les risques de partir au lof étaient lorsque l'on se rapprochait du lit du vent (au près donc). De plus il me semble que lors d'un départ au lof la première réaction à avoir est de choquer l'écoute GV!!!! Mais si elle est déjà choquée en grand cette GV et qu'il n'y a rien devant comment est-ce possible????? C'est magique?

Il est aussi dit dans le fil que ce départ au lof à fait tremper les barres de flèches!! Mais alors dans cette configuration, la GV aurait dût se retrouver sous l'eau??????? Ou alors j'allucine???

Donc par vent arière GV complètement choquée comment est-ce possible?

Là j'y pige rien du tout moi! Quelqu'un peut-il m'en dire un peux plus?

Merci

Cordialement

Farolito

P.S. Voici la phrase qui me pose problème copy/ paste:

C'est la seconde fois que je touche l'eau avec une barre de flèche. Un fois je suis parti au lof par ma faute, sous grand voile uniquement vent plein arrière de 35 noeuds.

L'équipage
24 sept. 2004
24 sept. 2004

Bonjour farolito, il est possible
Qu'il ai empané brusquement et qu'il nomme cela partir au lof...

ZZZ

24 sept. 2004

deux cas
imagine vent arrière, gv choquée: un peu de roulis ou une vague de travers et le bateau commence à giter

le centre de poussée de la gv donc ne sera plus dans l'axe de marche, mais sur le coté sous le vent ---&gt le bateau commence à loffer --&gt comme il y a bcp de vent la force sur la voile est grande, un barreur pas attentif ou une réaction un peu en retard font que le bateau ait le temps de prendre de l'inertie (on est supposés courir vent arrières) et donc partir au lof meme avec la voile déventée

un autre cas, pas tellement pour le départ au lof mais plutot pour les barres de fleche dans l'eau, est celui du roulis autoinduit:
on est toujours vent arrière, le bateau a du roulis --&gton manoeuvre le safran rythmiquement à droite et à gauche pour chercher de contrer le roulis --&gt si on continue et les conditions sont suffisamment musclées tot ou tard garanti c'est la bome dans l'eau ou peut etre les barres de fleche; pourquoi ? car la poussée du safran outre à fournir une composante directionnelle (cfr bateau vers babord ou tribord), fournit aussi une composante à la gite, petite composante mais si elle est appliquée en phase avec le roulis (c.a.d. en barrant au naturel) c'est la bome dans l'eau assurée

;-)

24 sept. 2004

le départ au lof c'est en "dynamique"
en éssayant d'être clair :
1- la GV d'un coté ==&gt couple qui entraine le bateau de l'autre coté.
2- avec une p'tite vague, une p'tie rafale le bateau accélere et prend de l'énégie cinétique.
3- si une p'tit roulis ou une p'tite faute de barre, le bateau part d'un coté.
4- si un p'tite gite ==&gt toute l'énérgie emmagasinée va ^étre utilisée par le baetau pour accélerer le mouvement, OK la GV est en drapeau, mais l'élan est si fort que la toupie continue à tourner !!
OK ?

24 sept. 2004

pour moi,
un départ au lof ne peut se faire qu'au portant et pas au prés comme supposé par farolito.
pour le reste, et comme c'est decrit ci-dessus, c'est une perte de controle du bateau.
il suffit d'en avoir fait un pour voir que le bateau se vautre sur l'eau, et pourrait aller se coucher jusqu'aux barre de flêches dans l'eau.

dd

24 sept. 2004

On dit départ au lof
parce que justement on loffe, que ce soit du vent arrière ou de travers.

Et si les explications ci dessus sont très bonnes, faut quand même faire gaffe au mec qui raconte ça... C'est pas les barres de flêche qu'il va mouiller s'il continue comme ça, mais la moitié du mât une fois qu'il l'aura cassé !

Parce que vent arrière avec 35 Nds (force 8 ?)et avec uniquement la GV (arisée j'espère) il faut être kamikase.
Et puis "toucher" l'eau avec la barre de flêche...???, comme tu dis, la GV va toucher la première et ça fait "croche pied" entre le vent qui pousse et la bôme qui trempe, et ça devrait casser !

A moins qu'il n'essaye de rester vent arrière avec la voile bordée ??

Qui sait, on voit de tout !

24 sept. 2004

AMHA
ce benre de facéties n'arrive que par fort vent et la mer qui và avec,du trvers au vent AR
Sous GV seule le centre de voilure est en arrière du centre de dérive,il suffit alors d'une lâme un peu plus escarpée,quand le shipp se trouve sur sa crête,il ne reste que peux de surface mouillée dudit navire et surtout la quille,ce qui l'entraine inévitablement à pivoter sur sa quille vû que la poussée de la GV est en arrière de cette dernière.
Pour mon compte au portant,je réduis d'abord la GV,quitte à avoir 2 ris et je me fais tirrer par le nez,avec le gégène,puis le foc n1,là j'ai un bateau stable qui ne part plus au lof.
Pour ce qui est de mettre les barres de flèches dans l'eau,ce qui m'est déjà arrivé,il faut relativiser,car quand elles trempent,c'est sur l'angle de la vague d'à côté,soit 70 degré,voire moins selon escarpement ce celles ci
Naviguant principalement au régulateur d'allure,il fait vite la différence,et si l'équilibre sous voile est mauvais il m'enverrait au tas,il n'aime pas être brusqué ;-)
Pour indication il me tient au spi,par 20 nds réels avec 2 ris de GV,le tout avec des écarts de barre de 10 Do maxi.
Voilà mon point de vue sur la question.
cordialement jacquot

24 sept. 2004

et si
etant vent arriere sous grand voile seule le centre de poussé est decale sur le coté,le vent est fort,et,par une conjonction mer et barre ,mal venue,le bateau par au lof.n'oublions pas que ce bateau avance et deux effets vont s'auto emplifier.tout d'abord,la grand voile va se border seule,et oui,comme le voilier avance (vent fort,la bome ne vat pas se planter dans l'eau,mais rester par la resistance de la trainée de la voile ,proche de la surface,donc,avec la gite,s'auto border.ajoutez à cela le croche pied que la quille fait dans l'eau,un voilier mal equilibré,et mal barré peut assez facilement au lof,voir aller jusqu'au virement,et là.........

l'edel 4 de farolito est un deriveur lesté trés ventru pour sa taille,et par vent arriere il doit sans doute relever sa derive,donc,de tout façon eviter le fameux croche pied et par effet de ripage,eviter ce genre de depart au lof et marcher en crabe. si il a cette attitude etrange de naviguer par vent fort sous grand voile seul en vent arriere.ce qui est dangereux.

24 sept. 2004

Dica, d'après moi...
...ce n'est pas tout à fait exact.

Comme le dit de passage, on dit justement départ au lof parceque justement on lof!

Sur un plan d'eau je penses que lorsque l'on s'approche du lit du vent on appelle ça lofer. Je pensais (en fait j'en suis presque sûre) qu'être au près, c'est être au près du vent! Le près n'est elle pas l'allure suivante au portant dans la remontée au vent? Un vent de travers c'est déjà du portant!

Bon c'est une chose. Ensuite si tu navigues au près et que tu veux t'éloigner du lit du vent, personellement j'apelle ça abattre! Si le vent fraîchit légérement il me semble qu'abattre un peux (on ne parle pas encore de réduire) permet de diminuer la gîte, et retrouver du confort. Mais je ne connais pas encore le départ à l'abatée, pour autant que ça existe.

Et le départ au lof, n'est ce pas quand ton étrave passe le lit du vent lorsque tu le remontes???

donc si tu remontes au vent (si tu lofes en somme) il y a forcément un moment ou tu vas te retrouver au près. Et là tu ne seras plus au portant! Puis si tu continues à lofer tu vas te retrouver au près serré, jusqu'au départ au lof si tu es trop toilé!

En somme, comme le dit Z, c'est un virment innopinné qui peut t'envoyer au tapis, et peut-être que notre ami du départ l'a confondu avec empannage!

A mon avis pour partir au lof, il faut forcément avoir remonté le vent, vite peut-être, mais remonter le vent jusqu'à se retrouver au près!

Enfin bon, je vous le livre comme ça me vient!

Cordialement

Farolito

24 sept. 2004

ne confond pas
lofer,qui est remonter au vent et se raprocher de son lit,
et depart au lof,qui resulte d'une action non premeditée.donc accidentelle.

24 sept. 2004

Ok casimir
J'essaye de ne pas confondre, malgré tout, il me semble que pour partir au lof il faut être près du lit du vent! Du reste ton explication est assez clair. Je vais réviser un peux et ouvrir mon cours des Glénans, ca ne peut que me faire le plus grand bien.

Je te rassures casimir, je ne navigues pas par vent fort sous GV seule. Comme le dit Gébé, si je suis au portant je me fais tirer par l'avant!

Par contre je suis humble, à mes débuts, un jour nous nous sommes fait surprendre par un coup de vent, nous avions pris deux ris (c'est le max) et mit un foc n° 2, malgré tout nous étions toujours trop toilés. Et j'ai enlever devant pour ne laisser que mes deux ris sur la GV!

Ben c'est le genre de truc que tu ne fais qu'une seule fois! Ca sert de leçon. Mais n'est-ce pas en forgeant que l'on devient forgeron?

Depuis je me suis payé un Tmt

;-) ;-)

Ici nous n'avons pas forcément toujours de l'eau à courir, donc.....

Cordialement

Farolito

24 sept. 200416 juin 2020

comme ici
voir photo

24 sept. 2004

Vu la position du tangon ...
Y'aurait pas eu aussi un méchant empannage, sur la tof ?

24 sept. 2004

Merci les copains
c'est clair maintenant!

Je comprend mieux! C'est sympas ce site, on y apprend plein de choses :-D :-D :-D :-D :-D :-D

Je crois que je vais y revenir!

Cordialement

Farolito

24 sept. 2004

départ au lof

Pour naviguer au portant dans la brise quelque soit le type de voilier contemporain les surfaces de voile GV et Genois ou Foc doivent êtres équilibrées ,pour stabilisé le Genois il vaut mieux le tangonné non avec les écoutes que l'on laissent libres mais avec le bras et l'écoute du spi non utilisé .
Pour assuré la bôme de GV je prend une écoute legere de spi que j'amarre en bout de bôme avec un noeud de chaise long et gansé elle part vers
un point d'amure (poulie volante) à l'étrave et par dessus la filiere revient vers l'arriere du roof sur un taquet classique .cette retenue retient la bôme malgré les mouvements de roulis ou de lacets Si le bateau part à l'abatée (le contraire du départ au lof et bien plus dangereux à mes experiences de compét!) freine le passage de la bome et vue la longueur de l'ecoute et sont petit D rien ne casse !

Malgré tout les réglages de base sont à moduler suivant que l'on se trouve à bord d'une coque à déplacement (Vauquiez par ex.) et une coque planante ( surprise,suspens,first class10,selection , figaro 2 ,etc..).

Carene à déplacement : Ne pas surtoiler ,réglages traditionnels si non le bateaux devient trés dur a tenir en ligne ,il pousse et tire de l'eau on roule bords sur bords .

. Les déplacements legers planants un autre monde
au portant .On peut toiler car la sécurité dans la brise c'est justement de planer sans ce faire tabasser par les vagues .Le bateau dans les surfs reste ou devient doux à la barre .
Mais on le paye un peu aux bords de prés !

24 sept. 2004

un truc rigolo
enfin.. una fois j'ai eu une belle rafale au bon près avec le star, comme la bome est très longue et presque à 50cm de l'eau, hop l'extremité arrière est rentrée dans l'eau, en s'y "coinçant": écoute de gv complètement choquée la voile restait pleine car retenue par la bome, situation assez imbarassante avec safran pratiquement inefficace et bateau très très gité, comme je ne suis pas un poids lourd non plus, pas de moyen de le redresser pendant des loooongues secondes

jusqu'à quand la rafale est passée :-)

24 sept. 2004

Pour moi aussi...
on peut partir au lof à n'importe quelle allure, mais ça na pas les mêmes consequences aux allures du pres qu'au portant.

Au pres un depart au lof, aussi appelé aulofée est que lors d'un survente, il va y avoir une augmentation de la poussé sur la gv qui est plus dans l'axe du bateau que le genois. Si on ne choque pas legerement la gv ou qu'on ne met pas le chariot sous le vent, celà va faire lofer le bateau sans que le barreur n'agisse sur la barre. Celà pourra aller jusqu'à faire fasseyer le genois= départ au lof.

Apres au portant, il y a 2 choses possibles: depart au lof et depart à l'abatée.
Le depart au lof ne peut alors survenir que si on porte la gv +/- le spi, lors d'une survente ou du fait d'une vague, le vent va pousser plus lateralement en faisant giter le bateau sous le vent, le bateau va lofer tout seul assez violemment en prenant beaucoup de gite, ceci étant amplifié par le fait qu'en ralentissant le vent va sembler venir plus de coté par disparition du vent lié à la vitesse du bateau. En moins de 3 secondes, le bateau va se retrouver au pré sauf si un equipier à le reflexe de choquer l'ecoute de spi. C'est ce qu'on voit sur la photo de casimir.
L'ideal est bien sur que le barreur abatte avnt le depart au lof.

Le deuxième truc est le depart à l'abatée qui est plus dangereux que le depart au lof car il entraine un empanage. Sous spi, vent arrière, le spi lors d'une survente va pousser lateralement en faisant giter le bateau coté au vent. Ca va le faire abattre en donnant beaucoup de gite, la bome va empanner et ça se poursuit par un depart au lof classique. Ca survient généralement dans des conditions musclées et le risque de casse est important (notamment au niveau du vis de mulet) Ca m'est arrivé une fois dans ma jeune vie, c'est bien marrant mais apres coup, tu te dis que t'aurais pu te faire mal.

24 sept. 2004

la photo de casimir
est explicite.
Je pense que c'est cela que le personnage en question voulait dire quand il expliquait être parti au lof...

Même si le terme n'est pas forcément choisi (peut importe)

il est facile àpres cela de se retrouver la barre de flêche dans l'eau même par brise moyenne.

ZZZ

24 sept. 2004

gébé
c'a m'est pourtant arrivé,GV à plat pont,TMT sur étais larg,environ 50nds,voire plus! de NO,au grand largue(là on ne sais plus trop à combien est le zef!!!) creux de 5 à7m et on a bien foutu les barres de flèche 3 fois dans la baille sur l'après midi,au grand dam de ma moitié!!!et là se sont les vagues qui nous bousculaient,ce qui explique le TMT pour tanter de garder un cap et non me retrouver au travers des lâmesen permanence.
jacquot

24 sept. 200416 juin 2020

on peut aussi
toucher les arbres avec les barres de flèche

;-)

24 sept. 2004

Quelle horreur ...
ta photo, Roberto :-(

24 sept. 2004

Z
je ne veux pas prendre la defense de quiconque mais.

J'ai déjà vu plusieurs fois lors de mes voyages par mer normale brise normale une putin de vague anormale vu le temps ,venue de je ne sais d'ou, de travers et m'envoyer de l'autre côté du cokpit.. une seule, venue simplement me dire bonjour et au-revoir...
C'était pour l'anecdote.

ZZZ

24 sept. 2004

tu l'as dit gébé...
c'est depuis ce jour que mon épouse à trouvé ses limites à la nav,une belle connerie de ma part,pourtant à chaque fois le shipp n'est pas resté couché plus de 2 secondes,ce fût trop pour elle.Mais quand on voit le cirque, après on a vraiment confiance dans son navire ;-)
pour"Z" dans le grand sud ils appellent ça des vagues herratiques,conjoncton ou superposition de plusieurs lâmes,mais c'est valable partout ou il y a de l'eau en grande étendue,ce à plus ou moins grande échelle!
jacquot

24 sept. 2004

ne pas confondre
depart au lof et départ a l'abatté.

le lof c'est quand le bateau est au prés et que le safran décroche...

l'abatté c'est plutôt au portant et généralement sous spi quand la puissance dans les voiles est trop violente et que la coque ne "suit pas" le bateau se couche... ne pas oublier de choquer le spi pour pas se faire chaluter....

enfin si je ne me trompe pas...

24 sept. 2004

sous spi...
t'as droit au deux selon le côté ou tu te vautre,sachant qu'à l'abatée tu as de plus grandes chances de pèter la bôme,de toutes façons c'est la perte de controle du shipp,et le spi à la baille!!

24 sept. 200416 juin 2020

pas que loffer et abattre
là où est-ce qu'on part ?

:-p

24 sept. 2004

au tas !
ou en plongée.lol.

24 sept. 2004

gébé je suis tatillon!!!
,au spi plein vent arrière,que tu pivottes à babord ou à tribord,tu te rapproche du lit du ventet dans les deux cas le navire tourne,donc pour moi l'abatée est quand la bôme se retrouve en empannage,le lof c'est quand elle est déjà du bon côté,metrompje??? ;-) ;-) ;-)

24 sept. 2004

officielement

c'est un copié coller:

ABATEE :

N.f relevant du vocabulaire marin

Mouvement par lequel un navire qui n'est animé d'aucune vitesse obéit au vent, à la marée ou à la vague et décrit un cercle ou un demi-cercle sur son axe vertical, en détournant la proue de la ligne du vent : on dit alors que le navire abat.

L' abattée a lieu surtout au moment de l'appareillage (un "départ à l'abattée" peut "coucher" le voilier sur l'eau), mais elle peut se produire dans d'autres circonstances, notamment quand le navire est à la cape, quand il est en panne, quand il a vent devant et qu'il veut virer de bord ou quand, étant au mouillage, ses câbles viennent à se rompre.

L'abattée désigne aussi l'espace parcouru pendant le mouvement de l'abattée. Le mouvement par lequel le navire revient de l'abattée dans la ligne du vent s'appelle auloffée.

24 sept. 2004

sous spi
depart au lof= le bateau gite sous le vent et lofe. Pour s'en sortir rapidement il faut choquer l'ecoute de spi
depart à l'abatée= le bateau gite au vent, abat, empanne et part au lof sur l'autre amure. Là pour l'eviter, il faut choquer le bras. C'est vraiment mega violent.
Si vous comprenez toujours pas, sortez le spi par force 6, en 3 minutes vous aurez compris que c'est quand même pas tout à fait pareil.
Dans les 2 cas, le role du barreur est preponderent au debut du depart au lof ou à l'abatée, apres le safran decroche et seuls les equipiers aux bras et à l'ecoute de spi peuvent eviter que ça partent trop en live

24 sept. 2004

deux anecdotes
départ au lof:
j'ai eu un bateau qui était spécialisé dans ce genre de figures libres .il était lourd (5t pour8.5m) étroit (2m) et surtoilé avec une grand voile énorme . la baume mesurait 4.7m (elle dépassait d'1m à l'arrière .

il fallait soigneusement controler la gite et l'angle par rapport aux vagues , sinon la baume piquait dans la mer , ce qui bordait la voile et nous envoyait systématiquement au tas .

un régal

barres de flèches dans l'eau :
ça m'est arrivé en muscadet à l'entrée de la gironde par bonne brise (force 5 à 6)
j'ai dû serrer le coté tribord du chenal à hauteur de la bouée 7 pour laisser passer un porte containers . c'est la mer qui a couché le bateau .

je ne l'ai su qu'au varech coicé dans les barres de flèches !

une bonne recette pour partir au lof : ne pas aller assez vite ( bateau aux formes non planantes ou sous-toilé) et de se faire rattraper par une vague qui inverse l'action des filets d'eau sur le safran : si vous aviez un peu de barre pour contrer l'auloffée vous vous retrouvez à loffer .
résultat garanti

24 sept. 2004

effet du croche pied

souvent le depart au lof faisant giter le bateau au vent arriere est du non seulement à l'ampannage mais surtout à l'effet de croche pied sur les bateaux ayant un aileron lesté.Tous ceux ayant fait du deriveur savent qu'il faut à tout pris remonter la derive au vent arriere non seulement pour aller plus vite mais surtout pour éviter de dessaler lors de l'empannage.C'est aussi l'un des avantages des deriveur par vent arriere l'on remonte la derive et l'on ne risque pas de partir au lof.
josé

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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